
« Ami lecteur, tu trouveras ici ce qui ne peut être dit, non que ce soit particulièrement croustillant ou salace, mais parce que le mouvement de va-et-vient que j'ai donné à ces essais et à ces récits, entre moi et les autres, entre le singulier et le commun, est trop fragile pour la parole. Ce sont des réflexions qui ne valent que par les portraits où elles s'insèrent, et réciproquement. Depuis 7 000 ans qu'il y a des hommes, et qui pensent, tout a été dit. Après Auschwitz et Srebrenica, ce qui ne l'avait pas encore été, l'a été. Je ne prétends rien ajouter d'essentiel, sinon témoigner de la nécessité où je suis d'être un parmi les hommes. » Pascal Bouchard s'inscrit ici dans la tradition des essais, qui, depuis Montaigne, lient la singularité des expériences et l'universalité des émotions. Des sensations, des idées à peine formulées, qui effleurent la conscience, trouvent ici une forme avant d'aller chercher un écho chez le lecteur inconnu. Nous sommes loin du philosophe qui construit une vérité, et davantage dans la résonance que le raisonnement. Ni roman, ni essai, ni traité philosophique, cet OLNI (objet littéraire non identifié)...
1916-2001. Au coeur du Moyen-Orient, quatre familles - une égyptienne, une irakienne, une israélienne et une palestinienne - vont traverser les événements tragiques du XXe siècle, au cours duquel la puissance de certains Etats a asservi des pays et des communautés qui vivaient jusqu'alors dans la tolérance et la paix. Personnages tout à la fois courageux, fragiles, dignes et engagés, ils refusent le naufrage que l'Occident leur impose. Génération après génération, tous tentent de préserver la part d'humanité qui les anime. Mais entre la guerre des Six Jours et celle du Kippour, l'embrasement du Liban et l'Intifada, y a-t-il encore une place pour l'amour ? Une Syrienne aussi passionnée qu'insaisissable et un Egyptien, une Palestinienne prête à tous les combats et un Israélien, vont essayer de le prouver, comme un défi à la folie des hommes. Voici réunis, en un seul volume, les deux volets de cette fresque grandiose et romanesque.
Les mémoires reprennent en 1967. Fadwa Touqan y évoque ses rencontres avec Dayan, Nasser et Sadate. Elle y dit sa souffrance et son espoir en une paix durable. Elle parle aussi de ses amis - palestiniens et israéliens - et des témoignages de compréhension et de soutien qu'elle a reçus. Ce volume est la suite de Le Rocher et la Peine publié à l'Asiathèque. À PROPOS DE L'AUTEURE Fadwa Touqan, née le 1er mars 1917 à Naplouse et morte le 12 décembre 2003 à Naplouse, est une poétesse palestinienne célèbre dans tout le monde arabe sous le nom de « poétesse de la Palestine ». Elle est l'une des rares voix féminines de la poésie palestinienne.
1916-2001. Au cœur de l’Orient, quatre familles – juive, palestinienne, irakienne et égyptienne –, personnages fragiles et forts, émouvants et guerriers, tentent de survivre au naufrage que l’Occident leur impose. À des milliers de kilomètres de là, un diplomate français observe, impuissant, les prémices de l’apocalypse, tandis que dans son esprit résonne l’ultime question : le bruit des bombes recouvrira-t-il à jamais le souffle du jasmin ?
Aide Kalys et Athena à sauver le monde en prenant les bonnes décisions ! Catastrophe ! Le méchant Luck a l'intention de dominer le monde grâce aux 5 pierres disparues disséminées partout dans l'univers ! Pars à leur recherche avec Kalys et Athena pour les détruire avant que Luck ne s'en empare. En utilisant ton ingéniosité, ton esprit d'analyse et ton sens de l'observation, tu devras prendre des décisions pour guider Kalys et Athena dans cet incroyable monde fantastique. Au programme : dragons, loups garous, créatures... Une aventure inoubliable t'attend !
Quel entendement du monde et de la société se fait jour dans ces rumeurs publiques ou privées que nous appelons « mythes » et auxquelles les Kanak de Maré accordent le statut de pierres ? Cet essai donne à entendre les récits des gens de cette île pour tenter de goûter avec eux, en dévoilant les potentialités poétiques de leur langue, le tour, le style et la teneur de l'argument. On ne peut manquer, en effet, d'admirer le jeu formel des combinaisons lexicales qui structurent la fiction en différents niveaux de discours, ou de s'étonner encore des inventions anagrammatiques. Point de ruse rhétorique chez le « diseur de pierres » – qu'une anthropologie fonctionnaliste prétend roué et arc-bouté dans une quête incessante d'avantages politiques –, point de ruse sinon celle qui provisionne l'auditoire en volupté narrative. La langue rythme alors l'exposé critique des affaires humaines auxquelles sont appliquées les propriétés logiques des classifications animales et végétales. Dans les termes du bestiaire insulaire ou de la botanique indigène, se déploie une spéculation rigoureuse sur les règles et l'histoire des échanges matrimoniaux, sur les...
Pascal Bouchard s'inscrit ici dans la tradition des essais, qui, depuis Montaigne, lient la singularité des expériences et l'universalité des émotions. Des sensations, des idées à peine formulées, qui effleurent la conscience, trouvent ici une forme avant d'aller chercher un écho chez le lecteur inconnu. Nous sommes loin du philosophe qui construit une vérité, et davantage dans la résonance que le raisonnement. Ni roman, ni essai, ni traité philosophique, cet OLNI (Objet littéraire non identifié) souhaite contribuer à la réinvention d'un humanisme, donc d'un optimisme.
Ce récit est un voyage initiatique. Il retrace mon premier voyage seule dans le nord de la Thaïlande, chez les Akhas, un peuple montagnard qui vit à l'abris des regards et qui essaie de maintenir la pérennité de son identité. Nos chemins se sont croisés dans les montagnes thaïlandaises, sur leur terre d'accueil devenue la mienne pour un temps. Nos histoires se sont croisées sur le chemin d'une quête identitaire commune. Il retrace également un voyage intérieur, mon expérience et mon évolution personnelle. Je partage les merveilleuses rencontres que j'ai faite sur ce chemin et surtout la rencontre avec moi-même. C'est l'histoire d'un voyage arpenté sur un chemin sinueux, escarpé et en dents de scie, d'un chemin douloureux et lumineux. D'une expérience humaine riche et épanouissante. Ce voyage est ma première pierre à l'édifice.
Déçue dans son amour et enfermée en lui, une femme se sent glisser vers le plus terrible refuge — ainsi pourrait-on résumer en une phrase le thème de cette histoire où les ombres de la folie et de la mort conjuguent maléfiquement leurs puissances. Le Cri est le premier roman de Jeanne Champion. Qui aura entendu sa voix pleine de passion et de peur ne l’oubliera jamais.
La chose autour de laquelle tournent les pages de ce livre ressemble à un moulin. De fragment en fragment, on s’essaie à regarder cette chose. On regarde surtout les autres la regarder tourner. On les regarde, de loin, s’en approcher et parfois, tels don Quichotte, s’y confronter courageusement. On les regarde alors en revenir : ils ont le regard perdu. Pierre Michon nous dit que ceux-là sont des peintres. Notre espoir est que si l’on prenait ici le risque, à notre tour, de regarder en face cette chose en forme de moulin, on aurait alors la chance de voir se dessiner comme un portrait de Pierre Michon lui-même. Portrait furtif, apparaissant et disparaissant dans le grand bruit des ailes, ce « bruit râpeux » dont parle Michel Chaillou dans Le ciel touche à peine terre, « un bruit râpeux ôtant on ne sait quoi, à on se sait qui ? ».
Plus d'informations