
Dans la nuit Mozambique
Auteure: Laurent Gaudé
Nombre de pages: 146Quatre récits puissants et inspirés qui explorent la folie, le désespoir, la cruauté, et cette part de sauvagerie hélas inséparable de l'aventure humaine.
Quatre récits puissants et inspirés qui explorent la folie, le désespoir, la cruauté, et cette part de sauvagerie hélas inséparable de l'aventure humaine.
Le 20 novembre 1556, Jean de Léry quitte l’Europe pour le Brésil. Après trois mois d’un pénible voyage, semé de mille embûches, le Nouveau Monde s’offre à lui. Dans un récit fourmillant d’anecdotes savoureuses et de fines observations, il dresse le portrait de ces terres jusque-là inconnues : il y trouve un climat généreux, une nature luxuriante, d’étranges animaux... et des peuples qui se révèlent accueillants malgré leurs pratiques anthropophages. Invitation au voyage et à l’aventure, le texte de Jean de Léry dessine un humanisme qui fait dialoguer les cultures et les hommes, par-delà leurs différences. Ce volume réunit des extraits de son Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil. L’ÉDITION : découvrir, comprendre, explorer ● questionnaire de lecture ● parcours de lecture ● groupements de textes – le Brésil raconté par les voyageurs au XVIe siècle – rêver et penser des êtres différents – voyageurs d’hier et d’aujourd’hui ● culture artistique – cahier photos : histoire des arts – un livre, un film : Le Sel de la terre de Juliano Ribeiro Salgado et Wim Wenders ● éducation aux nouveaux médias
Fuyant sa famille et un maître tyrannique, Nicholas Young. onze ans, s'embarque clandestinement pour un voyage qui pourrait bien durer plus longtemps que prévu. Le commandant du navire est en effet le célèbre capitaine Cook, parti il la découverte de terres inconnues. Pour le meilleur et pour le pire, Nick va vivre la plus extraordinaire des aventures, celle des grands explorateurs... Sous la forme d'un journal, un formidable roman d'aventures au temps des grandes découvertes. Aussi véridique que captivant...
"Qui sont ces « algorithmes » qui bouleversent notre quotidien ? Que se trouve-t-il de l’autre côté de l’iceberg mathématique ? « Algorithmes » : voilà un mot décrié, que beaucoup pensent comprendre, mais que peu savent manier. Il fallait bien une spécialiste du code et des équations pour nous guider à travers ce véritable voyage en terre inconnue de modélisation numérique. Pour l’éminente scientifique et entrepreneure Aurélie Jean, pourtant, rien de plus simple, de plus lisible qu’une ligne de code : la promesse de comprendre, par la virtualisation des phénomènes, la vie elle-même ; l’ensemble des phénomènes physiques, économiques ou sociétaux – de tout système, vivant ou inerte. Écrire un algorithme, c’est dessiner un chemin de résolution pour un problème donné, un moyen précis et fiable d’accéder à la réponse recherchée. Plonger dans le virtuel pour comprendre le réel : si la démarche semble paradoxale, c’est pour la chercheuse la méthode unique pour maîtriser notre monde, aux nombreux enjeux aujourd'hui encore insaisissables. Et c’est précisément ce moyen, cette machine algorithmique, qui sépare et relie à la fois...
Un carnet de reportage sur les Himbas (peuple premier révélé au grand public par les émissions RV en terre inconnue et Ushuaia) d’une incroyable richesse culturelle et humaine.
Maya, jeune livreuse d'élite dynamique et survoltée, part en mission sur une île coupée du monde : la République de Crabe. Un récit de voyage étrange et fantastique, porté par l'univers singulier de l'étonnante Tarmasz. La livraison express en terre inconnue de Maya ne se déroule pas comme prévu : administration ubuesque, transports archaïques, territoire impraticable, climat détestable. Elle finit par s'avouer impuissante, profitant de l'occasion pour observer ce pays fantaisiste et anachronique et remettre en question son rapport au temps. Parfois, les voyages ne sont pas uniquement faits d'action et d'aventures...
Aucun client ne sait comment il est arrivé à l'Hôtel des deux mondes. Personne ne sait quand il pourra en repartir, ni vers quelle destination. Dans ce lieu étrange, tout est possible, même les miracles. Les infirmes recouvrent l'usage de leurs membres et les menteurs disent la vérité. L'énigmatique docteur S. chargé d'accompagner leur séjour ne fait que rendre plus aiguës les questions de ses hôtes. Un suspense métaphysique entre rêve et réalité, vie et mort, comédie et tragédie, où l'auteur du Visiteur poursuit sa recherche éperdue du sens et pose le mystère comme raison même d'espérer.
Les recherches sur les récits de voyage médiévaux connaissent actuellement un renouveau des perspectives envisagées, qui situent ces textes dans des contextes et des problématiques renouvelés. Les dix contributions présentes dans ce volume explorent deux pistes : d’une part les liens entre récits de voyage et géographie, d’autre part la place de ces récits dans le développement d’une quête du « moi » au cours du Moyen Âge. La frontière entre récit viatique et traité de géographie est floue et les définitions de ces deux domaines demeurent poreuses tout au long du Moyen Âge. De la même façon, la place que tient l’écriture du voyage dans la naissance de l’autobiographie est significative et l’histoire de ces deux genres littéraires se croise fréquemment. Ces deux aspects, souvent opposés, rarement rassemblés, ne sont cependant pas antinomiques, mais méritent d’être examinés de façon conjointe. En effet, le voyageur, confronté à des lieux et des expériences nouveaux, qui viennent enrichir les connaissances géographiques, est aussi amené à un retour sur soi et à un questionnement sur son identité.
Une vie parisienne telle qu'elle en avait toujours rêvé, une carrière de sapeur-pompier prometteuse ... Pourtant, à 24 ans, Justine décide de tout plaquer du jour au lendemain pour s'en aller faire le tour du monde. Quatre ans sur les routes, 10 000 kilomètres à vélo, 15 000 en stop qui vont changer sa vie. De l'Asie à l'Océanie, de l'Amérique du Nord à l'Europe, Justine va à la découverte de lieux magnifiques, mais surtout d'hommes et de femmes. Où qu'elle soit dans le monde, elle emmagasine des sourires, des moments de complicité partagés avec des inconnus et une infinité de souvenirs gravés à jamais. Elle découvre qu'il faut vivre sans attendre le lendemain et partir à la rencontre de l'inconnu. De ce road-trip planétaire, Justine a retiré une véritable philosophie du bonheur : la vie ne se compte pas en nombre de respirations, mais en nombre de moments qui nous coupent le souffle.
"– Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !... – T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d'opinions, ou bien si tard, que ça n'en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C'est lui qui nous possède ! Quand on est pas sage, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C'est pas une vie... – Il y a l'amour, Bardamu ! – Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds."
Pendant qu’Ulysse parcourt le monde et enchaîne les exploits, Pénélope demeure immobile, supporte l’attente, tisse et détisse son ouvrage, restant au passage fidèle à son époux. Quand l’homme part, la femme attend son retour. Les femmes étant historiquement des êtres captifs, le voyage est l’un des moyens les plus symboliques pour qu’elles s’affranchissent de leur condition : voyager est toujours pour la femme un acte fondateur ; c’est dire « je vais où je veux, je ne suis qu’à moi ». S’inspirant des histoires vraies de la littérature de voyage et de son expérience personnelle (dix ans d’arrivées et de départs), l’auteure évoque les territoires érotisés (comme le harem), dénonce la vision masculine de l’aventure et s’intéresse à la tension entre voyage et maternité. Lucie Azema le constate : il faut être libre « de » voyager et être libre « pour » voyager. Les femmes aussi sont du voyage s’adresse aux femmes qui sont déjà parties et à celles qui n’oseraient pas encore.
Du fond des tranchées de Verdun s'élèvent les voix de Marius, Jules, Rénier, Ripoll, M.Bossolo, frères d'armes jetant leur vie dans le flux et le reflux des assauts, hantés par les cris de l'homme-cochon, ce soldat devenu fou, perdu entre les deux lignes de front.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Il faut être brave, voire audacieux pour ouvrir aujourd'hui le dossier de la vie spirituelle dans un contexte où non seulement elle ne va plus de soi, mais s'accompagne encore de réels dangers. Sans le goût du risque, on ne saurait guère s'aventurer dans ce pays étrange et mystérieux. Les réflexions proposées dans ce livre voudraient aider à dépasser les peurs, à faire éclater les prêts-à-penser et les routines, pour porter sur la vie spirituelle un regard nouveau qui en découvre les multiples richesses et les beautés insoupçonnées. Par-delà ses limites et ses difficultés, la vie spirituelle se présente comme une merveilleuse aventure qu'il vaut vraiment la peine de tenter. Dans la tradition judéo-chrétienne, l'aventure spirituelle commence avec une invitation de Dieu à Abraham : " Quitte ton pays " (Gn 12, 1). Invitation à se désinstaller, à se mettre en marche et à partir. " Notre père était un Araméen errant " (Dt 26, 5), note l'Ecriture ! Cette aventure se poursuivra, au fil de l'histoire, d'exode en exil, jusqu'à la montée de Jésus à Jérusalem. On voyage vraiment beaucoup dans la Bible ! Ceci donne à penser que l'itinérance est...
Je m'appelle Emy et j'ai dix-huit ans. C'est à peu près tout ce dont je me rappelle... J’ai atterri dans un monde à l'allure étrange où réside un homme vivant en marge de la société. Rapidement, j’apprends que j’ai une mission. L'accomplir est d'autant plus important pour moi car elle pourrait m'aider à retrouver ma mémoire. C'est ainsi que je vais entreprendre un voyage sur des terres inconnues et faire des rencontres extraordinaires que je n’aurais jamais pensé expérimenter un jour. Une nouvelle culture m’ouvre ses portes et mon quotidien va être rythmé par de nombreuses découvertes, mais un grand danger menace tout un peuple et je vais y être entraînée. Parfois, les découragements, les incertitudes planent, mais je ne peux me détourner de ma quête. J’ai besoin de mettre des mots sur mon identité, même si pour cela, je dois m’enfoncer au cœur d’une lugubre forêt. Mais comment accomplir son destin quand on ne se souvient plus de qui on est ?
Chloé à bout de souffle dans une vie étriquée, décide de tout quitter pour partir le plus loin possible et trouver une bonne raison de vivre. Cette décision amère, brutale, la conduit en terre inconnue, au Sri Lanka. Sa vision pessimiste de la vie, son égoïsme légendaire, ses préjugés idiots vont se confronter à une toute autre réalité. De ce voyage de fuite, elle va trouver dans la larme de l’Inde, une véritable raison à sa propre existence. “… – Avez-vous déjà visité la ville de Colombo où est-ce une première ? Je le regardai interloquée ! – Mais comment savez-vous où je pars ? Non, c’est la première fois. Je n’ai d’ailleurs jamais pris l’avion. – Alors dans ce cas, ne vous inquiétez pas. Je lis sur votre visage que vous êtes crispée à l’idée de ce vol. Ce n’est rien je vous garantis, soyez rassurée…”. Passionnée de poésie et de littérature depuis l’enfance, Fabienne Grellier signe à travers “Tathagata, c’est peut-être toi…” une ode à l’espérance, une philosophie de bienveillance en plongeant le lecteur dans une toute autre vision de la vie.
Sur le quai d'une station de métro de New-York, le vieil Onysos relate sa tumultueuse épopée, mêlant fureur et tendresse, orgies et destructions. Un poème dramatique. 1 homme / 1 h 15
Le 28 juillet 1814, alors qu’il est déjà marié et père d’un enfant, Percy Bysshe Shelley s’enfuit sur le Continent avec la toute jeune Mary Godwin. Dans un étonnant périple de six semaines, à pied, à dos d’âne, en voiture ou en canoë, ils vont traverser une France dévastée par les guerres révolutionnaires avant de gagner la Suisse puis de suivre le cours enchanté du Rhin en Allemagne et en Hollande. Deux ans plus tard, les voici repartis vers la Suisse, à Genève, où Byron les rejoint bientôt pour un été qui appartient à la mythologie littéraire comme celui où la future Mary Shelley conçut l’idée de Frankenstein. Sur les pas de Rousseau ou en excursion sur la Mer de Glace, les jeunes gens découvrent des lieux émouvants ou sublimes qui laisseront une empreinte durable sur leur œuvre littéraire. Écrit à deux mains, Histoire d’un voyage de six semaines, publié à l’automne 1817, contient leurs impressions de ces deux voyages ainsi que l’un des plus grands poèmes de Percy Shelley, « Mont Blanc ». Entre fragmentation et unité, réalité et invention, cette œuvre profondément romantique, traduite pour la première fois intégralement...
Après une grave maladie, Liam, 15 ans, est envoyé en convalescence dans un manoir isolé. Cette maison de repos, où il n'y a ni téléphone ni électricité, semble aussi abriter une section psychiatrique. En effet, l'un des pensionnaires se prend pour Léonidas, roi de Sparte ; un autre pour un pirate ; une jeune fille s'habille comme au Moyen Âge et une autre comme au XIXe siècle. Liam apprend enfin que des malades dangereux sont enfermés dans une pièce secrète de la maison. Il cherche à s'enfuir du manoir, sans succès. Il renonce finalement à ce projet, d'autant qu'il a sympathisé avec Cléa, une jeune fille de son âge, qui semble profondément triste, mais saine d'esprit. Peu à peu, Liam va comprendre que le manoir abrite des fantômes, et que chacun d'eux doit régler un problème avant de pouvoir partir dans l'au-delà. Un jour, le garçon découvre dans le bureau du directeur du manoir une "carte d'éternité". Sur cet écran géant, on voit en temps réel ce qui se passe partout dans le monde. Liam est le seul à pouvoir remonter le temps en agissant sur cette carte. Il va ainsi aider plusieurs pensionnaires à résoudre le problème qui les retient au...
Avant de mourir, Alexandre le Grand raconte quelques bribes de sa vie de chef de guerre et de conquérant, notamment sa rencontre avec le tigre bleu de l'Euphrate, après lequel il a couru jusqu'en Inde. 1 homme / 1 h
Alexandre le Grand va mourir. Qui lui succédera à la tête du royaume ? Qui perpétuera l’insatiable esprit de conquête qui l’a animé ? Qui saura apaiser son âme ? Pour incarner cette figure héroïque, Laurent Gaudé renoue avec le souffle épique qui a fait le succès de La Mort du roi Tsongor (Prix des libraires, prix Goncourt des lycéens).
Dans le champ des etudes dix-huitiemistes, le rapport des Lettres a l'anthropologie reste insuffisamment explore. Le present volume recueille un ensemble de contributions consacrees a ce probleme, lors des journees d'etudes organisees a l'Universite Francois Rabelais de Tours, les 18 et 19 juin 2003. La relation de la litterature du XVIIIe siecle a l'anthropologie y est etudiee a un double niveau: celui de la production litteraire d'une part, avec l'analyse de romans, de recueils ou d'autobiographies; celui de la theorie poetique et du paratexte d'autre part, avec l'examen des titres ou de prefaces de romans et de recits de voyage. Ces differentes etudes convergent dans l'idee fondamentale que la litterature fonctionne comme une experience de pensee qui permet de deplacer les limites de la connaissance de l'homme. Dans cette perspective, les genres litteraires remplissent un role experimental, qui consiste a rendre accessible le nouveau et l'inconnu - cette part de l'autre dans l'inexplore - au sein du familier.
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