
Inthis publication, researchers from widely differing backgrounds analyse the rootcauses of violence from different perspectives and attempts to discover precisely how violence plays a role in the lives of young people, whether they be victims or perpetrators. The articles collected here are contributions to a seminar organised in the context of the Council of Europe's integrated project, "Responceses to Violence in Everyday Life in A Democratic Society".
Ce livre est issu d'un travail de recherche dont l'objectif n'était pas , en discutant la théorie d'Elias ou les travaux ultérieurs d'Elias et Dunning, de la réfuter. Tendanciellement, la théorie fonctionne avec ses creux et ses faits saillants. Elle a d'ailleurs été enrichie par un certain nombre d'auteurs. Il s'agissait simplement d'en discuter les angles morts et, plus simplement, ce qui est trop souvent considéré comme allant de soi : l'évidente pacification des sports ou par les sports. Deux perspectives ont conduit cette analyse : l'une, sociologique, examine la « naturalisation » du sport qui est en même temps naturalisation des « sauvageons » qu'il convient de civiliser ; l'autre relève de l'anthropologie philosophique et de l'histoire, tentant de saisir ce qui est de longue durée dans cette union – ou cette désunion – du sport et de la violence. Ce livre s'inscrit dans la lignée des travaux de Hans Peter Duerr (1988( et Daniel Gordon (1994).
Le maintien de l'ordre est la première fonction de l'État, remplie par un système complexe d'acteurs et de forces. Le cas du Royaume-Uni dans la période contemporaine est ici analysé dans une démarche sociopolitique: l'auteur propose en effet après une étude des manifestations contemporaines du désordre, d'aborder l'analyse du système de maintien de l'ordre à partir d'une distinction fondamentale, entre les opérations et la politique publique. À travers ce second volet, Anne Mandeville signe une analyse pertinente du système de maintien de l'ordre britannique tel qu'il émerge dans les années 1960 et se transforme en entrant dans l'ère globale. La période contemporaine est marquée par l'intensification du désordre public et des conflits, et la restructuration du système de maintien de l'ordre s'y impose comme véritable enjeu politique, objet de controverses violentes et de stratégies complexes. Une étude fouillée et sans précédent.
Plutot que d'essayer de changer le monde, ces rebelles qui refusent de vivre dans la societe que le systeme leur impose, entre austerite et oppression, ont decide de s'en eloigner. Mais l'Ordre, qui voit toujours d'un mauvais il trop d'independance chez"
Diplomate, historien et membre de l'Académie brésilienne des lettres, l'auteur a réuni et commenté une collection de 16.000 exemples d'usages de ce qu'il appelle les "mots sans frontières", c'est-à-dire ceux qui dépassent les frontières des pays où ils sont nés et deviennent porteurs d'une sorte de marque déposée de leur origine.
Passion planétaire, divertissement universel, le football, avec ses stars, ses foules en liesse et ses supporters agressifs, n'est pas un monde à part. L'évoquer, c'est aborder l'emprise de l'argent, le poids des médias, les imbrications entre sport et politique, le dopage, la corruption, les structures et les conflits sociaux, la violence des hooligans, etc. C'est surtout explorer les profondeurs des cultures populaires contemporaines. Patrick Mignon montre comment, dans des pays aussi différents que la France, l'Angleterre, l'Italie ou encore l'Argentine, ce sport refléte les modes de construction des identités collectives et individuelles, et les rapports entre classes, entre genres, entre races. Le football n'est plus seulement un jeu : mieux le comprendre, c'est mieux déchiffrer nos sociétésMembre du comité de rédaction de la revue Esprit, Patrick Mignon est chercheur au laboratoire de sociologie de l'Institut national des sports et de l'éducation physique (INSEP). Il enseigne également à l'université de Paris-IV.
Lea Ypi est née en Albanie, le plus fermé et le plus stalinien des États satellites de l’Union soviétique en Europe. Ses parents, assoiffés de liberté, ont épousé la cause de la démocratisation dès la chute du régime honni. Aujourd’hui, Lea Ypi enseigne le marxisme dans une prestigieuse faculté de Londres. Les jalons de ce parcours inattendu sont posés dès l’enfance. Dans une passionnante autobiographie politique, écrite à hauteur d’enfant, l’autrice décrit son amour des pionniers et du leader Enver Hoxha, sa fascination pour les réclames sur la télé italienne captée clandestinement, les files d’attente devant les magasins, les premières cannettes de Coca et la relation pleine de complicité avec sa grand-mère, fille de pacha de Thessalonique qui lui enseigne le français. En 1990, tout bascule. Ses parents, délivrés de leurs « origines bourgeoises », s’engagent en politique. Mais très vite, c’est l’ébranlement de tout un pays sous le choc néo-libéral. Rien n’est plus comme avant. Les usines ferment, tous cherchent à rejoindre l’Italie, les fusils font la loi. La jeune fille est prise dans un tourbillon politique qui est aussi...
The group in criminal law puts the problem of the apprehension and the repression of the collective crime and participants' plurality in the malpractice, whatever can be its demonstrations ; these works so have for ambition to replace the various apprehensions of the group in a linear step, and want systematism. So as it will be attempted to loosen a certain cohesion in front of the visible dispersal of our repressive arsenal. It is a question of connecting the various perceptions of the group and of following the progress, so many criminological realities that social reactions. In the alder of this systematic approach of the group, are measured, in terms of opportunity, critics, evaluation positive and forward-looking, the various penal perceptions of the group, that the social reaction is ex ante, or ex post. The group appears at first as measuring instrument of the crime in power, then as a revelation of the crime in action. The repression follows a dynamics of extension, directed to the repression of the biggest attendance figures.
Cet ouvrage réunit l'ensemble des interventions effectuées lors du 8e Carrefour de l'histoire du sport organisé à Bordeaux sur le thème : " Sport et identités ". En effet, le sport s'impose comme un support privilégié d'expressions identitaires, quels que soient les niveaux et les formes de pratiques examinées. C'est l'un des traits majeurs de ce fait culturel caractéristique du XXe siècle. Le vaste domaine des pratiques sportives montre une multiplicité des appartenances et des différenciations qui se renouvellent et se complexifient au cours des décennies. La notion d'identité peut être envisagée de plusieurs points de vue : soit comme aptitude d'une collectivité à se définir et à se reconnaître en tant que groupe, en opposition à d'autres ; soit comme une construction personnelle procédant d'une identification ou d'un sentiment d'appartenance éclairant la signification d'un engagement dans la pratique sportive ; soit enfin comme un souci méthodique d'objectivation savante, visant à identifier et à classer des individus et des groupes. Autant dire que la notion d'identité appliquée au cadre du sport est au fondement de la formalisation des...
Le paysage imaginaire français s'est profondément remodelé en une dizaine d'années avec l'arrivée massive des héros de la performance : battants, entrepreneurs, aventuriers, sportifs, chômeurs créant leur propre entreprise ont fait une telle percée sur la scène publique qu'il n'est pas incongru de parler d'un véritable culte de la performance. Les mouvements sociaux n'ont-ils pas laissé la place aux gagneurs, le confort à la suractivité et les anciennes passions politiques aux charmes rudes de la concurrence ? Trois déplacements caractérisent ce culte. Les champions sportifs sont des symboles d'excellence sociale alors qu'ils étaient signe de l'arriération populaire. La consommation est un vecteur de réalisation personnelle alors qu'elle connotait auparavant aliénation et passivité. Le chef d'entreprise est devenu un modèle de conduite pour chacun alors qu'il était l'emblème de la domination des gros sur les petits. L'entreprise a désormais le premier rôle : elle est le nouveau réservoir des fictions françaises. Chaque individu doit conduire sa vie comme un vrai professionnel de la performance. L'entreprise serait la voie royale pour conquérir son...
Durant la période victorienne, s'établit en Grande-Bretagne la première civilisation urbaine au monde. L'ouvrage étudie les comportements et les représentations liés à cet espace inédit, à travers les tensions et les conflits nés d'une violence intrinsèque dans les nouveaux rapports sociaux.
Les jeunes font peur. Ils ont toujours fait peur. Mais, si ces craintes ne datent pas d’hier, ne rencontre-t-on pas de nos jours une vive inquiétude chez les parents et les enseignants, voire au sein de la société dans son ensemble, face à certains jeunes dont les comportements engendrent ce malaise plus ou moins diffus qui éveille en nous un sentiment d’impuissance ? Cette jeunesse aux conduites imprévisibles, incompréhensibles n’est-elle pas devenue « indéchiffrable », « intouchable » ? Ces jeunes qui nous effrayent ne sont-ils pas, d’une certaine façon, le reflet de nos propres projections, ne représentent-ils pas une part de nos aspirations profondes, osant mettre en acte ces pulsions que nous avons refoulées ? Ces créatures qui nous échappent ne réactivent-elles pas nos craintes de nous laisser envahir ? Ne sont-elles pas telles que notre société les a façonnées ? Et ce phénomène est-il vraiment aussi nouveau que certains le prétendent ? Jamais alarmiste, Pierre G. Coslin nous fait découvrir la diversité des comportements de ces ados qui dérapent, et, sans les stigmatiser, nous aide à mieux les comprendre. Ainsi, il nous fait réfléchir...
L'(in)sécurisation comme processus d'extrapolation du danger menaçant, de la peur, de ce qui pourrait être mais n'est pas encore devient central dans nos sociétés contemporaines. Elle inclut souvent une perte de perspective et la "réassurance" autour de mythes simplificateurs construits autour de connaissances partielles et d'anticipations institutionnelles ou collectives violentes. Ces articles se réfèrent de différentes façons à une théorisation de l'(in)sécurisation comme processus social et politique.
L'histoire d'une bande de hooligans belges, du foot au banditisme et des tribunes aux tribunaux. Depuis les années 1980, leur quotidien se construit entre les bars, les stades et la prison. Les BCS (Brussels Casual Service), hooligans du prestigieux club de football belge d'Anderlecht, ont longtemps compté parmi les groupes les plus actifs d'Europe de l'Ouest. Ils ont forgé leur légende au gré des affrontements dans les stades, mais aussi au fil d'une carrière dans l'illégalité, entre petite délinquance et banditisme. Avec cette enquête digne d'un roman noir et les témoignages exclusifs des principaux membres du groupe, les auteurs brossent le portrait d'une bande que la passion commune pour le foot et la bagarre a menée vers de plus sombres horizons. D'arnaques lucratives en trafics rocambolesques, leurs vies passées entre tribunes et tribunaux dessinent les contours d'une contre-société cimentée par la violence, le rejet de l'ordre établi et l'appât du gain.
Acusado de haber "revisado" a Marx y a Freud, de no creer en la fuerza revolucionaria del proletariado de los países capitalistas, de justificar las revueltas más violentas que rechazaban el orden existente, Herbert Marcuse aparece en la conciencia mundial como una de las figuras más alabadas y más criticadas de estos últimos años. Más allá de los ataques y de las lisonjas, queda una obra filosófica y política, un estilo de interrogarse que ningún marxista, ni del este, ni del oeste, podría negarse a tomar en consideración. La obra de Jean-Michel Palmier reconstruye la formación de las teorías de Herbert Marcuse, la elaboración de ese pensamiento negativo, procedente de la Escuela de Frankfurt y que, aunando el hegelianismo, el marxismo y el psicoanálisis, transformó el panorama filosófico en la víspera del auge del fascismo. El autor confronta los análisis de Marcuse con la realidad cotidiana de todas las revueltas que nacieron y murieron en un intento de cambiar la vida en nombre de la violencia o de un sueño. "Construir la vida cotidiana, transformarla, es realizar la historia o el fin de la historia. Después de una historia interminable de sumiosiones,...
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