Simone a 15 ans lorsqu'elle et sa famille décident en juin 1940 de quitter leur maison de Commercy pour fuir l'arrivée des Allemands. Marie-lise a 40 ans lorsqu'elle ouvre le tapuscrit de sa grand-mère qui prend la poussière depuis plusieurs années. La désolation de l'exil sur les routes d'une France en guerre, la résistance face au danger et l'ambivalence de chacun et chacune font écho à ce que le monde entier vit en ce début d'année 2020. Encre, aquarelle, fusain, linogravure, stylo... Elle décide d'illustrer les passages les plus forts de ce récit autobiographique.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Juin 1788, Eléonore le Raphalen n’a que 17 ans lorsque sa vie se voit bouleversée. Elle va devoir lutter pour mener la vie à laquelle elle aspire, tout en protégeant les siens de la révolution. Son existence ressemble à celle de bien des jeunes gens dans la Bretagne de l’époque : une région touchée par la pauvreté et dont l’ambition d’autonomie vis-à-vis de la France est encore bien présente dans les esprits. Fille de cultivateurs, elle rencontre par hasard le marquis de la Rochemenez qui va lui faire découvrir un autre monde, très distant de ce qu’elle connaît. Loin d’être insensible à ce jeune homme, elle lutte pour ne pas s’enliser dans une existence qu’elle ne souhaite pas. En parallèle, la colère du peuple monte et les tensions se voient exacerbées par le comportement du roi Louis XVI. À la croisée des chemins sentimentalement : Éléonore choisira-t-elle le camp aristocrate de son amour ou celui de sa famille qui brûle de révolte ?
Pensée à l’intention des étudiants, des maîtres et de tous les amateurs de la littérature négro-africaine, la collection Comprendre ouvre à la compréhension fructueuse soit d’un auteur, soit d’un genre, soit d’un courant littéraire.
"Sous l'orage" est un roman relatant un conflit de générations des années d'avant les indépendances qui met aux prises d'une part les représentants des anciens, tenant des vieilles traditions, et ceux de la jeunesse scolarisée attachée aux pratiques du monde moderne apportées par le colonisateur. Le camp du père Benfa s'oppose a celui de sa fille Kany autour du projet de mariage de cette dernière. La conception traditionnelle affrontant la moderne soulève cet orage qui s'amoncelle au-dessus de la société et la conduit au bord de la rupture. Heureusement des esprits sages interviennent des deux côtés pour aplanir les difficultés et atteindre l'équilibre permettant d'avancer vers un avenir serein pour les jeunes et pour tous.
Ministre du Développement et responsable gouvernemental de l’économie malienne, Seydou Badian a conçu ce livre comme un militant socialiste parlant à d’autres militants : il répond sans complaisance à cette question qu’il vit quotidiennement : que faut-il faire pour que l’Afrique soit réellement et définitivement prise en mains par les Africains ?
« Cette première année sans toi. Sans mari, sans père. Le premier matin sans toi, resté à la morgue de l’hôpital. Seul. Froid. Et nous trois de l’autre côté. Les papiers de la rentrée des classes à remplir sans ton nom. Sans ta signature. La case veuve à cocher. Une année. La première. La première année d’une vie qui continue sans toi. Une année où chaque pas nous emmène vers une nouvelle histoire. Mais tu es là à chaque instant. À chaque coin de rue. Chaque rayon de soleil. Une odeur. Un parfum. Un livre. Une fleur. Tu les aimais tant. Une chanson. Le visage de nos enfants. Leurs yeux. Une photo. Un objet. Ta montre. Tes lunettes. Ton alliance à mon doigt. Ton portefeuille. Notre jardin. Ce fauteuil. Un vêtement. Tes chaussures. Ton sac à dos. ... Mais nous sommes en vie et bien décidés à la vivre. » Après le décès de son mari, Dominique Lagrou-Sempere a choisi d’écrire pour graver ses souvenirs et ne pas oublier l’orage qui gronde. Parce qu’il y a une vie après l’orage, parce que le soleil pointe toujours derrière les nuages...
Un "ptit doc" qui envisage l'orage sous tous ses aspects : le phénomène météorologique, ses causes, ses conséquences, quelles précautions faut-il prendre quand il survient, qui faut-il prévenir si les dégâts prennent de l'ampleur ? Mais un orage ne dure jamais longtemps : l'arc-en-ciel apparaît, il fait plus frais, on respire mieux. Ouf !
Que faire quand on est coincé pour les vacances dans un petit village de montagne, entre des parents qui ne cessent de se disputer, et immobilisé par une méchante entorse ? Antoine décide d'en profiter pour se mettre à l'écriture d'un roman fantastique, bien sur, le genre qu'il préfère ! Une légende locale lui fournit le début de son intrigue : l'histoire de deux cavaliers que l'on entend galoper les nuits d'orage, et d'une mystérieuse jeune fille, morte depuis neuf siècles, qu'il faut pourtant protéger... Mais on devrait se méfier des histoires qui survivent au passage du temps. Car elles ont le pouvoir d'envouter les garçons de seize ans, au point de les conduire sur des chemins dangereux...
"Sous l'orage" est un roman relatant un conflit de générations des années d'avant les indépendances qui met aux prises d'une part les représentants des anciens, tenant des vieilles traditions, et ceux de la jeunesse scolarisée attachée aux pratiques du monde moderne apportées par le colonisateur. Le camp du père Benfa s'oppose a celui de sa fille Kany autour du projet de mariage de cette dernière. La conception traditionnelle affrontant la moderne soulève cet orage qui s'amoncelle au-dessus de la société et la conduit au bord de la rupture. Heureusement des esprits sages interviennent des deux côtés pour aplanir les difficultés et atteindre l'équilibre permettant d'avancer vers un avenir serein pour les jeunes et pour tous.
"Ils étaient sept. Sept chevaliers sous un ciel d'orage". Morgien et Cynon, deux jeunes chevaliers, la tête pleine de rêves de gloire et de hauts faits, n'ont qu'une hâte : prouver leur valeur. Ils n'hésitent pas un instant lorsque le seigneur Edwin de Gore leur propose d'entrer à son service dans les Hautes Terres. Des landes arides et occupées par une bande armée. Sans hommes ni moyens, les deux chevaliers devront faire face à l'adversité avec bravoure et honneur. Mais il plane en ces lieux une atmosphère sombre et malsaine. Alors que la demeure seigneuriale devient le théâtre de morts inexpliquées, une forteresse macabre apparaît à la faveur de la nuit. Les phénomènes inquiétants se multiplient, et bientôt, nul doute qu'une malédiction est à l'oeuvre. Le Diable approche, et avec lui, la fin du royaume.
« Ce matin, pas de gym dehors, nous allons faire de la danse ! » dit la maîtresse. Piou Piou veut montrer à tout le monde ce qu'elle sait déjà faire, avec son tutu et sur la pointe des pieds. « C'est nul, c'est pas comme ça qu'on danse » répliquent les autres. Pour Jules, danser c'est bouger les fesses. Pour Clotilde, c'est bouger les bras et puis les pieds. L'excitation monte et dehors l'orage gronde.
À la veille d'un sommet international, l'orage monte dans la moiteur des rues défoncées de Kinshasa. Un enfant des rues croise la route d'une brigade en patrouille, et l'anonymat urbain explose en un chaos de drames individuels. Li, un homme d'affaires chinois, découvre la profondeur de son attachement pour Merveille, sa compagne congolaise, au moment où il risque de la perdre. Peter, haut fonctionnaire de l'ONU, a laissé les désillusions l'éloigner de sa vocation humanitaire. Désiré vit au jour le jour, en bande, le ventre creux et l'esprit embrumé. Nostalgique des collines de son enfance, Mado a trouvé refuge auprès de l'église évangélique. Et puis il y a Kinshasa, Kinshasa à la saison des pluies, Kinshasa crépusculaire et envoûtante sous la colère qui gronde.
Herb décide de quitter son ghetto de riches, à Vancouver, pour aller répandre les cendres de son grand-père dans le désert, près de Santa Fe. Trois étudiants vont l'accompagner dans ce road-movie au travers des Etats-Unis, plein de rencontres, de paysages époustouflants, et de coups de foudre !
Le protagoniste essentiel de ce récit est un masque, le grand N'Tomo ; de son absence, de son rapt naît le drame. Ainsi sommes-nous invités, peut-être, à méditer les dimensions d'un autre drame où se jouerait la destinée, c'est-à-dire l'identité négro-africaine. Dans Noces sacrées l'auteur, dont on n'a pas oublié l'apport théorique et l'engagement politique dans les affaires africaines, a certainement, au plan du vécu, cette fois, mis beaucoup de lui-même. Mais ce vécu est celui de l'enracinement, de la longue mémoire, il signifie un retour à ce qui, en deçà des remous de l'histoire, manifeste la pérennité de l'être-au-sacré africain, lieu de permanence d'un savoir et de pratiques ancestraux ; en ce lieu réside le peuple noir lui-même il du en sa masse immense, mais gardien légitime, loin du bruit, de la fureur et de la frivolité, de sa parole et de ses pouvoirs.
Depuis un an, la vie de Moses Laufer Victor a changé. Il y a les signes extérieurs, la jambe blessée, les boutons qui explosent sur son visage comme des volcans, et la rage incontrôlée qui s’exprime comme elle peut. Il y a les choses qui restent en lui, les souvenirs de l’accident, les mots qu’il n’arrive plus à dire avec ses parents, qui sont comme des orages en dedans. Et puis, il y a tout ce que l’on ne connaît pas encore. Un jour, au lycée, arrive Ratso, un Indien. Il a ses secrets lui aussi, il a sa colère. Mais il a surtout besoin que Moses l’accompagne à Pine Ridge, pour rendre visite à sa soeur.
Un texte d'une grande force érotique qui est devenu l'un des grands textes du genre à l'instar des 11.000 verges, de L'Anglais décrit dans le château fermé ou de Trois filles de leur mère. Au début des années soixante un homme revient après une longue absence prendre possession de l'héritage de sa jeune tante décédée cinq ans auparavant. Dans le tiroir à double fond d'un secrétaire, il trouve un cahier noir. Sur la première page, d'une écriture enfantine, est caligaphié : L'orage. Il le lit. Quand il le referme, incrédule, troublé, il se demande : que vais-je en faire ? Le détruire, le garder, le publier?...
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