
Trouble mental chez le parent
Auteure: Geneviève Piché , Aude Villatte , Sonia Bourque
Nombre de pages: 466Le présent ouvrage offre un aperçu des connaissances actuelles dans le domaine de la parentalité et des problèmes de santé mentale.
Le présent ouvrage offre un aperçu des connaissances actuelles dans le domaine de la parentalité et des problèmes de santé mentale.
' Au-delà, on n’apercevait de la mer et du ciel qu’une seule masse grise, informe, agitée de profonds remous. J’aurais aimé peindre cela. Cette informité. Cette force aveugle. Ce chaos. ' En route pour le Finistère, Claire est décidée à vendre la vieille maison de l’Île-Tudy où, depuis l’enfance, elle passait ses vacances. À son arrivée, une bien mauvaise surprise l’attend, et la police doit ouvrir une enquête. Les souvenirs attachés à cette maison remontent alors : l’énigme d’une mère, la disparition d’un père, une sœur détestée... Autant de silences et questions en suspens qui trouveront peu à peu leurs réponses sur cette île du bout des terres.
"Dans le grand salon, ce matin baigné de soleil, ils sont là tous les trois, Léonard Sèzeneau, sa femme, et elle, Livia, un peu comme trois acteurs sur une scène, encore ignorants de leurs rôles." Qui est Livia, la gouvernante suédoise engagée par Léonard pour seconder sa jeune femme Hulda dans l’éducation de leurs enfants ? De la lumière radieuse de Stockholm aux lueurs crépusculaires de Meudon, cette famille va connaître une réussite fulgurante avant le déclin, loin des conventions de la fin du XIXe siècle. Dans ce roman de secrets, d’amours et de fascination mutuelle, Marie Sizun retisse les liens perdus de son étonnante histoire familiale.
Sur la pointe de la Hague, un homme, Lambert, revient quarante ans après sur le lieu du naufrage de ses parents et de son petit frère. La narratrice, une étrangère au pays, va peu à peu découvrir le mystère et les secrets de cette noyade, et mettre à jour les liens complexes unissant certains habitants du bourg.
« Je ne sais pas quand je me suis dit pour la première fois "mon père est fou", quand j'ai adopté ce mot de folie, ce mot emphatique, vague, inquiétant et légèrement exaltant, qui ne nommait rien, en fait, rien d'autre que mon angoisse, cette terreur infantile, cette panique où je basculais avec lui et que toute ma vie d'adulte s'employait à recouvrir, un appel de lui et tout cela, le jardin, le soir d'été, la mer proche, volait en éclats, me laissant seule avec lui dans ce monde morcelé et muet qui était peut-être le réel même ». Comment exister quand on est la fille de personne ? De A comme Antonin Artaud à Z comme Zelig en passant par B comme James Bond ou S comme SDF, Personne est le bouleversant portrait, en vingt-six lettres, d'un homme étranger au monde et à lui-même.
La pêche en mer – toutes les pêches sauf la Grande pêche – perdure pendant la Seconde Guerre mondiale sur le littoral atlantique. Les pêches côtières connaissent même un réel renouveau : la flottille compte plus de bateaux et d’inscrits maritimes en 1943 qu’en 1938. Le conflit n’interrompt pas le nouvel élan amorcé en 1937, bien au contraire ; encouragée par les Allemands et les Vichystes, la pêche se maintient, les pêcheurs apprenant à composer avec les contraintes et les règles, quand ils ne les contournent pas. Longtemps considérée comme une activité secondaire, la pêche acquiert un nouveau statut dans l’économie de guerre alors que « la France a faim ». Dans un premier temps l’activité des saleurs, saurisseurs et conserveurs ne faiblit pas, elle est même d’autant plus protégée que l’Occupant en est le premier bénéficiaire. Mais les deux dernières années de guerre voient une forte diminution de la production halieutique liée aux difficultés d’approvisionnement en carburant et à la réglementation de plus en plus stricte des forces d’Occupation alors que font défaut des éléments essentiels du conditionnement des sardines...
En 1962. Christian Pelras, jeune ethnologue du Musée de l'Homme, vint s'établir à Goulien, chargé d'une étude sur "l'adaptation d'une communauté agricole et rurale française aux conditions de la vie moderne". Son séjour devait s'y étendre sur deux années. Ce travail lui avait été demandé dans le cadre de ce qu'on appelait alors les "enquêtes de Pont-Croix", vaste entreprise pluridisciplinaire dont le principal objet d'étude était la commune bigoudène de Plozévet. C'est justement pour "corriger les paramètres un peu particuliers de Plozévet" qu'on avait choisi comme" objet d'études témoin " la commune de Goulien, considérée comme "plus représentative de bien d'autres communes bretonnes". Au lieu de limiter son étude aux mutations en cours chez les agriculteurs comme chez les autres groupes socioprofessionnels, Christian Pelras porta une attention particulière aux spécificités culturelles - capistes et bretonnes - de Goulien. D'emblée, aussi, il inscrivit son approche dans une perspective historique, en cherchant à montrer comment les transformations dont on était témoin prenaient la suite d'une longue série de changements, dont la succession au...
Dans la veine d'Anna Gavalda ou de Kristin Harmel, ce roman feel-good nous montre que l'amitié n'a pas d'âge. C'est en tout cas ce que découvrira Linn en faisant la connaissance des colocataires de sa tante Dorothy, qui partagent leur quotidien entre cocktails Manhattan et farniente sur la plage. Y a-t-il une ombre au soleil ? Un amour perdu... Quand Linn surprend son fiancé dans les bras de sa meilleure amie, elle est désespérée. Au même moment, elle apprend que sa lointaine tante Dorothy lui lègue une maison dans l'État de New York.Linn traverse aussitôt l'Atlantique pour découvrir, dans les Hamptons, la grande demeure au bord de la mer, pleine de charme et un rien délabrée, qui désormais lui appartient.Surprise ! Elle est encore habitée par les colocataires de tante Dorothy, cinq seniors complices qui aiment la vie et savourent chaque moment. ... cinq ami(e)s trouvés ! Adoptée par cette communauté atypique, Linn se laisse charmer par leur philosophie et leur humour. Et reprend doucement goût à l'existence.Elle qui était décidée à vendre la maison pour empocher l'héritage se prend à douter. D'autant que Ted, le fils d'une de ses nouvelles amies, ne la...
Paris, 1944. Une petite fille de quatre ans vit dans l'insouciance de la guerre, heureuse et libre, seule avec une mère fantasque qu'elle adore. Lorsque revient le père qu'elle n'a jamais vu, prisonnier de guerre libéré, l'existence de celle qu'on appelle " la petite " est bouleversée. Pour cet intrus qui lui prend sa mère et entend imposer son autorité à une maison bohème, elle éprouve d'abord de la haine, de l'effroi aussi devant sa dureté, sa violence, son étrangeté. Puis, avec tout l'excès dont un enfant est capable,, elle se met à l'aimer d'un amour absolu, exclusif, un peu fou. Mais elle sera à l'origine d'un drame familial dont l'ombre se dessinait dès les premières pages du livre. Qu'est-ce qu'un père ? C'est la question qui court tout au long de cette remontée de souvenirs, poignants mais distanciés, écrits à la troisième personne et dans une grande économie de style. La réponse nous sera donnée, lumineuse, dans les tout derniers mots du texte.
Comment les Bretons sont-ils sortis des violences et des combats qui marquèrent la fin de l'Occupation ? La Libération est souvent représentée comme un grand moment de réconciliation nationale jalonné par les bals, les fêtes, les défilés. Elle est aussi perçue comme le temps des règlements de compte : exécutions sommaires, femmes tondues, agressions contre les « collabos ». Luc Capdevila fait revivre cet épisode complexe à travers le regard du plus grand nombre, celui des « patriotes », celui des « bons Français », celui des « collaborateurs notoires » : comment les citoyens et les citoyennes ordinaires ont-ils vécu et perçu la sortie de la guerre ? Quelles étaient leurs aspirations ? Quelles furent les tensions entre la société civile, les minorités agissantes et les pouvoirs publics ? Cette étude sur la Bretagne renouvelle nos approches de cet épisode : à travers l'analyse des interactions entre la réalité, les perceptions et les comportements, sont appréhendés ici les enjeux et les mécanismes de la sortie de guerre. Si la Libération est marquée par le conflit, la société libérée, en quête d'identité, exprime un besoin très profond...
Certains secrets devraient rester à jamais enfouis... 1968. À St Austell, petite ville côtière de Cornouailles, Jonathan Kellaway est engagé pour un job d'été chez Walter Wren & Co. Il y fait la connaissance des deux petits-enfants du fondateur de la société, Oliver et Vivien Foster. Une complicité se noue entre les trois jeunes gens et Jonathan est bientôt considéré comme un membre de la famille. 2010. Après une longue carrière dans l'entreprise familiale des Foster, Jonathan se voit confier la mission de retrouver des dossiers mystérieusement disparus des archives. Secrets de famille, trahison, morts suspectes... son enquête va vite déranger de puissants intérêts. Résolu à faire toute la lumière sur cette histoire, Jonathan se retrouve bientôt à devoir affronter son propre passé, et tous les non-dits qui ont jalonné son existence. Et c'est sans doute là que réside, pour lui, le plus grand des périls. Des côtes britanniques à celles de Capri, Robert Goddard, au sommet de son art, entraîne le lecteur dans un passionnant jeu de piste, bourré de rebondissements et de faux-semblants. Observateur sans pareil de la grande bourgeoisie anglaise, de ses...
Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand, tous deux authentiques Bretons et anciens correspondants - pour le département du Finistère - du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, ont mené de nombreuses enquêtes sur la Déportation et le système concentrationnaire, les prisonniers de guerre et les stalags ou oflags, le Service du Travail obligatoire, le régime de Vichy, l’économie sous l’Occupation, « l’épuration » et la Libération, et surtout la Résistance clandestine. Le présent ouvrage est le fruit de leur patient travail sur des tonnes d’archives et des milliers de fiches.
De 1906 à 1947, Marcel Cachin nota jour après jour ses impressions, ses analyses, et surtout, avec une étonnante méticulosité, le détail de ses conversations, de ses rencontres, de ses observations. Membre de la direction du Parti socialiste entre 1907 et 1920, rédacteur de l’Humanité en 1912, avant d’en être le directeur de 1918 à sa mort, quarante ans plus tard, membre de la direction du Parti communiste depuis sa création, Marcel Cachin occupa les plus hautes responsabilités dans le mouvement socialiste, puis dans le mouvement communiste. De Jaurès à Lénine, de Guesde à Trotsky, de Thorez à Clara Zetkin, de Duclos à Boukharine, mais aussi de Lefranc à Bourgeois, ou de Charles à Antoine, ils sont des milliers à défiler, du militant de base aux dirigeants français ou russes, allemands ou finlandais. Avec cet ensemble de près de 3 000 pages, en 4 volumes, nous disposons d’une source d’une importance cruciale pour comprendre la France politique et sociale de la première moitié du XXe siècle. Au moment du Front populaire et à la Libération convergent la stratégie du PCF et l’idée que Cachin se fait naturellement de l’action politique. Les...
"La Gouvernante suédoise se terminait en 1877, à la mort tragique de Hulda, la jeune épouse suédoise de Léonard Sézeneau. Que va-t-il advenir de leurs cinq enfants, traumatisés par la mort de leur mère et la découverte du drame familial qui en est la cause? Si les garçons, envoyés en pension, trouvent leur voie, il n'en va pas de même pour les trois soeurs, que leur père entraîne avec lui dans le dernier parcours aventureux de sa vie. Échapperont-elles à l'autorité de ce père adoré mais abusif? Passant du XIXe siècle, qui les a vues naître, au XXe, les soeurs vont faire de façon souvent douloureuse mais magnifique l'apprentissage de la liberté. Étonnant roman, fertile en rebondissements, Les Soeurs aux yeux bleus nous montre une société en pleine évolution et la dignité nouvelle trouvée par les femmes."--Back of cover.
Septembre 1908. Gabriële Buffet, femme de 27 ans, indépendante, musicienne, féministe avant l’heure, rencontre Francis Picabia, jeune peintre à succès et à la réputation sulfureuse. Il avait besoin d’un renouveau dans son œuvre, elle est prête à briser les carcans : insuffler, faire réfléchir, théoriser. Elle devient « la femme au cerveau érotique » qui met tous les hommes à genoux, dont Marcel Duchamp et Guillaume Apollinaire. Entre Paris, New York, Berlin, Zürich, Barcelone, Étival et Saint-Tropez, Gabriële guide les précurseurs de l’art abstrait, des futuristes, des Dada, toujours à la pointe des avancées artistiques. Ce livre nous transporte au début d’un xxe siècle qui réinvente les codes de la beauté et de la société. Anne et Claire Berest sont les arrière-petites-filles de Gabriële Buffet-Picabia.
Un peu perdue sur une plage bretonne, une femme attend l'homme qu'elle aime. Il a promis de la rejoindre à la fin de la semaine, pour huit jours ensemble. Il est marié. Dans l'impatience heureuse, puis l'anxiété de cette attente, elle trompe sa solitude en regardant, en écoutant autour d'elle tous ces gens en vacances... Images et voix diverses qui font remonter en elle des souvenirs tantôt proches, tantôt lointains, qui, bientôt, lui parlent étrangement. Qu'il vienne ou non, cet homme attendu, elle ne sera plus jamais la même. Avec un art qui lui est propre, Marie Sizun dresse le portrait tout en nuances d'une femme d'aujourd'hui. Avec finesse, elle explore l'intimité des êtres dans leurs moments de doutes et de passion. Plage est son cinquième livre publié aux éditions Arléa.
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Il est difficile et parfois douloureux de retrouver le cadre de son enfance. Soucieuse d'éviter "l'immeuble de briques rouges" du huis clos familial, avec ses secrets et ses drames, Marie Sizun nous mène par les rues, pour elles si familières, du XXe arrondissement de Paris, de la porte des Lilas à la place des Fêtes. Surgissent alors les souvenirs en autant d'éclats lumineux, qui ressuscitent le Paris des années 1950 et disent les émotions et les rêves de l'enfance à l'adolescence qui orienteront définitivement les choix de l'adulte et de l'écrivaine.
Latitude Mer est un mook (magazine-livre) destiné aux amoureux du grand large, du long cours, des navigations extrêmes mais aussi du sable blanc, des galets, des bouées jaunes, des bazars de la plage, des mers calmes et des tempêtes. Il réconcilie marins d’eau douce et loups de mer. C’est un manifeste de liberté, de combat, d’engagement en faveur de l’Océan et une invitation au voyage à toute saison. Créé par Olivier Frébourg, Écrivain de Marine, Latitude Mer est le premier bateau-livre consacré exclusivement à la mer. Il propose récits littéraires, reportages, entretiens, portraits, sous toutes les latitudes. Pour ce numéro inaugural, il embarque à son bord des écrivains, des scientifiques, des photographes, des illustrateurs, des navigateurs, des philosophes et un cuisinier. L’Océan nous intéresse dans tous ses états et sous tous ses angles de navigation. Latitude Mer sera lancé en librairie le 7 juillet, au moment où les Français partent vers les plages. Il les invite à ne plus tourner le dos à l’Océan mais à l’embrasser en surface et en profondeur. Ouvrons les volets, faisons entrer l’air marin, regardons l’horizon, hissons les...
Trente-six auteurs, membres ou lauréats du Prix Bretagne qui fête ses soixante ans cette année, ont eu à cœur de partager leur souvenir le plus puissant, celui qui cristallise en eux leur Bretagne, une sorte de " madeleine proustienne ". Un chemin creux, le son de la corne d'un bateau, la senteur iodée du varech, une rue de Vannes, le souffle du ressac, Brocéliande... Depuis toujours, la Bretagne, par ses contours maritimes et son pays secret, offre un vaste imaginaire à l'écrivain. Prégnance du souvenir... Et la Bretagne au coeur. Telle est l'ambition de ce recueil : ressusciter le souvenir le plus fort, le plus inattendu – souvent teinté d'humour sinon d'émotion –, d'écrivains et de personnalités intimement attachés à la Bretagne. Parmi eux de prestigieuses plumes associées au Prix Bretagne qui fête ses soixante ans cette année. Trente-six écrivains ou personnalités bretonnes nous livrent à mots merveilleusement choisis une madeleine de Proust, une saveur, un goût de leur Bretagne, si intense et singulière.
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