
Le Pull-over rouge
Auteure: Gilles Perrault
Nombre de pages: 444Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4 h 13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent?
Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4 h 13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent?
Document inédit Canal+ : Dolorès, La Malédiction du Pull-Over rouge – en 4 épisodes. Première diffusion : 14 octobre Comment passe-t-on du statut de victime à celle de tueur ? Jean-Baptiste Rambla apparaît dans une affaire criminelle alors qu’il n’a que six ans. Le 3 juin 1974, il est témoin de l’enlèvement de sa sœur aînée, Maria Dolores qui sera assassinée par Christian Ranucci, l’un des derniers criminels guillotinés en France. L’affaire RANUCCI inspire à Gilles Perrault son best-seller, Le Pull-over rouge, qui appuie la thèse d’une erreur judiciaire et qui aidera grandement les partisans de l’abolition de la peine de mort dans leur juste combat. Mais à quel prix pour les Rambla ? L’opinion publique n’hésite pas à se retourner contre eux, les considérant comme coupables de la mort d’un prétendu innocent. Esseulés et désarmés, ils ne perçoivent ni les tenants ni les aboutissants politiques d’un combat qui les dépasse. Les conséquences seront terribles pour cette famille. Trente ans plus tard, Jean-Baptiste Rambla tue deux femmes, Corinne Beidl en 2004, puis Cintia Lunimbu en 2017. Purgeant sa peine pour le premier meurtre, il...
Le commandant Gérard Bouladou, après une carrière de trente ans dans la Police nationale, détaille dans ce livre l'enquête la plus captivante à laquelle il se soit livré. Plusieurs années passées dans des services d'investigation, notamment dans la fameuse Brigade de répression du banditisme à Paris, l'ont amené à maîtriser les techniques les plus pointues de l'enquête policière et les règles de la procédure pénale. Il était donc parfaitement qualifié pour mener à bien cette longue recherche de la vérité sur l'" affaire Ranucci ". Passionné par le mystère qui entoure ce crime, il décide de partir à la recherche du tueur insaisissable à la place duquel Christian Ranucci a été condamné et guillotiné - si l'on en croit la thèse de Gilles Perrault dans son ouvrage Le pull-over rouge. Après avoir, pendant de nombreuses années, minutieusement étudié tous les documents écrits, sonores et filmés qui existent sur le sujet, Gérard Bouladou va à la rencontre des principaux acteurs de ce drame et approfondit l'enquête. Il met alors au jour une vérité bien surprenante... Riche en révélations et témoignages inédits, cet ouvrage captivera toutes...
La reconstitution passionnante de l'affaire Ranucci. Avec elle, les débats houleux de l'erreur judiciaire et de la peine de mort. Trente ans plus tard, Jean Rambla, victime et témoin de l'affaire et du " pull-over rouge ", sera accusé de meurtres. Concis, humain, passionnant, ce récit raconte une époque et ses destins. Entre doute et intime conviction : une quête de vérité. C'est l'une des plus grandes affaires criminelles du XXe siècle. Le 3 juin 1974, à Marseille, Marie-Dolorès Rambla, huit ans, est enlevée sous les yeux de son petit frère, Jean-Baptiste, puis retrouvée morte deux jours plus tard. Condamné à mort pour ce crime, Christian Ranucci sera guillotiné le 28 juillet 1976. Depuis, sa culpabilité a été remise en cause par l'écrivain Gilles Perrault dans son livre Le Pull-over rouge. Quarante ans plus tard, Jean-Baptiste Rambla a tué deux femmes. Il est devenu un criminel à son tour. Devant les psychiatres, il invoque le fantôme de Ranucci qui le hante et ceux qui, selon lui, ont " volé la vérité ". En revenant sur l'affaire Ranucci, appelée aussi l'affaire " du pull-over rouge ", Agnès Grossmann retrace la tragédie de la famille Rambla,...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le 28 juillet 1976, Christian Ranucci fut guillotiné à Marseille pour le rapt et l’assassinat d’une fillette de huit ans, Maria Dolorès Rambla. Cette affaire émut considérablement l’opinion. Les adversaires de la peine de mort se mobilisèrent en faveur de l’accusé, convaincus de son innocence, évoquant l’erreur judiciaire, et n’hésitant pas à mettre en cause les policiers chargés de l’enquête. Qui a tué Christian Ranucci ? La justice pressée de trouver un coupable ou son incroyable système de défense ? Était-il coupable ou innocent ? À ces attaques répond le livre-document de Mathieu Fratacci qui fut à l’époque l’un des policiers. Aujourd’hui à la retraite, il peut enfin parler. Il peut laver son honneur d’homme et de flic en publiant la vérité, toute la vérité sur l’affaire Ranucci : un des grands dossiers criminels de ces dernières années, malheureusement toujours d’actualité.
Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976. Il avait vingt-deux ans. Il n’avait cessé, lors de son procès en Cour d’assises, d’affirmer son innocence. Ses derniers mots, avant qu’il soit livré au bourreau, furent à l’adresse de ses avocats : « Réhabilitez-moi. » Ses dernières lettres à sa mère criaient son innocence, lui demandant de poursuivre jusqu’au bout la révision de l’injuste condamnation qui l’envoyait à la mort. Ce combat fut conduit pendant près de vingt ans. En vain. Innocent, Christian Ranucci ? Sans doute. Mais déclaré coupable au bénéfice du doute, Ranucci a été condamné et guillotiné parce qu’il fallait qu’il le fût. Il fut d’abord suspect, puis présumé coupable, puis coupable à tout prix, puis mis à mort parce que l’opinion publique et l’exemple l’exigeaient. Christian Ranucci a tragiquement résumé sa vie, constatant avant de mourir qu’à la loterie de la vie il avait « tiré le gros lot du malheur ». Mais au-delà de ce destin terrible, l’affaire Ranucci illustre, de manière exemplaire, les mécanismes qui conduisent à l’erreur judiciaire, qui font un suspect, qui font un coupable et...
D'une admirable simplicité, ce récit est le bouleversant témoignage d'un adolescent déporté dans les camps de la mort pour la seule raison qu'il était juif. « Je suis un miraculé. J'aurais dû être déporté à Auschwitz et gazé comme la quasi-totalité des 76 000 juifs de France arrêtés. Mais j'ai été interné à Buchenwald. J'aurais pu être battu ou même tué parce que j'avais un jour donné un coup de pied à un Stubendienst. Mais il ne m'est rien arrivé. J'aurais dû, pendant l'évacuation forcée pour fuir les Américains, traînard épuisé au bord de la route, recevoir une balle de SS dans la nuque. Mais cette balle, je ne l'ai pas reçue. En 1945, après mon retour, j'ai voulu effacer de ma mémoire le souvenir de ma déportation. N'était-ce pas injuste vis-à-vis des hommes qui étaient à mes côtés, notamment mon père, un homme d'un courage et d'un optimisme extraordinaires, qui n'a cessé de me protéger jusqu'à sa mort ? »
Le commandant Gérard Bouladou, après une carrière de trente ans dans la Police nationale, détaille dans ce livre l'enquête la plus captivante à laquelle il se soit livré. Plusieurs années passées dans des services d'investigation, notamment dans la fameuse Brigade de répression du banditisme à Paris, l'ont amené à maîtriser les techniques les plus pointues de l'enquête policière et les règles de la procédure pénale. Il était donc parfaitement qualifié pour mener à bien cette longue recherche de la vérité sur l'" affaire Ranucci ". Passionné par le mystère qui entoure ce crime, il décide de partir à la recherche du tueur insaisissable à la place duquel Christian Ranucci a été condamné et guillotiné - si l'on en croit la thèse de Gilles Perrault dans son ouvrage Le pull-over rouge. Après avoir, pendant de nombreuses années, minutieusement étudié tous les documents écrits, sonores et filmés qui existent sur le sujet, Gérard Bouladou va à la rencontre des principaux acteurs de ce drame et approfondit l'enquête. Il met alors au jour une vérité bien surprenante... Riche en révélations et témoignages inédits, cet ouvrage captivera toutes...
Christian Ranucci a-t-il enlevé puis assassiné la petite Marie-Dolores Rambla le 4 juin 1974 à Marseille ? À cette question, la justice a répondu oui et prononcé un verdict de mort. Christian Ranucci a été exécuté le 28 juillet 1976, il avait 21 ans. Loin de refermer le dossier, cette exécution allait être à l'origine d'une polémique judiciaire sans précédent. Un livre de Gilles Perrault, le Pull over Rouge, puis un film du même nom signé Michel Drach mettaient le feu aux poudres: Christian Ranucci était innocent. La plus belle imposture littéraire et cinématographique venait de voir le jour. Écrit en pleine lutte contre la peine de mort, le Pull over rouge était un ouvrage " politique " qui a fini par devenir une entreprise de réhabilitation, aussi lucrative que romanesque. Tout récemment on a même affirmé que le tueur en série Michel Fourniret pourrait bien être l'assassin de la petite Marie-Dolores... Gérard Bouladou, commandant de police judiciaire, a décidé de dénoncer une fois pour toute l'imposture du Pull over rouge. En reprenant une à une les pièces du dossier, Gérard Bouladou démonte la " thèse " de Perrault et prend à contre-pied...
"Même le physique du garçon la mettait mal à l'aise. Il n'était pas exactement laid. Une tête intéressante, les pommettes hautes, la bouche bien ourlée, la peau appétissante, dorée comme un pain et, sous sa défroque, on devinait une silhouette déliée. Quelque chose n'allait pas. Voilà - à seize ans, il n'avait pas l'air d'un adolescent... » Elle a trente et un ans, deux jeunes enfants avec lesquels elle s'est jetée dans la grande pagaille de l'exode de juin 1940. Arrachée au monde douillet de la bourgeoisie parisienne, elle se retrouve sous les balles des stukas. La rencontre avec le garçon aux yeux gris va ouvrir une étrange parenthèse dans le tumulte de la guerre. Gilles Perrault, dont l'oeuvre se trouve rassemblée pour l'essentiel aux éditions Fayard, a publié, entre autres, Le Secret du Roi (3 vol.), Les Jardins de l'Observatoire, La Longue Traque, Les Gens d'ici, Le Pull-Over rouge, Le Dossier 51 et L'Orchestre rouge.
Louis XV meurt le 10 mai 1774. Son petit-fils Louis XVI décide de dissoudre le " Secret ", service créé dix-huit ans plus tôt par feu le roi. Le service disparu, ses agents demeurent, et l'on peut compter sur Charles de Broglie pour ne pas assister les bras croisés aux grands événements qui vont secouer le monde. Mais il faut désormais agir dans une stricte clandestinité. L'Amérique bouge. Les Insurgents entament la lutte pour l'indépendance. Tandis que Beaumarchais s'improvise armateur et fournisseur d'armes, l'équipe de Broglie se mobilise pour envoyer aux Américains les cadres militaires indispensables. Gilbert de La Fayette, dix-neuf ans, héros emblématique de l'appui décisif apporté par la France aux jeunes Etats-Unis, aurait-il rencontré son destin sans Charles de Broglie? Broglie lui-même, enfin délivré de la paralysante tutelle royale, a-t-il quelque chance de réussir dans le projet le plus extraordinaire jamais conçu par son ardente imagination? Les longs cheminements décrits dans les deux tomes précédents trouvent dans celui-ci leur point de réunion. La fièvre américaine les emporte tous, de Broglie à Beaumarchais, de La Fayette à...
Ce court récit, brutal et liquide, réclame du lecteur un certain courage. Non qu’il ne se laisse lire avec aisance car les phrases claires, rapides, dénoncent en Xavière un écrivain authentique auquel l’accent de la vérit頗 une vérité purulente — donne un talent fou, brûlant, mais parce que son sujet donne la nausée. On patauge dans l’ordure du sexe et la prostitution. René Vigo. La Vie judiciaire.
2 juillet 1969, 8 h du matin : en arrivant à son bureau de la Centrale du S. D. E. C. E., Eugène Rousseau, fonctionnaire depuis 1945 du service de renseignement français, est convoqué d'urgence chez le colonel Lillois, chef de la Sécurité. On l'accuse d'avoir, treize ans plus tôt, alors qu'il occupait le poste de secrétaire de l'at-taché militaire adjoint à l'ambassade de France en Yougoslavie, trahi son pays en livrant aux Yougoslaves des documents confidentiels. Rousseau croit à un malen-tendu. Les interrogatoires se succèdent. 20 avril 1970: Rousseau comparaît devant la Cour de Sûreté de l'État. Il est condamné à quinze ans de prison. Condamner un homme de soixante deux ans à quinze ans de détention, c'est grave, c'est tuer en lui la vie. Mais il est bon que justice soit faite. Or, Eugène Rousseau n'est pas coupable. Alors c'est le scandale, et c'est ce scandale que dénonce Gilles Perrault. Gilles Perrault, vous le connaissez. Ancien avocat, ancien journaliste, écrivain. Qui mieux que lui s'entend à démêler les fils d'une affaire, si enchevêtrés soient-ils ? Rappelez-vous : Le Secret du jour J, L'Orchestre rouge, Le Dossier 51 ; la minutie de...
« Il suffit de voir une petite fille habillée de rouge, panier sur le bras, pour sentir la présence de la galette et du loup. Il suffit aussi, désormais, d’ouvrir un congélateur pour craindre la découverte d’une nurserie macabre, de croiser une joggeuse pour voir un halo en sursis fluo. Le cours de la Vologne nous inquiète tout autant qu’une maison de pain d’épices. Il y a le petit Poucet et le petit Grégory, la pantoufle de vair et le pull-over rouge. Les faits divers sont là. Dans nos vies, dans nos représentations, nos blagues, nos mots, nos craintes nos réflexes, dans nos imaginaires. À première vue, tout semble avoir déjà été dit et redit sur eux. Bien des théories que l’on a proposées à son sujet (politiques, sociologiques, psychanalytiques, etc.), si brillantes soient-elles, parlent cependant de tout sauf d’une chose pourtant essentielle : la façon tout à fait originale dont les faits divers nous marquent, nous imprègnent une fois la sidération passée, la manière dont on les « vit » existentiellement, dont ils persistent. À force de regarder du côté des causes, des conséquences, de l’origine, de la structure, du rôle, de...
A l’occasion du trentième anniversaire de son accession à la présidence de la République, Valéry Giscard d’Estaing, invité à commenter une vingtaine de photos prises durant son septennat, tombe sur celle de Christian Ranucci. L’ex-Chef de l’Etat et nouvel académicien appuie sur le couperet en 2004 : « En 1976, je n’ai pas gracié Ranucci et je ne le regrette pas. » Au vu des arguments invoqués par cette belle conscience pour se soulager, Gilles Perrault s’est senti bouillir. Il n’a pu retenir ce livre, long cri d’indignation d’un formidable écrivain. Il fait écho à ceux de Robert Badinter sur la peine de mort et, comme eux, fera date.
Christian Ranucci, 22 ans, est guillotiné le 28 juillet 1976 à Marseille pour l'enlèvement et le meurtre d'une fillette de 8 ans. De la fin de l'instruction au pied de l'échafaud, où il demande à ses avocats de le réhabiliter, il a toujours clamé son innocence. S'appuyant sur des contre-enquêtes relatives à l'affaire, le dossier pénal et de longues investigations documentaires et de terrain, ce livre aboutit à des conclusions, toutes dans le sens de l'innocence de Ranucci.Š
Quel est le point commun entre un dentiste, une jeune fille de bonne famille et un informaticien ? Tous trois sont morts d’une overdose à Paris, en 2016, l’une après avoir pris de la cocaïne, l’autre de la MDMA et le troisième à cause d’un mélange de méphédrone et de GHB. Après un an d’immersion au sein du groupe Surdoses, entité marginale de la brigade des stups qui enquête sur les morts par overdose à Paris, le journaliste Alexandre Kauffmann livre un récit écrit comme un polar. Il démarre avec les indices laissés sur les corps et les téléphones de ces trois victimes. Au fil des pages, le lecteur remonte jusqu’aux “cocaïne call center” des dealers, plonge dans la vie intime des victimes et pénètre l’univers des soldats engagés dans une guerre don quichottesque contre la drogue. Reporter freelance pour la presse française (Géo, Le Monde, Les Échos...), Alexandre Kauffmann a vécu à Madagascar et en Tanzanie. Il a déjà publié quatre romans (Influenza, Éditions des Équateurs, 2006 ; Stupéfiants, Flammarion, 2017) et deux récits de voyage. Surdose, écrit après un an d’immersion au sein de la brigade chargée d’enquêter sur...
Qu'est-ce qu'un bourgeois ? Admettant avec B. Groethuysen que l'intéressé est assez grand pour le dire lui-même, Béatrix Le Wita préfère poser la question : qu'est-ce qui fait aujourd'hui un bourgeois ? Sa réponse : tout ce qui, paroles, gestes, objets, définit au jour le jour moins un état qu'une culture. C'est, ici comme ailleurs, en butant sur les mots et les usages, que l'ethnologue peut espérer montrer comment, après huit siècles de refus de soi et de déni par les autres, on naît et on devient bourgeois. Attention portée aux détails, contrôle de soi, quasi-ritualisation des pratiques quotidiennes, mais aussi entretien et usage constants d'une vaste mémoire familiale caractérisent, comme le démontre avec finesse Béatrix Le Wita, cette culture conçue comme un allant de soi, minimum indispensable pour quitter l'état de nature.
Les villages des alentours de Hà Noi révèlent un riche patrimoine culturel, technique et architectural. Plus de 500 villages de métier spécialisés dans la fabrication d'objets d'art et de culte, de produits agro-alimentaires, industriels, textiles ou de vanneries sont accessibles à moins d'une heure de la capitale. Ce patrimoine a été préservé, malgré les dures périodes de l'histoire vietnamienne, et constitue la base culturelle matérielle et immatérielle de la société villageoise du delta du fleuve Rouge. Un tourisme culturel pris en charge par les artisans eux-mêmes et par les institutions locales tente actuellement de mettre en valeur ce patrimoine et de proposer de nouveaux débouchés pour les productions artisanales. Cependant, jusqu'à présent, peu de touristes s'aventurent dans ces villages, dont certains sont perdus dans un dédale de routes au milieu des rizières. Leur histoire et leurs savoir-faire sont peu connus du public. Mal signalisés sur les routes, ces villages abritent pourtant l'essentiel du patrimoine architectural, technique et religieux du haut delta. Ce livre, fruit de plusieurs années de recherches par des spécialistes du Vietnam,...
Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 dans une cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Publié deux ans après son exécution, Le Pull-Over rouge posait la question. Les recherches et enquêtes conduites depuis trois décennies n'ont fait que renforcer l'angoissante probabilité de l'innocence du jeune décapité. L'Ombre de Christian Ranucci révèle les résultats de ces travaux et évoque les rebondissements les plus récents, y compris la possible intervention d'un présumé tueur en série. L'Ombre de Christian Ranucci marque une nouvelle et importante étape dans la quête de la vérité.
Marseille, juin 1974. Ranucci, un jeune homme sans histoire, est arrêté pour un banal accident de la circulation. Pendant l'interrogatoire, la police découvre, non loin du lieu de l'accident, le cadavre de Marie-Dolorès Rambla, huit ans. Rapidement, Ranucci passe aux aveux. L'affaire semble résolue. Plus tard, le jeune homme revient pourtant sur ses aveux : il prétend avoir subi des pressions et de nombreuses irrégularités se font jour quant au déroulement des interrogatoires et de l'instruction. Toutefois, Ranucci est condamné à mort en trois jours, sans pouvoir faire appel. Le président Valéry Giscard d'Estaing refusera de le gracier. Ranucci est guillotiné le 28 juillet 1976. Extrêmement médiatisée, l'affaire du "pull-over rouge" a fortement marqué les esprits. Aujourd'hui encore, la polémique sur la culpabilité de Christian Ranucci est vive...
Certains secrets sont inavouables, mais serions-nous prêts à mourir pour les cacher ? Un homme se réveille au fond d'un gouffre, au cœur d'un environnement hostile, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d'infortune. Il est enchaîné au poignet, l'un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d'un masque effroyable, qui explosera s'il s'éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Bientôt, une autre question s'imposera, impérieuse : jusqu'où faut-il aller pour survivre ? Pour son 10e roman, Franck Thilliez réussit un tour de force dans ce huis clos étouffant et glacial à la fois, où il joue à décortiquer l'âme humaine confrontée aux situations de l'extrême. Sans jamais épargner son lecteur, manipulé jusqu'à la dernière ligne, et, qui sait, peut-être plus encore...
Vinciane Despret, philosophe et éthologue, raconte aux enfants des histoires sur le rapport des animaux à leur habitat et à leur identité. Pour comprendre qu’au-delà des ressemblances et des différences, “ainsi va la vie sur cette terre qui est, pour chacun et pour nous tous, notre chez-nous”.
Dans Le Garçon aux yeux gris (adapté au cinéma par André Téchiné, avec Emmanuelle Béart), une jeune femme et ses deux enfants, sur la route de l’exode, se réfugiaient dans une maison inhabitée en compagnie d’un drôle d’adolescent. L’action de L’Homme au bout du rouleau se situe dans la même maison campagnarde, mais deux ou trois ans plus tard, cette fois, en pleine guerre. Une Delage vient s’y garer. A son bord, Henri, résistant communiste, revenu cardiaque d’un séjour à Moscou ; Renée, une pure et dure du Parti ; et une fille ligotée, Astrid, qu’ils soupçonnent d’avoir dénoncé leur réseau. La maison est propice à toutes les explications, mais aussi au réveil des passions privées, à l’écart des grandes routes de l’Histoire... Ce second volet romanesque sera bientôt suivi d’un troisième épisode intitulé La Jeune Femme triste.
Une nuit de juin 1944, dans un petit village de Normandie occupé par les Allemands. Marie et Vincent entendent un vacarme assourdissant. En l'absence de leur mère, Hans, le vieil Allemand qui habite chez eux, leur ordonne de s'habiller en vitesse. Les deux enfants partent dans la nuit, mais se retrouvent vite seuls. Tout le monde s'affaire, des parachutistes atterrissent, des coups de feu éclatent. Serait-ce la nuit du débarquement ?
Dans le sillage de la contestation sociopolitique de la fin des années 1960, les démocraties occidentales connaissent une vague de violence révolutionnaire dont des hommes et des femmes s’emparent comme d’un outil politique. Les groupes armés d’extrême gauche se caractérisent par une implication et un engagement remarquables des femmes. Le climat des années 1970, les situations de résistance et les luttes de libération sont propices à la renégociation des rôles masculins et féminins. Les femmes sont également au coeur du projet de libération nationale de certaines organisations de la gauche turque et kurde, aujourd’hui encore, comme elles l’ont été en Amérique latine ou en Asie du Sud. Interroger la violence politique des femmes revient à porter l’accent sur un phénomène quasi exclusivement décliné au masculin. Pourtant, le genre constitue un outil heuristique pour saisir ce que la féminisation fait à la violence politique et à son inscription dans l’espace sociopolitique. En croisant les dimensions sociale, politique et sexuée, le recueil S’émanciper par les armes ? propose des lectures interdisciplinaires de la lutte armée au féminin ...
Suite au meurtre sordide d'un notable de la ville, Gerd se lance dans une enquête qui l'emmenera vers une horreur inimaginable... En embrassant la vocation de flic, Gerd avait pour seul objectif de faire triompher la justice. Après le meurtre particulièrement sordide et brutal d’Edouard Duchaurel, il en a l’occasion. Ce notable bien en vue, torturé à mort, avait beaucoup d’ennemis... Le tirant de son ennui, cette enquête entraînera Gerd dans un jeu de pistes qui va sérieusement ébranler ses convictions d’idéaliste implacable et le pousser à reconsidérer ses certitudes et son impératif de justice. Emmené de plus en plus loin dans l’horreur, il devra mettre toute son énergie pour contrecarrer les plans d’un tueur résolu à achever son œuvre. Véritable course contre la montre dans laquelle les indices se multiplient au même rythme que les cadavres, La peine des petits plonge le lecteur au cœur du mal et l’amène à se questionner sur son système de valeurs. Découvrez sans plus attendre ce roman, Prix RomandNoir 2018, et enquêtez sur un meurtre sordide aux côtés de Gerd, un flic idéaliste. EXTRAIT Au moment où son portable sonna, ce mardi 13...
En 1793, dans une p�riode historique mouvement�e, deux g�n�raux r�publicains, sont envoy�s pour surprendre une messe clandestine dans le bocage vend�en; ils assistent �coeur�s � un carnage qu'ils ne cautionnent pas. Soudain, un jeune Vend�en vient supplier le g�n�ral Marceau de le sauver. Marceau d�pouille un cadavre r�publicain de son uniforme et revient pour en rev�tir le Vend�en qui a perdu connaissance. En d�grafant son habit, Marceau d�couvre qu'il s'agit d'une jeune fille...
Décembre 1991. Paris a peur et ses rues sont désertes. Une septième jeune femme vient d'être assassinée par un tueur en série qui rôde sur la ville depuis 1991. Dès 1995, la police comprend qu'elle doit faire face à un seul et même homme. Pourtant, il faudra attendre trois ans pour arrêter celui que l'on appelle " le tueur de l'Est parisien ". Le 24 mars 1998, l'ADN retrouvé sur les corps de quatre des victimes parle. Le nom de Guy Georges est communiqué à la Justice. La photo de l'identité judiciaire est alors diffusée aux enquêteurs. Elle montre un homme de type antillais, de taille moyenne, alors que, jusque-là, deux portraits-robots décrivaient un Maghrébin de grande taille. Deux jours plus tard, Guy Georges est arrêté place Blanche. " Le tueur de l'Est parisien " a écrit en lettres de sang l'itinéraire d'un serial killer français. Il échappe à toute tentative de classification formulée par les psychiatres, profilers et autres experts en criminologie et révèle les carences et lenteurs de nos institutions judiciaires et de notre appareil policier. Après deux années d'investigation, Omar Guendouz et Franck Spengler ont reconstitué le parcours...
Pour le 80e anniversaire de sa naissance, les confessions de Romy12 décembre 1976. Alice Schwarzer, une journaliste engagée, figure du féminisme, et Romy Schneider sont dans le penthouse d'Alice, pareil à la cabine d'un bateau, à Francfort. Durant cette nuit entière, Romy se confiera comme jamais encore elle ne l'avait fait.Cette biographie révèle une Romy Schneider qu'on ne connaissait pas, à la fois courageuse et craintive, révoltée et conformiste, surdouée et rongée par le doute.Elle y parle de sa mère, qu'elle soupçonne d'avoir eu une liaison avec Hitler, son beau-père qui a voulu abuser d'elle, ce voisin qui la traîna derrière des buissons alors qu'elle n'avait que cinq ans...Romy évoque également ses amours souvent malheureuses avec de grands comédiens et réalisateurs, ses amours interdites" avec d'autres femmes...Ce témoignage, réflexion sur la féminité, est aussi le cri de révolte d'une femme qu'on a voulu enfermer dans un rôle d'objet du désir..."
En pleine pandémie du coronavirus, l’ouvrage Le Graffiti pour sauver des vies, richement illustré, montre comment l’art urbain s’engage dans la lutte contre le virus. Depuis plusieurs semaines, les artistes graffeurs des collectifs RBS Crew, Undu graffiti et Doxandem Squad utilisent leur art pour lutter contre la propagation du coronavirus au Sénégal. Partout dans Dakar et ailleurs, des graffitis informent la population sur les gestes barrières universels à adopter pour se protéger et pour protéger les autres. Dans ce contexte, le street art permet en outre d’alerter l’opinion sur les risques encourus par les plus démunis et de rendre hommage au personnel médical. Avec cet ouvrage disponible en téléchargement gratuit, la Fondation Dapper souhaite mettre en lumière cette initiative artistique et sanitaire d’une envergure sans précédent. C’est aussi l’occasion de contribuer à la mémoire de ces œuvres éphémères et, plus largement, d’une pandémie qui aura marqué notre époque.
" Cette affaire me colle à la peau. J'avais vingt-cinq ans, il en avait vingt-deux. Mon client a été condamné et exécuté alors qu'il était peut-être innocent. Il y a là de quoi occuper la vie d'un avocat. On n'en sort pas indemne, il reste une plaie ouverte... Si l'homme est ce qu'il fait, comme dit André Malraux, alors je m'interrogerai encore longtemps. Ma jeunesse et mon inexpérience sont une explication, pas une excuse. J'étais libre de refuser. Je ne l'ai pas fait. Est-ce que je le regrette ? Non. Ça ne servirait pas à grand-chose, et avec le recul je me dis que le peu due je sache du grand bazar judiciaire, des juges, du rôle de l'avocat, de la façon dont il doit défendre, je l'ai puisé dans cette affaire. Peut-être l'homme est-il aussi ce qu'il sait ? Le malheur a voulu due ce soit au prix d'une tête. Comment pourrais-je l'oublier? " Jean-François Le Forsoney
Elle a trente ans, elle est professeur, mariée à un "cadre", mère de deux enfants. Elle habite un appartement agréable. Pourtant, c'est une femme gelée. C'est-à-dire que, comme des milliers d'autres femmes, elle a senti l'élan, la curiosité, toute une force heureuse présente en elle se figer au fil des jours entre les courses, le dîner à préparer, le bain des enfants, son travail d'enseignante. Tout ce que l'on dit être la condition "normale" d'une femme.
L'Empreinte d'Alex Marzano-Lesnevich a reçu le Grand Prix des Lectrices de Elle 2019 et le Prix du Livre étranger 2019 France Inter / JDD. Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu'au jour où son chemin croise celui d'un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l'épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n'aura alors cesse d'enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable. Dans la lignée de séries documentaires comme Making a Murderer, ce récit au croisement du thriller, de l'autobiographie et du journalisme d'investigation, montre clairement combien la loi est quelque chose d'éminemment subjectif, la vérité étant toujours plus complexe et dérangeante que ce que l'on imagine. Aussi troublant que...
Dans la forêt, l'automne est arrivé. Tout est rouge : les feuilles, les baies, les chapeaux des champignons, le soleil, et même Nic, Nac et Noc, dans leurs beaux pulls tout neufs !
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