
Peinture de la vie et des moeurs sorelloises en 1910; judicieuse exploitation "des grandes richesses de notre mythologie collective" (R. Major); roman dans lequel la question essentielle posée "concerne la filiation" (A. Vanasse). Beaucoup plus qu'une oeuvre paysanne et régionaliste. Préface, p. 7-15, centrée sur les "modèles" de l'énigmatique et solitaire survenant, "Grand-dieu-des-routes". [SDM].
The essays collected in this volume constitute a breakthrough in an understanding of the life and works of Kerouac. Fellow Beats, biographers, critics, poets and scholars write about their views of a man who epitomizes both the American Dream and the French-Canadian experience on this continent. Eight essays in English, eleven in French.
Le Québec est un pays de rivières. Et, comme l’affirmait le géographe, professeur et spécialiste de la nordicité, Louis-Edmond Hamelin : « J’ai grandi dans un rang, un rang de rivière ». Les cours d’eau ont façonné la géographie, l’histoire et l’organisation socio-économique du Québec et forgé, par conséquent, l’identité singulière des Québécois. Ce livre – richement illustré – ne porte pas sur toutes les rivières du Québec. Il en présente quelques dizaines, parmi les plus importantes – c’est bien peu quand on sait qu’on en compte plus de quatre mille cinq cents, dont trois cents n’ont pas de nom – sur lesquelles Normand Cazelais porte un regard curieux, personnel, parfois intime. Chaque rivière a son histoire, ses traits de caractère, sa personnalité. Ensemble, ces rivières livrent un visage du Québec à la fois homogène et multiple qui n’appartient qu’à lui seul.
Le 2 décembre 1837, le bourg de Saint-Denis est ravagé par les habits rouges. Dès lors, Vitaline et son mari Florentin font partie d’une nation sous le joug du despotisme. Longtemps, les élus en Chambre d’Assemblée du Bas-Canada ont réclamé à la Grande-Bretagne, la mère patrie, des réformes indispensables au bonheur et à la prospérité de la colonie. La réponse prend la forme d’une campagne militaire féroce dirigée par John Colborne, commandant de l’armée britannique en Amérique. Tour à tour, les villages de Saint-Eustache et de Saint-Benoît deviennent le théâtre de pillages, de violences et d’incendies. En tant que journaliste, Gilbert, le frère de Vitaline, assiste de près à la seconde phase de ce qui est en vérité une guerre en territoire ennemi. Néanmoins, à l’instar de sa sœur, il a une foi indomptable en l’avenir. Quantité de tuques bleues croupissent en prison ou en exil. Or, sous la brutalité du châtiment, l’insoumission patriote devient une irréductible révolte. L’heure de la vengeance sonne à l’automne 1838. Hélas ! Les profiteurs qui accaparent le pouvoir ont des provocateurs et des espions à leur solde... Pour...
Le père Benoît Lacroix, qui dans La mer récompense le fleuve retraçait près d’un siècle de présence au cœur de la société québécoise, se livre à une nouvelle conversation, avec les deux mêmes interlocuteurs, Simone Saumur-Lambert et Pierrot Lambert. Le propos est différent. L’échange se déploie à la faveur d’un arrêt sur images (la brunante, les visiteurs du soir, l’apparition des étoiles, les lueurs d’infini) pour décliner les expériences et la philosophie d’un âge avancé, mais aussi les observations d’un homme plus que jamais en dialogue avec de multiples auditoires de tout le Québec. Le père Lacroix revient sur quelques-uns des personnages qu’il a connus, puis la conversation esquisse une vision spirituelle (lueurs d’infini) où l’essence du christianisme rejoint la contemplation d’un astrophysicien bouddhiste et trouve même à s’exprimer dans une prière islamique. Par ailleurs, l’ensemble des éditoriaux publiés par le père Lacroix dans Le Devoir entre 1987 et 2010 est reproduit intégralement à la fin de cet échange. Docteur en sciences médiévales, historien, théologien, officier de l’Ordre du Canada et grand...
Cet ouvrage représente la première grande synthèse de l’histoire du roman sentimental au Québec. Alors que le roman d’amour est un des genres les plus lus, il a été victime jusqu’ici du mépris des élites envers des textes écrits « à l’eau de rose ». Un tel désintérêt est regrettable, car, pour qui se délivre des préjugés entretenus à son encontre, la littérature sentimentale offre un portrait exceptionnellement riche des interdits et des fantasmes de la société québécoise. Du roman de sensibilité à la chick lit, des fascicules populaires à la new adult, du roman de la victime à l’homoromance ou des photoromans aux sagas du viol, on s’étonne de la diversité des courants à l’intérieur d’un genre par ailleurs rigidement structuré. À travers les tribulations amoureuses des personnages se découvre ce qu’on peut appeler une « grammaire de l’amour », qui enseigne comment aimer et, peut-être plus encore, comment ne pas aimer. L’analyse d’un vaste corpus permet d’aborder des questions captivantes. Quelle est la place du coup de foudre dans la rencontre ? Comment l’endogamie (de classe, de nation, de religion, de race)...
Pour un peu, je me mettrais à voir la vie comme à l’adolescence: une grande chose lumineuse qui attire vers elle les gens de bonne volonté et qui leur donne raison, finalement. Raison de travailler à l’avènement d’un monde meilleur, raison d’espérer, raison d’y croire. Et c’est ce qui nous manque en vieillissant, cette vision-là. Ça nous manque plus encore que d’avoir un corps tout neuf et du temps devant soi.
La nuit de Jacques Ferron , paru en 1965, est un roman qui a fait époque. Il met en scène pour la première fois dans un roman québécois, un protagoniste canadien-anglais né et élevé au Québec. Ce roman affiche deux autres éléments inédits : une épigraphe en langue anglaise, attribuée à un poète canadien-anglais, et des vers de poètes canadiens-anglais, non traduits, qui parsèment le texte. De fait, Ferron multiplie dans ses écrits des personnages canadiens-anglais (plus ou moins fictifs) et des références au Canada. Pourquoi cet auteur accorde-t-il une place aussi importante à cet Autre alors qu’il affirme avoir écrit ses livres non pour le « monde entier », mais pour « un pays comme moi, un pays qui était mon pays, un pays inachevé qui aurait bien voulu devenir souverain »? C’est la question à laquelle répond cet ouvrage.
Revue de Paris (1829)
— Écoutez, Matt, c’est très scientifique, dit le colonel Carlson. Je ne sais pas les choses par cœur, mais je les ai notées... je dois avoir le papier quelque part... attendez... oui, voilà... il s’agit des champs de stabilité pression-température... des assemblages minéraux entrant dans la composition de la pyrolite... les pourcentages de l’orthopyrogène en équilibre avec le grenat... le clinopyrogène et l’olivine dans le champ des pyrolites à grenat... la position des deux gradients géothermaux... est-ce que cela vous dit quelque chose, Matt ? On était en plein dans la préparation du coup de l’île de Basaruto, au large du Mozambique, une île occupée par les Soviétiques qui y avaient installé des bases de ravitaillement pour leur flotte de l’océan Indien, un aérodrome, et où se trouvait aussi un volcan éteint, le Tasimboko.
"Le roi du Klondike", de Raymond Auzias-Turenne. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
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