
La muse des lycaons
Auteure: Kidjimalé Léon Grant
Nombre de pages: 86Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le nom de Ian Bostridge est indissociable du Voyage d'hiver de Franz Schubert, dont il est l'un des interprètes majeurs. Dans cet ouvrage déjà traduit et publié dans plus de dix langues, le ténor anglais nous fait partager "l'obsession" qu'il nourrit pour cette oeuvre depuis le début de sa carrière. En disséquant le cycle de lieder de Schubert, et en replaçant sa création dans son contexte sociohistorique, c'est bien à un voyage à l'intérieur d'une oeuvre que nous convie ici Ian Bostridge. Il nous livre une somme musicologique tout en faisant participer le lecteur à une véritable enquête sur le sujet. L'auteur nous montre également comment Le Voyage d'hiver est devenu une icône de la culture allemande et comment il a influencé d'autres grands musiciens, mais aussi la littérature, et notamment les écrits de Thomas Mann. Que l'on soit ou non connaisseur du Voyage d'hiver, cet essai admirablement construit et illustré est une incursion magistrale au coeur du romantisme allemand.
Musique, littérature, théâtre, opéra - loin de s’ignorer, ces domaines de l’activité artistique s’inspirent mutuellement, échangent et partagent des thèmes et des procédés. Plus qu’une simple référence, la citation - musicale en littérature, littéraire en musique - est un apport fécond. Venus des mythes, les dieux habitent le monde de l’opéra, le parlé devient chanté dans un même élan poétique et, suprême synesthésie, la musique est image. La question de ces relations complexes et incessantes est à l’origine des travaux interdisciplinaires réalisés lors d’une université d’été européenne baptisée « Rencontres Sainte Cécile », du nom de la sainte patronne des musiciens. Cette manifestation a été organisée à l’initiative d’Élisabeth Rallo Ditche et en collaboration avec Aude Locatelli et Éric Lecler, en lien avec le prestigieux Festival d’art lyrique d’Aix‐en‐Provence.
"Dix-sept spécialistes venus d’horizons différents, de l’histoire de la littérature et de la musique, de la linguistique ou de la stylistique, étudient dans cet ouvrage la «fabrique» des paroles de musique en France à l’âge classique, cherchant à pénétrer dans le laboratoire du poète et du compositeur afin d’éclairer les arcanes de la création lyrique. Ces éclairages multiples permettent de retracer les grandes lignes d’une histoire de la poésie chantée et de contextualiser la production des œuvres et l’évolution des genres de l’époque, depuis les psaumes, les récits de ballet ou les airs, jusqu’aux livrets d’opéra, qui constituent l’un des points d’aboutissement des pratiques du Grand Siècle. Cette vaste enquête devrait retenir tout particulièrement l'intérêt des musicologues, des historiens de la littérature, des spécialistes de l'histoire du théâtre des XVIIe et XVIIIe siècles et celui des interprètes de la musique baroque française. L'ouvrage rassemble des études d'Olivier Bettens, Céline Bohnert, Emmanuel Bury, Benoît de Cornulier, Jean Duron, Georgie Durosoir, Thierry Favier, Alain Génetiot, Michel Gribenski,...
L’œuvre de Pindare, telle qu’elle a été transmise au-delà du monde grec, apparaît aux poètes capables de la lire, d’en analyser les éléments et d’essayer de rivaliser avec elle, comme la forme la plus parfaite d’une certaine poésie. Sur le plan des êtres, c’est un monde où dieux, héros et hommes sont rangés par clans, comme dans un monde aristocratique, selon une hiérarchie de la gloire octroyée par le Maître des dieux. Le poète, marqué d’un signe divin dès sa naissance, a conscience du rôle de porte-parole des événements ou des aspirations d’une époque, tantôt dans le monde aristocratique, tantôt dans le peuple, ou celui d’intermédiaire entre le monde divin et le monde humain, par la prière, comme le prêtre, par la connaissance de la volonté divine, reçue directement, comme le prophète. Il a la certitude que la poésie, langage parfait, apporte l’immortalité à la fois au poète et à celui ou à ce qu’il chante : l’éloge d’un notable de son temps, est lié à la conviction que cette postérité sera plus durable que celle des inscriptions sur les monuments. Le « grand lyrisme » est exaltation. Sur le plan des idées,...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Dans la seconde moitié du xviiie siècle, en Grande-Bretagne, sous l’influence des travaux des philosophes empiristes et des théoriciens du sublime, une partie de l’ancienne rhétorique se recompose, à travers le questionnement des figures, en une nouvelle « poétique des passions » de laquelle sortira le « premier romantisme ». Pour comprendre cette évolution, Catherine Bois nous fait voir les connexions denses et complexes qui, dans les textes littéraires et critiques, lient langage, raison et passion en un réseau où se réarticulent des enjeux rhétoriques essentiels depuis l’Antiquité. Pour elle, le langage lyrique investi par l’affect conserve, tout en les modifiant, certains usages et principes de la rhétorique générale. Organisé chronologiquement, l’ouvrage présente les sources théoriques de l’analyse, puis les confronte aux œuvres poétiques de Thomas Gray, William Collins, William Blake, William Wordsworth, et de plusieurs poétesses britanniques du XVIIIe siècle.
"Castro's fascination with the poetry of Ronsard, manifested in numerous settings of his verse in the early 1570s, culminated in the publication of this volume, entirely devoted to chansons on Ronsard texts. Containing some of Castro's best music for four, five, and eight voices, the collection represents an imaginative and attractive response to the work of France's leading poet of the era." --
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