
La gauche aussi à ses jeunes théoriciens iconoclastes. Depuis 2016, Le Vent Se Lève rassemble dans un même combat contre la domination hégémonique de l'idéologie néolibérale. Voici leur manifeste. Urgent ! À lire et à relire. Une époque s'achève, une autre s'annonce. Réveiller l'Histoire, renouer avec l'idéal de la République sociale, rétablir le souverain qui est le peuple, conjurer le désenchantement et, finalement, réenchanter la politique et le monde : voilà le programme de la génération nouvelle qui s'élève. Depuis sa création fin 2016, Le Vent Se Lève est un média d'opinion qui tente d'apporter sa contribution au débat public en conciliant sur Internet les exigences du travail journalistique avec un engagement clair et assumé. Cette formule a réuni plusieurs centaines de bénévoles, désireux de contribuer à l'émergence d'un projet culturel global, notamment au travers d'entretiens avec Judith Butler, Rafael Correa, Alessandro Di Battista, Íñigo Errejón, Gaël Giraud, Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg, Chantal Mouffe, Clara Serra et Nathan Sperber. Leur devise est follement ambitieuse : "Tout reconstruire, tout réinventer", et c'est...
"C'est une épaule nue dans l'air tiède du printemps précoce. De profil, un charme offert que je suis le seul à observer à cet instant. Une épaule à la peau tendre et pâle juste traversée par une fine bretelle rose. Cette femme conserve son pouvoir de me séduire". Voici le portrait d'un homme de la cinquantaine qui s'interroge sur sa relation avec la femme qu'il aime.
Un détenu converse avec son gardien et lui rapporte les aventures affreuses et édifiantes de l’un de ses compagnons de cellule, le Nègre Dingo Africain, et celles d’autres infortunés prisonniers. Il décide de préparer un discours. On ne sait ni quand ni comment il pense pouvoir le prononcer, ni à qui il entend l’adresser : à ses concitoyens, à l’État, au juge qui l’a fait échouer en prison, à cause d’un délit vraisemblablement mineur. Je me suis levé et j’ai parlé est une exploration de l’univers carcéral, le récit d’une inhumanité et de ses injustices. Une société qui tourne le dos à la vérité et nourrit ainsi l’inégalité, la répression, où la violence des dominants triomphe de l’espoir d’un monde plus juste. Ascanio Celestini est né en 1972 et vit à Rome. Cinéaste, dramaturge, écrivain, il est l’un des acteurs les plus connus du théâtre narratif en Italie. Son film La pecora nera, adaptation cinématographique de La brebis galeuse (éditions du Sonneur, 2010), a été remarqué à la Mostra de Venise en 2011 et a reçu le prix spécial du festival du film italien d’Annecy. Il a écrit cinq livres, tous publiés en...
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