
La Russie est à la mode : vivez à la russe... en France, et découvrez cet univers surprenant ! Deux journalistes ont enquêté dans ce monde très fermé pour réaliser ce guide. Elles ont rencontré des cosaques, des princesses, des dissidents et des dignitaires soviétiques. Russes inconnus ou célèbres comme Robert Hossein, Henri Troyat ou Yves Mourousi, ils racontent leur Russie et surtout comment ils vivent à la russe en France... Un livre de témoignages étonnants. Un guide qui recense aussi toutes les adresses russes de France : cabarets, restaurants, épiceries et recettes traditionnelles, art de l’icône, cinéma, littérature et musique, écoles, ateliers et camps de vacances. Découvrez et vivez « la Russie d’en France ». Armelle Oger a connu l’univers russe grâce à l’étude de la langue. Elle se passionne depuis pour le monde slave en général. Elle est aujourd’hui reporter au service société de V.S.D. Églises orthodoxes, écoles paroissiales, scouts... Vera Galievsky a été élevée dans la plus pure tradition russe qu’elle perpétue à son tour. Elle travaille au service littéraire de V.S.D.
Plusieurs auteurs franco-russes sont déjà considérés par des chercheurs universitaires (Makine, Sarraute, Gary, Nabokov, Troyat). D'autres le sont moins ou pas encore (Gran, Bashkirtseff, Serge, Volkonskaïa). Écrivains franco-russes réunit ces écrivains dans leur spécificité commune et permet ainsi, d'une part, un début de répertoire actualisé et, de l'autre, l'initiation de la recherche sur le sujet en ce sens. Intéressant pour les universitaires et les amateurs avertis, cet ouvrage présente une vingtaine d'auteurs d'origine russe qui ont choisi d'écrire en français.
Deux crashs. Deux avions d'Air India. 48 victimes en 1950. 117 victimes en 1966. Presque au même endroit, dans des circonstances aussi floues. Aucun rescapé. Débris et corps dérivent encore à ce jour dans les glaces du Mont-Blanc qui en « libèrent » des éléments chaque été. Vingt-quatre ans après la sortie de son premier livre « Crash au Mont-Blanc, les Fantômes du Malabar Princess » (Ed.Glénat) et suite à la mystérieuse découverte de pierres précieuses qui défraya la chronique en 2013, Françoise Rey poursuit l'enquête ! Les catastrophes aériennes sont des machines à fantasmes. Surtout quand elles surviennent dans des lieux inaccessibles. Reste que les faits eux-mêmes sont parfois « un peu forts ». Le crash de 1950 est inscrit dans l'histoire locale et même nationale. Une rumeur circulait : le Malabar Princess transportait de l'or... Bien que plus meurtrier, le deuxième accident a été oublié presque aussitôt. Il y avait pourtant à bord le père du programme nucléaire de l'Inde... C'est au cours de son enquête pour raconter l'histoire du Malabar Princess en 1990, que Françoise Rey eut connaissance de ce deuxième accident. Avait-on caché...
Trois millions d’étrangers formant 7 % de la population totale : ainsi pouvait être évaluée en 1930 l’importance de la colonie immigrée en France. Ouvriers venant remplacer les morts tombés pendant la guerre de 1914-1918, réfugiés fuyant les révolutions, les dictatures et les persécutions raciales, riches étrangers avantagés par le change, artistes et étudiants attirés par le renom culturel de la France, de nombreuses catégories d’allogènes franchissaient les frontières. Les nouveaux venus étaient si nombreux et jouaient un rôle dans la vie économique sociale et même politique que leur présence ne pouvait passer inaperçue ; on les rencontrait dans la rue, sur les lieux de travail, dans les magasins, les églises, les stades... Les étrangers apparaissaient encore dans les articles de journaux, les discours parlementaires, les romans, les pièces de théâtre, les films. Le présent ouvrage, version abrégée d’une thèse d’histoire, s’appuie sur une documentation d’une ampleur impressionnante, ce qui lui permet d’analyser minutieusement et objectivement les réactions de l’opinion face à cette massive présence étrangère. L’écheveau...
La société est en avance sur l'idée qu'on nous a donnée d'elle. Je cherche à dessiner sa nouvelle image et à la faire reconnaître comme l'enjeu des mouvements sociaux de demain.
Fitzgerald, Gary, Hemingway, Ionesco, Mann, Miller, Nabokov, Arendt, Tsvetaeva... Des centaines d’écrivains étrangers choisirent de s’installer en France dans l’entre-deux-guerres. Choix volontaire pour certains, orphelins d’une terre natale abandonnée par dépit. Choix contraint et forcé pour d’autres, proscrits pour des raisons politiques ou raciales. Tous ont l’exil en commun et la France comme terre d’adoption, une France vue comme un pays cosmopolite, un pays de culture, un pays de liberté. Tous sont captivés par le prestige de Paris, capitale mondiale de l’art vivant, le Paris des musées, des théâtres, du jazz, des ballets russes, des cafés qui sont les salons des temps modernes, un Paris ouvert et foisonnant où semblent possibles toutes les audaces et les transgressions. Ou encore la Côte d’Azur où résidaient déjà des écrivains venus chercher dans ce Sud ensoleillé un lieu propice à leur travail. Ces images idéales résistent-elles à la réalité ? Peut-on trouver des constantes dans la diversité des parcours ? Exilés volontaires et exilés forcés parviennent-ils à se rejoindre et à partager des valeurs ? Dans quelle langue...
Cet ouvrage s'aventure dans l'histoire d'un pays déconcertant... Dans un pays où les minorités confessionnelles demeurent réfractaires à l’intégration dans un moule national, des esprits clairvoyants ont tenté de doter le pays d’institutions pour en faire un État. Celui-ci se cherche encore, noyé dans une société mercantile, où les valeurs morales importent moins que les convictions religieuses et les intérêts personnels. L'État Liban est une création récente et sa réalité constitutionnelle est basée sur des aspirations contradictoires. Par certains aspects pourtant – le secret bancaire, l’université, la relative liberté de la presse –, la société libanaise est moderne, mais le système politique qui la régit est encore tenu par des chefferies féodales, confortées par un communautarisme d’un autre âge. Le Liban n’est plus ce qu’il était : un havre de coexistence, de liberté et de douceur. Certes, il a fini par devenir une patrie, mais pas encore un État de droit, tout au plus un État tampon qui assure avec rudesse sa fragile condition. Dans une lecture à contre-courant des idées reçues, Abdallah Naaman procède à une...
« Paris est la seule ville qui soit aussi un monde », disait Charles Quint. Paris a en effet toujours représenté une sorte d’Amérique. Des romanciers nombreux y résidèrent ; encore plus quittèrent leur province ou pays d’origine pour s’y installer, le temps d’une halte ou toute une vie. Ces écrivains ont noté leurs impressions ou traduit leurs sentiments dans des récits personnels ou dans des romans. Nous les avons suivis, eux, mais aussi leurs créatures que l’on observe cheminant dans les squares, les allées des Champs-Élysées ou du Palais-Royal, évoluant dans les hôtels bourgeois du faubourg Saint-Honoré et à Saint-Germain-des-Prés, trottant sur les Grands Boulevards. Cette visite du Paris des écrivains nous révèle des joyaux. Jean Le Nouvel est un Parisien amoureux de sa ville et baigné de littérature. Il a arpenté Paris durant quinze ans, revenant de ses balades ébloui de choses vues. Écrivain exquis, il les a associées, à l’aide de sa riche bibliothèque personnelle, à ce qu’en avaient dit ou conté les écrivains.
Fasciné par la vie tumultueuse et féconde d'Alexandre Dumas, Henri Troyat a voulu décrire à la fois la trajectoire pleine de rebondissements d'un génial forçat de l'écriture et réhabiliter un personnage adoré par les uns et décrié par les autres. Né le 24 juillet 1802, à Villers-Cotterêts, fils du général Davy-Dumas qui meurt quand n'a que quatre ans, Alexandre Dumas est un enfant turbulent qui a plus de goût pour la nature que pour l'étude. Clerc de notaire à quatorze ans, il vient chercher fortume à Paris en 1822 et conquiert la notoriété littéraire avec Henri III et sa cour (1829), drame qui annonce la révolution théâtrale romantique. Shakespeare et Schiller sont les modèles que se choisit le jeune Alexandre Dumas qui commence à écrire pour le théâtre : (Antony 1831 ; La Tour de Nesle, 1832 ; Kean ou Désordre et Génie, 1836). Puis, avec Le Comte de Monte-Cristo, 1844, il aborde le roman et connaît d'emblée, un succès populaire qui n'allait plus se démentir. Publiés le plus souvent sous la forme de romans-feuilletons, paraissent Les Trois Mousquetaires, 1844, suivi de Vingt Ans après, 1845 et du Vicomte de Bragelonne, 1848-1850 ; ces romans ...
Trégor et Goello, où s’inscrivent — entre Guingamp et Lannion, Saint-Brieuc et Paimpol — les tableaux et les récits de ces souvenirs, ont dans la province une couleur à part. L’« Attique de la Bretagne » est à la fois croyante et sceptique, laïque et respectueuse du vicaire, portée aux drôleries et sérieuse dans ses choix. Il est vrai qu’avaient coutume d’y descendre de la montagne ces tailleurs-chiffonniers nomades qui apportaient et colportaient de ferme en ferme, comme un sel, cet esprit de douce fronde par quoi l’homme de ces cantons se distingue de ses graves voisins léonards. Le personnage de fond de cette histoire, un instituteur né de la terre, bretonnant et catholique, avait été invité, en sa qualité de cadet, inutile aux travaux de la ferme, à choisir entre l’école normale d’élèves-maîtres et le séminaire. Professionnel de l’histoire, son fils Maurice Le Lannou a choisi de raconter simplement, avec humour et émotion, le petit drame d’un homme tiraillé qui sut dominer les contraires et rester fidèle à la Bretagne dans la France.
Dans le prolongement des trois premiers ouvrages de la collection Chemins Croisés, ce recueil met au travail ce qui se joue autour du passage des frontières qu’elles soient géographiques, politiques, sociales ou qu’elles se trouvent dans la langue ou entre les langues. Ce ne sont pas seulement les migrations du XXIe siècle qui sont évoquées ici : l’objectif de cet ouvrage est plus vaste. Il sera aussi bien question de récits de migrations, de représentations de la figure du migrant ou de l’étranger, des voix ou des lettres migrantes de la littérature du Moyen Âge à celles de la postmodernité, que d’interrogations plus théoriques sur les espaces et la figuration du seuil dans les domaines artistiques, qu’il s’agisse de littérature, de peinture, de musique ou de cinéma. Les différents chapitres mettent en relation les problématiques historiques, littéraires, esthétiques et métaphysiques à travers lesquelles se déclinent la question des migrations et des exils mais aussi le paradigme de la traduction.
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Un jeune homme russe, Alexandre Rybakoff, qui vient d'achever ses études au lycée impérial de Tsarkoïe Selo, vit dans la vénération de Pouchkine, mort trente deux ans plus tôt, à la suite d'un duel avec le baron Georges de Heeckeren d'Anthès. Au retour d'un séjour à Paris, la mère du jeune homme lui raconte sa rencontre avec l'assassin de Pouchkine, désormais homme d'affaires et sénateur du second Empire. Un désir de vengeance s'empare alors d'Alexandre Rybakoff. Poitrinaire, le jeune homme se fait prescrire un séjour à Nice. Il s'arrête à Paris et s'installe dans une pension où un journaliste lui donne des conseils pour approcher le baron d'Anthès. Alexandre devient son secrétaire archiviste et la découverte de sa future victime, joviale et paternaliste, lui fait diffèrer son projet de meurtre. Mais le jeune justicier ne renonce pas et il finit par arrêter une date, celle de l'anniversaire de la mort de Pouchkine. Au jour dit, le baron entreprend de dicter ses mémoires au jeune homme qui, finalement, abandonne son projet. Le dernier chapitre se situe vingt-cinq ans plus tard ; de retour en Russie, Alexandre tire un bilan de son voyage en France.
En contemplant un portrait de Baudelaire, triste et malade, on constate ce que la vie a fait de lui, mais en lisant ##Les fleurs du mal##, on se rend compte de ce qu'il a fait de sa vie. Cette considération de Blondin éclaire la démarche du biographe qui accentue les aléas de la relation du poète et de sa mère, veuve remariée, drame crucial au centre de sa vie.
Une vie de forcené de la plume, de "galérien des lettres"; tout le reste de son existence, intime et mondaine, passera alors au second plan. A sa table de travail, des jours et des nuits durant, il gagne ses romans en perdant sa vie; et c'est seulement à six mois de sa mort qu'il épousera Mme Hanska, "l'Etrangère", avec qui il correspondait depuis 1832 ...
Un portrait réaliste du grand âge. Un futur qui se rétrécit et tout à coup l'injuste drame de la mort d'un fils. Le héros est un vieil émigré russe, à Paris en 1968, qui forme avec sa gouvernante un couple navrant et cocasse (cf. ##Notes bibliographiques##, 7, 1985, p. 876).
Joukovski, "un poète courtisan, a été intimement mêlé à la vie de quelques géants des lettres russes. Au contact de ces génies désordonnés, il a peu à peu compris qu'en collectionnant les honneurs, il trahissait sa vocation secrète, qu'en croyant réussir sa vie il la ratait par excès de prudence, bref, qu'en matière d'art les 'insensés' avaient raison contre les sages."--Cover.
Jacques Levrault, "écrivain raté et célibataire endurci," ... accepte difficilement les atteintes de l'âge ... Ses rares instants de bonheur, il les doit aux visites de Dido," sa maîtresse, de vingt ans sa cadette.--Cover.
Pour l'opinion commune, les " bons immigrés ", Italiens, Espagnols ou Belges, se sont bien intégrés, au contraire des Maghrébins et des Noirs. L'histoire comparée bouscule ces fausses certitudes. Le rapprochement entre les années 1930 et 1980 s'impose même contexte de forte présence immigrée, de crise économique et de chômage. Dans les deux cas, une partie des Français, cherchant une explication aux difficultés, met en cause les immigrés et la xénophobie dérive souvent vers le racisme et l'antisémitisme. L'extrême droite profite de la crise pour réactualiser ses thèmes de combat traditionnels. En face, les défenseurs des immigrés, employeurs ayant besoin de main-d'œuvre, militants des droits de l'homme, représentants des Eglises, essayent d'endiguer l'hostilité par un discours rationnel et moral. Quant aux gouvernants, ils parviennent mal à concilier le respect des valeurs humanistes et les exigences d'une opinion publique inquiète. Le présent ouvrage s'attache à analyser et à comparer, au long d'un demi-siècle d'histoire, les réactions des Français, à mettre en lumière les facteurs qui influencent l'opinion, à décrypter une gestion politique...
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