Le zarma parlé
Auteure: Leo Sibomana
Nombre de pages: 572Extrait(s) disponible(s) à l'adresse
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« Une des œuvres littéraires les plus fortes que j'ai lues depuis longtemps. » Helsingin Sanomat Alors que sa grand-mère Elsa se meurt d'un cancer foudroyant et que tous ses proches se rassemblent pour adoucir ses derniers jours, Anna découvre que, derrière le mariage apparemment heureux de ses grands-parents, se cache un drame qui a marqué à jamais tous les membres de sa famille. Une vieille robe trouvée par hasard, et dont elle apprend qu'elle aurait appartenu à une certaine Eeva, va réveiller le passé. Cette Eeva, dont on ne lui a jamais parlé, aurait été, dans les années 60, la nourrice de sa mère. Mais Anna ne tarde pas à comprendre qu'elle a été beaucoup plus qu'une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l'a profondément aimée...
L'auteur a mené, au Nord-Cameroun, une recherche dans le domaine de la santé, portant sur les conceptions et représentations du corps et de la maladie en fulfulde (langue peule). Il a aussi abordé les termes concernant la psychologie et les valeurs de la société, dans la mesure où ils ont un rapport avec le corps. L'approche est de type encyclopédique, et les entrées sont illustrées d'extraits d'interviews ou d'autres citations, en langue originale et en traduction. L'auteur n'a pas cherché à éliminer les contradictions entre les dits des uns et des autres pour en tirer un tableau artificiellement unifié. Il s'en dégage donc un système un peu flou, sans doute, mais un système quand même, bien représentatif de la réalité. L'ouvrage vise principalement à répondre aux besoins de communication entre personnels de santé et patients, notamment dans les domaines de la prévention du SIDA, de la lutte contre le paludisme et la tuberculose. La connaissance des sémiologies populaires est très importante, en effet, dans la perspective d'une amélioration des relations entre personnels de santé et usagers. La langue peule est la langue véhiculaire de la région....
Troublé par la disparition de la jeune femme qui vit avec lui, l’inspecteur Kimmo Joentaa l’est plus encore par les larmes que le meurtrier d’une femme plongée dans le coma a versées en perpétrant son crime. Une fois de plus c’est son empathie pour celui qui commet l’irréparable qui va lui permettre de dénouer l’intrigue.
Rauno Rämekorpi, un riche industriel finlandais, fête ses soixante ans. Les invités affluent les bras chargés de fleurs et de cadeaux. Mais Mme Rämekorpi est allergique au pollen et Rauno se voit prié, le dernier convive parti, de convoyer les fleurs à la décharge. En chemin, notre héros a une bien meilleure idée : il offrira les bouquets à ses nombreuses maîtresses. Commence alors une tournée qui va mener notre fringant sexagénaire d'un lit à un autre dans un déluge de champagne et de bonne chère. En attendant que ce don Juan prenne, quelques mois plus tard, à ses risques et périls, les habits du Père Noël... Une farce aux accents rabelaisiens, une réjouissante galerie de portraits de femmes victimes d'un héros qu'on adorera détester !
En 1944, au milieu des étendues sauvages de Laponie, un jeune soldat finlandais, Olavi Heiskanen, officie comme traducteur dans un camp de prisonniers dirigé par les Allemands. La cruauté fait partie du quotidien, détenus et gardiens luttent pour préserver leur humanité. Enontekiö, 1947. La journaliste et photographe Inkeri Lindqvist s’installe dans la ville pour écrire sur la reconstruction de la région. Mais elle cherche avant tout, et en toute discrétion, à élucider le mystère qui entoure la disparition de son mari durant la guerre. Alors qu’Olavi et Inkeri cohabitent, la journaliste découvre peu à peu ce que tout un peuple a subi dans l’indifférence la plus totale. Et dans la nuit polaire, l’Histoire s'apprête à révéler, sous le soleil de minuit, ses plus sombres secrets. Petra Rautiainen est née en 1988 en Finlande. Elle travaille sur une thèse abordant la représentation du peuple sami dans les médias de son pays. Un pays de neige et de cendres, son premier roman, est un best-seller dans son pays et a été traduit dans douze langues. Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli
À chaque étage, la moitié des participants est éliminée. Qui survivra et accédera au pouvoir ? Dans un désert sans fin, quelques peuples pauvres survivent sous l'autorité d'un leader impitoyable nommé Oasis. Leur seul espoir ? L'épreuve qui, tous les sept ans, remet cette place en jeu. Soixante-quatre jeunes concurrents sont envoyés s'affronter dans une pyramide truffée de pièges. Un seul atteindra le sommet, à condition d'être plus rapide que le sable qui avale tout sur son passage...
Ce recueil contient des contes du Sénégal oriental et du nord-ouest de la Guinée. La plupart viennent des peuples malinké et badiaranké. Ils ont été enregistrés sur le vif au cours de soirées entre 1980 et 1997. Si, par une nuit de saison sèche, vous vous promenez dans un village malinké, vous ne manquerez pas d'entendre ces récits entrecoupés de refrains chantés, monter ici ou là de quelque enclos familial. Les contes sont en quelque sorte une mise en scène des valeurs d'une société. On trouve des comportements qui sont valorisés comme la patience, la soumission à l'autorité des vieux, à l'ordre établi. Priorité est donnée à l'alliance et à l'échange. Les comportements inverses sont cri-tiqués : les héros trop pressés, individualistes, antisociaux, échouent dans leur quête. Mais à côté d'un courant qui soutient l'ordre en place, il en existe un autre dans lequel l'autorité est remise en cause, où le petit se venge du plus fort.
1536, le désert du Sahara est un champ de bataille d’une violence indicible. Sur plusieurs fronts, Peuls rouges, Mandenka et Touaregs, tous de farouches animistes, combattent pour l’honneur, la liberté des leurs et contre l’anéantissement. Ils ont face à eux, la horde des zélés musulmans également peuls, touaregs et mandenka. Ces fidèles serviteurs d’Allah sont conduits et commandés par d’intraitables Maures et Arabes, pour lesquels le jihad n’a qu’une seule signification : la mort, l’esclavage et la conversion des peuples jugés infidèles. Dans un style narratif qui lui est propre, Musinga Mwa Tiki signe un chef-d’œuvre littéraire et s’offre le luxe de classer La Guerre des Hommes sur plusieurs registres : il est à la fois roman historique, roman fantastique et roman de science-fiction. En 1536, les Amargal, ou extraterrestres, atterrissent dans le désert du Sahara et mêlent leur technologie avancée à celle, rudimentaire, des belligérants terriens. Action, aventure, découverte et montée d’adrénaline sont au rendez-vous pour le lecteur.
Jusqu'où aller pour survivre ? 1867. Une terrible famine dévaste la Finlande. Malgré l'hiver glacial, Marja n'a d'autre solution que de prendre la route avec ses deux jeunes enfants, abandonnant sa ferme et son mari, au seuil de la mort. Elle ira à Saint-Pétersbourg, dans l'espoir d'un sort meilleur. Et ils sont nombreux à se diriger vers le sud, cohortes de paysans errants désespérés mais résolus à survivre. Sur la route, elle rencontre Ruuni, un jeune garçon qui lui semble digne de confiance. Mais face à un tel dénuement pourra-t-il leur venir en aide ? En butte à la méfiance, l'égoïsme et la haine, une lutte de chaque instant s'engage où le vivant tourne au spectre et le climat extrême à l'angoisse pure. Peinture sensible d'un calvaire, alternant descriptions réalistes et passages oniriques, La Faim blanche est un roman d'une grande intensité dramatique, où l'on découvre l'une des dernières marches pour la faim à l'orée du XXe siècle. Aki Ollikainen met au jour les abîmes de la nature humaine, mais aussi les espoirs qu'elle fait naître.
À l'approche de la cinquantaine, le pasteur Oskari Huuskonen traverse une mauvaise passe. Son mariage bat de l'aile, sa foi vacille, ses prêches peu conformes aux canons de l'Église lui attirent les foudres de ses supérieurs et ses paroissiens le désolent. Comme si cela ne suffisait pas, ses ouailles décident de lui offrir pour son anniversaire un cadeau empoisonné : un ourson qui vient de perdre sa mère, spectaculairement morte par électrocution au sommet d'un pylône à haute tension du village. Mais le pasteur s'attache peu à peu à l'animal et pousse la sollicitude jusqu'à lui construire pour l'hiver une tanière dans laquelle il finit par le rejoindre, en compagnie d'une charmante biologiste venue étudier les mœurs de la bête. Il n'en fallait pas moins pour que la vie d'Oskar Huuskonen bascule : la pastoresse demande le divorce, la biologiste prend la tangente et l'évêque, lassé des bizarreries du pasteur, le met d'office en congé. Ruiné et l'esprit chagrin, Huuskonen décide de partir à l'aventure avec son ours. Un long périple qui les mènera de la mer Blanche à Odessa, Haïfa, Malte ou Southampton, en quête d'un sens à leur existence.
En présentant une perspective sud-orientale et matrifocale sur le Kaabu (16e - 19e siècle), Les mémoires de Maalaŋ Galisa, éditées et commentées par Cornelia Giesing et Denis Creissels, complètent d'autres versions 'patriarcales' orientées sur le modèle de l'épopée de Sunjata. The Mémoires of Maalaŋ Galisa, edited and commented by Cornelia Giesing et Denis Creissels, offer a south-eastern and often matrifocal viewpoint on the state of Kaabu (16th - 19th centuries A.D.) as a counterpart to other versions moulded after the Sunjata Epic.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Dans un univers où la magie prend sa source au cœur du vivant, l’équilibre entre les différents éléments est fragile. Après que les hommes aient abusé de cette magie pour satisfaire leurs désirs de puissance, des forces obscures se sont faites jour et menacent d’entrainer le monde dans le chaos. Aïna est une Traqueuse ; Ynaé, elle, est une Protectrice. Leurs clans sont ennemis depuis la nuit des temps. Pourtant, c’est de leur union que pourra venir l’apaisement. Car seule la paix entre les hommes pourra apaiser la colère des éléments. Ce livre a gagné le concours d'écriture organisé par les éditions de la Martinière en 2020 et parrainé par l'autrice américaine Sarah J. Maas. La gagnante, Laetitia Lajoinie, a remporté la publication et l'accompagnement éditorial pour la rédaction de son texte.
Sois le bienvenu, Numéro Un. Au hasard de la toile tu as su te frayer un chemin. Au hasard du jeu des carrés tu vas appliquer le talion. Dans le temps tu vas aviver la mémoire des spectres oubliés. Dans le sang, tu vas laisser ton empreinte Dans la lignée de Fred Vargas, Christine Adamo nous embarque dans un thriller fascinant et un troublant jeu sur la Toile où l'étude des langues oubliées de l'ancienne Mésopotamie peut se révéler fatale.
Interactions entre politiques publiques, migrations et développement en Côte d'Ivoire est le fruit d'un projet mené conjointement par l'Union européenne et le Centre de développement de l'OCDE, en collaboration avec l'Office national de la population (ONP) et le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES). Ce projet avait pour objectif de fournir aux décideurs des données probantes sur l'impact des migrations sur des secteurs spécifiques – marché du travail, agriculture, éducation, investissement et services financiers, et protection sociale et santé – et, à l'inverse, de montrer quel est l'impact des politiques sectorielles sur les migrations. Le rapport aborde quatre dimensions du cycle migratoire : l'émigration, les transferts de fonds, le retour et l'immigration. Les résultats des travaux empiriques confirment que les migrations contribuent au développement de la Côte d'Ivoire. Cependant, le potentiel des migrations n'est pas pleinement exploité dans le pays, notamment parce que les décideurs ne prennent pas suffisamment en compte les migrations dans leurs domaines d'action respectifs. La Côte d'Ivoire doit donc adopter un programme...
Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli Baltimore, 2014. Le laboratoire de recherches en neurosciences du professeur Joe Cheyefski est saccagé par des défenseurs de la cause animale. Peu après, Joe apprend que les menaces qui pèsent sur lui et sur sa famille sont liées au fils qu’il a eu avec sa première épouse, devenu militant extrémiste, qu’il n’a pas revu depuis qu’il a quitté la Finlande deux décennies plus tôt en abandonnant femme et enfant. Joe s’inquiète également pour sa fille, Rebecca. Une grande entreprise l’a choisie pour être son porte-étendard au lycée : en échange de vêtements, de maquillage et d’accessoires, Rebecca doit promouvoir les produits de cette compagnie auprès de ses camarades, notamment une drogue contre l’anxiété sociale, Altius. Elle se voit aussi remettre un engin hyperconnecté relié directement à ses neurones, l’iAm, qui capte toutes ses données 24 h/24 et oriente ses choix, ses goûts, ses activités. Joe découvre bientôt que la multinationale qui se trouve derrière tout ça a infiltré différents secteurs de la société, et que ses propres recherches ne sont peut-être pas pour rien dans son malheur. ...
« Voilà, je ne suis pas un bon dormeur. Et ça empire. J’ai peur de m’endormir, peur que les vagues déferlent sur moi, que le lit se change en bateau [...] » Niilo a treize ans. La nuit, il fait des cauchemars qui le hantent sans fin, le jour, il est violent. Ses parents, qui ne savent plus comment lui parler, décident de l’envoyer à l’École Sauvage : une école spéciale, sur une île. Mais l’île suffira-t-elle à changer Niilo ? Et quelle blessure se cache derrière ses peurs ? Un roman fort, percutant qui ne laissera aucun lecteur indifférent.
Les « vaches de Staline », c’est ainsi que les Estoniens déportés désignèrent les maigres chèvres qu’ils trouvèrent sur les terres de Sibérie, dans une sorte de pied de nez adressé à la propagande soviétique qui affirmait que ce régime produisait des vaches exceptionnelles. C’est aussi le titre du premier roman de Sofi Oksanen, dont l’héroïne, Anna, est une jeune Finlandaise née dans les années 1970, qui souffre de troubles alimentaires profonds. La mère de celle-ci est estonienne, et afin d’être acceptée, cette femme a tenté d’effacer toute trace de ses origines, et de taire les peurs et les souffrances vécues sous l’ère soviétique. Ne serait-ce pas ce passé qui hante encore le corps de sa fille ? Sofi Oksanen fait preuve d’une grande puissance d’évocation quand elle décrit les obsessions de ces deux femmes. Il y a la voix d’Anna qui tente de tout contrôler, son corps, les hommes, et le récit plus distant de la mère qui se souvient de la rencontre avec « le Finlandais », à Tallinn, dans les années 1970, sous un régime de terreur et de surveillance.
"Dans la boucle du Niger, au Massina, "nombril du monde peul", fleurit une riche production littéraire épique perpétuée par la classe socioprofessionnelle des griots maabuube. Le genre épilue est en effet celui qui, à travers des personnages emblématiques et la manière de les mettre en scène dans des actions héroïques, peut le mieux illustrer et ranimer les points d'ancrage identitaires d'un peuple. Les personnages célébrés par les textes qui composent ce recueil ne font certes pas tous partie des grandes gestes qui ont diffusé l'histoire des héros de l'aire peule ; toutefois, engagés dans de réels exploits guerriers ou dans des actions plus anecdotiques, ils incarnent les mêmes vertus cardinales constitutives du pulaaku, toujours poussées à leur expression extrême, et continuent de susciter admiration et émotion dans l'auditoire peul qui reconnaît ses racines identitaires les plus profondes en ces aventures et ces héros du passé, si extravagants soient-ils. La publication de ces récits en édition bilingue (peul-français) leur fait prendre place dans le domaine universel du monde épique et renforce le caractère patrimonial de cette entreprise de mise ...
« Il était une fois une fille qui apprit à avoir peur... » La conclusion de la trilogie venue du froid, signée par l’une des plus jeunes voix contemporaines de la Finlande. Lumikki Andersson a dix-huit ans. Après son séjour à Prague, elle est retournée à Tampere, en Finlande, et elle pense cette fois-ci avoir laissé derrière elle sa vie de danger. Cependant, sa rencontre avec Lenka l’a profondément changée. Lenka n’était peut-être pas sa sœur, mais elle a réveillé en Lumikki des doutes, des souvenirs enfouis, les vestiges d’un temps où Lumikki n’était pas toute seule... L’apparente tranquillité qu’elle croit avoir retrouvée vole en éclats lorsqu’elle commence à recevoir des messages anonymes. Débute alors un jeu de piste cruel où, lambeau après lambeau, Lumikki redécouvre le passé que ses parents lui cachent depuis toujours. Le passé dans lequel elle avait bien une sœur, une sœur morte par accident quand Lumikki avait trois ans. En suivant la piste, Lumikki finit par découvrir que l’auteur de ces messages n’est autre que son professeur de psychologie, qui éprouve pour elle une fascination malsaine. Le jeu s’achève un soir...
Interactions entre politiques publiques, migrations et développement en Côte d'Ivoire est le fruit d'un projet mené conjointement par l'Union européenne et le Centre de développement de l'OCDE, en collaboration avec l'Office national de la population (ONP) et le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES).
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