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Croyances et Cultures dans la France d'Ancien Régime

Auteure: François Lebrun

Nombre de pages: 305

Dans la France très chrétienne du XVIIe siècle où l'œuvre de réforme religieuse initiée par le concile de Trente (1545-1563) met en place, pour plus de trois siècles, un catholicisme fortement marqué par l'encadrement clérical des fidèles, l'enseignement d'une doctrine désormais "épurée" n'empêche pas la survivance de croyances beaucoup plus anciennes. Fustigées par le clergé sous le nom de "superstitions", celles-ci coexistent avec la religion officielle dans de nombreux comportements, notamment dans les attitudes face à la maladie et à la mort. Cette coexistence est surtout le fait des classes dites "populaires". Jusqu'à quel point peut-on pour autant parler d'une culture populaire quasi autonome dont se séparerait, de plus en plus nettement aux XVIIe et XVIIIe siècles, une culture des élites ?

La vie conjugale sous l'Ancien Régime

Auteure: François Lebrun

Nombre de pages: 184

Une analyse des réalités de la vie conjugale (le mariage, la famille conjugale, les problèmes de la sexualité, l'enfant, la limitation du nombre des enfants) qui conduisent à une nouvelle lecture de la société d'Ancien Régime. Nouvelle présentation et ajout d'une bibliographie commentée sur les derniers ouvrages parus sur le sujet.

L'Europe et le monde

Auteure: François Lebrun

Nombre de pages: 352

XVIe, XVIIe, XVIIIe : trois siècles durant lesquels l'histoire du monde est bien d'abord celle de la domination de l'Europe sur le reste du monde. Période qui s'ouvre avec les grandes découvertes et voit se dessiner les grandes évolutions telles que le renforcement des appareils d'Etats, avec la tendance générale à la centralisation dont bénéficient les grandes monarchies de l'Europe de l'Ouest, de la France de Louis XIV à la Prusse de Frédéric II, de l'Angleterre des George à la Russie de Pierre le Grand et de Catherine II ; puis à la fin de l'unité religieuse qui fait de l'Europe le théâtre d'affrontements sanglants ; l'émergence de la notion de l'équilibre européen après l'échec des tentatives d'hégémonie d'un Charles Quint puis d'un Louis XIV ; enfin la naissance de la science moderne avec Galilée et Newton et les débuts de la révolution industrielle. Ce livre offre aux étudiants de premier cycle d'histoire et à tous ceux qu'intéresse cette période la trame événementielle indispensable. Des tableaux généalogiques, des cartes, un glossaire, un index et une chronologie complètent l'ouvrage et en font un outil clair et commode. François Lebrun ...

Cultures, sensibilités et société dans la France d'Ancien Régime

Auteure: Vincent Milliot

Nombre de pages: 128

nouvelle présentation Cet ouvrage propose de définir les principales déterminations culturelles de la France d'Ancien Régime. Il décrit la « religion ordinaire » et les croyances, les gestes qui accompagnent les grands moments de l'existence : la naissance, le mariage et la mort. Il dépeint les différentes formes de la sociabilité, les contraintes du labeur quotidien et la fragilité de la vie. Il prend en compte le choc des réformes religieuses et les effets de la diffusion de la Réforme catholique, le développement de l'imprimé, les transformations de la culture matérielle... Autant de mutations qui modifient les « sensibilités » de Français de la Renaissance aux Lumières. Vincent Milliot est professeur d'histoire moderne à l'université de Caen. Cultures et sensibilités. L'empreinte du sacré. Christianisation et acculturation religieuse. Naître, convoler, mourir. Sensibilités affectives : familles, enfances, vieillesses. Les formes de la sociabilité. Pauvretés. Le travail. Manières de vivre et d'habiter : culture matérielle et naissance de l'intimité. La culture de l'imprimé. Les paradoxes des Lumières.

Lectures et lecteurs dans la France d'Ancien Régime

Auteure: Roger Chartier

Nombre de pages: 369

Dans la France d'entre XVIe et XVIIIe siècle, les normes et les pratiques culturelles changent en profondeur. L'œuvre de christianisation des pensées et des conduites, la diffusion de nouvelles règles de comportement, d'abord élaborées à la Cour, puis imposées à l'entière société, le déplacement des frontières et contrastes culturels transforment les manières de vivre et de mourir, les façons d'être en société. L'imprimé, en toutes ses formes, tient une place centrale dans cette mutation, parce qu'il propose à des lecteurs plus nombreux des modèles inédits, parce qu'il s'inscrit au cœur de rituels et d'apprentissages qui longtemps n'étaient que gestes et paroles, parce qu'il permet des usages multiples et des appropriations plurielles. C'est son rôle que ce livre examine, en portant attention à certains genres essentiels (les traités de civilité, les préparations à la mort, les livres des Bibliothèques bleues) et en tentant de nouer deux histoires : celle des manières de lire et celle des objets lus. Roger Chartier, né à Lyon en 1945, est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et professeur au Collège de France....

Histoire juive de la révolution à l'état d'Isarël

Auteure: Renée Neher-bernheim

Nombre de pages: 1410

On antisemitism, see pp. 425-534, 1013-1187.

Les "enfants prêtres" des paroisses d'Auvergne, XVIe-XVIIIe siècles

Auteure: Stéphane Gomis

Nombre de pages: 552

Les enfants-prêtres, sous l'Ancien Régime, ce sont les fils de la paroisse devenus prêtres qui forment communauté. Assurant des fondations pies, ils soulagent les âmes du purgatoire et permettent la cohésion de la sociéte paroissiale par la pratique du prêt à intérêt et par des tâches d'enseignement. Un autre regard sur les intrications multiples entre sacré et profane à l'époque moderne.

Souvenirs d'un villageois du Maine

Auteure: Louis Simon

Nombre de pages: 512

Un mémorialiste villageois : en soi, le phénomène est rare. Né en 1741, sous Louis xv, et mort en 1820, donc sous la Restauration, Louis Simon vécut toute sa vie dans un village du Maine, où il était étaminier, c'est-à-dire tisserand de laine fine, et chantre-sacristain. En 1809, il entreprend d'écrire ses souvenirs de jeunesse. Et son récit n'est pas un plat recueil de généralités ordinaires. C'est une plongée dans les mentalités de la seconde moitié du xviiie siècle, une approche de l'intimité, une découverte de ce qui ne se dit ni ne s'écrit dans les archives auxquelles les historiens ont en général accès. Une large part de son manuscrit est en effet consacrée à « la grande affaire de sa vie », son histoire d'amour avec Nannon Chapeau. Le reste conte l'éphémère escapade qui en 1763 l'amena à Paris et à Versailles, évoque la Révolution au village et l'épouvante face aux chouans, récapitule les nouveautés apparues durant sa vie, dispense des conseils pour mieux vivre... Au fil de la plume de Louis Simon, on entend la voix directe d'un homme du peuple. Ses pages lumineuses sont une pépite parmi les écrits du for privé, un document d'une...

Voisins, voisines, voisinages

Auteure: Marc Vacher

Nombre de pages: 361

Dans la seconde moitié du xviiie siècle, à Lyon comme dans les autres villes françaises, le voisin devient l'objet d'un débat et son statut est âprement discuté : quelle place faut-il lui accorder dans l'économie des relations quotidiennes ? Comment limiter son intrusion sans briser les solidarités traditionnelles indispensables à la survie de chacun ? Plus généralement, de quelle manière peut-on concilier l'aspiration croissante à une existence à la fois plus intime et plus individuelle et les nécessités d'une vie sociale encore fortement marquée par les anciennes pratiques collectives ? À partir d'un examen rigoureux des archives judiciaires, ce livre se propose d'évaluer la diffusion des nouvelles normes de civilité dans la seconde ville du royaume. Attentif au long « processus de civilisation » et aux résistances qu'il suscite, il s'efforce d'analyser la mutation des sensibilités et des comportements à l'œuvre dans toutes les couches de la société lyonnaise au crépuscule de l'Ancien Régime.

Société, sociabilité, justice

Auteure: Michel Heichette

Nombre de pages: 330

Comment, au XVIIIe siècle, se tissent les liens de la sociabilité ordinaire des gens de l’Ouest ? Comment s’établissent les relations entre les individus, dans la famille ou la communauté, pendant les moments de loisirs ou encore ceux du travail ? Sur quels systèmes de valeurs, sur quelles exigences morales se fondent, au quotidien, les façons d’être, d’aimer ou de haïr, de penser le monde ou de se représenter la société ? C’est prioritairement à ces questions que répond Michel Heichette en prenant l’exemple du pays de Sablé, ville et communautés villageoises d’alentour. Nous sommes là en pays de bocage, aux confins du Maine et de l’Anjou. L’archive de justice, parce qu’elle est un lieu de paroles captées, est ici prise à témoin. D’une multitude de mots et de faits sortis de l’oubli émerge la trace de gens simples qu’habituellement l’histoire, faute de témoignage, ne porte pas sur le devant de la scène. Une histoire des petites gens et des autres saisis dans la banalité du cours ordinaire de la vie mais aussi dans la dynamique du jeu social ; une histoire au ras du sol écrivait Jacques Revel mais qui permet de mieux comprendre...

Violence au village

Auteure: Annick Le Douget

Nombre de pages: 334

La violence est au cœur de ce livre. Qu'elle surgisse au sein des familles ou dans le village, qu'elle soit individuelle ou collective, grave ou légère, il faut en appréhender la dynamique et la complexité avant de l'ordonner, en quelque sorte, pour lui donner sens. Existe-t-il une violence propre au Finistère ? La question doit être nuancée et mieux vaut tenter de mesurer le niveau de tolérance des villageois à son égard, et son impact sur les solidarités locales, ou de rechercher à qui échoient son contrôle et sa répression. Cette approche rend alors visible l'action de l'État et de ses magistrats pour bousculer le pouvoir de justice « officieuse » du bastion communautaire, jugé archaïque, mais encore bien enraciné localement au XIXe siècle, et imposer la justice « officielle » dans le département. L'étude donne un éclairage nouveau sur les rapports des Finistériens avec la justice et l'appareil judiciaire d'État. Les usages locaux, les mentalités et la pratique de la langue bretonne obstruent-ils l'action de normalisation de la justice ? La réflexion sur les frottements entre la volonté d'acculturation judiciaire et les résistances de la...

De la religion de tous à la religion de chacun

Auteure: Gaël Rideau

Nombre de pages: 394

La vie religieuse d’Orléans au XVIIIe siècle est habituellement résumée autour de deux éléments majeurs : le jansénisme et la déchristianisation, ou du moins l’éloignement de la religion. Les figures épiscopales de L.-G. Fleuriau, pour le premier, et de L.-S. de Jarente, pour la seconde, incarnent cette réalité. Pourtant, au travers de la présentation de la vie paroissiale et de sa gestion quotidienne (comptes, délibérations, rapport avec le curé, aménagement de l’église), des fêtes, des processions, des confréries, des testaments, du jansénisme, de la vie des dévots, de la présence d’objets, d’images et de livres pieux dans les maisons et de leur localisation dans les intérieurs, la réalité religieuse s’avère beaucoup plus complexe. Non seulement l’importance du jansénisme est à nuancer, du moins à préciser, mais la déchristianisation n’est pas de mise. De nombreux Orléanais vivent à l’écart des querelles jansénistes. La religion de la croix et de la sensibilité, pourtant présentée comme l’opposé du jansénisme, se diffuse autour des jésuites. De ce point de vue, en poussant la porte des églises d’Orléans au XVIIIe...

La paix au village

Auteure: Anne Bonzon

Nombre de pages: 352

L’enquête porte sur le rôle des curés dans le règlement des conflits du quotidien, sous l’Ancien Régime. Sans que cela fasse partie de leurs devoirs au sens strict, les curés sont encouragés, à partir du XVIIe siècle, à apaiser les différends de leurs paroissiens : querelles familiales, successorales, problèmes de bornage, de dettes non remboursées, de fiscalité, ou échange d’insultes. À partir de sources inédites, l’ouvrage examine de quelle manière ces prêtres utilisent leur responsabilité pastorale pour apaiser les querelles afin d’éviter qu’elles dégénèrent en procès, proposer une solution aux litiges ou amener les parties à trouver un terrain d’entente permettant de terminer un procè Anne Bonzon, née en 1963, est professeure à l'université Paris 8. Elle est spécialiste de l'histoire sociale et religieuse des XVIe et XVIIe siècles.

La révolution des paroisses

Auteure: Bruno Restif

Nombre de pages: 457

Étude de la Réforme catholique « au ras du sol », ce travail porte sur l’application concrète, à l’échelle locale, de ce vaste processus de transformation religieuse et culturelle, qui est l’un des principaux modes d’avènement de la modernité. 469 paroisses et trèves de Haute-Bretagne, relevant de trois diocèses différents, fournissent le terrain d’enquête, dans une région où la paroisse joue un rôle fondamental sur les plans religieux, culturel et social. En menant la recherche sur un temps long, du milieu du xve au milieu du xviiie siècle, l’on constate que la Réforme catholique et la culture paroissiale entretiennent des liens complexes dans lesquels les processus d’acculturation voisinent avec les phénomènes d’interaction. Cette complexité tient en partie à la diversité des acteurs (dont font partie les paroissiens), de leurs intentions et de leurs modes d’action. Le xvie siècle est une époque dynamique où apparaissent les prémices d’un changement que les troubles de la fin du siècle interrompent de façon temporaire. En effet, c’est dès les années 1610 que commence, sans réel décalage chronologique entre villes et...

Publier la nouvelle

Auteure: Marion Pouspin

Nombre de pages: 633

Dès le dernier tiers du xve siècle, un nouveau genre de publication dissémine un éventail de petits textes en langue française, dont il permet une circulation à une échelle inédite : les pièces gothiques. Ce sont des livrets à bon marché, imprimés en caractères gothiques tout au long du xvie siècle. Précurseurs du « livre populaire », beaucoup de ces brochures sont des ouvrages de catéchèse rudimentaire, des vies de saints, des pronostications, des recueils de recettes médicales, ainsi que des textes qui, relevant du folklore, fleurissaient jusqu'à Rabelais, à savoir des sotties, des farces qui mettent en scène la vie quotidienne, ou encore des textes parodiques et satiriques aux sujets scatologiques et misogynes. D'autres apparaissent comme les ancêtres de notre presse d'information en colportant des « nouvelles » sur l'actualité politique, militaire ou prodigieuse. Au-delà des savoirs qu'elles divulguent, les pièces gothiques constituent des vecteurs de normes et de valeurs qui concourent à façonner l'opinion, l'âme et le comportement de leurs lecteurs et auditeurs. Elles contribuent ainsi au développement et au fonctionnement de deux structures...

Les délices du feu

Auteure: Olivier Jandot

Nombre de pages: 322

Des nourrissons gelés dans leur berceau, des aristocrates enfermés dans leur chaise à porteur installée au milieu de leur salon pour échapper à la froidure des courants d’air, des écrivains les jambes enserrées dans une peau d’ours, des paysans réfugiés dans leur lit, seul endroit de la maison où l’on peut jouir d’une relative chaleur en hiver, des voyageurs retrouvés morts sur le bord des chemins... Quand les archives nous laissent apercevoir nos aïeux aux prises avec l’hiver, le spectacle est à la fois surprenant et dépaysant. Si ces anecdotes mettent indirectement en lumière la rigueur des hivers du passé, elles témoignent aussi, et surtout, de l’incapacité des sociétés anciennes à se protéger efficacement des assauts récurrents du froid. Habi­tués au confort douillet de nos habitations, nous peinons à imaginer ce qu’a pu représenter l’épreuve de l’hiver pour les hommes et les femmes du passé. Contraints de grelotter au coin de leur cheminée qui chauffait peu et mal, ils devaient déployer des trésors d’énergie pour essayer de lutter contre les morsures du « petit âge glaciaire ». Leur sensibilité au froid et à la...

Mémoires affrontées

Auteure: Valérie Sottocasa

Nombre de pages: 420

Les historiens de la Révolution française ont travaillé de longue date sur le refus qui s'est exprimé à travers la guerre de Vendée et la chouannerie. La contre-révolution y est indissolublement politique et religieuse et elle a marqué les mémoires jusqu'à nos jours, comme Jean-Clément Martin l'a montré. Mais il y a un autre modèle, à l'autre bout de la France, de refus de la Révolution : un refus strictement et doublement religieux. C'est là la grande originalité, et l'objet de ce livre. Sur la bordure sud-orientale du Massif Central, en Ardèche, Lozère, Gard, Hérault, Tarn, les paysanneries catholiques ont massivement rejeté la constitution civile du clergé et protégé leurs prêtres, au prix de la dissidence ou de la rébellion ouverte. Elles ont également réagi à ce qu'elles percevaient comme le retour du péril protestant, les Cévennes huguenotes étant situées à leurs portes. La mémoire, ici, est celle que les hommes de 1795 gardaient des guerres de religion et de Rohan (1620) ou de la révolte des Camisards en 1702 : guerre civile, guerre de mémoires sur une frontière religieuse chauffée à blanc depuis des siècles. Les querelles politiques ...

Un orgueil français

Auteure: Jean Nagle

Nombre de pages: 404

Pourquoi les Français ont-ils une telle passion pour leurs services publics ? Pourquoi y tiennent-ils plus qu’à tout ? Et pourquoi les vilipendent-ils à la moindre occasion ? Jean Nagle montre que, sous l’Ancien Régime, la fonction publique était à vendre : la justice, la police, les finances, la guerre, la « maison du roi » étaient assurées par ceux qui pouvaient en acheter la charge. Ces offices conféraient à leurs titulaires une dignité qu’ils pouvaient opposer à l’honneur des nobles. Jusqu’à l’affrontement du tiers-état et de la noblesse lors de la Révolution française. Ce livre met en scène les dizaines de milliers d’hommes qui ont assuré les services publics et exercé l’autorité de l’État sous l’Ancien Régime. Il montre comment la vénalité des offices fut une passion française. Jean Nagle, historien, est chercheur honoraire à l’Institut d’histoire des mondes contemporains de l’École normale supérieure.

Peuple et pauvres des villes dans la France moderne

Auteure: Anne Béroujon

Nombre de pages: 336

Qu’est-ce que le peuple dans les villes de la France moderne ? Comment le saisir dans toute sa diversité ? Les élites en livrent une représentation réductrice entre le xvie siècle et la Révolution, d’abord comme une masse indifférenciée prise dans sa seule dépendance aux puissants, ensuite comme une force politique incontrôlable. Pourtant, derrière ces traits figés, le peuple connaît une incessante mobilité, des parcours singuliers et des types aussi variés que la prostituée, le compagnon, la « revenderesse » ou le domestique. C’est dans ses multiples facettes, entre pauvreté et bourgeoisie, que cet ouvrage entend aborder le peuple. Dressant un tableau détaillé de ce groupe social, il en étudie, selon l’époque, l’activité légale et clandestine, le quotidien, le genre et les niveaux économiques, les configurations urbaines, les pratiques culturelles et la dimension politique.

Les historiens

Auteure: Véronique Sales

Nombre de pages: 352

ARMAND COLIN Comment écrit-on l'histoire ? Dans quelle mesure les historiens les plus marquants du XIXe et du XXe siècle ont-ils été tributaires, lorsqu'ils ont construit leur oeuvre, de leur itinéraire personnel, et du temps dans lequel ils vivaient ? Que reste-t-il aujourd'hui de ces livres qui ont fait date, et qui vivront d'autant plus longtemps qu'ils seront plus discutés ? Pour retranscrire ces destins singuliers et exemplaires, un ouvrage collectif qui nous parle aussi d'héritage et de transmission, soit de la vie même d'une discipline, sans révérence obligée et sans mythification.Stéphane AUDOIN-ROUZEAU est professeur à l'Université de Picardie-Jules Verne.Dominique BARTHÉLEMY est professeur à l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne.Annette BECKER est professeur à l'Université de Paris X-Nanterre.Jean-Jacques BECKER est professeur émérite des Universités.Patrick BOUCHERON est maître de conférences à l'Université Paris I-Panthéon-Sorbonne.Jacques-Olivier BOUDON est professeur à l'Université de Rouen.Alain BOUREAU est directeur d'études à l'EHESS.Alain BRESSON est professeur à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III.Patrick CABANEL...

La construction de l’État monarchique en France de 1380 à 1715

Auteure: Christine Bousquet-labouérie , Laurent Avezou , Rudi Beaulant , Cécile Becchia , Adrien Carbonnet , Emmanuelle Charpentier , Franck Collard , Fanny Cosandey , Murielle Gaude-ferragu , Matthieu Gellard , Élodie Giard , Stéphane Guerre , Éric Hassler , Matthieu Lecoutre , Benoît Léthenet , Jérôme Loiseau , Vincent Meyzie , Éric Roulet , Valérie Sottocasa , Paul Vo-ha

Nombre de pages: 384

Le 335 années qui séparent l’arrivée au pouvoir de Charles VI en 1380 de la mort du roi-soleil en 1715 ont été des périodes de bouillonnement politique, militaire, religieux, administratif et artistique dans le royaume de France. La pérennité de la guerre marque cette longue évolution où les périodes de paix demeurent très incertaines et de courte durée ; guerres de toutes sortes, religieuses, civiles étrangères où les ennemis furent tour à tour Anglais, Espagnols, Impériaux ou protestants et le plus souvent dans la parentèle proche des rois. L’omniprésence de la guerre a été, sans aucun doute, un des éléments fondamentaux de la naissance et du développement de l’état monarchique mais dans le même temps la naissance de l ‘état monarchique a été le terreau de la guerre. Les deux grands piliers de la construction, justice et finances, les acteurs de celle-ci mais aussi les contestations et les révoltes contre cette montée en puissance tissent la trame de fond de cette construction et affirmation de la monarchie française pendant ces quatre siècles. Si la figure royale s’impose, un gouvernement se structure progressivement au cours de la...

Le livre avalé

Auteure: Eric Méchoulan

Nombre de pages: 541

La littérature telle que nous l'entendons aujourd'hui date du Siècle des lumières. Auparavant, les constellations sociales où brillent les œuvres étaient tout autres ; on était loin, en particulier, d'une évidente autonomie, telle qu'elle apparaît constitutive de la sphère littéraire à partir de 1850. Comment alors concevoir la littérature quand elle n'est pas autonome ? Qu'est-ce que " la littérature d'avant la littérature " ? Selon quelles cristallisations historiques l'art des œuvres d'écriture s'est-il transformé ? Ce livre s'attache à montrer comment la littérature existe en fonction du passage, inégal et incertain, de société de mémoire à société de culture. Si l'émergence de la littérature est bien contemporaine de l'invention de la culture comme mode d'organisation ou de représentation de la société, c'est la tradition ou la mémoire qui ont d'abord permis aux hommes de se représenter à eux-mêmes la légitimité de leur communauté et de leurs façons de vivre ensemble. Historiens, critiques littéraires, sociologues et tous ceux qui souhaitent lire l'histoire de la littérature sous un angle différent découvriront quelques fragments du ...

Le peuple des villes dans l’Europe du Nord-Ouest (fin du Moyen Âge-1945). Volume II

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 464

La compréhension d’une société ne peut ne réduire au suivi d’itinéraires individuels. Cela étant, nul ne conteste que les sociétés, même celles dominées par la stabilité ou la viscosité des processus de promotion sociale, peuvent céler des dynamiques familiales et des destins individuels que la quête prosopographique et des analyses de caractère anthropologique ont vocation à mettre en évidence. L’approche structurelle des groupes sociaux peut faire bon ménage avec la perception des trajectoires individuelles, familiales ou lignagères. Cette motion de synthèse que certains trouveront rapide ou commode ne nous exonère pas de nous interroger sur la validité scientifique du projet retenu.Prétendre travailler sur une période de cinq siècles relève d’une certaine mesure de la gageure. Pour ne pas diluer l’objet de notre recherche, nous avons certes souhaité ne pas aborder les profondes mutations ayant affecté le monde populaire des villes au cours du dernier demi-siècle. Il demeure qu’entre le peuple du temps des ducs de Bourgogne et les milieux populaires qui à l’issue des épreuves de la seconde guerre mondiale, s’apprêtaient à vivre...

Violences et passions dans le Paris de la Renaissance

Auteure: Diane Roussel

Nombre de pages: 392

Capitale politique du royaume de France, monstre démographique et chaudron social sans cesse bouillonnant, Paris est-elle également la capitale du crime ? Cela ne fait aucun doute pour les chroniqueurs bourgeois de la Renaissance, persuadés de voir proliférer le crime organisé à l’intérieur des murailles de la ville, réactivant ainsi, à la faveur des grandes crises du siècle, les stéréotypes de l’insécurité urbaine. C’est également le discours que tient la Couronne, pour laquelle dénoncer l’insuffisance de la police parisienne permet de faire progresser la tutelle royale au détriment des autonomies anciennes de la bonne ville.Les sources de la pratique judiciaire livrent pourtant une tout autre image de la criminalité parisienne au XVIe siècle. Fréquente et ritualisée, la violence ordinaire est d’abord le fait d’une jeunesse masculine en mal d’intégration professionnelle et matrimoniale. Mais si l’engouement pour le duel à l’épée modèle l’homicide parisien, la capitale ne semble pas connaître d’explosion sanglante hors du commun. Les instruments traditionnels de la régulation sociale – police en immersion dans la rue, justice...

Le peuple des villes dans l’Europe du Nord-Ouest (fin du Moyen Âge-1945)

Auteure: Philippe Guignet

Nombre de pages: 500

Les discussions épistémologiques agitant le petit monde des spécialistes de l’histoire sociale ne pouvaient que trouver, lors de ce colloque, une nouvelle occasion de se confronter dans un débat fécond. C’est ainsi qu’une tendance historiographique se réclamant du qualitatif se montre aujourd’hui réfractaire aux approches macro-structurelles qui prétendent contribuer à une histoire globale ou totale de la réalité sociale. Deux types de questionnements des méthodes classiquement mises en œuvre ont donc très logiquement été développés dans les communications et plus encore dans les discussions. Certains historiens de la jeune génération considèrent qu’il n’est pas inutile, mais secondaire de s’interroger sur les délimitations sociales. Les catégories sociales des historiens sont des « opérateurs politiques ». Il faut tenir le plus grand compte du jeu des acteurs dans les représentations qu’ils défendent. Les définitions sociales sont des enjeux qui ne sont pas que symboliques dans le jeu des forces sociales en tension. D’autres historiens comme M. Ruggiu, sans nier l’apport des études sérielles, souhaitent réhabiliter l’échelle...

Se soigner autrefois. Médecins, saints et sorciers aux XVIIe et XVIIIe siècles

Auteure: François Lebrun

Se soigner autrefois La manière dont une civilisation répond au grand défi de la maladie et de la mort est directement liée à tous les éléments qui la constituent : croyances religieuses et explications qu'elles fournissent au mystère de la maladie, structures économiques et niveau de vie, connaissances scientifiques et techniques en matière médicale, etc. L'enquête de François Lebrun sur la France de l'Ancien Régime est ici exemplaire. François Lebrun (1923-2013) Professeur d'histoire moderne à l'université de Haute-Bretagne-Rennes II et membre du comité de rédaction de L'Histoire, il a publié au Seuil Être chrétien en France sous l'Ancien Régime (1996), La Puissance et la Guerre (" Points Histoire " n° 210, 1997) et Croyances et cultures dans la France d'Ancien Régime (" Points Histoire " n° 283, 2001).

Histoire, Monde et Cultures religieuses. N-26. Les mots de la "religion"

Auteure: Martin Philippe (dossier Dirigé Par)

Nombre de pages: 180

Le Dossier Les mots de la « religion » Dirigé par Philippe Martin, avec les contributions de Pierre Gisel, Claude Langlois, Lionel Obadia, Christophe Duhamelle, Christian Grosse, Olivier Servais, Louis Rousseau, Danièle Hervieu-Léger. Régulièrement, la controverse réapparaît. Dans les années 1990, la France a voulu distinguer vraies et fausses religions, dresser une liste des « sectes », sans pour autant jamais déterminer ces termes. La question est ancienne. Les révolutionnaires français en avaient déjà débattu : devaient-ils parler de « religion », de « cultes » ou « d’opinion religieuse » ? Reprendre ce dossier des définitions marque le désir de L’Iserl d’énoncer les objets qui l’intéressent, de refuser les évidences car, comme l’écrit Régis Debray, « ce qui va de soi est toujours source d’abus ». Huit spécialistes reconnus, venus de Belgique, France, Suisse et du Québec donnent leur point de vue. Pierre Gisel et Claude Langlois nous proposent une plongée au coeur de disputes, parfois violentes, où se mêlent politique, religieux et social. Ces querelles dévoilent les rapports que les « mots » entretiennent avec les « choses...

Les mille et une mesures du temps

Auteure: Roger Pinon

Nombre de pages: 184

Collecte et analyse de différents dictons liés au temps au sein de trois régions francophones, en Wallonie et en France. Cette enquête permet de rendre compte de la manière dont l'homme, dans une société majoritairement rurale, a conçu le temps d'une journée au cours d'une année. Elle montre que ces dictons ont le plus souvent une visée utilitaire et rythment le temps de travail au jour le jour.

Histoire des peurs alimentaires. Du Moyen Age à l'aube du XXe siècle

Auteure: Madeleine Ferrières

Nombre de pages: 478

Au-delà de la peur de manquer, de la famine, angoisse prégnante en Occident jusqu'à une période encore récente, il y a la crainte de manger du corrompu, du malsain, de l'immonde. En même temps que l'Occident a cherché à réduire la pénurie, il a progressivement mis sous surveillance l'ensemble de la chaîne alimentaire. Notre comportement contemporain vis-à-vis de la nourriture a onc une longue histoire que Madeleine Ferrières s'attache à reconstituer et à analyser. Des règlements médiévaux de boucherie aux perspectives géniales de Giovanni Lancisi, médecin de la cour pontificale au début du XVIIIe siècle ; du conflit entre symbolique faste ou néfaste des aliments et médecine et hygiénisme, mais aussi, plus tard, avec la chimie et les sciences vétérinaires, à la peur des poissons, levures, plantes ou légumes importés d'autres horizons ; de la suspicion à l'endroit du cuivre ou des conserves à la mise en cause de l'air vicié des villes, l'Occident invente, avec précaution et prévention, un ordre alimentaire illustré de manière éloquente au début du XXe siècle par le Pure Food and Drug Act américain. Mais cette invention n'est pas allée sans...

Au bonheur des mâles

Auteure: Maurice Daumas

Nombre de pages: 400

Si l’adultère est un péché et un crime, que punissent les lois humaines et divines, le cocuage en est la face imaginaire et ludique. Aussi éternel que la réalité qu’il désigne, il connaît de la fin du Moyen Âge au début des Temps modernes une sorte d’apogée : le cocu est alors l’un des grands personnages de la fête populaire et de la littérature facétieuse. Tromper son conjoint est d’abord un comportement de mâle, qui coïncide avec d’autres formes d’exploitation féminine : l’âge d’or de l’adultère masculin est aussi celui du viol et de la prostitution institutionnalisée. Or, durant toute la période, l’humiliation, le déshonneur du cocuage n’atteint que les hommes. Pas trace de femme cocue dans la langue, les fêtes, les farces, les nouvelles, les images. Pourquoi donc les hommes sont-ils seuls cocus ? C’est un tableau inédit des mœurs masculines qui se fait jour ici, révélant derrière la figure du cocu une autre figure ambiguë, celle du bon compagnon, célibataire vaurien et séducteur. Et nous voici conviés à explorer une sociabilité virile complexe où s’affirme un goût sexuel inavoué : le partage d’une même femme....

Dans le laboratoire de l'historien des religions

Auteure: Francesca Prescendi , Youri Volokhine

Nombre de pages: 676

La France des Lumières

Auteure: Daniel Roche

Nombre de pages: 654

A la fin du XVIIe siècle, " la majorité des Français pensaient comme Bossuet ". Au XVIIIe siècle, " les Français pensent comme Voltaire ", dit-on. Le XVIIIe siècle se situe bien entre deux mondes. D'un côté, il vit encore au rythme des contraintes et des traditions, et repose sur l'antique association du religieux et de l'Etat. A la tête de cet édifice, le roi-prêtre, agent principal du politique, dont les hommes sont à la fois les moyens et la fin. Mais en même temps un autre système de références se dessine: l'heure des montres et des horloges, qui succède au temps sacré des églises, tout comme la maîtrise de l'espace transforment la vie ordinaire des Français. Une autre société se met en place, celle de l'échange et du développement du commerce, celle des grands ports et celle des grandes cités de l'entreprise. Au sein même de la France profonde apparaît une France plus ouverte, plus mobile. Elle revendique un ordre humain autonome où l'individu devient la mesure de toutes choses. Les problèmes de fiscalité, de justice, de sécurité montent sur le devant de la scène, et cette contestation sociale et politique contribue à former l'opinion...

De la monarchie à la république

Auteure: Vincent Adoumié

Nombre de pages: 255

2e édition Entre 1815 et 1879, la vie politique française donne le tournis. Deux révolutions, un coup d'État et une défaite militaire encadrent 5 régimes différents qui ont vu défiler près de 100 gouvernements. L'économie n'est pas en reste. Les deux révolutions industrielles qui se succèdent bouleversent les structures économiques avec une rapidité qui laisse les contemporains stupéfaits et perplexes. La société s'adapte non sans mal à ces transformations si brutales.De nouvelles idéologies, de nouveaux comportements culturels secouent une France qui s'accroche toujours à son passé. Mais au-delà de ce bouillonnement de surface, une unité profonde se dégage. Extraordinaire moment d'apprentissage de la démocratie, la période 1815-1879 a enraciné à jamais nos valeurs politiques contemporaines.SOMMAIRE :Introduction : La France et les Français en 1815I. Les rythmes de la vie politique (1815-1879) 1. L'impossible retour de l'Ancien Régime (1815-1830) 2. L'échec de la monarchie bourgeoise (1830-1848) 3. La République impossible (1848-1851) 4. Le Second Empire ou l'enracinement du suffrage universel (1851-1870) 5. La République possible (1870-1879)II. La ...

L'Orpheline des châteaux

Auteure: Petra Lemon

Chloé, jeune archiviste fraîchement arrivée en Normandie, cherche à oublier l'amour de sa vie. Au cours de ses missions, elle tombe sur une correspondance mystérieuse du siècle des Lumières... Dans les années 1760, Scarlett, pupille d'un avocat célèbre, passe ses étés à jouer du clavecin au château et à courir la campagne normande. Un jour, elle fait une rencontre qui va changer le cours de son destin...

Fictions de la rencontre

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 224

On ne raconte pas d’histoire, on ne représente pas de scène sans rencontre : nul doute que la rencontre constitue l’une des matrices les plus riches de la topique romanesque. Mais que doit‐on précisément entendre par « rencontre » ? L’étude du Roman comique de Scarron, qui en décline toutes les variations de l’amour le plus pur au burlesque le plus cocasse, permet de s’interroger sur une notion beaucoup plus complexe qu’elle n’en a l’air. À côté des classiques scènes de rencontre amoureuse, de première rencontre, on voit alors surgir des rencontres d’animaux et d’objets, mais aussi des rencontres de mots et, au-delà, de cultures. Il ne s’agit ici ni de jouer sur le mot, ni simplement d’établir une classification, mais de réfléchir à l’interaction de ces niveaux de la rencontre, qui constitue un dispositif fictionnel d’une redoutable efficacité. Le Roman comique se trouve ainsi éclairé d’un jour nouveau, où la physique d’Aristote et de Descartes, la circulation du théâtre au roman, l’agencement de la matière espagnole, le traitement distancié de l’héritage pétrarquiste et baroque, le passage à l’image par...

Les enfants pauvres à l'école - La Révolution scolaire de Jean-Baptiste de la Salle

Auteure: Michel Fiévet

Nombre de pages: 256

Enfanter dans la France d’Ancien Régime

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 236

L’accouchement fut pendant des siècles un art du ressort des femmes. Du Moyen-Âge jusqu’au Grand Siècle, les femmes ont exercé un monopole professionnel sur cette activité, en ville comme à la campagne. Mais dès le XVIIe siècle, la médicalisation de la science obstétricale a opéré un bouleversement des rôles et entraîné, à la fin du XVIIIe siècle, une inversion faisant d’une affaire de femmes un domaine soumis à la science masculine. Or, malgré la richesse des travaux consacrés aux croyances et aux rites, aux pratiques médicales et aux souffrances liées à l’accouchement, les conséquences de ce tournant n’ont pas encore toutes été tirées. Cet ouvrage veut remettre les femmes au coeur de l’acte d’enfanter, en envisageant les pratiques, discours et représentations de l’accouchement d’un point de vue genré. Découvrir le métier de sage-femme, les textes où elles ont transmis leur savoir, les pratiques et les risques du métier, l’iconographie et les fictions qui les représentent, voire les objets pédagogiques et les instruments qui gardent la trace de leur travail, permet ainsi d’envisager l’existence d’une expérience et...

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