
Cicéron
Auteure: Yves Roman
Nombre de pages: 432Rabat 1 « J’ai défendu la République dans ma jeunesse, je ne l’abandonnerai pas dans ma vieillesse... je ferai volontiers le sacrifice de ma vie, si, par ma mort, je puis réaliser pour les citoyens le rétablissement de la libert酠 » Cicéron, Philippiques, II, 118. Rabat 2 « Cicéron...Ce n’est pas le nom d’un orateur, c’est le nom de l’éloquence... » Alphonse de Lamartine, Vies de quelques hommes illustres, Cicéron, 1863. Cicéron est, à plus d’un titre, une figure exceptionnelle. Nul auteur, nul homme politique romain n’offre la même possibilité de compréhension de son temps. Un temps qui, dans une République à l’agonie, vit les Romains se partager violemment entre tenants du mouvement, les populares, et partisans de l’immobilisme, les optimates, pour finir par s’affronter les armes à la main. Cicéron, qui n’avait que sa voix, pensait, fort peu modestement, que sa parole suffirait à redresser une situation désespérée. Pouvait-il cependant croire que, sans l’appui de légions ou d’importantes clientèles, une troisième option politique, réformatrice sans être révolutionnaire, avait vocation au succès ? Il le crut et ce fut...