Tristes Tropiques
Auteure: Claude Levi-strauss
Nombre de pages: 448"A magical masterpiece."—Robert Ardrey. A chronicle of the author's search for a civilization "reduced to its most basic expression."
"A magical masterpiece."—Robert Ardrey. A chronicle of the author's search for a civilization "reduced to its most basic expression."
Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? Comment les aventures de l'explorateur et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'expérience propre à l'ethnologue ? C'est à ces questions que l'auteur philosophe et moraliste autant qu'ethnographe, s'est efforcé de répondre en confrontant ses souvenirs parfois anciens, et se rapportant aussi bien à l'Asie qu'à l'Amérique. Plus encore qu'un livre de voyage, il s'agit cette fois d'un livre sur le voyage. Sans renoncer aux détails pittoresques offerts par les sociétés indigènes du Brésil central dont il a partagé l'existence et qui comptent parmi les plus primitives du globe, l'auteur entreprend au cours d'une autobiographie intellectuelle, de situer celle-ci dans une perspective plus vaste : rapports entre l'Ancien et le Nouveau Monde ; place de l'homme dans la nature ; sens de la civilisatilon et du progrès. Claude Lévi Strauss souhaite ainsi renouer avec la tradition du voyage philosophique illustrée par la littérature depuis le XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle, c'est à dire avant qu'une austérité scientifique mal comprise d'une part, le goût impudique du sensationnel de l'autre...
Ce livre réunit les contributions au colloque organisé au Collège de France en novembre 2008 à l’occasion du centenaire de Claude Lévi-Strauss (1908-2009). Au cours de cette longue vie, ponctuée par une trentaine de livres et plus de quatre cents articles, Claude Lévi-Strauss a refondé l’anthropologie en France. Nous commençons à peine aujourd’hui à mettre en valeur ses réflexions sur la nature de la vie sociale, sur le destin des peuples, sur le procès de connaissance ou sur l’émotion esthétique, dont quelques philosophes se sont emparés afin d’en examiner les conséquences dans l’ordre d’un remaniement des concepts dont nous nous servons pour comprendre le monde et sa chatoyante diversité. Ce centième anniversaire de Claude Lévi-Strauss offrait l’occasion de revenir sur le parcours intellectuel d’un auteur devenu un classique et dont les contributions, pour attachées qu’elles soient à une austérité scientifique sans concession, ont néanmoins su séduire un vaste public. Philippe Descola est professeur au Collège de France (chaire d’Anthropologie de la nature), directeur d’études à l’EHESS, et il dirige le Laboratoire...
Dans l’étude qui suit on a voulu présenter un bilan des problèmes humains mexicains qui méritent d’être traités dans un cadre régional. Un tel travail pourra sembler prématuré, puisque la connaissance des éléments régionaux de ce pays débute à peine. Deux raisons font cependant que ce travail peut être d’une utilité réelle. Tout d’abord on a ressenti le besoin de faire le point des connaissances déjà acquises, afin que les études qui se poursuivent à l’échelle monographique puissent être rapportées à un cadre d’ensemble, qu’on sache là où la comparaison est souhaitable et possible, ou au contraire prématurée. En somme aider à savoir à quelle échelle se place un phénomène qu’on étudie localement. Etudiant nous-même une portion de la région centrale mexicaine, nous avions besoin de savoir grossièrement ce que cette portion représentait par rapport au pays tout entier, ou par rapport à la région centrale. Plusieurs monographies de régions ou de villes sont actuellement disponibles ou en chantier. Pour ceux qui les liront on souhaite montrer comment elles s’inscrivent dans les ensembles du pays. Pour ceux qui y travaillent on ...
- Nous allons répandre ce philtre à grande échelle, le monde deviendra un baisodrome à ciel ouvert, les gens ne voudront plus travailler ni consommer, le capitalisme va s'effondrer et la sperménergie règnera pour l'éternité. - Sauf si le professeur Martelli et les membres de son labo font tout capoter.
L'État belge est arrivé aujourd'hui à un tournant sans doute décisif de son histoire. De cette crise, on parle beaucoup, au point qu'un inquiétant sentiment de lassitude s'est emparé d'un grand nombre de citoyens. Mais qui en parle en dehors de la classe politique et des groupes de pression ? Pourquoi les intellectuels et les artistes participent-ils si rarement au débat politique en Belgique ? Récemment, des intellectuels des deux côtés de la frontière linguistique ont souligné l’urgence d’une réflexion sérieuse et ouverte à tous les points de vue, sur la coexistence des identités culturelles qui se manifestent en Belgique et sur la question de l’identité belge. C'est pour répondre à cet appel que, dans une perspective universitaire et scientifique, la Faculté de droit des FUSL a organisé, le 24 novembre 1988, un colloque consacré aux rapports entre la crise de l'État belge et le thème controversé de la « belgitude ». Quatre grandes questions volontairement abruptes ont structuré les débats : y a-t-il un État belge (approche juridique) ? Y a-t-il une société civile belge ; (approche sociologique) ? Y a-t-il une Nation belge (approche...
Je ne veux pas haïr est un conte de fées où une Princesse s'éprend d'un Chevalier Blanc. La Princesse est Marie, une artiste angoissée et fragile. Patrick est le Chevalier Blanc, ancien universitaire et brillant professeur, prévenant, émouvant lorsqu'il lui demande d'une petite voix d'enfant s'il peut lui faire l'amour. Mais derrière la gentillesse et la touchante naïveté se révèle peu à peu un homme solitaire et maniaque, obsédé par le travail, l'ordre et la nécessité de tout contrôler, un homme dur qui parle parfois d'une voix glaçante d'adulte vide d'émotions. Que penser de son passé et de sa famille, un frère qui envoie des lettres inquiétantes, un autre frère qui ne lui adresse plus la parole depuis des années, une mère aux limites de la folie, deux épouses venues de l'Est, une petite fille abandonnée dans des conditions mystérieuses, une autre petite fille qui aurait été agressée, même violée ? Mais Marie ne pense pas, car elle croit encore aux contes de fées... et refuse de regarder en face ceux qui tentent de la mettre en garde, de la prévenir que Patrick, l'homme de sa vie, bientôt son mari, est peut-être en réalité un Chevalier...
Nous rentrons par la petite porte dans la vie et les aventures du quotidien de Fresnel, Haïtien récemment devenu Parisien. Dans ce roman aux allures de conte philosophique, Victor Gilbert Faraux nous raconte la vision de l’Homme par l’Homme. Comment appréhender autrui, se défaire de l’insécurité ressentie face à l’inconnu ? Comment faire au mieux pour vivre en harmonie, cohabiter avec la différence et l’accueillir dans sa vie sans la rejeter ? Ce livre est un premier pas. Travailleur social, formé également à la psychologie, à l’anthropologie et à l’art-thérapie, Victor Gilbert Faraux nous propose de tomber ces murs qui nous barricadent dans une impossibilité, de nous libérer de nos préjugés, de nos idées reçues et autres a priori. Il est l’auteur de « Chronique insulaire » (Éditions du Panthéon, 2019) et « Et ce fut “l’opportunité” d’un exil... » (2020).
La couverture du livre est un tableau de l'Ecole de Fontainebleau. Dans le fond, le Colisée, peut-être, cirque colossal, sorte de tour de Babel romaine. Derrière lui, un pont sur le Tibre, une mince pyramide, un temple, la ville de Rome : Rome qui, parce qu'elle a su bâtir des places, des villes, un Empire, a su les fonder. Quand Rome a décidé de construire le Capitole, on a découvert au fond des fondations une tête humaine au visage entier. On dirait que le soldat du premier plan, debout, triomphant sur un podium rond, vient de la retrouver. Il la montre, comme un trophée. On dirait que ces combats, ces assassinats ont lieu dans les soubassements, dans les soutènements de tous ces monuments. Ces batailles fondamentales sont le sujet de ce livre, nommé livre des fondations. Fondations des murs de pierre sur la chair. Genèse était le livre des commencements. Rome, qui le suit, est celui des fondations. Genèse était celui du multiple. Le livre des fondations fait voir dans le concret ces multiplicités : foules romaines, légions déployées, paysans égaillés, forces distribuées, clameurs, acclamations. Rome est un livre de philosophie de l'histoire ; il en annonce ...
Si le sport est émotion, passion, épanouissement, éducation, s'il favorise l'insertion et permet parfois l'intégration, il est aussi, simultanément ou successivement, déraison et violences. Incivilités, violences morales, verbales et physiques, attitudes et propos racistes et xénophobes, dopage, corruption, affairisme et politique s'y mélangent. Mais peut-il en être autrement? Le sport est une activité sociale "comme une autre". Doit-il et peut-il être meilleur que le reste de la société? En décrivant les aspects négatifs du sport, il ne s'agit nullement de le vilipender dans un esprit moralisateur mais plutôt d'en pointer les dérives, pour mieux les connaître et s'en protéger. Car, paradoxalement, ce sont les violences et les dérives du sport qui ont fourni la base à un premier projet européen commun visant à préserver cet espace éducatif et ludique, et à favoriser un moyen de convivialité, d'échanges interculturels et de paix. Le positionnement européen de cette lutte, initiée par le Conseil de l'Europe et ses quarante-cinq Etats membres, renforcée par le soutien de la Commission européenne et du Parlement européen, a conduit à définir un...
Nous sommes tous complices et victimes, rentrons en résistance ! N'acceptons pas les yeux fermés les fausses promesses d'un avenir de la technologie où nous conduisent les NBIC : Nanotechnologies, biologies, intelligence artificielle et sciences cognitives désormais entre les mains de quelques têtes brûlées ? qu'ont fait de nous les GAFA en une décennie ? Quel est cet humain 3.0 qu'ils nous promettent ? Sommes nous désormais enfermés dans un monde virtuel loin de tout principe de réalité? plus du tout sujet mais assujettis. Quelle destiné nous promet l'intelligence artificielle ? Va t-elle nous considérer comme inaptes ? les algorythmes vont ils procéder à une réorganisation mécanicienne du vivant et faire de nous des humains machinisés ?
Imaginez un peu. Naître aux Caraïbes, d’ancêtres africains. De nationalité française, parler créole, et vivre dans une colonie baptisée département. Avoir la peau noire, et apprendre à l’école que “Nos ancêtres les Gaulois...”. Ce n’est pas tous les jours facile d’être antillais. Qui sommes-nous vraiment, s’interrogent avec angoisse Martiniquais et Guadeloupéens ? Français, Antillais, Français-Antillais, Antillais-Français ? Qui sommes-nous vraiment, et surtout où allons-nous ?
How are the ‘old’ and the ‘new' expressed in the field of knowledge and know-how? What did we know yesterday, and what do we know today? What was, yesterday, and what is, today, the mythical part in what we believe we know? And how do we define, in each case, the core of concrete and universally valid knowledges? What rights and duties do we acclaim as human beings, as women, as children, as peoples or nations, and what understanding do we today have of these rights and duties? What is the impact, of what we today call globalisation, on the evolution of knowledge, know-how, and the awareness of such rights and duties? To these questions, and to other related ones, this book provides some answers. It is the result of a conference held in Cotonou in October 2006, on the theme “Traditional knowledges and modern science”. It is dedicated to the memory of Georg Elwert, a German Africanist who passed away in 2005, and whose work on Benin, Africa and the Third World remains a source of inspiration for many.
Cet ouvrage est tout à la fois un exercice de réflexion, un compagnon de voyage, une méditation et un témoignage sur une époque qui m'a fait rêver au changement et plus encore, le refus d'une résignation au monde tel qu'il m'a été fait, une aventure intellectuelle, l'exploration du « même », du « proche » et « du lointain », un départ à la rencontre de soi-même car « je » est un « autre » comme nous le disons et redisons encore avec Arthur Rimbaud. L' « utopie » est un lieu qui ne s'avoue pas. Quand la mémoire s'en retire c'est l'histoire qui s'installe. Villes neuves et nouvelles sont les symptômes des impossibles poliorcétiques. La typicité et la marginalité de certaines expériences poussent à en chercher la singularité dans un retour sur une position, celle d'un objet complexe l'urbain : son utopie mise en perspective à partir de son cadre, un lien social à l'origine d'un projet de renouveau volontaire – son moment – pose la question des représentations d'un ensemble de protagonistes et cerne une demande sociale, interroge sur les affaires des uns et des autres : militant, intellectuel, chercheur, « animateur de l'enfance » sur un...
Il y a des moments, Instants glacés dans la nuit sombre Marinade putride, Nigredo alchimique Quand l’âme rampe, sourde et veule Il y a des moments, Où le boiton est le lit de la vie Le coq sur son fumier s’enquiert auprès de Dieu Du comment, du pourquoi Amours, à mort est le chant d’une vie, façonnée de récits sortis de l’imaginaire, dans un univers où la poésie côtoie le langage de tous les jours. Le lecteur se promène ainsi à travers les dédales de l’amour et du désir, à travers la séduction parfois coquine, mais aussi à travers les tristesses qui s’en suivent. Chaque poème est une histoire faisant appel à l’imagination, aux sens et aux émotions, grâce à la force du mot, et à la musique des vers. Né en 1963 en Martinique, Bruno MENCE est un passionné d’art, puisqu’en plus d’écrire, il est aussi peintre et musicien (batteur). Sa passion pour la poésie, qu’il considère comme l’art majeur par excellence, l’a fait pénétrer dans les univers de Baudelaire, Lamartine, Césaire ou encore Glissant. De là est née son inspiration : les vers et la prose ont sur lui une influence qui relève de la sublimation, au sens chimique du...
Précis de coups d'États modernes, et autres tentatives de déstabilisation. Il paraît loin le temps où, en juin 1970, avant de contribuer au coup d'État qui renversa le président socialiste Salvador Allende et instaura la dictature du général Augusto Pinochet, Henry Kissinger déclarait à propos du Chili : " Je ne vois pas pourquoi nous devrions rester tranquilles quand un pays devient communiste à cause de l'irresponsabilité de son propre peuple. " Élaborée aux États-Unis, cette doctrine mortifère, chaque fois inaugurée par un golpe, a été mise en œuvre par les militaires en Argentine, en Bolivie, au Brésil, au Paraguay, au Pérou, en Uruguay, et par les gardes prétoriennes d'Amérique centrale. Après de longues années de régimes autoritaires, l'Amérique latine a paru choisir définitivement la voie de la démocratie. Mais, avec des résultats sociaux catastrophiques, une démocratie placée sous la coupe du marché. De sorte que, pendant toute la décennie quatre-vingt-dix, une question s'est posée : que se passera-t-il le jour où un gouvernement élu, considérant dévastateurs les effets d'un modèle présenté comme universel, remettra en cause les...
Djamila, Malika, Fatima ; Karim, Brahim, Kader. Ils sont filles et fils de l’immigration, Français et Maghrébins à la fois. Ils demeurent dans les quartiers nord de Marseille : Bassens, le Plan d’Aou, la Bricarde, la Paternelle, Félix Pyat, des cités que les Marseillais considèrent comme de véritables no man’s lands ; des cités interdites. Ce livre est une chronique authentique de leur vie quotidienne. Pour la première fois, des jeunes qui n’ont jamais eu la parole, s’expriment en toute liberté. Et d’abord les adolescentes, qui elles, sont en plus confrontées aux impératifs d’une éducation traditionnelle. Tous se heurtent à un mur invisible : la différence. Pour trouver un travail, ou lors de leurs balades ; au bistrot ou dans la rue. Qui sont-ils ? Des « Français de papier » ? « On n’en sait trop rien, répond l’un d’eux, j’ai deux pays : la France et l’Algérie. Ici et là-bas. Mais celui que je préfère, c’est le mien ». Le voyage sans concession de Maurice Lemoine dans une société marginalisée et dans le dénuement. Un réquisitoire ? Non. Un authentique témoignage.
Un jeune capitaine, voyageur au long cours. Une mystérieuse inconnue. L'amour brûle tout. Il est la passion, le rêve, la démesure, l'enfer et le paradis. Il est l'ultime voyage, le révélateur de l'âme.
La France sera-t-elle la dernière puissance coloniale du monde occidental ? La question peut faire sursauter bien des Français de bonne foi, pour qui, après l’indépendance de l’Algérie et des pays d’Afrique noire, le « dossier colonial » français est refermé depuis longtemps. Et pourtant ! De la Réunion aux archipels polynésiens, de Nouméa à Cayenne, ces « poussières d’îles » et de territoires sont-elles autre chose que de vieilles colonies héritées du siècle dernier, en dépit du langage officiel — DOM-TOM — (département d’outre-mer, territoire d’outre-mer) ? Aujourd’hui la plupart des puissances occidentales présentes, comme la France, dans le Pacifique, l’Océan Indien ou en Afrique, achèvent leur désengagement. La France, nostalgique de l’Empire, souhaite-t-elle demeurer sur ces confettis oubliés ? Paris aurait-il une politique outre-mer ? Ce n’est pas sûr. Une France répressive, crispée sur une volonté dominatrice et dérisoire maintient sous sa tutelle quelques millions de personnes dont on se soucie fort peu à Paris. Un grand voyage autour du monde permet de découvrir le singulier visage qu’affiche encore la France...
Achiki, « badjoleur » de naissance, « major » de profession, arpente les fêtes patronales des communes de l’île, à la recherche d’ennemis à défier, de combats à relever, et de victoires à célébrer. Chez lui, le manque de recul sur son animalité a poussé la vanité et l’orgueil à prendre une grande place sur la raison. La moindre contrariété a alors de graves conséquences sur son humeur. Il est tout naturellement sujet au désir d’amasser des biens et de s’attacher à ces possessions, à tel point qu’une paranoïa l’envahit quotidiennement, en même temps que la peur de tout perdre. À travers ce héros des temps modernes, l’auteur va montrer comment, petit à petit, par le biais de différentes rencontres, le destin de l’homme le conduit à entamer sa quête du Saint Graal, et ainsi parvenir à sa propre réalisation, pour pouvoir ensuite agir pour le bien de l’humanité. Né en 1963 en Martinique, Bruno MENCE est un passionné d’art, puisqu’en plus d’écrire, il est aussi peintre et musicien (batteur). Sa passion pour la poésie, qu’il considère comme l’art majeur par excellence, l’a fait pénétrer dans les univers de...
Deux anciens militaires sont chargés de mener un enquête plus dangereuse que prévu... Anciens membres des forces spéciales de l'armée Française, Karim et Sébastien se sont reconvertis comme agents dans une société de sécurité tout en caressant le rêve de devenir détectives privés. Un député en vue dans le milieu politique grenoblois et avec des ambitions nationales leur demande d'enquêter sur la disparition de Lucas, un adolescent turbulent. Il apparaît vite que la conduite à risque du jeune homme et les étranges convoitises qu'il suscite mèneront les deux détectives au bord du précipice. Plongez-vous sans plus attendre dans une enquête haletante en plein cœur de Grenoble et découvrez les dessous d'une affaire entre banditisme et politique. EXTRAIT Le soleil du matin perçant les rideaux qui voilaient les fenêtres de la chambre de Sébastien dessina une large surface orangée sur les lames du plancher et puis tout très vite devint jaune écarlate. Sébastien était dans son lit regardant pensivement un mensuel masculin. Il leva à peine les yeux quand il vit Richard sortir de la salle de bain. Il se demanda juste pourquoi et comment il possédait une...
Anarchiste et vertueux, idéaliste et fou de liberté, le plus grand géographe français était une sorte de saint laïque et un écrivain. Élisée Reclus est né à Sainte-Foy-la-Grande, en 1830, dans une famille de quatorze enfants où il est élevé dans la crainte du péché par un père pasteur protestant. Il étudie en Allemagne, apprend quatre langues, s'intéresse très tôt à la géographie et traverse la France à pied. Après avoir été ouvrier agricole en Irlande, il part pour la Louisiane, découvre l'esclavagisme puis se rend en Colombie pour y créer une exploitation agricole. De retour à Paris en 1857, il entre dans la Société de géographie, tâte de la franc-maconnerie et surtout milite dans les rangs anarchiques. Reclus, profondément un homme de gauche, s'engage dans la Garde nationale pendant la Commune. À la suite des événements, il est condamné à la déportation mais, grâce à l'intervention d'une centaine de savants anglais et américains, il est seulement banni. Il part vivre en Suisse puis à Bruxelles, où il occupe une chaire de géographie et meurt en 1905. Qui était celui que Nadar, son ami, appelait " ce doux entêté de vertu " ?...
L’auteur nous dévoile quelques parcelles de sa vie à travers les lieux – réels ou fictifs – où il est passé, où il a vécu, où il a ressenti. De sa plume virevoltante, il bondit d’un mot à l’autre avec la plus grande facétie pour célébrer le lieu en tant que moment d’existence. À travers ses contradictions, son immobilité paradoxalement mouvante, tel ou tel endroit devient le témoin infini d’explosions de rancœurs et de joies immenses. Originaire de Granville dans la Manche, anciennement élu en région parisienne, Jean-Joël Lemarchand écrit avec passion, avec une forme de compulsion. Ce nouvel opus nous ouvre davantage un aperçu saisissant d’un imaginaire où musicalité et images se répondent en un phrasé caractéristique. Jean-Joël Lemarchand est l’auteur de « Poussières » (tomes I et II), « Le roman rouge » (tomes I et II), « Mots rebelles, vies nouvelles », « Morceaux de chairs » et « La valse des fragments », parus aux Éditions du Panthéon.
Au dZbut, tout ce que je voulais cÕZtait Ztudier le latin, le grec et coucher avec Katia, ma jolie condisciple polonaiseÊ; et puis, jÕai ZtZ emmenZ dans un monde parall le o jÕai appris que jÕZtais le dieu crZateur de lÕUnivers (ou plut(TM)t, devrais je dire, du Multivers). Statut enviableÊ? Ma foi, je suppose que si je ma"trisais mes pouvoirs et que Zeus ne voulait pas me faire la peau, ce serait pas trop mal, mais, pour le moment, je vais pas vous mentir, cÕest la gal reÊ!
Lévi-Strauss mot à mot résulte du concours de deux domaines d'intérêt, d'une part l'étude linguistique fondée sur de larges corpus d'exemples authentiques contextualisés, d'autre part l'écriture de Claude Lévi-Strauss. L'ouvrage est aussi le fruit d'un constat : la langue n'a pas, comme système collectif, la cohérence que les théoriciens d'un autre siècle lui prêtaient; les systèmes varient d'un locuteur à l'autre. Il faut, pour recouvrer en partie au moins cette idéale rigueur, regarder l'individu. Aussi Hervé Curat scrute la variété de la langue d'un sujet écrivant, autrement dit son idiolecte: les mots et formes rares dont Lévi-Strauss use, les mots nouveaux qu'il adopte ou crée ainsi que leurs modèles, la grammaire des noms (notamment leur genre) et des verbes (son emploi du subjonctif), les tropes auxquels il recourt, l'influence des langues étrangères (noms propres, traductions, emprunts), l'apport à son lexique du vocabulaire savant et technique (musique, zoologie, droit). Il ressort de l'étude que l'usage fait par Claude Lévi-Strauss de la terminologie linguistique autorise à discuter les théories qu'il pose. Lévi-Strauss mot à mot...
Google, Volume I reproduces the first image shown by a Google Image search for every word in the dictionary. London-based artists Felix Heyes and Ben West (King Zog) used the Oxford English Pocket Dictionary and its 21,110 words as the basis for this project, which conceptually contrasts the definitiveness of a linguistic dictionary that is updated annually with Google's definition of the most relevant image for a given word--which is, of course, in continual flux. Nonetheless, this volume ostensibly offers the most neutral basic reference for describing our world in visual terms. Retaining the conventional alphabetical structure of a dictionary, and listing all of the source words in an appendix, Google, Volume I is the first edition of a dictionary that will be updated with each new volume of the dictionary it is based upon. It is handsomely bound in marbled paper over boards. Only 300 copies are available.
En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français... « J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles: le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages... J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous...
Le récit coloré de l’enfance de Jean Piso, accordéoniste malgache.
Retrace la naissance, les racines, les projets de ses fondateurs, les engagements et le rôle de cette tribune hebdomadaire plébiscitée par la majeure partie de l'intelligentsia de gauche. Constitue aussi une façon particulière d'aborder l'histoire des années 50 et 60, et au-delà, de celle des médias.
Émigré du nord de la France sur la Côte, à l'âge de 16 ans, avec sa famille, le jeune Raoul Mille (1941-2012) doit travailler et multiplie les petits boulots dans les hôtels. Une expérience dont il a fait la matière de son premier roman Les chiens ivres. Le début d'une carrière d'écrivain qu'il a poursuivie jusqu'à son dernier souffle.
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