
Une histoire des sciences humaines
Auteure: Jean-françois Dortier
Nombre de pages: 312La saga des sciences humaines racontée dans un style vif et clair.
La saga des sciences humaines racontée dans un style vif et clair.
Extrait : "Il n'est personne qui ne voie le fait capital du temps. Par un concours singulier de circonstances sociales, religieuses, économiques, l'homme vit séparé de la femme. En cela de plus en plus. Ils ne sont pas seulement dans des voies différentes et parallèles, ils semblent deux voyageurs partis de la même station, l'un à toute vapeur, l'autre à petite vitesse, mais sur des rails différents." À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN : Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants : ● Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin. ● Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques.
" Ce ne serait pas trop de l'histoire du monde pour expliquer la France " Jules Michelet, Introduction à l'histoire universelle (1831) Voici une histoire de France, de toute la France, en très longue durée qui mène de la grotte Chauvet aux événements de 2015. Une histoire qui ne s'embarrasse pas plus de la question des origines que de celle de l'identité, mais prend au large le destin d'un pays qui n'existe pas séparément du monde, même si parfois il prétend l'incarner tout entier. Une histoire qui n'abandonne pas pour autant la chronologie ni le plaisir du récit, puisque c'est par dates qu'elle s'organise et que chaque date est traitée comme une petite intrigue. Réconciliant démarche critique et narration entraînante, l'ouvrage réunit, sous la direction de Patrick Boucheron, un collectif d'historiennes et d'historiens, tous attachés à rendre accessible un discours engagé et savant. Son enjeu est clair : il s'agit de prendre la mesure d'une histoire mondiale de la France, c'est-à-dire de raconter la même histoire – nul contre-récit ici – qui revisite tous les lieux de mémoire du récit national, mais pour la déplacer, la dépayser et l'élargir. En un...
Histoire De France 1598-1628 CHAPITRE PREMIER LIGUE DE LA COUR CONTRE GABRIELLE (1598) La chanson si populaire de Charmante Gabrielle, la plainte amoureuse du roi sur sa cruelle départie, ne fut pas, comme on l'a dit, faite au départ pour la guerre, mais, au contraire, au retour, et quinze jours après la paix. Il la fit et l'adressa dans une courte séparation qu'amenèrent les couches de son second fils. Il a la bonne foi d'avouer qu'il n'est pas tout à fait l'auteur. L'air tendre, ému, solennel, a quelque chose de religieux et semble d'un ancien psaume. Les paroles, peu poétiques, riment tant bien que mal un sentiment vrai, l'aimable ressouvenir des maux qu'on ne souffrira plus. C'est la première et charmante émotion de la paix. Parents, amis ou amants, on se retrouve donc enfin, et pour ne plus se quitter. Plus de cruelle départie, et chacun sûr de ce qu'il aime. Ce sourire, mêlé d'une larme, regarde encore vers le passé. De toute l'ancienne monarchie, il reste à la France un nom, Henri IV, plus, deux chansons. La première est Gabrielle, ce doux rayon de la paix après les horreurs de la Ligue. La seconde chanson, c'est Marlborough, une dérision de la guerre,...
Cette oeuvre laborieuse d'environ quarante ans fut conçue d'un moment, de l'éclair de Juillet. Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit, et j'aperçus la France. Elle avait des annales, et non point une histoire. Des hommes éminents l'avaient étudiée surtout au point de vue politique. Nul n'avait pénétré dans l'infini détail des développements divers de son activité (religieuse, économique, artistique, etc.). Nul ne l'avait encore embrassée du regard dans l'unité vivante des éléments naturels et géographiques qui l'ont constituée. Le premier je la vis comme une âme et une personne. L'illustre Sismondi, ce persévérant travailleur, honnête et judicieux, dans ses annales politiques, s'élève rarement aux vues d'ensemble. Et, d'autre part, il n'entre guère dans les recherches érudites. Lui-même avoue loyalement qu'écrivant à Genève il n'avait sous la main ni les actes ni les manuscrits. Au reste, jusqu'en 1830 (même jusqu'en 1836), aucun des historiens remarquables de cette époque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos...
"Histoire de France - 1573-1598" de Jules Michelet. Jules Michelet, historien français (1798-1874).
"Histoire de France - 1484-1515" de Jules Michelet. Jules Michelet, historien français (1798-1874).
De Clovis à la Troisième République, en passant par les Capétiens, le siècle de Louis XIV ou la Révolution française, Jacques Bainville, historien à la verve et au style inimitable, raconte à la façon d’un véritable romancier, les hommes et déroule les événements de façon vive, avec enthousiasme et subjectivité. L’historien nous rend familier 2000 ans histoire, nous fait aimer ses personnages, et nous plonge dans un vrai roman d’aventure somptueusement écrit. Beaucoup cité, son texte tend pourtant à être récupéré voire déformé. L’historien Eric Alary le replace dans son contexte, et ce faisant, redonne à ce texte toute sa force et son intérêt.
"Histoire de France - 1689-1715" de Jules Michelet. Jules Michelet, historien français (1798-1874).
"Histoire de France - 1516-1547" de Jules Michelet. Jules Michelet, historien français (1798-1874).
Cette oeuvre laborieuse d'environ quarante ans fut conçue d'un moment, de l'éclair de Juillet. Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit, et j'aperçus la France. Elle avait des annales, et non point une histoire. Des hommes éminents l'avaient étudiée surtout au point de vue politique. Nul n'avait pénétré dans l'infini détail des développements divers de son activité (religieuse, économique, artistique, etc.). Nul ne l'avait encore embrassée du regard dans l'unité vivante des éléments naturels et géographiques qui l'ont constituée. Le premier je la vis comme une âme et une personne. L'illustre Sismondi, ce persévérant travailleur, honnête et judicieux, dans ses annales politiques, s'élève rarement aux vues d'ensemble. Et, d'autre part, il n'entre guère dans les recherches érudites. Lui-même avoue loyalement qu'écrivant à Genève il n'avait sous la main ni les actes ni les manuscrits. Au reste, jusqu'en 1830 (même jusqu'en 1836), aucun des historiens remarquables de cette époque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos...
"Histoire de France - 1364-1415" de Jules Michelet. Jules Michelet, historien français (1798-1874).
Cette oeuvre laborieuse d'environ quarante ans fut conçue d'un moment, de l'éclair de Juillet. Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit, et j'aperçus la France. Elle avait des annales, et non point une histoire. Des hommes éminents l'avaient étudiée surtout au point de vue politique. Nul n'avait pénétré dans l'infini détail des développements divers de son activité (religieuse, économique, artistique, etc.). Nul ne l'avait encore embrassée du regard dans l'unité vivante des éléments naturels et géographiques qui l'ont constituée. Le premier je la vis comme une âme et une personne. L'illustre Sismondi, ce persévérant travailleur, honnête et judicieux, dans ses annales politiques, s'élève rarement aux vues d'ensemble. Et, d'autre part, il n'entre guère dans les recherches érudites. Lui-même avoue loyalement qu'écrivant à Genève il n'avait sous la main ni les actes ni les manuscrits. Au reste, jusqu'en 1830 (même jusqu'en 1836), aucun des historiens remarquables de cette époque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos...
Cette oeuvre laborieuse d'environ quarante ans fut conçue d'un moment, de l'éclair de Juillet. Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit, et j'aperçus la France. Elle avait des annales, et non point une histoire. Des hommes éminents l'avaient étudiée surtout au point de vue politique. Nul n'avait pénétré dans l'infini détail des développements divers de son activité (religieuse, économique, artistique, etc.). Nul ne l'avait encore embrassée du regard dans l'unité vivante des éléments naturels et géographiques qui l'ont constituée. Le premier je la vis comme une âme et une personne. L'illustre Sismondi, ce persévérant travailleur, honnête et judicieux, dans ses annales politiques, s'élève rarement aux vues d'ensemble. Et, d'autre part, il n'entre guère dans les recherches érudites. Lui-même avoue loyalement qu'écrivant à Genève il n'avait sous la main ni les actes ni les manuscrits. Au reste, jusqu'en 1830 (même jusqu'en 1836), aucun des historiens remarquables de cette époque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos...
Cette oeuvre laborieuse d'environ quarante ans fut conçue d'un moment, de l'éclair de Juillet. Dans ces jours mémorables, une grande lumière se fit, et j'aperçus la France. Elle avait des annales, et non point une histoire. Des hommes éminents l'avaient étudiée surtout au point de vue politique. Nul n'avait pénétré dans l'infini détail des développements divers de son activité (religieuse, économique, artistique, etc.). Nul ne l'avait encore embrassée du regard dans l'unité vivante des éléments naturels et géographiques qui l'ont constituée. Le premier je la vis comme une âme et une personne. L'illustre Sismondi, ce persévérant travailleur, honnête et judicieux, dans ses annales politiques, s'élève rarement aux vues d'ensemble. Et, d'autre part, il n'entre guère dans les recherches érudites. Lui-même avoue loyalement qu'écrivant à Genève il n'avait sous la main ni les actes ni les manuscrits. Au reste, jusqu'en 1830 (même jusqu'en 1836), aucun des historiens remarquables de cette époque n'avait senti encore le besoin de chercher les faits hors des livres imprimés, aux sources primitives, la plupart inédites alors, aux manuscrits de nos...
"La Régence est tout un siècle en huit années. Elle amène à la fois trois choses : une révélation, une révolution, une création. I. C’est la soudaine révélation d’un monde arrangé et masqué depuis cinquante ans. La mort du Roi est un coup de théâtre. Le dessous devient le dessus. Les toits sont enlevés, et l’on voit tout. Il n’y eut jamais une société tellement percée à jour. Bonne fortune, fort rare pour l’observateur curieux de la nature humaine. II. Et ce n’est pas seulement la lumière qui revient ; c’est le mouvement. La Régence est une révolution économique et sociale, et la plus grande que nous ayons eue avant 89. III. Elle semble avorter, et n’en reste pas moins énormément féconde. La Régence est la création de mille choses (les grandes routes, la circulation de province à province, l’instruction gratuite, la comptabilité, etc.). Des arts charmants naquirent, tous ceux qui font l’aisance et l’agrément de l’intérieur. Mais, ce qui fut plus grand, un nouvel esprit commença, contre l’esprit barbare, l’inquisition bigote du règne précédent, un large esprit, doux et humain." Histoire de France est le...
"Louis XVI n’eut rien de la France, ne la soupçonna même pas. De race et par sa mère, il était un pur Allemand, de la molle Saxe des Augustes, obèse et alourdie de sang, charnelle et souvent colérique. Mais, à la différence des Augustes, son honnêteté naturelle, sa dévotion, le rendirent régulier dans ses mœurs, sa vie domestique. En pleine cour il était solitaire, ne vivant qu’à la chasse, dans les bois de Versailles, à Compiègne ou à Rambouillet. C’est uniquement pour la chasse, pour conserver ses habitudes, qu’il tint les États généraux à Versailles (si près de Paris) ! S’il n’eût vécu ainsi, il serait devenu énorme, comme les Augustes, un monstre de graisse, comme son père le Dauphin, qui dit lui-même, à dix-sept ans, “ne pouvoir traîner la masse de son corps”. Mais ce violent exercice est comme une sorte d’ivresse. [...] Il n’était nullement crapuleux comme Louis XV. Mais c’était un barbare, un homme tout de chair et de sang. De là sa dépendance de la reine. [...] Nul roi ne montra mieux une loi de l’histoire, qui a bien peu d’exceptions : Le roi, c’est l’étranger." Histoire de France est le chef-d’œuvre de...
Ecrit au plus près des archives, ce grand récit promettait au lecteur des explications précieuses sur les origines lointaines des faits qui se sont produits dans les dernières années du XVIIIe siècle. Le lecteur y vit les événements presque heure après heure, mais aussi l'engagement et les convictions de Michelet. « Toute histoire de la Révolution jusqu'ici était essentiellement monarchique. Celle-ci est la première républicaine, celle qui a brisé les idoles et les dieux. De la première page à la dernière, elle n'a eu qu'un héros : le peuple. » Jules Michelet. Cette oeuvre est répartie en 7 tomes, à savoir: Tome 1: avril 1789 - 6 octobre 1789 Tome 2: 6 octobre 1789 - juillet 1791 Tome 3: juin 1791 - août 1792 Tome 4: août 1792 - novembre 1792 Tome 5: octobre 1792 - mai 1793 Tome 6: mai 1793 - décembre 1793 Tome 7: décembre 1793 - juillet 1794.
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