
Dans ce récit d’inspiration autobiographique, Abdelhak Serhane nous livre le portait émouvant d’une enfance marocaine dans les années 50 au sein d’une famille très pauvre installée dans un village isolée du Haut-Atlas. Enfance douloureuse marquée par une extrême misère matérielle et affective, et dominée par la figure d’un père violent et d’une mère soumise. C’est pourtant dans ce contexte que le jeune narrateur va faire son apprentissage de la vie, s’initier au français en lisant les bribes de journaux dont son père a tapissé le plafond de sa masure, et prendre peu à peu conscience de la condition peu enviable de ses compatriotes subissant l’arbitraire d’un pouvoir archaïque. Car à travers la profusion d’anecdotes souvent touchantes qui ponctue l’histoire de cette famille, c’est en filigrane un tableau au vitriol d’une société gangrénée par la corruption et les interdits religieux qui est ici brossé, à mille lieux de l’image parfois complaisante que l’on peut avoir en Occident de la monarchie alaouite. Un livre engagé servi par une plume alerte et une verve expressive.
Fresque familiale, rebrodée du fil de la fiction, La mère d’Arnold nous emporte des années 1920 à 1950. Saga émouvante qui voit des enfants s’émanciper du giron maternel et, adultes, connaître les affres du conflit mondial et le début des Trente Glorieuses. Sophie Chambade est la petite-fille d’Arnold. Issue de cette famille d’expatriés qu’elle décrit avec délicatesse, elle a gardé peu d’attaches en Europe. Comme ses devanciers, le virus du voyage est en elle.
« À bon cheval et à mauvais cheval il faut l’éperon ; à bonne femme et à mauvaise femme il faut un maître, et à certaines du bâton. » Ce proverbe, cité par Paolo da Certaldo, un Florentin du XIVe siècle, révèle une société où les femmes demeurent dans un état de subordination permanent dont témoignent, en effet, les livres de raison de ses compatriotes. Cette étude de l’ensemble des chroniques florentines, écrites en latin et en langue vulgaire, depuis la « Légende des Origines » et les « Gesta florentinorum » jusqu’à la « Nuova Cronica » de Giovanni Villani et sa continuation par Matteo et Filippo, veut contribuer à une plus juste évaluation du statut des femmes dans la société florentine du XIVe siècle. Elle retrace la genèse de son historiographie, analyse les modes de désignation de la femme et des femmes utilisés par les chroniqueurs, pour mieux cerner la place que ceux-ci leur attribuent dans la cellule familiale et la société.
"Étude approfondie de dix romans de Duras, porte sur l'identité de la femme dans le cadre familial ainsi que par rapport à elle-même"--Page [4] de la couv.
Le Classcompilé n° 108 contient la quasi intégralité des oeuvres de Georges Feydeau (66 titres et 3 annexes) Georges Feydeau (né Georges Léon Jules Marie Feydeau), né à Paris 9e le 8 décembre 1862 et mort à Rueil-Malmaison le 5 juin 1921, est un auteur dramatique, peintre et collectionneur d'art français, connu pour ses nombreux vaudevilles . (Wikip.) Les lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public. Les textes d’un même auteur sont regroupés dans un volume numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera la liste complète des volumes sur le site lci-eBooks. CONTENU : LES GRANDES PIÈCES La Lycéenne (1887) Tailleur pour dames (1886) À qui ma femme ? Un bain de ménage (1889) Chat en poche (1888) Les Fiancés de Loches (1888) L’Affaire Edouard (1889) Le Mariage de Barillon (1891) Monsieur chasse ! (1892) Champignol malgré lui (1892) Le systeme Ribadier (1892) Un fil à la patte (1894) Le Ruban (1894) L’Hôtel du Libre Echange (1894) Le dindon (1895) La Dame de chez Maxim (1899) La duchesse des Folies-Bergère (1902) La main passe ! (1904) L’Age d’or (1905) Le Bourgeon (1906) La...
Au cours des vingt dernières années, tant les chercheurs que les gouvernements de plusieurs pays occidentaux ont redécouvert les solidarités familiales et le rôle central joué par les familles dans la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Devant la crise appréhendée des systèmes de santé et de protection sociale, résultant du vieillissement rapide de la population et des difficultés financières de plusieurs Etats, les familles sont dès lors apparues comme un élément important de solution. L'appel aux solidarités familiales a marqué le développement de nombreuses politiques de désinstitutionnalisation. Cet appel se fait toujours plus pressant alors que l'on connaît toujours mal les dynamiques familiales entourant la prise en charge de parents dépendants. Qu'est-ce qu'aider un parent dépendant ? Que fait-on pour lui ? Comment les familles organisent-elles l'aide ? Quelles sont les significations attribuées à cette expérience ? Sur quelles bases se fonde cet engagement auprès d'un parent malade ? Les attentes envers les familles sont-elles réalistes ? Ce livre, fruit d'une recherche menée auprès de familles montréalaises qui soutiennent...
A travers cette étude des valeurs familliales, de la société et de la conception du droit, c'est un regard nouveau que l'auteur porte sur la Chine.
Ce livre numérique présente "Fédor Dostoïevski: Oeuvres Majeures - 32 titres (L'édition intégrale)" avec une table des matières dynamique et détaillée. Notre édition a été spécialement conçue pour votre tablette/liseuse et le texte a été relu et corrigé soigneusement. Fédor Dostoïevski (1821-1881) est un écrivain russe. Considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes. Dostoïevski mène d'abord une vie d'errance en Europe, au cours de laquelle il devient un fervent libéral pour son pays et surtout un patriote convaincu, avant d'être reconnu à son retour en Russie en 1871 après la publication de Crime et Châtiment (1866) et de L'Idiot (1869) qui ouvrent la période de la maturité où l'auteur écrit ses œuvres les plus abouties : L'Éternel Mari (1870), Les Démons (1871) et Les Frères Karamazov (1880). Table des matières: Romans Les Pauvres Gens Niétotchka Nezvanova Le Bourg de Stépantchikovo et sa population: Carnet d’un inconnu Humiliés et offensés Souvenirs de la maison des morts L’esprit souterrain (Les Carnets du sous-sol) Crime et châtiment - Tome 1 et 2 Le Joueur L'Idiot -...
Mais, Thérèse resta condamnée dans un regret sempiternel. Regret qui l’amena à composer un chant qu’elle chantait et apprenait aux jeunes filles de sa maison et des voisines, chanson devenue pour elle un cantique fétiche, surtout pendant qu’elle faisait ses soins domestiques : Que c’est beau d’être un parent ! Un père, ce n’est pas un dictateur ! Une mère, ne veut pas dire être une vipère ! Un pape ou une maman sont des colonnes de gloire Qui doivent tout faire pour maintenir leurs enfants Dans le bonheur...Eeeeeh Les parents sont pour les enfants des visas Pour leur devenir glorieux dans le monde, Car l’enfant fait le galant de ses parents ! A Timuna, un adage ancestral disait que : « Les tombes sans pierres tombales sont des êtres éternellement effacés dans les c œ urs de ceux qui leur sont chers.»
Sur les traces d'un psychopathe meurtrier... Déjà, la chaleur est accablante. Il n’est pourtant que 10h30, et le bateau déverse sa cargaison quotidienne de touristes. Enfin... l’île bleue ! Le Fur et Le Gwen, inspecteurs brestois dépêchés sur les lieux d’un horrible crime perpétré par un psychopathe, sont attendus par la maréchaussée locale. Il faut surtout être discret ! Ce qui devait être un aller-retour de routine va devenir une angoissante chasse à l’homme à travers la lande roussie par le flamboiement de l’été. Avec ce roman policier qui allie suspense et vérité documentaire, enfoncez-vous dans les chemins de l’île, mais gardez l’œil ! EXTRAIT Arrivée près du muretin qui bordait la plage de Corce, elle sut combien elle appréciait la nuit. Elle aspira l’odeur du varech, puissante, barbare, intimement mêlée à celle de la vase, plus insidieuse mais aussi plus tenace. Le vent s’était levé. Des nuages dorés couraient à la rencontre de la lune. Ma foi, c’était bon signe... Pourtant, la pensée de François l’agaçait. Est-ce qu’il lui pardonnerait ? À dix-sept ans, on oublie vite... paraît-il. Non, il ne fallait pas se...
« La vie est un labyrinthe inextricable, et chaque être perdu dans sa solitude erre en silence pour chercher une issue au tragique destin de son existence. Seuls les fils d'Ariane que sont les liens d'amitié, qu'il tisse avec les autres êtres dans le même labyrinthe, lui donnent le courage d'avancer encore chaque jour. » Un naufragé échoue sur une île inconnue, hors du temps et hors du monde. Dans ses bagages, un mystérieux coffret...
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