L'éternel retour
Auteure: Sylvain Tesson
Nombre de pages: 68Nouvelles extraites du recueil Une vie à coucher dehors
Nouvelles extraites du recueil Une vie à coucher dehors
Un périple de 5 000 kilomètres sur les traces des évadés du goulag. Vu d’Occident, la Sibérie évoque de vastes étendues gelées où les Soviétiques exilaient leurs prisonniers. Mais peut-on s’échapper d’une prison à ciel ouvert ? Voilà le point de départ de ce récit haletant : un improbable voyage qu’entreprend Sylvain Tesson sur les traces des évadés du goulag, depuis Iakoutsk jusqu’au Golfe du Bengle, 5 000 kilomètres plus au sud. Dans des conditions extrêmes, aux prises avec le froid, la faim et la soif, l’écrivain voyageur multiplie les rencontres en suivant la route du récit À marche forcée, de Slavomir Rawicz. Ce dernier a-t-il pu s’évader au début des années 1940 ? Ou bien a-t-il emprunté son histoire à un autre ? Entre mythe et réalité, récit de voyage et épreuve de force, Sylvain Tesson nous invite une nouvelle fois sur les chemins de la liberté.
Des fulgurances littéraires sur fond d'histoire et d'autodérision, Sylvain Tesson signe un grand texte. Le lecteur, embarqué dans cette effraction du temps, enjambe les siècles, dans une épopée carnavalesque et réjouissante. En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l'une des plus tragiques épopées de l'histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d'enfer. Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l'itinéraire de l'armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l'invincibilité de l'Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l'aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l'Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux. Le jour, les mains luisantes de cambouis,...
'Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.' Sylvain Tesson.
Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, mais escalade aussi les monuments à mains nues. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, recourt aux cabanes. Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, Sylvain Tesson en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux. Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.
« — Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène. — Qui est-ce ? — La panthère des neiges. Une ombre magique ! — Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je. — C'est ce qu'elle fait croire. » Sylvain Tesson, invité par le photographe animalier Vincent Munier, parcourt le Tibet oriental. Il apprend l’art de l’affût dans l’hiver et le silence. L’espoir et la tension affleurent. Et si la bête ne se montrait pas ? 192 pages
Lucides et féroces, ces quinze nouvelles éclairent les maux de nos sociétés contemporaines : l’urgence climatique, l’obsession pour la consommation ou la tyrannie de la technique qui sévissent sur tous les continents. Nous avions cru dominer la nature ? Sylvain Tesson nous rappelle, avec humour, sa toute-puissance et nous invite à repenser notre rapport au vivant. À RETENIR • Repères chronologiques ; Vie de Sylvain Tesson ; 3 questions à Sylvain Tesson ; La structure de l’œuvre ; Les thèmes clés du recueil ; Répertoire de citations DOSSIER 1- Histoire littéraire : Des nouvelles en prise avec leur époque 2- Présentation d’Une vie à coucher dehors 3- Les mots importants d’Une vie à coucher dehors (progrès ; nature ; fortune) 4- Groupement de textes - Le tragique avec humour - L’art de la chute 5- Prolongements artistiques Vers le Brevet : Compréhension et compétences d’interprétation, la grammaire ; exercices d’appropriation Vers le Bac : À l’écrit : le commentaire, la contraction de texte et la dissertation ; à l’oral : les explications linéaires et la grammaire.
« J'irai de l'Aral à la Caspienne. Je gagnerai l'Azerbaïdjan à bord d'un ferry. De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie. A pied, à vélo, je ne le sais pas encore, mais loyalement, sans propulsion motorisée. Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche folle. Profitant de cette traversée de terres à hautes valeurs pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie. Celle que nous extrayons des strates de la géologie mais aussi celle qui attend son heure au plus profond de nous. Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir. Pourquoi nos ressorts nous poussent-ils à l'agitation au lieu de nous convertir à la sagesse zen ? » S.T.
À l’esprit, dans l’ordre : l’effroi, les analyses, les souvenirs. L’effroi, c’est l’impensable mêlé au sublime. Les images du brasier sont belles. Beauté horrifique, gravure en fusion de Gustave Doré. Tout homme a un rendez-vous quotidien avec le paysage qu’il habite. Je vis sur les quais de la Seine, entre l’église Saint-Julien- le-Pauvre où fut enterrée ma mère et l’église Saint-Séverin où fut baptisé Huysmans. Notre-Dame est là, tout près, reine mère de sa couvée d’églises. Je séjourne «sous le commandement des tours de Notre-Dame » (Péguy dans Les Sept contre Paris). S. T.
Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit.
La présente réédition (dans une traduction nouvelle) de ce classique absolu de l'aventure vécue est due à l'initiative de Nicolas Bouvier – qui n'aura pas eu le temps de l'accompagner jusqu'à son terme. « Ce n'est pas de la littérature, tenait-il à préciser, c'est peut-être mieux que ça... Certains livres sont assez forts pour se passer des secours du style. » Hiver 1941. Une petite troupe de bagnards s'évade d'un camp russe situé tout près du Cercle polaire. Ils ne connaissent pas grand-chose à la géographie. Ils songent « simplement » à gagner à pied l'Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au moins la direction du sud. Aucun d'eux n'est capable, sur les milliers de kilomètres qu'il leur faut parcourir – ils y mettront deux ans –, de situer le désert de Gobi... que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision d'eau. L'innocence, parfois, est la meilleure alliée du courage...L'auteur Né à Pinsk en 1915 d’une mère russe et d’un père polonais propriétaire terrien, Slavomir Rawicz, officier de cavalerie en 1939, est fait prisonnier par les Soviétiques dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. Un...
" Stéphanie Bodet redonne à la littérature alpine une fraîcheur et une intensité que l'on croyait perdues. " Jean-Christophe Rufin C'est l'histoire d'une enfant asthmatique qui serre très fort un caillou dans sa main pendant le supplice du cours de gym. D'une petite fille sensible qui aime se perdre hors des sentiers. Qui d'aussi loin qu'elle se souvienne, a choisi de regarder sa vie de haut, à la verticale de soi. Surtout depuis cette fêlure, celle d'une petite sœur disparue trop tôt et qui lui a donné ses ailes : " Vivre. Vivre intensément ", écrit-elle. Perdue pour le sport, Stéphanie Bodet s'est pourtant donnée à l'escalade. Elle raconte l'entraînement intensif, les podiums en compétition, puis les années de vagabondages verticaux sur des parois égarées dans des jungles, les bivouacs glacials sous les étoiles. Et cet amour fertile qui l'unit à Arnaud Petit. La corde entre eux ne signe aucune entrave. Synonyme de liberté et de confiance, elle leur permet de flâner les yeux grands ouverts dans ces lieux vertigineux qu'ils affectionnent ensemble depuis plus de vingt ans. À l'heure des rendez-vous avec soi-même, elle se raconte avec une totale...
"Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."
Depuis 2006, Sylvain Tesson tient un bloc-notes dans le magazine Grands Reportages. Une chronique mensuelle qui est celle d'un écrivain voyageur et de son temps. Une mosaïque, un costume d'Arlequin, une matrice de son oeuvre en devenir où il trace les points cardinaux de sa géographie intime. Ce bloc-notes est un miroir le long du chemin et des voyages de Sylvain Tesson. Il parle bien évidemment de la Russie, de la Sibérie, de l'Afghanistan où il séjourne à plusieurs reprises, mais aussi de Haïti, de l'Islande qu'il parcourt à vélo ou de New York. Nomade, il privilégie le dégagement, l'humeur, l'intemporel, la nature. Mais il aime aussi se confronter à son temps, à ses ridicules. Il sait aussi plonger dans le volcan de l'actualité pour en faire jaillir les lignes de force, les tendances, le non-dit. Il s'engage pour la défense des femmes, contre l'excision et les violences qu'elles subissent. toujours sensible, il met de la couleur à la tristesse du monde grâce à son énergie et à son humour. Il dénonce sans se prendre au sérieux les ravages que commettent les hommes au nom du bien, de la religion, et de la société de consommation, contre la nature et la...
Conservatrice d'un musée du Moyen Âge, Laetitia a retrouvé la tapisserie de la Dame au loup, autrefois célèbre. Intriguée, puis fascinée par un reportage consacré à la cité disparue de Badurshahar, en Inde, bouleversée par les sculptures érotiques des temples, Laetitia rencontre Grandville, l'auteur des images. Sur son visage, elle retrouve l'expression à la fois humaine et sauvage du loup de la tapisserie. Le passé de Grandville, peu à peu, se dévoile. Son accident d'avion en Sibérie, sa renaissance grâce au vieux chamane, qui l'avait cousu dans une peau de loup. Son initiation. Sa rencontre avec Shakti, la reine de la forêt, élevée par des loups. De retour en France, Grandville, devenu chamane à son tour, est convaincu que les hommes se sont égarés lorsqu'ils ont abandonné leur nature animale et se sont engagés sur le chemin d'une autre barbarie. En aimant le loup en Grandville, Laetitia fait de lui un être humain à part entière. Elle se laissera emporter par cet homme attachant et déroutant. Ils partiront en Inde, s'enfonceront dans la forêt, pionniers obstinés d'un amour perdu et encore à naître.
En hiver 1919, après sa traversée de l’Amérique, l’écrivain échoue avec son escadrille aux confins asiatiques de l’empire russe. Une description de la nuit sibérienne peuplée de personnages interlopes et dirigée par Semenof et sa troupe, décrits à la fois comme des bandits et des héros. Ce texte n’avait pas été publié depuis 1930. "J’avais entendu dire que Vladivostok était pleine de réfugiés sans abri [...] Maintenant j’avais sous les yeux, cette misère en marche."
Un recueil de citations inspirantes sélectionnées par l'irrésistible Cheryl Strayed. Un condensé d'humour, de force de caractère et de motivation à emporter partout ! Des milliers de personnes à travers le monde ont trouvé l'inspiration dans les paroles de Cheryl Strayed, l'auteur du magnifique Wild, qui partage dans ses écrits les coups de théâtre, les bonheurs et les difficultés rencontrés au cours de sa vie. Son honnêteté, son esprit et sa persévérance ont permis à beaucoup, même dans les heures les plus sombres, de mettre un pied devant l'autre – et de trouver le courage d'avancer. Ce livre rassemble plus d'une centaine de citations et pensées inoubliables – un " mini-guide à l'usage de nos âmes " qui nous pousse à croire au pouvoir incroyable des mots, de l'amour et du pardon. " Une personnalité authentique, une féministe dans l'âme, est révélée ici : qu'elle écrive un roman ou qu'elle s'adresse à chacun, Cheryl Strayed est avant tout elle-même, sans réserve. Le pouvoir de ses mots est remarquable. " The Daily Beast
Depuis quinze ans, au fil de ses voyages, Romain Potocki, homme itinérant, envoie des mails à ses amis les plus chers. Il leur raconte le monde, les autres, et transforme ses voyages en pérégrinations intérieures. " Xiamen, 11 novembre 2012, 14 h 26 Chers tous, depuis mon quai du bout du monde, je souris : Velibor, le capitaine du cargo qui est ma maison ces jours-ci, a actionné le klaxon du Marco Polo – qui d'ordinaire reste muet – pour me saluer, me faire rire, et aussi me signaler qu'il va falloir repartir. Je lève la main : message reçu. Encore une fois, je regarde ce bout de mer de Chine que je vais quitter et les papillons incongrus qui volètent autour de moi. Et sans que j'y prenne garde, ils me ramènent onze ans en arrière, jusqu'au petit cybercafé de Ouagadougou où j'ai écrit pour la première fois ces mots magiques en haut d'un mail collectif : "Chers tous'. J'ignorais, alors, qu'ils me seraient un viatique pour vous emmener tout autour du monde – et moi avec... " Depuis ses 20 ans, de l'Argentine au pôle Nord en passant par l'Afrique, l'Italie, le Liban en guerre ou l'Inde, Romain Potocki envoie des mails à ceux qu'il aime. Guidé par une...
Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu’à Trieste, en passant par l’Italie, la Suisse, l’Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l’hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l’effort décomptait les jours. Je croyais m’aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s’annule — espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ? S. T.
Le point de départ ? Un beau pari : faire le tour du monde à bicyclette, en un an jour pour jour, avec pour tout budget moins de 1 000 euros chacun ! 365 jours après, Alexandre et Sylvain sont revenus avec 31 pays et 25 000 kilomètres dans les mollets. Ils ont traversé l'Afrique, le continent américain, l'Asie, les pays de l'Est et enfin l'Europe de l'Ouest, vivant chez l'habitant, au gré de leurs rencontres. Improvisation et débrouillardise, anecdotes burlesques, petites et grosses contrariétés, mais aussi splendeur et poésie émaillent le récit de leur voyage. Au-delà de l'exploit sportif, les aventures surprenantes de deux jeunes Français qui racontent, avec toute la fraîcheur de leurs vingt ans, cette année à la découverte du monde. Ils ont suscité, depuis, beaucoup de vocations...
Caryl Férey découvre la Russie dans un contexte extrême... Un livre qui oscille entre enquête gonzo et récit au décor noir. Grand voyageur, il n'avait pourtant jamais été en Russie. Encore moins en Sibérie. Il n'aime pas le froid et avait quelques a priori sur les Russes. Mais il a dit oui. Et il s'est embarqué avec son acolyte "La Bête" dans une aventure sans égal : découvrir Norilsk, cité minière aux mains des oligarques, à trois cents kilomètres au-dessus du cercle polaire. Un ancien goulag, fermé aux touristes et aux Russes, accessible uniquement avec une autorisation du FSB. Une ville sans animaux, sans arbres. En résumé, la ville la plus pourrie du monde. Revenu de ce voyage pas comme les autres, nourri de rencontres inoubliables, il en tire un livre qui oscille entre enquête gonzo et récit au décor noir.
Partis du Bhoutan, ils se sont sentis tout petits devant l'immensité des montagnes. Six mois et 5 000 kilomètres plus tard, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson entraient au Tadjikistan, après avoir accompli la traversée intégrale de l'Himalaya, à pied, d'est en ouest. Les deux jeunes gens se sont lancés dans ce pari sans préjugés ni certitudes. Ils se sont refusé les tentes, les vivres, les porteurs. Ainsi, dans cette région très peu peuplée, n'ont-ils pu compter que sur des rencontres, sur ce rapport d'échange oublié entre l'étranger et ses hôtes, pour se nourrir et s'abriter. Ensemble, ils ont franchi des frontières, clandestines ou non, géographiques ou spirituelles, et nous livrent un récit enthousiaste, un regard sur les autres et sur le monde profondément sympathique.
De la réalité anatomique, aux mythes qu’il véhicule : une étude détaillée du sexe féminin, à la fois personnelle, scientifique et humoristique.
La vie est injuste. La vie est cruelle. La mienne ne sera que vengeance. Tout le monde pense que les choses sont revenues à la normale. Mais " normal ' n'existe plus dans mon vocabulaire. i Is vont payer pour ce qu'ils ont fait à mon meilleur ami. Entrez dans l'univers de Cat Clarke, la reine du thriller émotionnel ! " Un chef-d'oeuvre, une véritable révélation ! ' Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire / France 5.
Édouard est scout dans la patrouille des Loups. Sa meilleure amie, Clémence, est guide chez les Panthères. Leur surprise est de taille quand ils apprennent que leur camp d’été se déroulera dans le même village, entre les sommets des Hautes-Pyrénées. Peu avant le départ, les mystères se multiplient : un chef inconnu rejoint leur groupe, on leur demande de se vacciner contre la rage ! Plus intriguant encore : de nouveaux scouts et guides devront intégrer leur groupe. Rapidement, Édouard et Clémence réalisent que les intrus ont un fascinant pouvoir : celui d’attirer les animaux, y compris sauvages, et même de les commander ! Des loups sont signalés autour du camp ! Clémence et Édouard, en tentant de percer cette énigme, vont vivre un camp extraordinaire... et dangereux ! Qui sont vraiment ces adolescents ? Qui est Christophe, leur mystérieux chef ? Et qui sont ces individus camouflés qui semblent les épier ?
Un témoignage puissant et inspirant pour tous les amoureux du voyage ! Une école de commerce est tout sauf une fabrique à auto-stoppeurs, l’objectif premier étant de former les chefs d’entreprise et décideurs de demain et de les préparer au marché du travail. Ludovic Hubler, Alsacien formé à l’école de commerce de Strasbourg, a choisi quant à lui de casser tous les schémas de formation établis et de procéder différemment. 24 ans au moment de l'obtention de son Master, il part du principe qu’une découverte des réalités du monde est un préambule nécessaire avant de s’ouvrir à la vie professionnelle. C’est ainsi qu’il se lance le 1er janvier 2003 dans un « tour des hommes », qu’il aime appeler son « doctorat de la route ». Son aventure va durer cinq années, au cours desquelles il utilisera uniquement le stop sous toutes ses formes pour se déplacer. Du « voilier-stop » pour traverser notamment les océans Atlantique et Pacifique au « brise-glace-stop » pour se rendre sur le continent Antarctique en passant par la traversée du Sahara ou de pays comme la Colombie ou l’Afghanistan, Ludovic aura testé son pouce dans toutes les...
Ils ont parcouru à dos de cheval 3000 kilomètres à travers l'Asie Centrale, soit un périple qui les a menés de la Chine au Moyen-Orient, en traversant le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, pour toucher enfin la mer d'Aral. Dans leurs sacoches, pour tout viatique, ils n'emportent que les récits des explorateurs qui se sont succédé dans la région depuis le XIVe siècle, de Marco Polo à Ella Maillart, et associent à travers les siècles leur propre regard à celui de ces illustres écrivains voyageurs. Un voyage de six mois qui vaut comme exploit sportif, mais qui intéresse encore davantage pour la description qu'il propose d'un monde à part, féerique et autarcique, un monde secret et enchanteur : le monde des steppes.
Genre : récit en vers qui met en scène des hommes ou des animaux personnifiés, suivi d’une morale. Résumé de l’histoire : Tandis qu’un agneau se désaltère, un loup l’apostrophe : comment ose-t-il boire dans la même eau que sa Majesté ? Après un court échange, il le tue sans autre forme de procès. Explication de la morale : Si l’agneau est pur et le loup brutal, c’est un fait de la nature : le fort est justifié tandis que le faible est condamné. 7 Doubles Pages la fable est découpée en 7 moments clés. l’écriture des vers respecte la versification classique (un vers n’est jamais coupé). Chaque illustrateur s’approprie le texte et l’illustre avec sa « patte » très personnelle. Une consigne cependant : personnifier les animaux et les transplanter dans la vie d’aujourd’hui. Chaque DP est illustrée en pleine page, en détouré ou façon BD.
Archäologie - Ethnologie - Soziologie - Frankreich.
Au plus profond de la Sibérie, prisonnier des glaces, un secret ancestral attise les convoitises. Pour le protéger, sa Gardienne doit être prête à tous les sacrifices... La vie de Zoé Dmitroff bascule quand elle apprend que sa grand-mère, qu'elle croyait morte depuis des années, vient d'être assassinée et lui a laissé de mystérieuses instructions sur son rôle de Gardienne d'un "autel d'ossements". Au même moment, Zoé échappe de justesse à une tentative de meurtre et retrouve son appartement mis à sac. Traquée par des hommes déterminés à la tuer, elle va se lancer dans une course poursuite effrénée pour tenter de comprendre les indices semés aux quatre coins du monde par son aïeule et accomplir la mission à laquelle elle a toujours été destinée. Des ruelles parisiennes aux palais hongrois, des studios hollywoodiens aux lacs gelés de Sibérie, Philip Carter mêle avec maestria les époques, les intrigues et les personnages et entraîne le lecteur dans une aventure pleine de rebondissements.
Le tour du monde à vélo avec un chaton extraordinaire.
Le temps s’est arrêté pour Makepeace. Sans âme qui vive sur qui veiller, elle arpente les rues désertes de sa ville-fantôme. Les derniers pionniers venus coloniser ce coin de Sibérie ont disparu avec le cataclysme. Makepeace est seule. Pour survivre, il lui faut un cheval, un fusil, de quoi fondre des balles, quelques graines à semer lorsque le sol aura dégelé, un œil vif pour repérer les livres à sauver des décombres – et une bonne dose de ruse. Mais quand Ping émerge de la taïga, trahissant une peur sans nom dans une langue inconnue, et qu’un avion déchire le ciel, Makepeace prend la route, l’espoir chevillé au corps. Roman d’aventures ou dystopie, voici LE western du Grand Nord. Un roman déjà culte. « Un bijou post-apocalyptique. » Lire
Je vais me permettre de te tutoyer, tu ne m’en veux pas ? On ne se connaît pas, c’est vrai. Mais vu ce qu’il vient de t’arriver, je crois qu’on a quelques points communs. Alors on va faire un truc, si tu veux bien : je t’écris maintenant, et toi, tu me lis quand tu veux. D’accord ? Moi, j’ai des choses à te dire. Toi, sens-toi libre d’en faire ce que tu veux. D’ailleurs, c’est peut-être par là que je devrais commencer : sens-toi libre de tout, tout le temps, et surtout de refuser. Ton « non » est un droit élémentaire. Au-delà de respectable, il est inaliénable. Même si on vient de te le piétiner. Alors, par exemple, tu peux dire : « Non, Giulia, je ne te lirai pas, pas tout de suite, et peut-être même jamais.» Mais je vais juste poser ça là.
Bulletin administratif de la mairie de Lyon