
Les relations entre les États-Unis et l’Unesco ont toujours été complexes comme le démontre l’étude des 20 premières années de celles-ci. Lors de la création de l’Unesco quelques Américains ont énormément travaillé pour que cette Institution spécialisée des Nations- Unis existe. Leur rôle et leur apport sont ici soigneusement mis en évidence. Or, les premières déceptions arrivent rapidement car, à tort, du côté de Washington, on espérait voir l’Organisation participer efficacement à la lutte contre le communisme. Néanmoins, à la fin des années 1950, l’Unesco connaît un regain de faveur auprès du gouvernement américain. Et si l’hégémonie financière américaine à l’Unesco n’a jamais fait de doute, sa domination politique est mise en cause dès les premières années. Les États-Unis vont quitter l’Unesco en 1984, quand la première génération d’Américains, fondateurs de l’Unesco et fidèles malgré les déceptions a, depuis longtemps, quitté la scène politique. L’auteur a utilisé une documentation inédite et a multiplié les enquêtes orales. Gail Archibald
Includes "Comptes rendus bibliographiques."
A la fois source et objet de la pensée, le langage a toujours constitué un des domaines privilégiés de la réflexion philosophique. Dans ce deuxième titre de la "Collection Diogène", les chefs de files de la linguistique d'aujourd'hui passent en revue les problèmes classiques posés par le langage depuis Platon et le sto€icisme jusqu'à Saussure et Pierce, et au-delà: langage et temps, signe et symbole, sens et son, langue et société... La confrontation des recherches les plus originales de la linguistique contemporaine (sur les modèles structurels, sur les grammaires génératrices, sur les rapports entre langage et cybernétique, etc.) les éclaire mutuellement d'une lumière neuve.
Plus d'informations