
Les lectures africaines de la Bible soulèvent de nombreuses questions. Comment redonner vie au texte biblique pour qu'il soit réellement Parole de libération ? Comment éviter le danger du fondamentalisme qui guette non seulement les Eglises afro-chrétiennes mais aussi les grandes Eglises ? Où trouver des modèles d'interprétation africaine de la Bible ? Comment les femmes d'Afrique lisent-elles la Bible ? Paulin Poucouta essaie d'éclairer les questions ainsi posées et nous explique comment peut se lire la Bible dans une perspective africaine, de l'Egypte ancienne à l'Afrique d'aujourd'hui. L'auteur s'arrête longuement sur les Pères de l'Eglise qui ont vécu en Afrique du Nord, en particulier sur la figure de Saint Cyprien, l'évêque de Carthage au IIIe siècle. Le livre aborde en plusieurs étapes cette lecture plurielle de la Bible. D'abord en suivant le pèlerinage de la Bible sur la terre des pharaons, de l'Ancien Testament aux premières communautés chrétiennes et aux Eglises des premiers siècles. Traitant ensuite des problèmes de méthode et d'interprétation que rencontrent les biblistes africains, l'auteur aborde les événements et les données qui ont...
Documents d'Afrique noire et de Madagascar.
La désertification est un phénomène mondial qui affecte près de la moitié de la surface de la planète. En Afrique, 43 % des terres se trouvent dans des zones arides ou semi-arides, et la lutte contre la désertification dans ces milieux y constitue une des priorités majeures des Etats sahélo-sahariens du Circum-Sahara. "L'Initiative africaine Grande Muraille Verte" (IAGMV) répond à ces enjeux via un ensemble d'actions destinées à assurer le développement socio-économique régional. Elle signe l'émergence d'un leadership de l'Afrique dans la prise en charge de ses défis environnementaux, à travers la gestion durable et la valorisation de l'important potentiel de développement des zones arides du continent. Malgré l'acquisition de connaissances scientifiques et techniques dans les domaines liés à la gestion durable des terres en zones arides, la majeure partie de ces données n'a pas été capitalisée et diffusée, ce qui fragilise la mise en place des différentes politiques de lutte contre la désertification. Cet ouvrage a ainsi pour objectif de faire l'état des lieux des connaissances et initiatives sur la gestion des problématiques de la...
« La colonisation a balkanisé l’Afrique ! », accusent les dirigeants d’un continent qui se fixent pour projet officiel de (re)trouver une unité perdue. Le Sahara est-il un obstacle objectif, définitif, à cette unité ? Non, si l’on en croit les synthèses ici présentées sur les stratégies des pays du Maghreb en direction de leur Sud et sur les relations de toutes natures entre le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne. Politiques africaines de l’Algérie et du Maroc, politique de l’Afrique du Sud vis-à-vis du Maghreb, mutations de la géopolitique saharienne après l’effondrement du régime libyen, conséquences pour la région de la sécession d’un Nord-Mali contrôlé par les islamistes radicaux, importance des échanges économiques (formels et informels) et des échanges humains de part et d’autre du Sahara : tous ces thèmes, ici traités par des spécialistes reconnus, éclairent sous différents jours les relations entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Ils révèlent que les migrants subsahariens qui s’installent désormais dans les pays du Maghreb ne font qu’exprimer l’unité croissante d’un espace jusqu’ici renvoyé à des...
La Revue Africaine des Sciences de la Mission publie un numéro spécial consacré au Congrès international sur le charisme oblat en contexte organisé à Kinshasa pour l'Afrique francophone, du 29 juin au 03 juillet 2015.
COLLECTION mémoire d’Églises dirigée par Paul Coulon Paul VI et Mgr T. Tshibangu. © DR En octobre 1962 s’ouvrait à Saint-Pierre de Rome le deuxième Concile du Vatican (1962-1965) dont on a pu dire qu’il fut l’un des événements majeurs du xxe siècle. Il nous faut remercier ici Mgr Tharcisse Tshibangu, qui y participa comme jeune expert, de nous en rappeler les étapes. Il y eut d’abord un important travail préconciliaire auquel se joignit la Société Africaine de Culture en la personne d’Alioune Diop, son fondateur. S’ensuivit le long travail des Pères du Concile. Dès la première session, les évêques africains eurent à cœur de se regrouper dans un Secrétariat général qui fut confié, pour les anglophones, à Mgr Blomjous, évêque de Mwanza (Tanganyika), et pour les francophones, à Mgr Zoa, archevêque de Yaoundé. À partir de 1966, vint le temps de la mise en application du Concile. En 1969, à Kampala, face aux évêques rassemblés pour la première fois dans le cadre du Symposium des Conférences Épiscopales de l’Afrique et de Madagascar, le pape Paul VI déclarait: «Vous pouvez et vous devez avoir un christianisme africain.» En 1977,...
L’Afrique a besoin que dirigeants et chrétiens de tous horizons redécouvrent leur identité et leur raison d’être dans toutes les sphères de la société. Cet ouvrage lance un appel pour accomplir cette tâche vitale. Dieu a créé tous les humains égaux, afin qu’ils vivent en communauté et assument la responsabilité du monde qui les entoure, un mandat dont nous devons tous nous acquitter. Par l’ application fidèle des Écritures aux contextes actuels sur le continent aujourd’ hui, des contributeurs de toute l’ Afrique s’ unissent pour présenter une vision de l’ Afrique telle que Dieu l’a voulue. Ils ne proposent aucune solution simpliste. Au contraire, la Théologie publique africaine invite chaque lecteur à réfléchir à l’application des principes bibliques dans sa propre communauté, son lieu de travail et sa sphère d’influence. En tenant compte des principes et des leçons que la Parole de Dieu énonce pour la société, la culture et la vie publique, les pays d’Afrique peuvent espérer un avenir exempt de corruption et de despotisme, mais caractérisé par une gestion collective et un leadership au service des autres.
Cet ouvrage décrit la politique africaine du Maroc sous le règne de Mohammed VI, et démontre comment la construction d’une identité de role autour de la notion de “juste milieu” affecte les representations du Royaume de son environnement international. This book describes Morocco's African policy under the reign of Mohammed VI, and demonstrates how the construction of a role identity around the notion of "golden mean" affects the Kingdom's representations of its international environment.
"Impossible n'est pas africain" raconte l'aventure de deux routards qui traversent l'Afrique d'ouest en est. Leur périple, en empruntant les moyens de transport les plus simples, se déroule sur 12 000 kilomètres entre l'océan Atlantique et l'océan Indien, en passant par le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Centrafrique, le Zaïre, l'Ouganda et le Kenya. Il en résulte des rencontres émouvantes balancées entre l'accueil local légendaire et des situations étonnantes générées par le mode de vie et les valeurs de l'Afrique.
Les pays africains affichent pour la plupart et depuis plus d'une décennie des taux de croissance exceptionnels, souvent au-dessus de 5 % annuels, frôlant parfois les 10 %. Certains observateurs estiment que cette tendance ne peut que se confirmer dans le futur tant les conditions paraissent favorables, notamment les besoins insatiables des pays émergents, de la Chine en premier lieu, en matières premières, qui rendent le continent particulièrement attractif du fait de ses richesses naturelles, minérales, pétrolières ou gazières. Des exportations en croissance exponentielle, la confiance inébranlable des investisseurs internationaux, une main d’œuvre nombreuse, innombrable même, compte tenu de la croissance démographique, inscriraient l'Afrique sur une trajectoire émergente. Continent de l'avenir, l'Afrique décollerait à la manière de la Chine et de l'Inde vingt ou trente ans plus tôt. Au demeurant, ce n'est pas seulement à la seule aune de sa croissance économique que ces observateurs portent sur l'Afrique un regard admiratif : ils soulignent les progrès en matière de gouvernance, politique comme économique, saluent l'assainissement des finances...
L’éclatement de l’URSS et l’escalade du terrorisme ont bouleversé tour à tour la politique internationale. Quelle place la première puissance mondiale a-t-elle alors accordé à l’Afrique à l’aube du XXIe siècle ? Le contexte de mondialisation et de libéralisation économique a-t-il eu une incidence sur le regard du gouvernement Bush sur le continent noir ? La démocratie et les droits de l’homme ont-ils été prioritaires dans l’action de l’équipe conservatrice américaine en direction de l’Afrique ? Docteur en Politique et Droit du Développement et expert en matière de diplomatie et d’administration territoriale, l’auteur du présent ouvrage est né en 1952 à Mafoungui au Gabon. Ancien ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis, Paul Bunduku-Latha, qui a déjà publié une étude intitulée L’Administration Clinton et l’Afrique, s’intéresse à nouveau au cas africain dans la politique extérieure américaine. Campée dans un historique du XXe siècle, sa conférence au Centre d’études des relations internationales (CERI) de Libreville se révèle une analyse complète et objective des années Bush.
La timide recomposition du paysage politique en cours dans un nombre croissant d’États africains est sans conteste le produit en même temps que le moteur de la revendication des droits de l’homme dans ces mêmes États. Adoptée en 1981, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples a, avant l’heure, mis l’emphase sur cette relation dialectique entre libération des peuples et libertés de l’individu. Ce n’est pas là la moindre originalité de cette convention régionale que le présent ouvrage se propose d’analyser minutieusement sur un plan juridique. Pour l’essentiel, l’ouvrage consiste en un examen approfondi du contenu normatif et institutionnel de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Cette étude apporte des réponses précises à toute une série de questions qui ne manquent pas d’interpeller le juriste. En consacrant par exemple les devoirs de l’individu, cette convention ne reprend-elle pas d’un côté ce qu’elle donne de l’autre à l’individu ? Les droits de l’individu ne risquent-ils pas d’être sacrifiés sur l’autel des droits du peuple ? À cet égard, un des principaux mérites de cette...
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