La fiction d’aventures occupe une place importante dans la production littéraire au Québec entre 1837 et 1900. De jeunes hommes issus des professions libérales, comme Joseph Marmette, Wenceslas Eugène Dick et Pamphile Le May, adaptent à un contexte québécois les procédés d’Eugène Sue, Alexandre Dumas et James Fenimore Cooper. Guerres de la Nouvelle-France, poursuites dans les bas-fonds montréalais, complots et meurtres sur les terres de la colonisation : le roman d’aventures chante les actions héroïques ou explore les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Souvent jugé immoral par les autorités religieuses, le genre gagne pourtant en popularité grâce aux avancées de la presse et de l’alphabétisation. Les femmes, ferventes lectrices, inspirent des héroïnes fortes et patriotiques. Les trente-deux récits étudiés dans cet ouvrage expriment non seulement un désir d’évasion, mais aussi des réflexions politiques et juridiques pour la défense des droits dans la société canadienne-française.
Après Les Guerriers de Glace, le tome 3 des aventures d'Alduin et Léna Léna, Alduin, toujours métamorphosé en renard, et Sigmund sont en quête du Château Nocturne, lieu entouré d'une nuit éternelle où l'on peut retrouver ce qui a été perdu. Sigmund cherche sa mémoire et Alduin à retrouver sa forme humaine. Dans les marais, d'étranges fantômes tentent de communiquer avec eux. À leur arrivée dans la ville voisine, Léna et Sigmund sont faits prisonniers ! Alduin pourra-t-il les libérer ? Les trois amis parviendront-ils à trouver le Château Nocturne ? Un roman aventure à lire dès 9 ans.
Description thématique et narratologique fondée sur l'analyse comparée de romans d'aventure publiés depuis l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, L'île au trésor (1881-1882). Est particulièrement mise en exergue la figure du héros, autour duquel s'organise le cadre spatio-temporel du récit, et qui se "donne à voir par le truchement de ses aventures", le plus souvent narrées de manière rétrospective.
La Nouvelle Revue Française, qui fut selon François Mauriac la « rose des vents » de la littérature française de l'entre-deux-guerres, jouit en France d'un prestige incomparable. Dans Entre Classicisme et Modernité, Maaike Koffeman remonte aux origines de cette légende par le moyen d'une analyse à la fois historique, littéraire et sociologique des premières années de la NRF. Elle montre que les éléments principaux de sa réussite se mettent en place dès avant la Grande Guerre. Son ascension remarquable ne dépend pas uniquement de la qualité de ses textes, mais aussi des stratégies employées par ses rédacteurs pour lui conquérir une position dominante dans le champ littéraire de la Belle Epoque. Cette étude combine une approche institutionnelle, inspirée des travaux de Pierre Bourdieu, avec une analyse interne, centrée sur les idées et les oeuvres littéraires. Ce faisant, elle démontre qu'il y a un rapport étroit entre le programme artistique de la NRF et sa position dans le champ littéraire. Son classicisme moderne lui permet de réunir les meilleurs écrivains de son temps et de fournir une contribution importante au renouvellement du roman...
Le roman historique est un genre très prolifique qui rencontre un succès grandissant auprès d’un large public. Il répond à une curiosité pour les époques passées et à un désir de dépaysement et de distraction. Érudit ou populaire, novateur ou stéréotypé, divertissant ou indigeste, il doit satisfaire à des exigences parfois contradictoires. De Walter Scott à Claude Simon en passant par Alexandre Dumas, Thomas Mann ou Christian Jacq, l’auteur nous raconte la naissance du genre et nous décrit son évolution du XIXe au XXIe siècle. Il présente ses règles de fonctionnement ainsi que ses enjeux esthétiques et idéologiques, et questionne enfin son rapport avec l’histoire (histoire-passé ou histoire discipline), et avec les autres genres littéraires.
Ce recueil est structuré en six parties : Autofictions, Histoire, Généalogies, Fiction(s) en question, Espaces, limites, bougés et Légitimités. Le texte des interventions est complété d'entretiens avec Philippe Sollers, Richard Millet et Christian Oster
Un roman d'aventures n'est pas seulement un roman où il y a des aventures ; c'est un récit dont l'objectif premier est de raconter des aventures, il ne peut exister sans elles. L'aventure est l'irruption du hasard, ou du destin, dans la vie quotidienne, où elle introduit un bouleversement qui rend la mort possible, probable, présente, jusqu'au dénouement qui en triomphe - lorsqu'elle ne triomphe pas. La structure du roman d'aventures reprend celle du roman du temps : au Moyen Age, celle de la chronique, qui additionne librement les épisodes ; à l'âge moderne, cette liberté qui fait attendre le dénouement d'un coeur léger, est maintenue par le roman picaresque espagnol, puis anglais ; mais au XIXe siècle, le roman ne se consacre désormais qu'à une seule aventure qui organise le genre avec une rigueur qui depuis lors est la sienne. L'aventure est liée au futur - le lecteur sait que, mais il ne sait pas quoi -, le lecteur brûle de s'autoriser à faire ce qu'il redoute le plus par ailleurs ; le lecteur, enfin, sait que la mort est l'enjeu implicite, mais indéterminé car il ignore où et comment elle surgira. Tout dans la narration est organisé en fonction du...
Après les traumatismes historiques du milieu du XXe siècle et la fin des grands récits de légitimation, des figures et des structures léguées par diverses mythologies aident les romanciers à retrouver le goût du genre, la voie de la fiction, le jeu de la question et de la réponse. à quelle fréquence, à quelle fin des récits aussi différents que ceux de Vialatte, Perec, Roubaud, Le Clézio, Tournier, Claude Louis-Combet, Henry Bauchau ou Sylvie Germain se ressaisissent-ils d’une matière collective archaïque, dans un exercice d’imagination oeuvrante ? Ces questions seront abordées à la lumière d’œuvres singulières qui, de manière ludique ou tactique, usent de la mémoire et de la « raison » du mythe. Grâce à leur complexité, à leur équivocité, elles peuvent en exercer le mandat heuristique et se parer de son charme poétique. C’est la chance du roman : à la fois explorer l’énigme, creuser la profondeur du Sacré, affronter le Minotaure et, selon le mot de Pierre-Jean Jouve, « jeter un charme sur le monstre ».
Ce texte est paru en 1913, de mai à juillet, en trois livraisons de la NRF. Jacques Rivière y dessine les contours d'un continent nouveau où vont surgir, avant même qu'il en ait pris connaissance, "Du côté de chez Swann" de Proust, "Barnabooth" de Larbaud et "Ulysse" de Joyce. C'est le même texte qui servira plus de tard de référence aux écrivains voyageurs autour de Michel Le Bris.
Qu’implique le choix du vers dans le roman, à une époque où la prose s’est déjà imposée comme forme privilégiée du genre ? C’est à cette question que la présente étude soumet le corpus des derniers romans arthuriens en vers, rédigés entre 1260 et 1380. Le choix atypique du vers dans ces romans interroge les valeurs esthétiques attribuées à chaque forme au cours de ces siècles de mutation que sont le XIIIe et le XIVe siècle : l’écriture en vers résiste, mais est en décalage avec la forme irrémédiablement favorisée. À partir de ces textes, l’étude trace l’abandon du vers au profit de la prose dans le roman et sa spécialisation lyrique, engageant ainsi des réflexions sur la conjonction entre forme et genre. Ce corpus invite encore à théoriser la position tardive qu’occupent ces romans dans la trajectoire historique du roman arthurien en vers. Des interactions entre vers tardif et prose émergeante découle une véritable poétique de la tardivité, dont l’étude rend compte.
Le roman semble avoir envahi la littérature française et étrangère, et phagocyté les autres formes littéraires. De là notre embarras : comment s’y retrouver dans les méandres des classifications génériques ? Comment maîtriser les notions, les procédés ou les techniques que les spécialistes du genre narratif ont, depuis près d’un siècle, isolés, décrits, analysés ? Comment expliquer et vérifier l’hégémonie actuelle du roman, son succès sans partage alors qu’on le déclare périodiquement menacé, déclinant, périmé, frappé par une « crise » dont il ne devrait pas se relever ? • C’est à ces questions que ce dictionnaire, le premier consacré directement à ce genre littéraire, ambitionne de répondre. Il prend en compte les multiples aspects qui composent le territoire du roman pour les réunir, dans un raccourci commode et pédagogique qui permet, en un seul volume, de retrouver des notions dispersées, variées et parfois savantes. • D’ « actant » ou « analepse » à « roman utopique » en passant par « narrateur », « pastorale » ou « science-fiction », tout ce que vous devez savoir sur le roman et ses problématiques en...
Cet ouvrage s’adresse aux élèves des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Il a pour objectif de les aider à réussir l’épreuve littéraire des concours. Pour l’année 2017-2018, le programme porte sur : • Homère, Odyssée • Conrad, Au cœur des ténèbres • Jankélévitch, L’Aventure, l’Ennui, le Sérieux (chapitre I) Le thème associé à ces œuvres est : L’aventure. Complet et précis, ce livre est l’outil indispensable à une meilleure connaissance des œuvres et du thème. Il comprend : 1. Une introduction générale qui situe le thème dans l’histoire de la pensée et analyse les différentes problématiques qu’il recouvre. 2. Trois études détaillées : • pour se familiariser avec chacune des œuvres au programme : résumé et structure, analyse du contexte, fiches thématiques. • pour comprendre comment chacune aborde et illustre le thème au programme. 3. Une réflexion synthétique et problématisée sur le thème « L’aventure » à partir des œuvres étudiées. 4. Une méthodologie de la dissertation et du résumé, des dissertations et des résumés corrigés, un index des notions qui se rattachent au thème et ...
Édition critique du manuscrit 'O' du Roman de Renart, accompagnée d'une introduction philologique, linguistique et littéraire, d'une série de notes sur le texte, d'un index des noms propres, d'un lexique et d'un bestiaire des animaux anonymes présents dans le Roman. Comparé aux autres manuscrits qui composent la tradition renardienne, ce texte tardif manifeste une certaine originalité puisque le scribe mêle les multiples sources manuscrites. Il offre aussi de nombreuses leçons indépendantes : des interpolations. Leur étude permet de saisir la forte variation des récits médiévaux, l'inscription de l'écrit dans une fluctance essentielle.
Une histoire générale du roman français des origines à la Révolution a longtemps fait défaut : du moins jusqu’en 1967 quand Henri Coulet répondit à ce manque avec la parution de cet ouvrage qui connut depuis neuf nouvelles éditions. L’auteur permit ainsi à de nombreuses générations d’étudiants et d’amateurs de connaître ou de mieux apprécier Nicolas de Troyes, Helisenne de Crenne, Honoré d’Urfé, Sorel, Gomberville, Segrais, Courtilz de Sandras, Marivaux, Prévost, Crébillon, Marmontel, Restif de la Bretonne et beaucoup d’autres encore... Dans une perspective historique, l’auteur déploie, du XIIe siècle au XVIIIe les différentes phases du roman avec une attention particulière aux romans du XVIIIe auxquels il ne consacre pas moins de trois chapitres. Au fil de ce panorama, à l’intérieur d’un courant ou au cœur d’une période, Henri Coulet s’attache aussi à définir et représenter les sous-genres, comme par exemple le roman héroïque, sentimental, les histoires tragiques, etc., en les inscrivant dans les poétiques et pratiques sociales particulières de leurs temps. L’ouvrage est enrichi d’un index des œuvres romanesques et des...
Né juste après la Révolution française pour désigner la science des idées, le mot « idéologie » s’est dévalué au cours du xxe siècle et il suscite aujourd’hui le débat à plusieurs titres, au premier chef lorsqu’il s’agit de le définir. Dans le domaine du livre de jeunesse, la conjonction entre idéologie, instruction publique et éducation s’inscrit au coeur des enjeux d’une littérature adressée et sous surveillance que l’auteur, l’éditeur, le médiateur ont toujours cherché à encadrer à des fins éducatives. C’est dans ce champ particulier que l’on se propose d’affronter la complexité d’une notion « labile et fourbe », d’après Bruno Blanckeman, pour en circonvenir les manifestations et les effets dans les entreprises romanesques de l’extrême contemporain. Faute de définition stable et univoque, sans doute convient-il ici d’embrasser la notion au pluriel et de concevoir les idéologies comme des « systèmes fixes de valeurs ordonnancées » qui trouvent un terrain de prédilection dans le roman, lui-même genre pluriel, « archi-genre » qui orchestre une polyphonie de discours et s’accommode de toutes les hybridités. En ...
Description thématique et narratologique fondée sur l'analyse comparée de romans d'aventure publiés depuis l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, L'île au trésor (1881-1882). Est particulièrement mise en exergue la figure du héros, autour duquel s'organise le cadre spatio-temporel du récit, et qui se "donne à voir par le truchement de ses aventures", le plus souvent narrées de manière rétrospective.
Qu'est-ce qu'un roman ? Que raconte-t-il ? Comment le romancier s'y prend-il pour raconter ces histoires ? Quelles sont, du roman classique au roman contemporain, les différentes modalités du récit ? L'étude prend constamment appui sur des exemples précis empruntés aux chefs-d'œuvre du genre. Cet ouvrage devenu un classique tient compte des récentes acquisitions de la critique littéraire et propose ainsi aux étudiants une mise au point riche et claire de toutes les grandes questions que soulève l'esthétique romanesque.
Échelles de soie, narcotiques et poisons, rapts et disparitions, croix-de-ma-mère, aventuriers et ingénues persécutées : le roman populaire ne tient pas tout entier dans ce bric-à-brac coloré. Rocambole, Fantômas, Fatala et bien d’autres prennent vie sous la plume de puissants chefs d’entreprise ou de modestes manoeuvres des lettres. Les articles réunis dans ce volume évoquent sans irrespect ni dévotion les grandes heures du feuilleton et des livraisons à bon marché où prit corps en quelques lieux, certes communs, mais fondamentaux, toute une forêt de fantasmes : la mise en scène à grand spectacle de la détresse ou le triomphe tonitruant du courage et des « bonnes causes ».
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Cet ouvrage représente la première grande synthèse de l’histoire du roman sentimental au Québec. Alors que le roman d’amour est un des genres les plus lus, il a été victime jusqu’ici du mépris des élites envers des textes écrits « à l’eau de rose ». Un tel désintérêt est regrettable, car, pour qui se délivre des préjugés entretenus à son encontre, la littérature sentimentale offre un portrait exceptionnellement riche des interdits et des fantasmes de la société québécoise. Du roman de sensibilité à la chick lit, des fascicules populaires à la new adult, du roman de la victime à l’homoromance ou des photoromans aux sagas du viol, on s’étonne de la diversité des courants à l’intérieur d’un genre par ailleurs rigidement structuré. À travers les tribulations amoureuses des personnages se découvre ce qu’on peut appeler une « grammaire de l’amour », qui enseigne comment aimer et, peut-être plus encore, comment ne pas aimer. L’analyse d’un vaste corpus permet d’aborder des questions captivantes. Quelle est la place du coup de foudre dans la rencontre ? Comment l’endogamie (de classe, de nation, de religion, de race)...
Continuation succincte du Tristan en prose, s’inscrivant dans l’intervalle qui va de la naissance de Tristan au remariage de Méliadus avec la fille du roi Hoël, le Roman de Meliadus (1235-1240) est une œuvre demeurée ouverte, en raison de son inachèvement autant que par le dialogue constant qu’il instaure avec les autres romans arthuriens. S’il revendique sa filiation et assume son statut de récit puîné, les réminiscences qu’il exhibe masquent aussi les gauchissements, les infléchissements qui lui permettent de faire du neuf avec du vieux. C’est ce jeu que Barbara Wahlen étudie et montre à voir, non seulement dans le Roman de Meliadus proprement dit, mais également dans trois de ses relectures, qui actualisent et renouvellent la signification du roman en profondeur. La première est une continuation de la toute fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle qui est aujourd’hui conservée par le seul manuscrit Ferrell 5. La deuxième actualisation retenue est celle qu’offre Meliadus de Leonnoys, l’imprimé publié en 1528 par Galliot du Pré, fruit d’un minutieux travail de découpage et de remontage. La dernière enfin est l’extrait paru en 1776 dans...
Prend en examen quelques romans italiens publiés entre 1802 et 1998 en privilégiant les confrontations entre les oeuvres et entre les auteurs, depuis les "Dernières lettres de Jacopo Ortis" de Foscolo jusqu'au "Nom de la rose" d'Umberto Eco. Il est beaucoup question des rapports entre la réalité, sociale, historique, politique, psychologique, et la fiction romanesque.
Du milieu du XIXe siècle au Front populaire, la désignation, dans la presse ou dans les bulletins de sociétés savantes, de la « grande voyageuse », puis de l'« exploratrice » et enfin de la « sportive » comme figure emblématique du voyage lointain atteste d'un processus de démocratisation et d'individualisation de l'aventure des femmes. Ce livre se propose de questionner ces glissements terminologiques pour y observer les mécanismes d'élargissement socioculturel d'une pratique féminine de loisir. Ainsi, par la lecture privilégiée de leurs récits de voyage, cette étude souhaite faire apparaître les composantes économiques, les savoir-faire techniques, les organisations intellectuelles et scientifiques, les usages corporels, les modes, les goûts et appétits de ces dames du voyage lointain. À travers l'expérience d'un accident culturel vécu dans l'ailleurs, proposent-elles au retour une autre façon d'être au monde, un autre style de vie ? Histoire de transgressions en somme, d'émancipation, de territoires conquis et perdus, d'indépendance ou d'enfermement, l'histoire des femmes en aventure est toujours associée à des représentations de l'espace...
Les discours tenus aujourd'hui sur l'Afrique restent pour une large part pénétrés des fantasmes nourris par la conquête coloniale à la fin du XIXe siècle. Pour les saisir à leurs origines, l'auteur de ce livre est remonté aux sources du roman colonial français et a relu plus d'une centaine de romans ou cycles romanesques publiés entre 1863, date du texte fondateur Cinq semaines en ballon, et la guerre de 1914. Ces fictions, dues à quelques grands noms (Zola, Villiers de l'Isle-Adam, Jules Verne, Rosny Aîné) et le plus souvent à une foule de feuilletonistes sans gloire (de Louis Boussenard à Fernand Hue, d'Armand Dubarry à Edgar Monteil), combinent avec une grande liberté les scénarios les plus improbables avec des matériaux empruntés aux récits de voyages des explorateurs. A ce titre, elles forment au sein de la littérature fin de siècle un vaste territoire inexploré, avec son histoire et ses sous-genres propres, ses pratiques d'écriture et ses stéréotypies particulières. Enfants perdus livrés à la gueule des lions, explorateurs assiégés par des hordes de cannibales, reines des Amazones à l'ardeur tropicale, sous-offs ignares proclamés rois par...
Fondée en 1888 par trois érudits français et belges (A. Marignan, G. Platon et M. Wilmotte), la revue Le Moyen Âge ne se voulait, à l’origine, qu’un bulletin d’informations et de recensions critiques destiné aux médiévistes de langue française. Progressivement, la revue s’est entourée de collaborateurs réguliers et d’érudits renommés qui lui permirent d’étendre le champ de ses activités. Désormais, elle allait se consacrer, d’une part, à l’histoire proprement dite et aux sciences auxiliaires, d’autre part, à l’histoire littéraire et à la philologie du Moyen Âge. C’est là un caractère original que n’offre aucune autre revue consacrée aux études médiévales. La revue Le Moyen Âge est publiée avec le concours du CNRS. Fondée en 1888 par trois érudits français et belges (A. Marignan, G. Platon et M. Wilmotte), la revue Le Moyen Âge ne se voulait, à l’origine, qu’un bulletin d’informations et de recensions critiques destiné aux médiévistes de langue française. Progressivement, la revue s’est entourée de collaborateurs réguliers et d’érudits renommés qui lui permirent d’étendre le champ de ses activités....
Cette étude du roman moderne et contemporain est ponctuée de nombreux exemples empruntés aux oeuvres les plus connues et enrichie de textes critiques et d'un index.
De mémoire de Sioux, Petit Tonnerre est le mustang le plus rapide qu'on ait jamais connu. Yakari rêve de devenir son ami, mais le cheval est réputé indomptable. Pourtant, lorsqu'il découvre Petit Tonnerre en danger, le jeune Indien n'hésite pas une seconde à lui venir en aide. Ensemble, ils traverseront les grands paysages américains et affronteront de nombreux périls desquels naîtra une belle amitié.
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