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Spinoza : puissance et impuissance de la raison

Spinoza : puissance et impuissance de la raison

Auteure: Christian Lazzeri

Nombre de pages: 128

La pensée de Spinoza est, tout entière, une philosophie de la puissance de la raison. Plus encore, il découle de ce rationalisme le projet, sans précédent dans l'histoire de la philosophie, d'une identification entre la raison théorique et la raison pratique. La partie IV de L'éthique étudie le comportement d'un homme qui peut connaître les prescriptions éthiques de la raison. Cependant, la connaissance vraie de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, ne le conduit pas, immédiatement et infailliblement, à désirer le premier et à écarter le second : on ne peut faire abstraction de la force des affects. Il devient alors pertinent de s'intéresser non seulement au contenu des prescriptions rationnelles, mais aussi aux causes mêmes du conflit entre ces prescriptions et les passions. Comment comprendre la servitude dans laquelle se trouvent les hommes et l'expérience de ce que nous appelons l'impuissance morale ? Le présent ouvrage cherche à éclairer cette question fondamentale de la vie éthique.

Les expressions de puissance d’agir chez Spinoza

Les expressions de puissance d’agir chez Spinoza

Auteure: Chantal Jaquet

Nombre de pages: 310

L'ouvrage explore les diverses facettes physiques, mentales et psychophysiques de la puissance d'agir chez Spinoza, de la peur de la mort qui en constitue le plus bas degré à la jouissance de l'éternité qui en est l'acmé. À travers une série de variations regroupées autour de quatre principaux thèmes — l'éternité de l'esprit, la positivité du faux, Spinoza dans le temps, corps et affects — il s'agit de ressaisir la puissance dans l'impuissance, la fortitude dans la finitude, et d'exprimer la positivité du négatif en allant chercher la puissance là où l'on ne s'attendrait pas à la trouver. Les trois premières parties examinent la puissance mentale qui culmine avec la conscience de l'éternité de l'entendement, mais qui se manifeste aussi bien à travers la persistance d'un noyau de positivité au sein même des notions confuses et des idées inadéquates, comme le bien et le mal, qu'à travers la permanence de ce que l'on pourrait appeler l'esprit du spinozisme dans le temps. À ces expressions mentales de la puissance d'agir font pendant les variations physiques et psychophysiques de la quatrième partie où sont analysées, d'une part, les capacités du...

Les expressions de puissance d’agir chez Spinoza

Les expressions de puissance d’agir chez Spinoza

Auteure: Chantal Jaquet

Nombre de pages: 304

L'ouvrage explore les diverses facettes physiques, mentales et psychophysiques de la puissance d'agir chez Spinoza, de la peur de la mort qui en constitue le plus bas degré à la jouissance de l'éternité qui en est l'acmé. À travers une série de variations regroupées autour de quatre principaux thèmes — l'éternité de l'esprit, la positivité du faux, Spinoza dans le temps, corps et affects — il s'agit de ressaisir la puissance dans l'impuissance, la fortitude dans la finitude, et d'exprimer la positivité du négatif en allant chercher la puissance là où l'on ne s'attendrait pas à la trouver. Les trois premières parties examinent la puissance mentale qui culmine avec la conscience de l'éternité de l'entendement, mais qui se manifeste aussi bien à travers la persistance d'un noyau de positivité au sein même des notions confuses et des idées inadéquates, comme le bien et le mal, qu'à travers la permanence de ce que l'on pourrait appeler l'esprit du spinozisme dans le temps. À ces expressions mentales de la puissance d'agir font pendant les variations physiques et psychophysiques de la quatrième partie où sont analysées, d'une part, les capacités du...

Spinoza

Spinoza

Auteure: Hadi Rizk

Nombre de pages: 296

Le destin de l’existence est-il d’être déchiré entre l’absolu et l’être particulier, contingent et relatif, soumis à une nécessité aveugle et fatale ? Le monde, pour avoir une valeur, doit-il être relié à un idéal transcendant qui le sauve de lui-même, c’est-à-dire du mal et de la privation ? Enfin, la vie d’un individu est-elle enfermée dans un dilemme : ou l’altruisme du sacrifice à la communauté, ou l’égoïsme exclusif et dominateur ? Il faut lire et relire Spinoza pour surmonter ces faux problèmes, marqués par l’impuissance et le ressentiment. Les individus sont puissants et libres, malgré leurs limites ; ils expriment dans leur être et dans leurs rapports une activité, qui affirme l’infini en toute chose singulière. La réalité du monde se confond avec sa perfection, dans une infinité d’effets dont la richesse est inépuisable. Enfin, c’est au sein de la multitude que se déterminent les conditions de la libération, à travers l’assomption vécue et pensée, par chacun, des rapports nécessaires qui constituent son existence. Cet essai veut expliquer en quoi la finitude de l’existence humaine exprime une réalité positive ...

L'intérêt souverain

L'intérêt souverain

Auteure: Frédéric Lordon

Nombre de pages: 232

La science économique utilitariste domine largement le champ des sciences sociales. À ses yeux, tout n'est que comportements intéressés et calculateurs. Si une bonne partie de la sociologie s'est rendue avec armes et bagages au paradigme de la théorie du choix rationnel, tous ses courants n'ont pas cédé. Ainsi, par exemple, le Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales (MAUSS), pour qui les faits de donation et de solidarité échappent à l'empire théorique de l'économicisme. Pour salutaire qu'elle soit, la réaction anti-utilitariste verse néanmoins souvent dans l'exaltation naïve du désintéressement. Est-il possible de sortir de cette antinomie finalement improductive opposant utilitarisme étriqué et apologies enchantées du geste donateur ? C'est à cette question qu'entend répondre ce travail, à partir d'un concept élargi d'intérêt emprunté à Spinoza : le conatus. Mouvement par lequel " chaque chose s'efforce de persévérer dans son être ", le conatus est l'expression de ce qu'une existence est fondamentalement intéressée à elle-même, et qu'il n'est pas une de ses actions qui ne soit la manifestation de cet " intérêt à soi ". C'est alors...

Spinoza - Une philosophie de la joie

Spinoza - Une philosophie de la joie

Auteure: Robert Misrahi

Nombre de pages: 178

Dans la culture moderne occidentale, la sagesse spinoziste peut valoir comme " un modèle de la nature humaine la plus parfaite " pour reprendre une formulation de Spinoza lui-même. En effet, pour ce philosophe, le sage est un homme libéré de tout préjugé et de toute passion par l'usage constant de la raison pour la conduite de la vie. Ce rationalisme, s'il se réfère à un Dieu-Nature infini, reste essentiellement un souci de l'homme pour l'homme, une sorte d'humanisme. Libéré d'une Providence personnelle et imaginaire, le sage reçoit tous les événements avec sérénité, et cette sérénité rationaliste est toujours en même temps une " béatitude ". Le sage spinoziste, à travers toute l'histoire de la pensée européenne, apparaît donc bien comme l'homme libéré, serein et parfaitement heureux, totalement intégré à l'univers infini et à la société civile où il vit. C'est la prégnance et la perfection de cette sagesse qui nous incitent à interroger de plus près cette philosophie qui nous propose cela même que nous cherchons : la liberté d'esprit et le bonheur vrai.

Le problème de l’essence de l’homme chez Spinoza

Le problème de l’essence de l’homme chez Spinoza

Auteure: Julien Busse

Nombre de pages: 112

Ni philosophe du sujet ni philosophe du moi, Spinoza, on le sait, n'accorde pas à l'homme le statut de substance, mais de mode. Cette désubstantialisation s'accompagne d'une apparente indifférence à l'égard du problème classique de la différence spécifique de l'homme par rapport à l'animal. Dès lors on peut s'interroger sur l'étrange silence de l'Éthique au sujet d'une définition précise de l'essence humaine. À rebours des commentateurs qui ont essayé de reconstituer cette définition à partir des indications de l'auteur, Julien Busse cherche de manière originale à comprendre les raisons pour lesquelles Spinoza n'a pas jugé bon d'en fournir une. Plutôt que la présence, il pense l'absence de définition de l'essence humaine pour montrer qu'elle ne tient pas à une carence, mais qu'elle obéit à une impossibilité. C'est sur la nécessité de l'absence d'une telle définition que Julien Busse invite à se pencher pour en analyser aussi bien les causes que les effets.

Spinoza au XIXe siècle

Spinoza au XIXe siècle

Auteure: Jean Salem

Nombre de pages: 494

On trouvera ici réunies les trente-quatre contributions présentées à la Sorbonne, au cours de quatre journées d'études organisées par le Centre d'histoire des systèmes de pensée moderne de l'université Paris I et le Centre d'études en rhétorique, philosophie et histoire des idées (École normale supérieure de Lyon). Le volume présenté illustre la force de décomposition et de recomposition de la philosophie de Spinoza, qui n'a cessé d'être présente durant tout le XIXe siècle - et particulièrement en ses points hauts. Spinoza, par le truchement de spinozismes plus ou moins fidèles, s'est constitué en agent de transmutation d'une toujours nouvelle puissance de penser et d'agir, en réponse aux défis des temps et des conjonctures. I. Spinoza au XIXe siècle : l'Allemagne Éditions de Spinoza au XIXe siècle (Piet Steenbakkers). - Sur le Spinoza du Pantheismusstreit (Pierre-Henri Tavoillot, Myriam Bienenstock). - L'idéalisme allemand et Spinoza (Jean-Marie Vaysse, Thomas Kisser, Klaus Hammacher, Wolfgang Bartuschat). - Thèmes spinozistes dans la gauche hégélienne (Gérard Bensussan). - Spinoza, Marx, marxisme (André Tosel, Jean Salem). - Spinoza à l'ombre ...

Spinoza contemporain

Spinoza contemporain

Auteure: Charles Ramond

Nombre de pages: 500

Comment Spinoza peut-il être encore aujourd'hui notre "contemporain" ? Les études ici rassemblées proposent plusieurs types de réponses à cette question au coeur des relations entre la philosophie et son histoire. C'est d'abord la persistance d'un dialogue entre les philosophes contemporains (Deleuze, Derrida, Milner, Negri...) et Spinoza. C'est la mise en évidence du soubassement classique de questions éthiques contemporaines (la nature du scepticisme, le bonheur, l'immortalité prothétique dans l'indéfinie différance de la mort). C'est surtout (telle est la thèse générale de l'ouvrage) une vision de la politique selon l'extériorité, l'immanence et la loi quantitative du "compte". Quand les "valeurs" (derniers restes de la transcendance) sont source de violence, les comptes démocratiques sont source de paix. La démocratie comme "régime absolu", pour reprendre les derniers mots de Spinoza, est encore devant nous.

Le bonheur de Spinoza

Le bonheur de Spinoza

Auteure: Michel Henry , Jean-michel Longneaux

Nombre de pages: 458

Dans le travail de Michel Henry, Spinoza occupe une place à part, qui s'explique sans doute par la genèse de la pensée de Michel Henry : il a en effet commencé à philosopher en compagnie de Spinoza, en lui consacrant son mémoire de fin d'études. Ce texte de jeunesse, intitulé Le bonheur de Spinoza, impressionna le jury. Dans ce mémoire se retrouvent déjà toutes les intuitions qui seront ensuite développées dans l'ensemble de son oeuvre.Ce mémoire n'est pas simplement un commentaire d'historien de la philosophie ; y est déjà soutenue la thèse qui ne quittera jamais plus Michel Henry : il s'agit de dénoncer tous les systèmes de pensée, philosophiques ou autres, qui ne parviennent pas à satisfaire aux exigences d'un bonheur indéfectible.Ce mémoire fondamental est suivi d'une analyse de Jean-Michel Longneaux, intitulée "Étude sur le spinozisme de Michel Henry"

La liberté, l'existence et la mort chez Spinoza et Freud

La liberté, l'existence et la mort chez Spinoza et Freud

Auteure: Bertrand Dejardin

Nombre de pages: 286

Dans un précédent ouvrage, La liberté, la pensée et la mort chez Platon et Montaigne, il a été montré que, chez Platon comme chez Montaigne, la mort, loin d'être le plus terrible des maux, est en fait une libération, car elle rend possible un détachement d'avec la vie qui leur est apparue soit contaminée par des fictions, soit cruellement angoissante. Les mêmes thèmes sont repris dans cet ouvrage avec Spinoza et Freud, mais dans un contexte déterministe qui les empêche de croire encore à la possibilité d'une pensée humaine inconditionnée. La philosophie ne suffit plus à apprendre à mourir. Sans une analyse des causes qui déterminent l'activité mentale, à savoir le désir et les pulsions animiques, la pensée demeure asservie à des finalités imaginaires. Il s'ensuit que, pour philosopher, il faut d'abord renoncer au fantasme du sujet libre ou du moi maître de lui-même. Ce sont ces personnages qui doivent mourir pour penser et exister librement. En ce sens, la mort apparaît, ici aussi, comme une délivrance qui devient, de ce fait, désirable.

Spinoza transatlantique

Spinoza transatlantique

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 351

Dans cet ouvrage, les principaux philosophes et historiens de la philosophie des États-Unis, spécialistes de Spinoza, présentent leurs interprétations et dialoguent avec leurs homologues français. C’est la première fois qu’une discussion systématique entre ces deux traditions a lieu. Elle fait suite au dialogue engagé entre Italiens et Français dans le volume Spinoza transalpin (Éditions de la Sorbonne, 2014). Si la philosophie ignore les nationalismes, elle n’ignore pas les langues. Ainsi se créent dans chaque pays des traditions d’interprétation : elles partagent des références communes, lisent les auteurs selon des problématiques liées à leur histoire et s’expriment dans des styles spécifiques, propres à leur formation et à leurs institutions. Loin de gêner le débat, ces différences rendent au contraire nécessaires les confrontations. Cette rencontre révèle que les philosophes américains prennent en compte les analyses de Gueroult, Matheron, Althusser ou Deleuze pour les prolonger, les contester ou les mesurer à leurs propres recherches. Elle témoigne surtout d’une évolution du commentaire. Il fut un temps où la lecture américaine se...

Comprendre Spinoza

Comprendre Spinoza

Auteure: Hadi Rizk

Nombre de pages: 256

Spinoza est un philosophe à part : juif en rupture de ban dans l’Europe chrétienne du XVIIe siècle, disciple de Descartes, il vit de la fabrication de lunettes. Il développe parallèlement un système philosophique qui met hors jeu superstitions et illusions. Il démontre l’appartenance des choses à la réalité. Pour cette deuxième édition, de nouveaux éléments ont été ajoutés, notamment sur la question des sciences (biologie, sciences de l’esprit, linguistique, etc.), l’infini et le fini, le temps et l’éternité et la réflexion sur l’Histoire. Hadi Rizk est normalien, docteur en philosophie et professeur de chaire supérieure en philosophie au lycée Henri-IV.

Spinoza et Leibniz : réception et usages croisés dans la pensée moderne et contemporaine

Spinoza et Leibniz : réception et usages croisés dans la pensée moderne et contemporaine

Auteure: Arnaud Lalanne

Nombre de pages: 304

Suivant certaines déclarations explicites de Leibniz lui-même, excluant dans quelques textes bien connus le spinozisme de son "éclectisme conciliatoire", on a souvent présenté les philosophies de Spinoza et de Leibniz comme diamétralement opposées et irréconciliables. L'histoire de la réception croisée de Spinoza et de Leibniz offre pourtant une richesse interprétative qui ne se réduit pas à la seule mise en opposition. Les articles figurant dans ce numéro expliquent comment les philosophies de Spinoza et de Leibniz ont été lues et interprétées conjointement au XVIIIe, au XIXe et au XXe siècle.

Spinoza

Spinoza

Auteure: Pascal Sévérac

Nombre de pages: 276

Pour beaucoup, philosophes ou non, Spinoza est avant tout le nom d'un affect: lire Spinoza, penser avec Spinoza, se servir de Spinoza, ce n'est pas simplement gratter un vieil os avec indifference; c'est chercher, a travers l'epreuve d'une pensee a la radicalite certaine, une veritable modification de soi. Toute la philosophie de Spinoza peut des lors etre lue a travers cette prespective: comment se modifier soi-meme, en comprenant et transformant son union - affective - avec les choses, avec les autres, avec Dieu. Comment s'unir pour devenir plus ferme, plus fort, plus libre - plus eternel en somme. Comment s'unir... au risque de se desunir.

Joie et liberté chez Bergson et Spinoza

Joie et liberté chez Bergson et Spinoza

Auteure: Lionel Astesiano

Nombre de pages: 464

En affirmant que « tout philosophe a deux philosophies : la sienne et celle de Spinoza », Bergson exprime avant tout que le philosophe se doit de rompre avec une pensée dogmatique qui n’a plus lieu d’être et que Spinoza incarne tout particulièrement. Le spinozisme manifeste la pente de l’intelligence lorsqu’elle suit sa logique propre sans être rectifiée par le recours à l’expérience. Or, c’est cette démarche systématique que la philosophie doit désormais abandonner. Bergson est néanmoins hanté par la pensée de Spinoza et le rapport qu’il entretient avec lui, en particulier dans ses cours au Collège de France, met en évidence un lien bien plus complexe et subtil qu’un simple rapport d’opposition. Contre la tendance à la clôture et à la systématicité, Bergson va alors privilégier chez Spinoza la tendance à l’ouverture et au mysticisme. En mettant en lumière cet aspect, cet ouvrage montre la sympathie intellectuelle qui réunit ces penseurs autour des notions de joie et de liberté. C’est pourquoi la figure du Christ va constituer un modèle non seulement éthique mais ontologique. Le terme de mysticisme, chez ces deux auteurs, ne...

Spinoza et le signe

Spinoza et le signe

Auteure: Lorenzo Vinciguerra

Nombre de pages: 338

La celebre affirmation de Spinoza: veritas eget nullo signo signifie que la verite n'a besoin d'aucun signe; mais egalement que la verite ne manque d'aucun signe. Or, precisement, qu'est-ce qu'un signe? Quelle est sa nature? Quelle est l'origine de la signification? Traditionnellement ces questions en appellent d'autres, qui concernent la nature de l'image et de la representation. Rarement interroge a ce sujet, le spinozisme reserve pourtant une place importante a ces notions, qui mettent en jeu les principes memes de sa philosophie. Suivant la voie d'une genealogie du signe, ce livre repense entierement la theorie de l'imagination sur le mode indique par Spinoza lui-meme d'une cognitio ex signis, qui s'enracine dans la puissance du corps. Bien au dela des frontieres humaines qui lui sont trop souvent assignees, l'imagination apparait comme indissociable d'une hermeneutique, qui embrasse une veritable pensee du corps comprise a l'echelle d'une semiose generale de la nature. Du coeur de l'age classique par dela son siecle, emerge alors une image insolite du spinozisme, a la fois plus ancienne et plus moderne, qui le confirme dans son anomalie, mais l'ouvre aussi vers d'autres...

Spinoza. L'autre voie

Spinoza. L'autre voie

Auteure: Blandine Kriegel

Nombre de pages: 466

Longtemps, Spinoza a été considéré comme marginal, archaïque, et même " médiéval ". Sa philosophie est, en effet, étrangère à la voie moderne principale portée par Descartes, Kant, Hegel, celle de la philosophie du sujet et de l'esprit qui a exalté le " j

Spinoza-Malebranche

Spinoza-Malebranche

Auteure: Collectif

Ce volume se propose de rouvrir les recherches sur la confrontation entre Spinoza et Malebranche, à laquelle l’histoire de la philosophie s’est jusqu’ici peu livrée, ou dont elle ne s’est guère acquittée que sous les formes figées de la triangulation (la lecture croisée des deux auteurs dans leur rapport à Descartes) ou de la réfutation (de Spinoza seul, ou de Malebranche – voire de Descartes – compromis par la proximité du spinozisme). Ce livre fait d’abord un état des lieux de la question en situant les deux auteurs par rapport à l’héritage cartésien et en restituant les discussions polémiques autour du spinozisme de Malebranche. Les textes recueillis examinent ensuite de nouvelles pistes et effectuent des rapprochements inédits, afin d’accroître à la fois notre connaissance des deux systèmes que celle de leur réception : ils donnent lieu à un face à face spéculatif qui explore aussi bien l’ontologie et la théorie de la connaissance que l’éthique et la politique.

Guerre juste, guerre injuste

Guerre juste, guerre injuste

Auteure: Christian Nadeau , Julie Saada

Nombre de pages: 113

Le retour des doctrines de la "guerre juste" dans les discours des grandes puissances pourrait suffire à en condamner le concept : ces doctrines ne servent-elles pas à justifier leurs entreprises impérialistes ? Si vouloir la justice au prix de la guerre revient souvent à imposer sa propre conception du juste, la réalité de la guerre (violence armée à des fins politiques) la couperait néanmoins du droit et de la morale. Faut-il pour autant condamner toute réflexion sur la guerre juste ? Toute évaluation normative comme toute critique politique deviendrait alors impossible. Dénoncer une guerre comme injuste ou refuser les usages politiques qu'on peut en faire, suppose des catégories morales et juridiques permettant de dégager des critères de justice applicables à la guerre. Les trois axes de la théorie sont présentés : le droit de la guerre, le droit dans la guerre, le droit d'après la guerre.

Libre comme Spinoza

Libre comme Spinoza

Auteure: Denis Collin

Nombre de pages: 288

Spinoza est le principal et le plus génial représentant de ces « Lumières radicales » identifiées par l’historien Jonathan Israël. Il n’est pas un penseur solitaire, mais un homme engagé à sa façon dans un puissant mouvement qui vise l’émancipation humaine. Avec Spinoza s’annonce « le crépuscule de la servitude ». Et c’est bien d’un grand commencement dont il s’agit. Il ne faut pas se méprendre. Les lumières de Spinoza ne consistent pas seulement à dissiper les prétendus mystères et les brumes de la religion pour leur substituer la connaissance scientifique, rationnelle, de la réalité (Dieu ou la nature). Spinoza n’est pas seulement un démystificateur : il ne s’agit pas d’ôter les fleurs imaginaires qui camouflent les chaînes mais de briser les chaînes qui asservissent l’homme pour cueillir la fleur vivante. Comprendre les lois de la nature, c’est très bien, mais plus utile encore est la compréhension des lois de la nature humaine, la compréhension des mécanismes affectifs qui permettent la domination des uns et la servitude de tous. C’est le sens profond de L’Éthique : comment se libérer, comment bien vivre ? Les plus...

Introduction à l'Ethique de Spinoza: ptie. La réalité mentale

Introduction à l'Ethique de Spinoza: ptie. La réalité mentale

Auteure: Pierre Macherey

Nombre de pages: 436
Traité de la réforme de l'entendement

Traité de la réforme de l'entendement

Auteure: Baruch Spinoza

Nombre de pages: 124

Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Baruch Spinoza. Vers 1665, Spinoza écrit le "Traité de la réforme de l'entendement", sous-titré "De la meilleure voie qui mène à la vraie connaissance des choses". Demeuré inachevé, le livre, l'un des plus importants de son oeuvre et non une simple ébauche de "L'Éthique" comme on l'a souvent dit, est une sorte d'introduction à sa philosophie. En une centaine de pages d'une extraordinaire densité, abordant la métaphysique et la psychologie des passions, posant les fondements de sa théorie de la connaissance, il y pense la question fondamentale de la Vérité sans Dieu. Comment parvenir à la Vérité ultime ? avec l'Imagination et la Raison, à quels différents degrés de la Connaissance l'homme peut-il accéder ? Un livre de philosophie "in vivo" pour le lecteur cherchant à comprendre l'expérience et le pouvoir de l'esprit humain sans laquelle la vie ne serait peut-être qu'un rêve.

Spinoza

Spinoza

Auteure: Lorenzo Vinciguerra

Nombre de pages: 192

Sommaire 1- Vie et philosophie 2- Science et nature 3- Corps et âme 4- Affections et affects 5- Libération et liberté

L'Inconscient

L'Inconscient

Auteure: Monia Sanekli

Nombre de pages: 208

Le génie de Freud n'est pas d'avoir découvert l'inconscient mais plutôt d'avoir fait d'une intuition philosophique et anthropologique bien ancienne une composante de l'industrie médicale. Spinoza, Schopenhauer, Nietzsche ont déjà bien perçu et bien décelé l'importance de l'inconscient comme prédicat ontologique fondamental intrinsèquement lié aux pulsions de la vitalité, de l'énergie, du biologique et du généalogique. L'inconscient n'est non seulement pas une découverte scientifique mais surtout pas pathologique, il ne se traite pas et n'obéit à aucune structure thérapeutique universelle. Il n'est ni personnel ni familial ni subjectif. Il est impersonnel, ontologique, généalogique et biologique. La mémoire et la conscience ne sont pas des thérapies mais des préjudices, il est saisi scientifiquement par l'investigation et individuellement par l'intuition et la sensibilité, l'oubli est sa force. L'homme malade n'est pas celui qui ne se rappelle de rien mais celui qui se rappelle de tout, c'est celui qui a tout perdu sauf la mémoire. Toute intervention extérieure lui est nuisible dans la mesure où elle l'engage dans des manipulations et des interactions...

L’essence plastique

L’essence plastique

Auteure: Vincent Legeay

Nombre de pages: 140

L’ouvrage, qu’on situera volontiers dans le sillage et l’exploration de l’assertion forte, programmatique, qui ouvre la « petite physique », au scolie de la proposition 13 de la seconde partie de l'Éthique, se propose d’explorer les rapports entre aptitudes, changements, et accommodements, afin de découvrir si, de façon larvée ou explicite, la conception spinoziste de l’essence n’aurait pas à (nous) offrir des ressources de plasticité. Celles-ci, pour peu qu’on y porte son attention, pourraient être proportionnelles au nombre des contextes affectifs que la nature exerce sur les individus qui la peuplent, et donc, selon le chapitre 6 de l’appendice de la quatrième partie de l’Éthique, « quasiment infinies ». Tentons alors, à l’aide des textes du philosophe néerlandais, de mesurer l’étendue de ces ressorts.

Oeuvres complètes

Oeuvres complètes

Auteure: Baruch Spinoza

Nombre de pages: 1391

" Prince des philosophes ", selon Deleuze, " moment crucial de la pensée moderne ", selon Hegel, Baruch Spinoza (1632- 1677) est considéré comme le philosophe le plus dérangeant du XVIIe siècle. Héritier dissident de Descartes, il décida de suivre la raison jusqu'au bout et élabora ainsi une philosophie radicalement neuve, aux conséquences révolutionnaires. Ce volume permet d'accéder à l'intégralité de ses écrits dans les traductions originelles de Charles Appuhn, depuis Les Principes de la philosophie de Descartes jusqu'au chef-d'oeuvre qu'est l'Éthique, en passant par le Traité politique, le Traité théologico-politique, le Traité de la réforme de l'entendement, le Court Traité, les Pensées métaphysiques et la correspondance. Outre la rigueur métaphysique préfigurée par le Court Traité et accomplie dans l'Éthique, on voit ici se déployer une réflexion de grande envergure et aux directions multiples. Politique d'abord : Spinoza traite du droit naturel, du contrat social, de la nature des régimes et des États, comme de la place des affects dans l'élaboration d'un champ social. Théologique ensuite : il teste une nouvelle méthode littérale de...

Immanence et finitude chez Spinoza : études sur l'idée de constitution dans l'«Éthique»

Immanence et finitude chez Spinoza : études sur l'idée de constitution dans l'«Éthique»

Auteure: Augustin Giovannoni

Nombre de pages: 240

Spinoza use du terme de constitution pour délimiter l’existence par soi antérieure à toute expression intelligible particulière, l’ordre de toutes les intelligibilités possibles. Il indique le sens de ce que l’œuvre maîtresse de Spinoza ne cesse de déployer à la manière d’un programme : la substance est causa sui, cause de soi. Ce qui rend radicale la contribution spinoziste au concept de constitution, c’est que la question des rapports entre immanence et finitude, loin d’être une partie marginale de l’Éthique, en occupe systématiquement le centre. Cette implication mutuelle donne sens à sa position et contribue à la définir : elle thématise simultanément le plan de la constitution immanente qui désigne l’auto constitution de l’infini dans la théorie de la substance ; la dimension de la constitution affective ou l’étude des effets émergents produits par le fonctionnement de processus sans sujet que met en évidence la théorie du conatus ; le registre de la constitution de l’action éthique qui engage l’implication réciproque de l’immanence et de la libération dans la théorie de l’éternité. Ces modèles sont considérés en...

Spinoza : Oeuvres complètes - 14 titres

Spinoza : Oeuvres complètes - 14 titres

Auteure: Spinoza, Baruch

Nombre de pages: 3000

Découvrez les œuvres complètes de Spinoza dans une nouvelle édition sans DRM enrichie de plus de 350 notes explicatives, de gravures originales et de nombreuses annexes. Vous y retrouverez 14 titres spécifiquement mis en forme pour votre liseuse : • Court traité sur Dieu l'homme et la béatitude • Les principes de la philosophie de Descartes • Traité de la réforme de l'entendement • Traité théologico-politique • Traité politique • L'éthique • Lettres • Traité des trois imposteurs des religions dominantes et du culte (Attribué) — ANNEXES — • Vie de Benoît de Spinoza (par Jean Colerus) • Vie de Spinoza (par Lucas, traduction E. Saisset) • Baruch Spinoza (par Jules Simon) • Spinoza et le spinozisme (par Paul Janet) • Histoire de la philosophie moderne (Extrait sur Spinoza) (par Harald Høffding) • Le Dieu de Spinoza (par Victor Brochard) Un système de navigation intuitif et et ergonomique: • Naviguez par simple clic de chapitre à chapitre ou de livre à livre. • Accédez instantanément à la table des matières hyperliée globale. • Une table des matières est placée également au début de chaque titre. A PROPOS DE L'ÉDITEUR: ...

Du tragique au matérialisme (et retour)

Du tragique au matérialisme (et retour)

Auteure: André Comte-sponville

Nombre de pages: 418

André Comte-Sponville livre ici vingt-six études d’histoire de la philosophie, portant principalement sur les traditions tragique et matérialiste, depuis l’Ecclésiaste jusqu’à Marcel Conche, en passant par Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, Spinoza, La Mettrie, Jean-Marie Guyau, Nietzsche et Alain.La préface propose une longue analyse de la notion de tragique. L’auteur y prend au sérieux ce que la littérature et la vie nous apprennent : que le tragique a à voir avec le malheur, mais réel plutôt que possible (par différence avec le « suspense ») et nécessaire plutôt que contingent (par différence avec le drame). Loin d’être l’affirmation joyeuse de tout, comme le voulait Nietzsche, le tragique est plutôt la prise en compte inconsolée de ce qu’il y a de catastrophique dans la condition humaine : la mort, la solitude, l’insatisfaction – trois formes de la finitude, qui ne sont tragiques que par la conscience, en l’homme, d’un infini au moins pensable.La conclusion, elle aussi fort développée, montre que le matérialisme, s’il est rigoureux, se doit d’être une pensée tragique, c’est-à-dire aporétique, déceptive, inconsolée. Et...

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