
Psychologie de la vie amoureuse
Auteure: Sigmund Freud
Nombre de pages: 112Les trois textes publiés ici éclairent plusieurs aspects cruciaux de notre vie sexuelle.
Les trois textes publiés ici éclairent plusieurs aspects cruciaux de notre vie sexuelle.
Cet ouvrage collectif se propose d’actualiser la question de la place du corps et de l’acte dans la vie psychique : la voie somatique apparaît tantôt comme un retour régressif à une expressivité archaïque de l’affect, tantôt comme un recours. L’agir, qu’il soit directement opératoire ou qu’il passe par l’imaginaire, constitue une autre forme de dysfonctionnement - voire de carence - du penser et du représenter. Il s’agit de comprendre l’évolution des pathologies actuelles où le corps s’épuise à dire l’inexprimable ainsi que d’interpréter les pathologies de l’agir, tant au niveau individuel que groupal. Destiné à tous les professionnels du soin psychique (psychologues cliniciens, psychiatres, psychanalystes), ce texte intéressera également les étudiants en psychologie (Master et Doctorat), en spécialité médicale (psychiatrie et pédopsychiatrie), ainsi que les étudiants des écoles d’éducateurs spécialisés et assistants sociaux.
Le lien manifeste des figures diverses — de la ligature à l’union — impliquées par des situations différentes, force et douceur du lien d’amour, souffrance de la rupture et travail du deuil, etc. Historiquement et étymologiquement le mot désigne l’objet qui sert à unir et la fonction du lien. Mouvement et état, le lien est expérience de vie et expérience à vivre. L’ouvrage propose une réflexion sur quelques-unes de ses figures, abordant le lien à diverses étapes de la constitution humaine (enfance, adolescence) et dans des contextes relationnels spécifiques (relation fraternelle, relation incestueuse, handicap…), fondée par la théorie et la clinique.
La notion d’identification appartient au langage courant et à celui de la psychologie. Elle désigne généralement un phénomène propre à la relation avec autrui et son usage recoupe celui de notions telles que l’imitation, la sympathie, la participation affective, la contagion mentale. L’expérience et l’écriture freudiennes ont produit une mutation dans ce champ sémantique de l’intersubjectivité. En psychanalyse, l’identification ressortit aux processus inconscients ; elle obéit à des lois qui subvertissent les données de la psychologie empirique et philosophique. Ce travail d’analyse et de déconstruction du langage et, par conséquent, de l’expérience, est suivi dans le présent ouvrage en serrant au plus près les textes de Freud. Que l’identification y apparaisse d’emblée comme un processus de formation de symptômes et une modalité du refoulement, suffit à indiquer la direction et l’enjeu de la recherche psychanalytique. À mesure que se développent pour Freud la pratique clinique et sa conceptualisation, l’identification se trouve prise dans un réseau de plus en plus complexe de concepts : l’inconscient, la sexualité, les...
Le concept de psychosomatique (l'organique et le psychique interagissent) existe depuis plus de 150 ans. Les tentatives pour en établir scientifiquement le bien fondé ont été nombreuses. Cet ouvrage propose un état des lieux des avancées tant sur le plan théorique que clinique.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage, deuxième tome d'un traité en quatre volumes (tome 1 : Les névroses ; tome 2 : Narcissisme et dépression ; tome 3 : Psychopathologie des limites ; tome 4 : Les psychoses) est consacré au narcissisme et à la dépression. Au modèle des titres de la série "Psychopathologie et psychanalyse" (dirigée par Catherine Chabert), il analyse l'apport de l'oeuvre freudienne à l'étude de ces pathologies.
Qu'un homme entre deux âges s'éprenne d'une jeune femme au point de changer, d'un moment à l'autre, le cap de sa vie : telle est la " passion de mi-vie " que l'on désigne par l'expression de " démon de midi ", apparue dans le texte biblique. De quelle vérité inconsciente le " démon " est-il porteur ? Que signifie " midi " aux horloges du désir, du temps et de la mort, pour le masculin et jusqu'en son envers féminin ? Le psychanalyste Paul-Laurent Assoun, avec son érudition passionnée et son souci de la précision conceptuelle, propose dans cet essai une étude du midi de la vie, thème jamais exploré en tant que tel, à travers le foisonnement textuel que suscite l'événement venant porter le bouleversement au cœur de l'existence. La clinique est celle du cabinet de l'analyste, mais elle est prise également au dehors, dans l'anthropologie, la mythologie et la littérature : le démon recèle un ressort narratif et romanesque. Ainsi se dégage un portrait métapsychologique de ce démon saisi en son réel inconscient.
Danielle Quinodoz essaye de trouver des mots qui touchent, et donne de nombreux exemples qui permettent d’entrevoir ce qu’une psychanalyste et son patient peuvent vivre dans la relation transférentielle au cours d’une analyse. En effet, comment une personne comprendrait-elle de quelle façon une psychanalyse peut l’aider, si elle en ignore l’essentiel? Grâce à son expérience clinique, Danielle Quinodoz observe que chacun de nous utilise simultanément des mécanismes psychiques évolués et d’autres plus primitifs, les premiers, accessibles au symbolisme alors que les autres le sont moins. Mais elle différencie les personnes qui tolèrent de percevoir leur propre hétérogénéité même si parfois elles en souffrent, et celles qui sont angoissées par leur manque de cohésion interne, craignant de perdre leur sentiment d’identité. Ces dernières, que l’auteur appelle patients hétérogènes, ont particulièrement besoin d’être touchées à travers des mots qui atteignent en même temps fantasmes, pensées, sentiments et sensations, afin qu’elles puissent déployer leur liberté psychique et leur créativité. Par son sous-titre, Une psychanalyste...
Il n'y a que des histoires d'amour. La haine, la dépression, la guerre sont encore des histoires d'amour, manquées, violentées, effacées, des histoires « d'haineamoration » écrivait Lacan. Dans ce très beau texte, l'auteur nous conduit jusqu'à cette frontière qui sépare l'amour de la folie. Il montre la place centrale du rapport amoureux dans le devenir sujet de chacun, et retrace les différentes figures de l'énamoration en Occident, de l'amour courtois au « sortir avec » des adolescents. De l'enfance à la mort, ces expériences cruciales rassemblées sous le nom de l'amour parlent toutes de cette rencontre espérée avec l'autre, par laquelle s'ouvre la possibilité d'une « humanité de l'homme ».
penser/rêver revue de psychanalyse dirigée par Michel Gribinski Les idées religieuses sont pour Freud, en 1927, la " partie la plus importante " de l'" inventaire psychique d'une civilisation ", en même temps que des illusions. Ces illusions sont parfois si contradictoires avec " ce que nous avons appris, avec tant de peine, sur la réalité de l'univers que l'on peut les comparer aux idées délirantes ". Dans la civilisation occidentale, l'inventaire psychique concerne les idées religieuses chrétiennes. Contaminent-elles encore aujourd'hui, comme une maladie infectieuse – par Infektion, écrivait Freud – " institutions, lois et ordonnances culturelles ", pourtant élaborées au nom de la Raison ? Paul-Laurent Assoun Alain Boureau Jean-Pierre Cavaillé Jeanne Favret-Saada Michel Gribinski Bertrand Hanin Jean-Michel Hirt Jean Imbeault Giovanni Levi Fausto Petrella Jean-Michel Rey Antonio Alberto Semi Marc Wetzel Glossaire: Henri Normand Trans: Alain Roy www.penser-rever.com
Qu'est-ce qui nous pousse à nous aimer ? Explorant les causes et les effets du narcissisme, Freud bouleverse sa théorie des pulsions et annonce les thèses révolutionnaires de Au-delà du principe de plaisir.
Le bébé est un « révolutionnaire », sa naissance bouleverse l’ordre établi. C’est le bébé qui fait la famille, c’est le bébé qui transforme un couple conjugal en parents, qui bouscule la fratrie et crée des grandsparents. Sur lui convergent tous les enjeux de la transmission de la vie entre les générations, passées et présentes, mais aussi toute l’attention de chacun. Un « berceau psychique familial » s’édifie ainsi sur cet axe, fragile, où le bébé se construit dans ses liens, où les familles redistribuent la « carte d’identité » de leurs membres. Cette « géographie familiale » est largement mise en relief (D. Mellier), notamment grâce à l’apport de l’observation du bébé dans sa famille selon E. Bick. Les processus complexes de liaison sont de manière tout à fait nouvelle analysés avec l’idée d’une « tiercéité précoce » (D. Houzel), tandis que la thérapie familiale psychanalytique recueille et soigne les liens en souffrance dans l’ensemble familial (A. Eiguer). Dés la vie foetale, le « berceau virtuel » (S. Missonnier) devient bien réel pour les parents. Le miroir familial (P. Cuynet) façonne ensuite...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Qu’attendre d’un ouvrage psychanalytique sinon une réflexion sur le travail du psychanalyste, sur cette écoute si singulière où il prend sa source ? Ce livre est plus encore : il conduit une réflexion rigoureuse sur ce qui organise le tissu même de la « vie de l’âme », sur les éléments constitutifs de la psyché, sur ce qui l’anime et la construit dans ses formes palpables – rêve, pensée, symptôme, transfert. Il distingue ce qui émeut, ce qui affecte, ce qui veut, ce qui agit. Il dessine les voies sensibles par lesquelles cela se transmet : configurations qui apparaissent, qui se transforment et se déforment, qui souvent naissent plus qu’elles ne renaissent au cours du processus analytique. Écouter l’inconscient implique de discerner toutes les formes dans lesquelles il peut se manifester. Entre la surface et le fond, il faut reconnaître « l’action de la forme ».
Aimer et travailler constituent les deux grandes entreprises de la vie et de la psychanalyse, selon Freud. L’auteur propose d’y ajouter : « être capable de se quitter ». Car, tout au long de la vie, la séparation scande le rythme de la présence et de l’absence, dans ses passages, ses aléas et ses désordres, dans ses rencontres et dans ses créations. Le rôle de la psychanalyse est aussi de faire cet apprentissage par l’expérience de la fin de la thérapie. « Maintenant, il faut se quitter » : c’est l’injonction douloureuse qui résonne à nos oreilles lors de scènes de séparation et de disparition. Cet ouvrage les expose et interroge : comment y parvient-on ? Au-delà de la classique trilogie freudienne (angoisse, deuil, douleur), sont abordées les humeurs noires qui annoncent la clinique (dépressions), la métapsychologie (pulsion de mort), l’histoire via la littérature (Shoah), et l’amour maniaque, illustration de la lutte parfois folle, parfois indispensable, contre l’absence et l’oubli. En traitant des angoisses liées à la séparation et à l’absence, la psychanalyste révèle alors une ultime question : le patient, guéri, peut-il se...
« Ce n'est pas moi qui désire, c'est mon désir qui crée ce que j'appelle “moi”. Et comme ce désir s'avère toujours copié sur celui d'autrui, c'est l'ensemble de la psychologie et de la psychiatrie qu'il faut reconsidérer. L'altérité nous constitue de pied en cap, sur le plan philosophique comme neurologique, et cela change tout, notamment dans nos façons de soigner l'esprit. » Parti de la théorie du désir mimétique du philosophe René Girard - que la découverte des neurones miroirs est venue valider de façon incontestable -, le Pr Jean-Michel Oughourlian nous propose une révolution. Sa « dialectique des trois cerveaux » bouleverse notre connaissance de nous-mêmes et nos psychothérapies. Au cerveau cognitif et au cerveau émotionnel se joint le « cerveau mimétique » - troisième dans l'ordre de la découverte, mais souvent premier dans celui du fonctionnement. C'est le cerveau de l'empathie, de l'amour, mais aussi de la haine. Il nous fait voir en « l'autre » un modèle, un rival ou un obstacle. Autant de visages qui engendrent toutes formes de névroses ou de psychoses. Son approche nous invite à une nouvelle vision de l'être humain.
Le goût comme objet philosophique ? Que l'Occident se soit refusé jusqu'à présent à accorder à ce sens réputé " primitif " un statut majeur semble être sans importance. Toutefois, il y a des raisons de penser que la nutrition est l'angle mort d'une culture rationaliste qui a manqué d'en apprécier à sa juste valeur la portée véritable. Contester aux saveurs de concourir à l'édification de la science, à la vérité ou l'art, n'est-ce pas s'interdire de concevoir d'autres manières de sentir, de saisir le réel et d'être au monde ? Traditionnellement, l'organe du goût répond à la nécessité de vivre, pure fonction biologique qui laisse entendre qu'une existence proprement humaine, louable et supérieure, morale et politique, doit se dresser contre ce corps vivant, avide et affamé, en repoussant la démesure gourmande et une consommation destructrice. Face à des normes et des concepts réfractaires à toute jouissance alimentaire, la philosophie du goût élabore un modèle singulier de sensibilité gustative qui ébranle autant les fondations de la métaphysique que les fondations des cultures occidentales.
Dans les liens humains, il y a principalement l'amour et l'amitié. Dans la veine d'un Stendhal ou d'un Roland Barthes, la philosophe Monique Canto-Sperber répond aux questions fondamentales que nous nous posons sur ces thèmes éternels. Dans les liens humains, il y a principalement l'amour et l'amitié. Dans la veine d'un Stendhal ou d'un Roland Barthes, la philosophe Monique Canto-Sperber répond aux questions fondamentales que nous nous posons sur ces thèmes éternels. L'amour, l'amitié, la sexualité ou la séduction ne sont pas sans foi ni loi. Quels espoirs, quelles attentes, quels idéaux plaçons-nous au cœur de ce qui nous unit à nos proches ? La libération des mœurs et la conquête de l'égalité entre hommes et femmes ont radicalement transformé les relations entre les sexes. Dans cette nouvelle donne culturelle et sociale, ne devons-nous pas repenser ce que nous demandons aux autres et ce que nous leur devons, qu'ils soient amants ou amis, compagnons ou simples objets de désir ? À partir de nombreux auteurs de la philosophie et de la littérature, de l'Antiquité à aujourd'hui, Monique Canto-Sperber jette une lumière nouvelle sur les liens implicites et...
Cet ouvrage trace les grandes lignes de l'évolution de la différenciation sexuelle et émet des hypothèses originales sur le développement de la féminité et de la masculinité de même que sur l'ontogénèse de la fonction érotique. Il analyse également la relation entre déviances sexuelles et conflits d'identité de genre.
Pourquoi un livre sur la forclusion du Nom-du-Père, par laquelle Jacques Lacan introduit la psychose dans le discours analytique ? La question peut être posée, quand l'ensemble de l'Orientation lacanienne a entrepris une approche "non ségrégative" de la psychose, selon l'expression de Jacques-Alain Miller. Les travaux cliniques récemment publiés, notamment La Psychose ordinaire, témoignent en effet du renouvellement par la clinique borroméenne qu'a opéré Jacques Lacan sur celle qu'il a ouverte dans la "Question préliminaire à tout traitement possible de la psychose". Cette dernière est-elle pour autant frappée de caducité ? Le soutenir serait aussi injustifiable que de dire que la seconde topique freudienne invalide la première : c'est ce qui conduit certains, prétendus orthodoxes freudiens à ne plus parler d'inconscient ! Les lecteurs ne pourront que se féliciter de trouver dans cet ouvrage précis, explicite, vivant et rigoureux une véritable transmission du premier enseignement de Lacan sur les psychoses, et de certaines de ses conséquences sur la conduite des cures. Véritable transmission, parce que, comme l'attendait Lacan de ses lecteurs et élèves,...
"Constat transhistorique et transculturel : les hommes dominent les femmes, pourquoi ? parce qu'ils en ont peur mais pourquoi ? parce qu'elles incarnent un féminin qui menacerait en permanence l'ordre phallique, un féminin follement érotique et maternel, incompréhensible". Ainsi l'auteur présente-t-il le thème de son livre, somme de ses recherches débutant par l'article "La castration et le féminin" paru dans la Revue française de psychanalyse en 1993. Cette réédition est augmentée d'une postface inédite d'André Green qui prend la forme d'une discussion-hommage posthume des thèses de Jean Cournut avec parfois l'expression d'un avis différent.
Fruit de l'initiative des Facultés universitaires Saint-Louis, le présent ouvrage rend hommage, à l'occasion de son admission à l'éméritat, à Jacques Dabin qui fut titulaire de cours de philosophie morale et de droit naturel depuis 1968 et assura la fonction de Recteur des Facultés de 1973 à 1993. Reflétant à la fois ses préoccupations majeures, ainsi que la diversité des approches correspondant aux différentes composantes des Facultés, cet ouvrage réunit les actes du colloque que les Facultés ont consacré à ce thème du 20 au 22 avril 1994, ainsi que d'autres contributions émanant de membres ou amis des Facultés qui ont accepté de se joindre à cet hommage.
Approche clinique et psychanalytique du traumatisme psychique à l'adolescence : carences narcissiques précoces, blessures narcissiques et traumatismes sexuels, de ses effets et ses causes, et des liens entre traumatisme, sexualité et séduction
Expose la pratique clinique et la théorie que développent des psychanalystes de l'adolescence, posant ainsi les bases d'une réflexion métapsychologique issue de la spécificité de la psychopathologie et de la prise en charge thérapeutique des adolescents.
Le rôle de Sigmund Freud (1856-1939) dans la pensée contemporaine, qu’il s’agisse de médecine ou de philosophie, n’est plus à souligner. Il a sa place à la charnière de deux époques : celle que l’on a appelé “belle”, et la nôtre, tissée d’incertitude. Entre le savoir et l’ignorance, le beau et le laid, Éros incarne la démarche dialectique, voie et essence de la philosophie elle-même. Intermédiaire, donc philosophe : tel fut Freud.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
L’ouvrage est consacré à l’un des concepts clés de la psychanalyse, de la psychologie clinique, de la psychopathologie et de la psychiatrie. Un siècle après leur élaboration, les mécanismes de défense continuent d’interroger les cliniciens et s’avèrent indispensables à la compréhension du fonctionnement psychique normal et pathologique. La première partie apporte des réponses à plusieurs questions de base et dresse un bilan des recherches concernant l’apparition, le devenir, l’évaluation et l’utilisation de ces mécanismes défensifs, notamment du champ de la psychologie cognitive à celui de la psychothérapie. La deuxième partie est consacrée à la présentation de vingt-neuf mécanismes de défense, illustrée de nombreux exemples.
A cette occasion nous présentons l'ouvrage "Le Tabou De La Virginité" développé par le père de la psychanalyse, dr. Sigmund Freud; une écriture idéale pour quiconque veut s'aventurer dans la profondeur de sa pensée et savoir ce qu'il a pensé de ce merveilleux sujet. Également dans cet ouvrage, vous trouverez une chronologie de la vie de Sigmund Freud, afin que vous puissiez donner plus de contexte et de cadre à sa vision de la psychologie, du point de vue des événements vécus par le père de la psychologie moderne, Sigmund Freud. Biographie de Sigmund Freud Sigmund Freud (6 mai 1856, à Příbor, Moravie, Empire autrichien (aujourd'hui République tchèque) -23 septembre 1939, à Londres) était un neurologue autrichien d'origine juive, père de la psychanalyse et l'une des plus grandes figures intellectuelles du XXe siècle. . Au début du siècle (1900), il publie L'interprétation des rêves, un livre très complet dans lequel Freud développe une thèse fondamentale: les rêves ne sont pas seulement un produit psychique jetable, comme on le croyait jusqu'à présent, mais ils représentent un travail psychique plein de sens. Ses grandes contributions au...
Cet ouvrage, troisième tome d'un traité en quatre volumes (tome 1 : Les névroses (2008) ; tome 2 : Narcissisme et dépression (juillet 2009) ; tome 3 : Psychopathologie des limites (octobre 2009) ; tome 4 : Les psychoses (2010)) est consacré à la psychopathologie des limites. Il compile deux des titres parus dans la série "Psychopathologie et psychanalyse" dirigée par Catherine Chabert : Psychopathologie de l'expérience du corps (2002) et Actes et dépendances (2006). Au modèle des titres de cette série, il analyse l'apport de l'oeuvre freudienne à l'étude de ces pathologies.
Amour et destruction, liaison et déliaison, investissement narcissique et objectal, sous-tendent la relation familière et inquiétante à la mère, comme le lien de l'enfant avec son père. Dans la cure, ces doubles polarités vont se trouver mises en jeu avec une efficacité respective variable, et de manière très diverse selon les patients. Comment restituer aux schèmes fantasmatiques originaires – de séduction maternelle, de perte de l'objet et/ou du pénis, et de scène primitive – leur pouvoir organisateur sous primat œdipien ? Comment parvenir à ce que les traumatismes passés acquièrent, dans leur répétition transférielle, des effets génératifs de positivité ? Comment mobiliser la négativité prévalente du transfert, qu'elle prenne des formes froides, immobilisantes ou des formes brûlantes ? L'auteur illustre les différentes étapes de cette réflexion par des récits cliniques à deux voix, celles du patient et de l'analyste qui, dans la dissymétrie constitutive du cadre, sont les artisans de la rencontre interprétative.
Comment s'élabore le processus de l'écriture et quelle place y joue le féminin? Cette lecture de Marguerite Yourcenar invite a suivre au fil des textes les traces d'un déni maternel et les paradoxes d'une écriture construite avec les matériaux qu'elle a charge de nier.
Suivant Gilles Deleuze: « Ecrire est une affaire de devenir, toujours inachevé, toujours en train de se faire, et qui déborde toute matière vivable ou vécue. C'est un processus, c'est-à-dire un passage de Vie qui traverse le vivable et le vécu » (Critique et clinique, p. 11). Le deuxième numéro de Genèses de textes consacre sa partie thématique à ce passage de Vie, souhaitant rendre attentif aux principes de lecture de Gilles Deleuze (parfois en compagnie de Félix Guattari). D'une part sont présentés certains des principes théoriques permettant de situer Gilles Deleuze relativement à la philosophie nietzschéenne, à Freud, à Lacan, aux principes de lecture de Barthes, à l'épistémologie de Whitehead ainsi qu'à l'herméneutique d'Agamben. D'autre part, des études plus ponctuelles mettent en avant les traits majeurs des interprétations de Gilles Deleuze relativement à Kafka, Sacher Masoch et au cinéma. «Schreiben», so liest man bei Gilles Deleuze, «ist eine Sache des Werdens, stets unfertig, stets im Entstehen begriffen, und lässt jeden lebbaren oder erlebten Stoff hinter sich. Es ist ein Prozess, das heißt, ein Weg, der sich dem Leben öffnet und das ...
La famille peut être aussi ... le foyer de toutes les haines. Spécialiste de la psychopathologie de l'adolescence, l'auteur propose une solide investigation clinique autour des thèmes de l'infanticide, du parricide et du fraticide.
La sublimation est donnée comme un « destin de la pulsion ». L’objet de cet ouvrage est de montrer qu’il s’agit aussi d’un « choix » du sujet ; le propos de l'auteur est de sortir la notion de sublimation d’une double impasse où elle se trouve trop souvent reléguée, soit comme concept abstrait et obscur de la métapsychologie, soit comme synonyme un peu rapide de la capacité de créer, voire de l’œuvre elle-même — quand ce n’est pas du génie qui en est l’origine. Sublimer n’est pas que le fait de Mozart, de Léonard de Vinci ou de Freud et quelques autres, c’est l'une des directions vers lesquelles s’orientent nos choix pulsionnels au quotidien lorsqu’ils rencontrent un obstacle qui les empêche d’aller vers la réalisation la plus directe. Ce livre se donne pour objet de repartir du texte freudien pour dégager une théorie de la sublimation dépassant l’habituelle définition en termes de désexualisation du but et de valorisation de l’objet. Joie intense de la certitude et sensation d’un guide intérieur, le daimon qui préside à nos choix n’est-il pas aussi celui qui nous permet de rencontrer le plaisir dans nos activités...
Le premier manuel de thérapie de couple qui enseigne aux thérapeutes, non pas à changer la situation conjugale, mais à éveiller la créativité des couples et leurs capacités à trouver eux-mêmes des solutions. Robert Neuburger, l'un des fondateurs de l'analyse systémique en France, y ramasse plus de cinquante années d'expérience thérapeutique. Préface de Siegi Hirsch, sans doute le thérapeute de couple et de famille le plus important et le plus influent d'Europe.
Dans le langage commun, l'ambivalence est souvent connotée négativement, elle est pourtant largement présente dans toutes les manifestations du comportement psychique individuel et collectif. Est-elle une nécessité ou un obstacle à la fluidité du fonctionnement psychique ? Est-elle dans le conflit haine/amour ou dans le dépassement de l'antagonisme ? Ces interrogations paradoxales se posent au regard de l'évolution théorique comme dans la clinique.
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