
Le Pull-over rouge
Auteure: Gilles Perrault
Nombre de pages: 444Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4 h 13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent?
Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à 4 h 13 dans la cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent?
Le commandant Gérard Bouladou, après une carrière de trente ans dans la Police nationale, détaille dans ce livre l'enquête la plus captivante à laquelle il se soit livré. Plusieurs années passées dans des services d'investigation, notamment dans la fameuse Brigade de répression du banditisme à Paris, l'ont amené à maîtriser les techniques les plus pointues de l'enquête policière et les règles de la procédure pénale. Il était donc parfaitement qualifié pour mener à bien cette longue recherche de la vérité sur l'" affaire Ranucci ". Passionné par le mystère qui entoure ce crime, il décide de partir à la recherche du tueur insaisissable à la place duquel Christian Ranucci a été condamné et guillotiné - si l'on en croit la thèse de Gilles Perrault dans son ouvrage Le pull-over rouge. Après avoir, pendant de nombreuses années, minutieusement étudié tous les documents écrits, sonores et filmés qui existent sur le sujet, Gérard Bouladou va à la rencontre des principaux acteurs de ce drame et approfondit l'enquête. Il met alors au jour une vérité bien surprenante... Riche en révélations et témoignages inédits, cet ouvrage captivera toutes...
Document inédit Canal+ : Dolorès, La Malédiction du Pull-Over rouge – en 4 épisodes. Première diffusion : 14 octobre Comment passe-t-on du statut de victime à celle de tueur ? Jean-Baptiste Rambla apparaît dans une affaire criminelle alors qu’il n’a que six ans. Le 3 juin 1974, il est témoin de l’enlèvement de sa sœur aînée, Maria Dolores qui sera assassinée par Christian Ranucci, l’un des derniers criminels guillotinés en France. L’affaire RANUCCI inspire à Gilles Perrault son best-seller, Le Pull-over rouge, qui appuie la thèse d’une erreur judiciaire et qui aidera grandement les partisans de l’abolition de la peine de mort dans leur juste combat. Mais à quel prix pour les Rambla ? L’opinion publique n’hésite pas à se retourner contre eux, les considérant comme coupables de la mort d’un prétendu innocent. Esseulés et désarmés, ils ne perçoivent ni les tenants ni les aboutissants politiques d’un combat qui les dépasse. Les conséquences seront terribles pour cette famille. Trente ans plus tard, Jean-Baptiste Rambla tue deux femmes, Corinne Beidl en 2004, puis Cintia Lunimbu en 2017. Purgeant sa peine pour le premier meurtre, il...
Le 3 juin 1974, lundi de Pentecôte, Maria-Dolores Rambla, huit ans, est enlevée à Marseille. Son cadavre, frappé de plusieurs coups de couteau, est découvert deux jours plus tard dans un bois, à plusieurs kilomètres de la ville. Les soupçons s’orientent rapidement vers un nommé Christian Ranucci, vingt ans, arrêté le 5 juin à Nice. Interrogé, le jeune homme nie puis passe aux aveux, avant de faire définitivement machine arrière et de clamer son innocence. Jugé à Aix-en-Provence en mars 1976, il sera pourtant condamné à mort et exécuté. L’affaire ne s’arrête pas là. Sa mère, Héloïse Mathon, multiplie les requêtes en révision et, très vite, la presse et les passions se déchaînent : aurait-on guillotiné un innocent ? A-t-on réellement envisagé toutes les pistes ? Ce mystérieux « pull-over rouge » découvert près des lieux du crime et rendu célèbre par Gilles Perrault appartiendrait-il au véritable meurtrier ? La police aurait-elle manipulé l’enquête ; l’instruction était-elle à charge ? Tandis qu’à la table des débats publics s’invite la question brûlante de l’abolition de la peine de mort, le cas Ranucci divise...
La reconstitution passionnante de l'affaire Ranucci. Avec elle, les débats houleux de l'erreur judiciaire et de la peine de mort. Trente ans plus tard, Jean Rambla, victime et témoin de l'affaire et du " pull-over rouge ", sera accusé de meurtres. Concis, humain, passionnant, ce récit raconte une époque et ses destins. Entre doute et intime conviction : une quête de vérité. C'est l'une des plus grandes affaires criminelles du XXe siècle. Le 3 juin 1974, à Marseille, Marie-Dolorès Rambla, huit ans, est enlevée sous les yeux de son petit frère, Jean-Baptiste, puis retrouvée morte deux jours plus tard. Condamné à mort pour ce crime, Christian Ranucci sera guillotiné le 28 juillet 1976. Depuis, sa culpabilité a été remise en cause par l'écrivain Gilles Perrault dans son livre Le Pull-over rouge. Quarante ans plus tard, Jean-Baptiste Rambla a tué deux femmes. Il est devenu un criminel à son tour. Devant les psychiatres, il invoque le fantôme de Ranucci qui le hante et ceux qui, selon lui, ont " volé la vérité ". En revenant sur l'affaire Ranucci, appelée aussi l'affaire " du pull-over rouge ", Agnès Grossmann retrace la tragédie de la famille Rambla,...
Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 dans une cour de la prison marseillaise des Baumettes. Etait-il coupable ou innocent ? Publié deux ans après son exécution, Le Pull-Over rouge posait la question. Les recherches et enquêtes conduites depuis trois décennies n'ont fait que renforcer l'angoissante probabilité de l'innocence du jeune décapité. L'Ombre de Christian Ranucci révèle les résultats de ces travaux et évoque les rebondissements les plus récents, y compris la possible intervention d'un présumé tueur en série. L'Ombre de Christian Ranucci marque une nouvelle et importante étape dans la quête de la vérité.
Le 28 juillet 1976, Christian Ranucci fut guillotiné à Marseille pour le rapt et l’assassinat d’une fillette de huit ans, Maria Dolorès Rambla. Cette affaire émut considérablement l’opinion. Les adversaires de la peine de mort se mobilisèrent en faveur de l’accusé, convaincus de son innocence, évoquant l’erreur judiciaire, et n’hésitant pas à mettre en cause les policiers chargés de l’enquête. Qui a tué Christian Ranucci ? La justice pressée de trouver un coupable ou son incroyable système de défense ? Était-il coupable ou innocent ? À ces attaques répond le livre-document de Mathieu Fratacci qui fut à l’époque l’un des policiers. Aujourd’hui à la retraite, il peut enfin parler. Il peut laver son honneur d’homme et de flic en publiant la vérité, toute la vérité sur l’affaire Ranucci : un des grands dossiers criminels de ces dernières années, malheureusement toujours d’actualité.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Christian Ranucci a été guillotiné le 28 juillet 1976. Il avait vingt-deux ans. Il n’avait cessé, lors de son procès en Cour d’assises, d’affirmer son innocence. Ses derniers mots, avant qu’il soit livré au bourreau, furent à l’adresse de ses avocats : « Réhabilitez-moi. » Ses dernières lettres à sa mère criaient son innocence, lui demandant de poursuivre jusqu’au bout la révision de l’injuste condamnation qui l’envoyait à la mort. Ce combat fut conduit pendant près de vingt ans. En vain. Innocent, Christian Ranucci ? Sans doute. Mais déclaré coupable au bénéfice du doute, Ranucci a été condamné et guillotiné parce qu’il fallait qu’il le fût. Il fut d’abord suspect, puis présumé coupable, puis coupable à tout prix, puis mis à mort parce que l’opinion publique et l’exemple l’exigeaient. Christian Ranucci a tragiquement résumé sa vie, constatant avant de mourir qu’à la loterie de la vie il avait « tiré le gros lot du malheur ». Mais au-delà de ce destin terrible, l’affaire Ranucci illustre, de manière exemplaire, les mécanismes qui conduisent à l’erreur judiciaire, qui font un suspect, qui font un coupable et...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Durant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, Christian Ranucci fut condamné à la peine de mort et décapité pour l'enlèvement et l'assassinat d'une fillette, faits relatés par Gilles Perrault dans "Le pull-over rouge". En 2004, l'ancien chef d'Etat dit ne pas regretter de ne pas l'avoir grâcié. Gilles Perrault s'indigne ici contre cette attitude et les arguments invoqués.
L’affaire Doucé a fait déjà couler autant d’encre que — naguère — celle de Ben Barka. Elle comporte tous les éléments d’un policier de la série noire. Mais, qui était au juste ce pasteur au ministère insolite ? On l’a proclamé tantôt obsédé sexuel, tantôt sexologue. On l’a flétri du nom de pédophile, alors que son Centre du Christ libérateur était ouvert à tous et toutes, sauf aux mineurs. Françoise d’Eaubonne raconte, pour la première fois, la véritable histoire de ce héros d’un drame qui, au-delà de la France, émut l’Allemagne, la Hollande, l’Angleterre et l’Italie. Une mise au point pleine de révélations, et qui vient à son heure.
"Même le physique du garçon la mettait mal à l'aise. Il n'était pas exactement laid. Une tête intéressante, les pommettes hautes, la bouche bien ourlée, la peau appétissante, dorée comme un pain et, sous sa défroque, on devinait une silhouette déliée. Quelque chose n'allait pas. Voilà - à seize ans, il n'avait pas l'air d'un adolescent... » Elle a trente et un ans, deux jeunes enfants avec lesquels elle s'est jetée dans la grande pagaille de l'exode de juin 1940. Arrachée au monde douillet de la bourgeoisie parisienne, elle se retrouve sous les balles des stukas. La rencontre avec le garçon aux yeux gris va ouvrir une étrange parenthèse dans le tumulte de la guerre. Gilles Perrault, dont l'oeuvre se trouve rassemblée pour l'essentiel aux éditions Fayard, a publié, entre autres, Le Secret du Roi (3 vol.), Les Jardins de l'Observatoire, La Longue Traque, Les Gens d'ici, Le Pull-Over rouge, Le Dossier 51 et L'Orchestre rouge.
Louis XV meurt le 10 mai 1774. Son petit-fils Louis XVI décide de dissoudre le " Secret ", service créé dix-huit ans plus tôt par feu le roi. Le service disparu, ses agents demeurent, et l'on peut compter sur Charles de Broglie pour ne pas assister les bras croisés aux grands événements qui vont secouer le monde. Mais il faut désormais agir dans une stricte clandestinité. L'Amérique bouge. Les Insurgents entament la lutte pour l'indépendance. Tandis que Beaumarchais s'improvise armateur et fournisseur d'armes, l'équipe de Broglie se mobilise pour envoyer aux Américains les cadres militaires indispensables. Gilbert de La Fayette, dix-neuf ans, héros emblématique de l'appui décisif apporté par la France aux jeunes Etats-Unis, aurait-il rencontré son destin sans Charles de Broglie? Broglie lui-même, enfin délivré de la paralysante tutelle royale, a-t-il quelque chance de réussir dans le projet le plus extraordinaire jamais conçu par son ardente imagination? Les longs cheminements décrits dans les deux tomes précédents trouvent dans celui-ci leur point de réunion. La fièvre américaine les emporte tous, de Broglie à Beaumarchais, de La Fayette à...
Au temps où ce livre fut écrit, la foule réunie sur le Forum d'Alger hurlait : "Les paras, à Paris!" et, de la Bastille à la République, l'écho répondait : "Les paras, à l'usine !". L'échec du putsch d'avril 1961 devait expédier un certain nombre de leurs chefs en prison ou en exil. Les parachutistes? Des assassins, des archanges sauveurs, des SS, des héros, des factieux... Glorification ou exécration : les jugements étaient sans nuances. L'auteur, qui venait d'accomplir son service militaire dans un régiment para, ne reconnaissait pas dans ces portraits ses camarades appelés, montrés comme s'ils étaient prédestinés à devenir des héros ou des tortionnaires. En revanche, il avait assisté, fasciné, à la métamorphose qu'accomplissait en eux le dressage conduit par un encadrement habile à traiter les jeunes gens. On ne naît pas parachutiste : on le devient. C'est cette fabrication qu'il a voulu raconter ici, établissant le parallèle qui s'impose avec les méthodes grâce auxquelles les nazis capturèrent les esprits et les corps de la jeunessse allemande, ou encore avec le phénomène des bandes qui instaurent dans les banlieues des contre-sociétés...
Après avoir fait couler le sang de la victime, puis celui de l'accusé, l'affaire Ranucci a fait couler beaucoup d'encre. Christian Ranucci, 22 ans, a été guillotiné le 28 juillet 1976 à Marseille pour l'enlèvement et le meurtre d'une fillette de 8 ans commis deux ans plus tôt dans cette même ville. Or, depuis la fin de l'instruction jusqu'au pied de l'échafaud, où il demandera à ses avocats de le réhabiliter, Christian Ranucci a toujours clamé son innocence. Ce livre s'appuie sur Le Pull-over rouge, de Gilles Perrault, paru en 1978, et sur d'autres contre-enquêtes relatives à l'affaire. Partant du dossier pénal, et de longues investigations documentaires et de terrain, avec la rencontre de plusieurs protagonistes de l'affaire, l'auteur aboutit à trois conclusions, toutes dans le sens de l'innocence de Christian Ranucci. Les témoins déclarant l'avoir vu après son accident de voiture s'enfuir au bord d'une route en entraînant une fillette ont menti : ils l'ont vu s'enfuir avec un "paquet", comme ils l'ont d'abord déclaré aux gendarmes et à la presse quotidienne régionale. Et son couteau automatique, parce qu'il était automatique, n'est pas l'arme du crime, ...
La problématique du crime et des criminels dangereux a pris une importance considérable au cours des dernières décennies. On constate une nette augmentation du nombre des infractions les plus graves, en particulier les infractions relevant de la criminalité organisée et du terrorisme, ainsi que les infractions sexuelles, liées aux stupéfiants, et la traite des êtres humains. De plus en plus de pays en Europe et dans le monde cherchent à répondre à la menace croissante de ce type de criminalité et à protéger leurs sociétés contre les criminels dangereux. Un des effets de sa montée en puissance est le renforcement de l'idéologie de la peur sans frontières et de la société du risque.
2 juillet 1969, 8 h du matin : en arrivant à son bureau de la Centrale du S. D. E. C. E., Eugène Rousseau, fonctionnaire depuis 1945 du service de renseignement français, est convoqué d'urgence chez le colonel Lillois, chef de la Sécurité. On l'accuse d'avoir, treize ans plus tôt, alors qu'il occupait le poste de secrétaire de l'at-taché militaire adjoint à l'ambassade de France en Yougoslavie, trahi son pays en livrant aux Yougoslaves des documents confidentiels. Rousseau croit à un malen-tendu. Les interrogatoires se succèdent. 20 avril 1970: Rousseau comparaît devant la Cour de Sûreté de l'État. Il est condamné à quinze ans de prison. Condamner un homme de soixante deux ans à quinze ans de détention, c'est grave, c'est tuer en lui la vie. Mais il est bon que justice soit faite. Or, Eugène Rousseau n'est pas coupable. Alors c'est le scandale, et c'est ce scandale que dénonce Gilles Perrault. Gilles Perrault, vous le connaissez. Ancien avocat, ancien journaliste, écrivain. Qui mieux que lui s'entend à démêler les fils d'une affaire, si enchevêtrés soient-ils ? Rappelez-vous : Le Secret du jour J, L'Orchestre rouge, Le Dossier 51 ; la minutie de...
S'il est vrai que le capitalisme a permis un développement des techniques et de la production, quel en a été le coût pour l'humanité? A quel prix se maintient-il aujourd'hui? Une trentaine d'auteurs interviennent sur le sujet, entre autres, J. Suret-Canale traite de l'esclavage, de la conquête et de la traite, Y. Frémion des nouvelles formes de la marchandise et de la guerre économique.
Son règne est bientôt trentenaire et il est l'ami de la France, de ses dirigeants, de ses industriels, de ses élites de droite et de gauche. Roi du Maroc, Hassan II symbolise pour nombre d'Occidentaux le modernisme et le dialogue en terre d'Islam. Mais ces apparences avenantes dissimulent le jardin secret du monarque, l'ombre des complots et des prisonniers, des tortures et des disparus, de la misère. Il règne, maître de tous et de chacun, brisant par la répression, pourrissant par la corruption, truquant par la fraude, courbant par la peur. S'il n'a pas inventé le pouvoir absolu, son génie aura été de l'habiller des oripeaux propres à tromper ceux des étrangers qui ne demandent qu'à l'être. Sa " démocratie " connaît une moyenne de quatre procès politiques par an, plus de cent depuis l'indépendance, avec, chaque fois, une fournée de militants condamnés à mort ou à des siècles de prison. Tortures du derb Moulay Cherif, morts-vivants de Tazmamart, calvaire des enfants Oufkir, nuit des disparus sahraouis... La peur est l'armature de son système. Comme l'enfer, elle a ses cercles. Chacun, quelle que soit l'horreur de son sort, peut être assuré qu'un autre a...
Une nuit, yann réveille ses six frères aînés, tous jumeaux. Il faut fuir : leur père a menacé de les tuer. Irrésistiblement attirés par l'Océan, les sept enfants marchent vers l'Ouest. De l'assistante sociale au routier qui les prend en stop, du gendarme alerté de leur disparition à la boulangère qui leur offre du pain, chacun nous raconte à sa façon un peu de leur incroyable équipée.
Le Rêve aux loups, c’est l’ultime lettre d’un condamné à mort de l’intérieur, le dernier des moutons-rebelles auquel justice et société ne laisseront pas une chance, mais qu’il dupera néanmoins pour faire triompher vérité, honneur personnel et progrès. Au-delà des sujets d’actualité et d’intérêt qui sont comme les deux pôles d’une pile prête à exploser, la famille et le terrorisme, et leurs possibles interactions à venir dont nous connaissons déjà les prémices, hommes en haut des grues ou qui égorgent leur progéniture, ce vaste récit couvrant thèmes et générations depuis la jeune Europe jusqu’aux confins d’Asie se veut un antidote à la douleur pour tous les pères trahis par le système autant que la plus lourde charge contre la justice familiale française contemporaine.
Christian Ranucci a-t-il enlevé puis assassiné la petite Marie-Dolores Rambla le 4 juin 1974 à Marseille ? À cette question, la justice a répondu oui et prononcé un verdict de mort. Christian Ranucci a été exécuté le 28 juillet 1976, il avait 21 ans. Loin de refermer le dossier, cette exécution allait être à l'origine d'une polémique judiciaire sans précédent. Un livre de Gilles Perrault, le Pull over Rouge, puis un film du même nom signé Michel Drach mettaient le feu aux poudres: Christian Ranucci était innocent. La plus belle imposture littéraire et cinématographique venait de voir le jour. Écrit en pleine lutte contre la peine de mort, le Pull over rouge était un ouvrage " politique " qui a fini par devenir une entreprise de réhabilitation, aussi lucrative que romanesque. Tout récemment on a même affirmé que le tueur en série Michel Fourniret pourrait bien être l'assassin de la petite Marie-Dolores... Gérard Bouladou, commandant de police judiciaire, a décidé de dénoncer une fois pour toute l'imposture du Pull over rouge. En reprenant une à une les pièces du dossier, Gérard Bouladou démonte la " thèse " de Perrault et prend à contre-pied...
Quel est le point commun entre un dentiste, une jeune fille de bonne famille et un informaticien ? Tous trois sont morts d’une overdose à Paris, en 2016, l’une après avoir pris de la cocaïne, l’autre de la MDMA et le troisième à cause d’un mélange de méphédrone et de GHB. Après un an d’immersion au sein du groupe Surdoses, entité marginale de la brigade des stups qui enquête sur les morts par overdose à Paris, le journaliste Alexandre Kauffmann livre un récit écrit comme un polar. Il démarre avec les indices laissés sur les corps et les téléphones de ces trois victimes. Au fil des pages, le lecteur remonte jusqu’aux “cocaïne call center” des dealers, plonge dans la vie intime des victimes et pénètre l’univers des soldats engagés dans une guerre don quichottesque contre la drogue. Reporter freelance pour la presse française (Géo, Le Monde, Les Échos...), Alexandre Kauffmann a vécu à Madagascar et en Tanzanie. Il a déjà publié quatre romans (Influenza, Éditions des Équateurs, 2006 ; Stupéfiants, Flammarion, 2017) et deux récits de voyage. Surdose, écrit après un an d’immersion au sein de la brigade chargée d’enquêter sur...
"Même le physique du garçon la mettait mal à l'aise. Il n'était pas exactement laid. Une tête intéressante, les pommettes hautes, la bouche bien ourlée, la peau appétissante, dorée comme un pain et, sous sa défroque, on devinait une silhouette déliée. Quelque chose n'allait pas. Voilà - à seize ans, il n'avait pas l'air d'un adolescent... » Elle a trente et un ans, deux jeunes enfants avec lesquels elle s'est jetée dans la grande pagaille de l'exode de juin 1940. Arrachée au monde douillet de la bourgeoisie parisienne, elle se retrouve sous les balles des stukas. La rencontre avec le garçon aux yeux gris va ouvrir une étrange parenthèse dans le tumulte de la guerre. Gilles Perrault, dont l'oeuvre se trouve rassemblée pour l'essentiel aux éditions Fayard, a publié, entre autres, Le Secret du Roi (3 vol.), Les Jardins de l'Observatoire, La Longue Traque, Les Gens d'ici, Le Pull-Over rouge, Le Dossier 51 et L'Orchestre rouge.
Jamais secret n'a eu plus de prix : il suffit aux services secrets de Hitler de découvrir où et quand aura lieu le débarquement pour monter le piège qui broiera les armées alliées. Londres en est conscient. L'état-major d'Eisenhower vit dans les transes. Ce livre raconte les tentatives désespérées des espions allemands pour percer le secret du jour J, les efforts angoissés des Alliés pour protéger ce secret, la grandiose intoxication qui a berné le haut commandement de Hitler. Dans les coulisses du débarquement se déroule la plus infernale partie de poker de l'histoire de l'espionnage. Enjeu : la libération de l'Europe et le sort de la guerre.
Début 1976, le procès de Christian Ranucci a lieu au tribunal d'Aix-en-Provence. Il sera condamné à mort. Sa grâce sera refusée. Il sera guillotiné le 28 juillet 1976. Jeune mère de famille de 35 ans, Geneviève Donadini fit partie du jury d'assises. Elle a vécu dans le silence qui lui imposait la loi pendant plusieurs décennies. Quarante après, elle raconte cette terrible expérience à laquelle elle a participé bien malgré elle et qui a marqué sa vie.
«Elle avait lu tant de livres dont le héros, revenant sur les lieux de son enfance, les trouvait étrangement rapetissés, qu’elle s’était préparée à une déception, mais la maison lui apparut telle que dans son souvenir. Tu as l’œil photographique, lui disait souvent Roland. Les hêtres de l’allée déployaient avec un enthousiasme printanier des flopées de feuilles d’un vert acide. Les persiennes étaient ouvertes, ainsi qu’une fenêtre du rez-de-chaussée. Une petite Triumph décapotable assez cabossée était garée devant le perron. Elle arrêta sa Peugeot 403 derrière elle.» En 1964, Sylvie, trente ans, retrouve la maison où, en 1940, elle a vécu quelques jours heureux, à l’écart des tumultes de l’exode, avec sa mère, son frère et un garçon aux yeux gris.
Ce recueil de nouvelles - genre dans lequel Gilles Perrault excelle mêle les thèmes qui ont toujours habité son oeuvre : la guerre, la violence, la politique, entretissés à ceux de la nostalgie, de l'amitié, de l'érotisme. Décors où la vie est de passage, l'amour en état d'escale : un couple et leur enfant font dans la forêt canadienne un périple en camping-car qui se transforme en cauchemar ; un train bondé pendant la guerre, propice à une rencontre silencieuse et torride ; un déporté dénoncé aux Allemands par sa femme ; le petit personnel hôtelier chargé de récupérer les riches clients fin saouls de leurs nuits parisiennes ; des retrouvailles entre un ancien agent du KGB en fauteuil roulant et l'ex-agent de la DST qui avait mission de le démasquer... Retenue mais vigoureuse, ne dédaignant ni l'humour ni le suspense, l'écriture de Gilles Perrault s'adapte à merveille aux situations et aux personnages qu'il campe.
Il s'appelle Sainte-Marie-du-Mont, village posé au bord de la Manche, à la base de la presqu'île du Cotentin. C'est le personnage de ce livre. La plage est commode. En l'an 900, le Viking Vieul Aux Epaules y jeta ses drakkars. Dix siècles plus tard, l'Américain Eisenhower lança sur elle ses barges; depuis, on la nomme Utah Beach. Juché sur la colline, le bourg essuie depuis toujours les tempêtes magistrales: guerre de Cent Ans, guerres de religion, révolutions, occupations... Il n'est pratiquement pas d'événement majeur qui n'ait laissé sa trace sur ce coin de bocage enclavé dans ses haies, de sorte que la chronique communale ne cesse de renvoyer à l'histoire de France. Mais aujourd'hui comme hier, les gens d'ici vivent à leur pas, car l'Histoire est peu de chose, au bout du compte, auprès des histoires qui tissent la trame des jours ordinaires. Gilles Perrault s'est installé à Sainte-Marie-du-Mont le 1er mai 1961. Il raconte ici sa plus longue enquête, roman vrai d'une commune de France. Cette nouvelle édition mise à jour va jusqu'en 1997.
Trente ans durant, de par la volonté de Louis XV et sous la direction du prince de Conti, puis du comte de Broglie, un service secret _ le Secret du Roi _ fonctionne à l'insu des ministres et de la cour. Son objectif? Asseoir Conti sur le trône de Pologne, seul trône électif en Europe. Dans un deuxième temps, après le désastreux traité de Paris qui conclut la guerre de Sept Ans, il s'agit d'organiser la revanche contre l'Angleterre, notamment en préparant un débarquement sur la côte anglaise. Si l'on s'intéresse à l'Histoire, et aux affaires secrètes, comment ne pas se passionner pour ce réseau clandestin dont quelques agents s'appellent Vergennes, d'Eon, Breteuil, autour duquel gravitent un Beau-marchais ou un Dumouriez, et qui aura pour adversaires acharnés la marquise de Pompadour et Choiseul? Techniquement, le Secret du Roi fait entrer la France dans l'ère du renseignement moderne: réseau nombreux, strictement cloisonné, à vocation européenne, poursuivant des objectifs à long terme. Nous sommes loin des missions ponctuelles confiées, par exemple, à l'excellent agent que fut Voltaire. Aussi bien les péripéties qui scandent l'histoire du Secret...
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