
Les jours maigres
Auteure: Georges Govy
Nombre de pages: 398Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le dialogue est-il au cœur de notre vie sociale ? Est-il aujourd'hui un pilier de la démocratie ? Un remède au conflit ou un rempart contre les passions et la violence ? Quels échanges permet-il entre élus et citoyens ou entre experts et profanes ? L’ouvrage tente de répondre à ces questions par la critique des théories et des pratiques du dialogue et de leurs usages politiques. Il prend le parti d’explorer les points aveugles du dialogisme et de ses méthodes, de la logique à l’anthropologie, et de l’éthique à la politique, à partir d’auteurs tels que Habermas, Jacques, Latour, Callon, Mansbridge, Rosanvallon, Honneth. Il s’appuie en outre sur un ensemble de cas qui révèlent les conditions et les limites du dialogue dans une variété d’arènes, de la sphère publique à la sphère privée : Grenelle de l’environnement, débats publics, jurys citoyens, organisations de travail... L’ouvrage tire toute sa richesse des contributions de chercheurs confirmés issus de plusieurs disciplines (philosophie, linguistique, sociologie, science politique,...).
Les organisations partisanes sont aujourd'hui affectées par des procédures mises au point dans le but de promouvoir une démocratie délibérative. Elles se trouvent disqualifiées et concurrencées dans leur rôle de production du bien commun et de définition d'une offre politique. En proclamant le déclin de leur représentativité et de leur ancrage social, divers agents se plaisent à caractériser un épuisement de l'encadrement partisan traditionnel et prétendent imposer des formes substitutives d'association à la prise de décision. Eux-mêmes saisis par l'impératif délibératif, les animateurs des partis politiques sont amenés à mettre en place de nouveaux outils centrés sur le débat contradictoire et argumenté ; ils estiment s'adapter ainsi à un contexte de « démocratisation » des modes d'organisation, d'individualisation du militantisme et d'émergence d'une « nouvelle » demande d'engagement. La définition des programmes et des orientations politiques, pendant les campagnes notamment, prend une dimension délibérative inédite en associant militants, adhérents et électeurs. L'objectif de l'ouvrage est d'analyser à la fois les partis dans la...
Au moment où la mondialisation et l’ouverture des frontières semblent inaugurer un imaginaire de l’échange à dimension planétaire, apparaît aussi une dynamique de la différence, des clivages, voire de la barbarie. Par delà l’unanimité altermondialiste, un sujet collectif est peut-être en train de tracer les lignes d’un nouveau « caractère social ». Les pratiques sociales de l’espace local/régional redéfinissent-elles un nouveau rapport au monde ? N’y a-t-il pas des génies des lieux et des esprits qui participent à une esthétique sociale de l’implication civique sans gommer les références cosmopolitiques ? Le développement de l’ouvrage s’articule d’abord sur l’objet et les enjeux de l’interdépendance culturelle et sociale dans le déploiement actuel de la mondialisation commerciale. A-t-on affaire à des replis identitaires ou à des occasions stratégiques de transformations sociales et politiques émergentes ? Une attention particulière est ensuite accordée aux rapports entre les forces politiques en présence ainsi qu’aux risques de l’arbitraire et des manipulations identitaires. Enfin, les auteurs présentent des illustrations ...
Relire Voyage au bout de la nuit en 2022 demeure une entreprise périlleuse, mais exaltante. Afin d’éviter de tomber dans le piège de la condamnation ou de la réhabilitation de l’auteur, les treize analyses qui composent cet ouvrage adoptent un parti pris littéraire et se demandent ce que le premier roman de Céline continue d’avoir d’actualité et de portée critique. Les études génétiques, qui ont joué un rôle capital dans la réévaluation de l’oeuvre à partir des années 1970, restent ici essentielles compte tenu de la réapparition récente d’un ensemble considérable de manuscrits céliniens. Les deux autres parties de l’ouvrage approfondissent l’étude de thèmes et de figures, ou bien contextualisent des aspects du roman en mettant à contribution des savoirs historiques, médicaux ou économiques liés à son époque. Une dernière partie comprend quelques textes rédigés par des écrivains. Ils esquissent, sur un ton plus personnel, une étude des filiations littéraires de Céline, et plus particulièrement des résonances de Voyage au bout de la nuitchez les écrivains québécois.
La participation citoyenne aux négociations et aux débats publics, ainsi qu’aux processus d’expertise et de décision, est devenue un objet central et transversal pour la recherche en sciences humaines et sociales, rendant nécessaire la création d’une revue susceptible de refléter la diversité de ces travaux. La revue Participations a l’ambition de mobiliser les regards et les apports des différentes disciplines concernées (sociologie, science politique, philosophie, histoire, urbanisme, géographie, psychologie sociale, sciences de l’information et de la communication, économie, etc.) sur cet objet commun qu’est la participation du public aux choix collectifs dans les démocraties contemporaines et ce sans exclusive théorique ou méthodologique. La création de cette revue s’inscrit dans une structuration de ce champ de recherches, comme l’atteste l’apparition d’un Groupement d’Intérêt Scientifique, intitulé « Participation du public, décision, démocratie participative », qui soutient activement la revue. Participations est ouverte aux contributions tant théoriques qu’empiriques touchant à la démocratie participative, aux conditions de...
From 1877 to 1903 each number includes "Correspondance et comptes rendus critiques des sociétés de géographie et des publications récentes" (title varies slightly).
Au-delà d’une analyse de la démocratie participative comme réponse à la crise de la démocratie représentative, cet ouvrage prête attention à la multiplicité des collectifs et mouvements d’expérimentations et d’interpellation citoyenne, tout en interrogeant leur nouveauté, et questionne leurs rapports aux institutions. Il le fait en mobilisant des analyses portant sur une diversité de situations, tant en France qu’à l’étranger : centres sociaux en France et en Espagne, campagnes électorales au Brésil, associations de patients en Belgique, occupation de friches urbaines, magasins gratuits, mobilisations de travailleurs « informels » en Argentine, participation à Nuit Debout ou mobilisation environnementale, pratiques d’aide alimentaire... Les enjeux soulevés redistribuent les débats sur le politique, la citoyenneté et ses pratiques, réinterrogent l’égalité et la justice sociale, mettent l’accent sur la démocratie comme forme de vie. Les expérimentations analysées ici contribuent, chacune à leur manière, aux luttes sur ce que « faire société » et participer veulent dire.
Quelles sont les capacités de modernisation et de déploiement des dispositifs de gouvernement ? Quels sont les moyens localement disponibles pour concevoir des politiques publiques adaptées et les mettre en œuvre avec succès ? Tels sont les interrogations actuelles de la recherche sur les sociétés africaines. La partie la plus technique de ces politiques peut comporter des éléments importés dont la conception, ici comme ailleurs, est "" extranationale ". La légitimation, par contre, ne peut en aucun cas être produite hors de la scène locale et de sa culture. Elle a besoin d'un espace public, c'est-à-dire de forums et d'arènes où les choix sont débattus et délibérés. Les études rassemblées dans ce livre proposent un repérage et une description des lieux d'institutionnalisation. Certains de ces lieux sont anciens, leurs fonctions ont dérivé dans le temps, ils sont souvent suspectés d'inadaptation et ne bénéficient pas de l'engouement de la nouveauté. Néanmoins ce sont des ancrages possibles de nouvelles dynamiques : partis politiques à travers les programmes de démocratisation, municipalités à l'heure de la décentralisation. D'autres lieux...
L’espace public, c’est la chance que l’on donne aux possibilités de rencontres, de reconnaissances, d’interpellations, de conflits, éventuellement, mais aussi de constructions collectives, de transactions ou de régulations faute desquelles se développent simultanément enfermement tribal ou individuel et scénarios de violence symbolique ou réelle. C’est l’occasion de constructions dialogiques exprimant à la fois la complexité et la richesse des rapports sociaux contemporains. Les sociologues ont un rôle à jouer dans l’identification - quand elles existent déjà, ce qui est souvent le cas alors qu’on ne sait pas les voir -, la construction, la préservation et l’activation de ces opportunités de tissage des liens sociaux adaptées aux enjeux de nos sociétés. Ils doivent, dans ce dessein, abandonner les points de vue surplombants, s’impliquer fortement dans le champ social et opter pour des postures d’intervention pour aider à formaliser, conforter et amplifier les intelligences du social. Pour donner une idée des enjeux d’une nouvelle identification des objets et méthodes de la sociologie, Yves Gilbert passe d’abord en revue trois...
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La démocratie semble, dans son principe, la façon la plus séduisante d'organiser le pouvoir dans une société. Le peuple se gouverne lui-même ou par ses représentants et chacun, étant à la fois gouverné et gouvernant, apprend à tenir compte de l'intérêt général aussi bien que de ses intérêts individuels. Un tel apprentissage n'a pas été facile : il a fallu beaucoup d'approximations et d'échecs avant de parvenir aux démocraties actuelles. Mais, confrontées à deux guerres mondiales et aux totalitarismes, ces constructions complexes et fragiles se sont montrées incroyablement résilientes, peut-être parce que leur légitimité s'enracine au plus profond des " passions du coeur de l'homme ".
Ce livre dévoile la spectaculaire transformation des meetings politiques depuis les dernières années du Second Empire jusqu’à la fin de la Troisième République. Conçus initialement par leurs promoteurs républicains comme un lieu d’apprentissage de la citoyenneté et de formation du jugement politique à travers le débat contradictoire et rationnel, les meetings se muent peu à peu, à l’initiative des diverses formations politiques qui émergent alors, en une scène dédiée à la démonstration de force. Ce dévoiement se repère dès le tournant du XXe siècle, mais s’observe bien plus encore dans le fonctionnement des grands meetings partisans de l’entre-deux-guerres. Face à cette transformation, le pouvoir n’hésite pas, dans la seconde moitié des années 1930, à revenir sur les dispositions libérales qui fondaient le droit de réunion depuis 1881. Le travail de Paula Cossart, à la croisée de l’histoire et de la science politique, est une contribution importante à notre connaissance de la vie politique sous la Troisième République. Forme essentielle de participation politique collective, les meetings de cette période n’avaient pourtant jamais ...
De la discussion politique à la manifestation de rue, du vote à la consommation engagée, de la grève des urnes à celle de l'impôt ou à l'Internet militant, cet ouvrage porte un regard novateur sur une question centrale en démocratie : la "participation politique". Une participation foisonnante, multiforme, contournant les canaux institutionnels, débordant les frontières de l'État nation, mais toujours inégalitaire. Il présente les grands modèles explicatifs et leurs applications concrètes, les auteurs marquants, les concepts clés de la sociologie politique contemporaine, tant française qu'étrangère, ainsi que les principaux débats qui la traversent. S'appuyant sur les grandes enquêtes tant hexagonales (Cevipof) qu'internationales (ESS, Enquêtes valeurs, ISSP) depuis les années 60, l'auteur resitue le cas français dans une perspective historique, comparative et interdisciplinaire. Autant d'atouts qui font de ce livre un outil indispensable pour penser la redéfinition des frontières du politique, et la référence pour aborder la "crise" de la représentation que traversent toutes les démocraties occidentales.
Veut-on vraiment que les habitants des quartiers populaires participent ? Deux analyses s’affrontent, en théorie comme en pratique, sur la participation des habitants aux politiques de la ville. La première pointe les dérives de « l’injonction participative », cette demande unilatérale et méprisante faite aux pauvres de se comporter en citoyens, sans leur donner la possibilité de débattre sur le fonctionnement des institutions. La seconde voit au contraire dans la participation un levier pour leur émancipation sociale et politique et l’amélioration de l’action publique. Le croisement de plusieurs perspectives d’analyse et terrains d’enquête permet de dépasser cette vision binaire et de rendre compte de la manière dont les problèmes sociaux, économiques et urbains sont débattus dans l’espace public. L’ethnographie de la participation aide à mieux comprendre la manière dont les habitants prennent part, ou non, à la définition et à l’évaluation des politiques publiques qui les concernent. Cet ouvrage montre que l’apathie des habitants des quartiers d’habitat social n’est qu’apparente ou plutôt qu’elle se développe dans des...
En mai 1940, les armées allemandes envahissent la France par le nord. Dans les villages comme dans les villes, c’est la panique. Que faire ? Rester et attendre l’ennemi ? Fuir, mais pour aller où ? Pendant de longues semaines, des dizaines de milliers de Belges et des millions de Français déferlent en files interminables sur les routes de France, à pied, à vélo, en chariot. Femmes, enfants, animaux, tous progressent à pas lents et convergent vers le sud et vers l’ouest, dans une errance qui fait penser à celle des migrants d’aujourd’hui. Ce printemps très particulier est encore mal connu. Il a pourtant marqué des générations et constitue un épisode singulier de la Seconde Guerre mondiale. Écoutez ceux qui l’ont vécu vous le raconter.
Internet est encore fréquemment présenté comme un outil susceptible de favoriser la participation politique, de faciliter le dialogue élus/citoyens et par là, de revivifier une démocratie locale sinon en crise, du moins en souffrance, contribuant ainsi fortement à l'émergence d'un espace local " plus démocratique " maillé par les réseaux électroniques, sorte de micro société en réseaux connectée au Village global. Certains auteurs de cette livraison de Sciences de la Société ont choisi d'interroger l'amont de la " démocratie locale " : la démocratie locale dans ses dimensions concrètes, loin des discours enchantés ; les représentations multiples de la démocratie réticulaire ; la généalogie complexe des rapports communication/démocratie locale... D'autres se sont penchés sur son aval : quels acteurs, quels enjeux et quels usages des Tic (vote électronique, sites officiels, forums) ; les procédés numériques remplacent-ils les dispositifs communicationnels traditionnels ?.. D'autres contributeurs ont préféré se situer à l'articulation de l'amont et de l'aval : qu'est donc la citoyenneté devenue, contrainte de composer avec les bruits et les...
La participation est au cœur de la démocratie basée sur l'idée d'autonomie, c'est-à-dire un système dans lequel les gouvernés sont leurs propres gouvernants. Elle est toutefois cantonnée au suffrage en raison de l'adoption du système représentatif. Cependant, les élections apparaissent de plus en plus insuffisantes pour réaliser l'idée de démocratie et légitimer les gouvernants et leurs décisions. Depuis la fin du XXe siècle, on assiste au développement de mécanismes institutionnalisés de participation visant à associer plus directement les gouvernés aux décisions. Mais ils sont limités, révélant une conception étroite du rôle des gouvernés au sein de la démocratie représentative. La participation est davantage conçue comme un outil devant renforcer la légitimité du système représentatif que comme un moyen d'associer les gouvernés aux décisions. Cette conception peu ambitieuse de la participation est en décalage avec les formes d'expression plus contestataires qui se développent en pratique. Ces formes « parallèles » témoignent d'une demande de participation accrue que l'on retrouve au cœur des revendications des mouvements réclamant...
Dans l'espace de l'Union européenne élargie, les institutions s'engagent de plus en plus clairement à maintenir le dialogue ouvert et régulier avec la société civile au travers de ses structures représentatives. Le numéro étudie la rapport entre la démocratie participative inscrite plutôt dans l'immédiat de la proximité citoyenne et le fonctionnement médiat et étalé des instances européennes.
Études archéologique et historique de sépultures médiévales, qui analysent les modalités de célébration de la mémoire, à partir de l'étude des tombes de la reine Arégonde, de Charlemagne, des abbés Mayeul et Odilon de Cluny, d'Agnès Sorel, de Louis XI, ou de chefs guerriers inhumés à proximité de leurs chevaux.--[Memento].
Discusses the life cycle, habitats, and behavior of rattlesnakes and depicts the different kinds.
En même temps que les sujets d'étude se complexifient, la place et la nature de la preuve dans le processus de la connaissance se transforment. Les auteurs de ce volume proposent une exploration des développements de la pensée contemporaine autour de cette notion, centrale et polymorphe, point d'accrétion de toute démarche vers la connaissance. Contributions de Jacques Arnould, Jean-Philippe Bouilloud, Jean Chavaillon, Dominique Descotes, Xavier Lagarde, Jean-Marie Pailler, Richard Swinburne ACTUEL Les sondages d'opinions : entretiens avec Loïc Blondiaux
La nouvelle édition de cet ouvrage intègre les connaissances les plus récentes issues d'une littérature académique particulièrement foisonnante. Toutes deux disruptives, les campagnes présidentielles américaine de 2016 et française de 2017 font l'objet de développements particuliers. Une nouvelle partie est consacrée spécifiquement à la digitalisation de la communication politique et fait le point sur ses conséquences réelles, assez éloignées des mythes souvent véhiculés par les acteurs et les commentateurs du jeu politique.
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