
Luc Ferran voit rouge
Auteure: Gil Darcy
Nombre de pages: 223Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
La première biographie sur Antoine Crozat, le milliardaire à qui Louis XIV céda la Louisiane. Il était trois fois plus riche que Bill Gates, habitait au Ritz, logeait sa fille à l'Élysée, possédait la Louisiane, achetait des châteaux par dizaines... mais son nom a sombré dans l'oubli. Antoine Crozat est pourtant l'une des personnalités les plus fascinantes de son époque. Parti de peu, celui que l'on croit fils de cocher doit multiplier les détournements de fonds, spéculations douteuses et autres manipulations pour parvenir au sommet. Au cours de son incroyable épopée, il développe le commerce du café et du tabac, diligente des opérations corsaires, devient le plus grand négociant d'esclaves d'Europe et met en place un trafic international – aussi lucratif qu'illégal – de marchandises et de métaux précieux. En 1712, consécration suprême d'une ascension fulgurante, Louis XIV lui cède une partie de l'Amérique, d'une surface alors équivalente à celle de son propre royaume ! Avec son réseau et sa fortune, Crozat finance des guerres et des coups d'État, participe à l'annexion de l'île Maurice, fait creuser le canal de Picardie et inspire le système...
Sur la route de la Chine, une barrière insoupçonnée : le royaume de Canada, pays où il y a plus d'ours que d'hommes. Jacques Cartier en rapporte deux Iroquois, de l'or et des diamants. Hélas, les diamants sont du quartz, l'or de la ferrite, et la future Nouvelle-France se résume à un proverbe : faux comme diamant du Canada. Il faudra attendre 70 ans pour voir Champlain devenir maître du Saint-Laurent et créer Québec. La Nouvelle-France est née. Peu nombreux, mais incroyablement dynamiques, les colons débarquent. Puis c'est le tour des filles du roi qui feront de vertueuses, solides et prolifiques pionnières. La vie de chacun de ces hommes, de ces femmes est un formidable roman d'aventures vraies. Moins au nom de Dieu qu'au nom de ses fourrures, trop rares dans une France mal chauffée, Louis XIV et Colbert s'intéressent à ce continent dont les explorateurs découvrent la fabuleuse immensité. À chaque printemps, les Iroquois reprennent le sentier de la guerre. Le fusil en bandoulière, les Canadiens défrichent. Bientôt ils chassent, se déplacent, guerroient et cuisinent à l'indienne. Vient la paix. Si, pour les coureurs des bois, le terrible hiver semble long,...
Ce livre de référence de 1472 pages est le fruit d'un travail d'historien colossal et minutieux de plus de 25 ans enfin publié pour mieux connaître les Indiens d'Amérique du Nord. Que de confusions et d'erreurs dans les noms attribués aux " Sauvages Américains de l'Amérique Septentrionale " par les différents découvreurs européens : Français, Anglais, Espagnols, Hollandais... dont les " oreilles " n'entendaient rien de ces noms nouveaux et " incompréhensibles ". Ne pouvant les reproduire correctement, ils les déformèrent et les mutilèrent à plaisir, quand ils ne nommaient pas ces peuples inconnus par des " sobriquets " réducteurs, qui leur étaient totalement étrangers. De plus, furent confondus confédérations, nations, tribus, familles, clans et bandes. Quel patient et minutieux travail a-t-il fallu aux savants érudits du dernier quart du XIXe siècle et du début du XXe siècle pour établir un ordre laborieux et inestimable parmi ces milliers de synonymes contenus dans les innombrables publications, rapports et écrits des quatre premiers siècles de la conquête du Nouveau Monde. Telles sont les raisons qui ont poussé l'auteur à écrire ce dictionnaire...
Ils ont entre vingt et quarante ans, ils sont la relève, le nouveau visage de l'Amérique. Ils sont entrepreneurs, militants, politiques, journalistes, financiers, militaires, ingénieurs, pasteurs ou encore comédiens. Ils viennent des quatre coins des États-Unis. Ils habitent la Californie, New York, le Texas, la Floride, le Michigan, l'Iowa, le Massachusetts, Washington DC ou encore le Connecticut. Ils ont entre 20 et 40 ans. Ils ont grandi avec les attentats du 11 septembre 2001, la tuerie du lycée de Columbine, deux guerres, l'inertie des pouvoirs publics après le passage de l'ouragan Katrina et George Bush Junior. Ils entrent dans le monde avec un krach boursier, une crise économique, des concurrents internationaux qui leur disputent le titre de leader mondial et Barack Obama. Pendant plusieurs mois, Louise Couvelaire est partie à la découverte de cette jeunesse américaine. Elle a sillonné les États-Unis, est allée à leur rencontre, elle a partagé leur quotidien, suivi leurs pas. Chaque histoire est singulière, aucune n'est anecdotique. Chacun d'entre eux incarne un mouvement plus vaste, un changement, une rupture avec le passé, un passé avec lequel ils...
La Troisième Guerre mondiale. La fameuse. La Grande Extinction. An 2395, dans une Amérique du Nord dévastée, la population survit comme elle peut. Une poignée de privilégiés, revenus aux temps féodaux des forteresses, monopolisent le peu de ressources que compte désormais l’ancien « Nouveau Monde ». Les autres, les sans-grade, les misérables, errent dans un no man’s land barbare et apocalyptique. Mais le temps passe et les conflits s’enveniment entre les places fortes et les tribus errantes, menaçant d’entraîner l’Amérique dans une nouvelle guerre totale. Bannie de sa ville natale, malmenée, amoureuse et forte, Evuit, ancienne gloire sportive, femme d’honneur, avec l’aide des hommes de sa vie, entre en résistance contre ce qui paraît être l’inévitable. Pourra-t-elle défendre ses valeurs sans sacrifier son destin de femme ? Parviendra-t-elle à créer une fédération pour sauver ce qu’il reste d’humanité et de civilisation sur le continent ? Qu’émergera-t-il du chaos ? Avec ce roman d’anticipation à caractère non seulement aventureux, mais philanthrope, Jean-Hughes Chevy offre aux lecteurs de la collection Nouvelles Pages une...
" Pour rendre compte de la dimension romanesque du personnage, un biographe ne suffit pas, il faut un écrivain. Frédéric Martinez en est un, de grand talent et d'une intelligence confondante. " Le Figaro Les coups de feu qui éclatent le 22 novembre 1963, à Dallas, font entrer dans la mythologie du XXe siècle John Fitzgerald Kennedy, idole Technicolor de l'Amérique, paladin d'une épopée qui s'achève en roman noir. On a tout dit sur son assassinat. Beaucoup moins sur l'homme complexe qui se cache derrière ce sourire de légende, icône flamboyante d'une société du spectacle qui tue aussi ceux qu'elle adore. Frédéric Martinez dessine le portrait subtil et nuancé d'une figure éclipsée par son mythe, incarnation d'une Amérique idéalisée où le sublime côtoie le sordide, où le pathétique le dispute au tragique.
Si les cours d'histoire permettent aux enfants de conceptualiser le temps, de se repérer dans la durée, et, dans le meilleur des cas, de développer leur conscience de futurs citoyens, ils abordent rarement les questions qui les intéressent concrètement. Est-ce qu'il y avait des toilettes dans les châteaux ? Pourquoi on donnait des numéros aux rois ? Qui a appris aux hommes préhistoriques à dessiner ? Pourquoi connaît-on plein de rois et presque aucune reine ? Est-ce que les hommes préhistoriques avaient des animaux de compagnie ? Est-ce que les rois se brossaient les dents ? Voilà autant de questions qui trouveront ici leur réponse, et plus encore. A travers toutes ces questions, c'est aussi la place des femmes dans la société à travers les époques qui est interrogée, la question de la colonisation également, celle de l'enseignement de l'histoire dans le monde ou encore la problématique de l'appropriation culturelle mais toujours avec des mots simples, en mêlant anecdotes et recherches historiques, et avec l'humour des illustrations de Pascal Lemaître. Histoire pas bête est un livre indispensable pour découvrir l'Histoire autrement, et prendre plaisir à...
La vie et les combats d'une immortelle. La vie de Simone Veil est à la fois connue de tous et de personne. En effet, certains moments de son parcours tant politique que personnel sont si célèbres que nous avons parfois l'impression de tout savoir d'elle. Pour toujours, Simone Veil (née Jacob) sera associée aux rescapés des camps de la mort, elle qui vécut les horreurs d'Auschwitz-Birkenau avec sa mère et ses sœurs en 1944. Pour l'éternité, elle sera liée au président Valéry Giscard d'Estaing, et surtout à la loi sur la dépénalisation de l'avortement votée en 1974. Mais que savons-nous d'autre sur elle ? Se rappelle-t-on qu'elle fut la première présidente du Parlement européen en 1979 ? Sait-on que, parmi toutes les fonctions qu'elle occupa au cours de sa carrière, celle qu'elle préféra fut celle de membre du Conseil Constitutionnel (1998-2007) ? Parce qu'elle mit toute sa vie au service ces autres – et surtout des femmes –, faut-il pour autant faire d'elle une icône du féminisme ? Revenant sur tous les combats sociaux et politiques menés par Simone Veil, cette biographie cherche aussi à percer l'être. Femme forte mais parfois dure, traditionnelle...
Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise, à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l’est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal est témoin d’une tentative de meurtre. Qui a tiré sur Gaston Cadenel ? Les ennemis ne manquaient pas au paysan de Saint-Marcel, fâché avec tous ceux à qui il reprochait d’avoir vendu la terre de leurs ancêtres aux industriels de la vallée de l’Huveaune. Gustave, le fils, disparu au lendemain de la mort du père, est le suspect numéro un. Mais lorsque après l’incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, surgit un « secret de famille » vieux de vingt ans, aux relents de viol et d’inceste. Il laisse deviner que ce que l’on prenait pour une sordide vengeance paysanne tourne à la tragédie grecque. Avec l’appui de son oncle et l’aide de Cécile, sa précieuse épouse, Raoul Signoret, lancé sur cet itinéraire sanglant, aura bien du mal à dénouer l’écheveau des haines longuement recuites et des passions refoulées.
Publiés en 1703, les Mémoires de l’Amérique septentrionale de Lahontan s’inscrivent dans la tradition de l’histoire morale et naturelle, genre qui veut représenter la géographie, l’histoire, la flore et la faune en même temps que les mœurs et coutumes d’une large région. Ils constituent aussi une critique très vive des orthodoxies européennes de l’époque dans les domaines religieux, philosophique, ethnographique, politique et social. Lahontan redonne vie non pas au Bon Sauvage, mais au Sauvage « éclairé », au Sauvage philosophe dont la connaissance du monde amérindien lui permet de mieux critiquer la civilisation occidentale. Longtemps oubliée, voire méprisée par la tradition historiographique et littéraire, l’œuvre de Lahontan apparaît aujourd’hui comme un document important pour la connaissance de la Nouvelle-France et une pièce critique essentielle du début du siècle des Lumières.
Includes section "Les livres".
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