
Le cinéma naît alors que l'épopée de l'Ouest touche à sa fin. En 1895, on déclare la fin de la Frontière et le cinéma prend la relève du mouvement de conquête. Les fondateurs de Hollywood ne manqueront pas de faire eux-mêmes le parallèle. Dès qu'il y eut cinéma aux États-Unis, il y eut western... Ce rapport de proximité entre l'époque et l'invention d'un nouveau mode de création nourrit une intimité sur laquelle fait fond le western classique américain. Au fil des contributions ici rassemblées, les angles d'approches se multiplient : esthétique, anthropologie philosophique, philosophie sociale et politique, philosophie de l'histoire, histoire de l'art et études cinématographiques. En mobilisant essentiellement des compétences et des références philosophiques, mais aussi les vertus de l'interdisciplinarité, ce collectif se propose de poser les jalons d'une étude approfondie de l'image westernienne en traitant les enjeux des limites et frontières, de la justice sans cesse réinterrogée, de l'étranger, du lointain, du vivre ensemble, de la persécution, de l'imaginaire culturel et social et de l'invention historique.
Ses cheveux noirs tombent sur ses épaules. Son corps musclé est couvert de tatouages. De ses yeux sombres, pailletés de points lumineux, il observe lentement Cameo, puis, prenant son visage entre ses mains, murmure d’une voix rauque : « Je suis Lazarus, celui que tu cherches. »Tremblante, Cameo reconnaît l’homme qui, chaque nuit, lui rend visite et la fait frémir de désir. Pourtant, le cœur brisé, elle tente d’échapper à son étreinte. Car Misère, le démon qui l’habite, l’a dépouillée de son humanité, de sa joie et de ses espoirs. Chaque jour, il instille en elle son poison et la contraint à faire souffrir tous ceux qui osent l’aimer...
Avec La realidad y el deseo. Toponymie du découvreur en Amérique espagnole (1492-1520), un des derniers travaux de Carmen Val Julián, disparue en 2004, s’affirme une recherche pionnière, originale et minutieuse, sur la toponymie, l’acte de nomination et ce monde qui fut déclaré Nouveau. L’héritage riche et fécond de celle qui contribua activement au renouveau des études hispaniques tout en enseignant pendant quinze ans à l’ENS de Fontenay / Saint-Cloud et à l’École polytechnique apparaît dans la seconde partie de ce volume, grâce à une vingtaine d’auteurs qui furent proches d’elle et s’inscrivent dans les lignes de recherche qu’elle a développées : écrire l’histoire, réécrire les histoires, nommer l’espace, mesurer le pouvoir des mots. Mais cet ouvrage mémoriel n’aurait pas été complet si des voix plus personnelles n’avaient évoqué, sous toutes ses facettes, la personnalité chaleureuse d’une traductrice, d’une enseignante, d’une chercheuse. Ce volume d’études sur l’Amérique latine et plus largement sur le monde hispanique témoigne de son rayonnement.
Cet ouvrage décrit le rôle joué par les sports et les jeux dans diverses sociétés et civilisations jusqu'au milieu du XIXe siècle, alors que l'organisation du loisir a entraîné des activités sportives de masse. Pour mettre en valeur les données majeures qui sont à l'origine de cette vie sportive contemporaine, les auteurs utilisent une approche multidisciplinaire faisant appel à l'histoire, à l'anthropologie, à l'histoire de l'art, à l'archéologie et aux Classiques.
Le courant « droit et littérature » très développé aux États-Unis, est encore embryonnaire dans les pays de langue française. Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, cet ouvrage cherche à réduire cette lacune. Deux questions constituent le fil rouge de la recherche : que peut apporter la littérature au droit, que gagne la littérature à comprendre la présence du droit dans ses œuvres ? L'entreprise n'est cependant pas sans risques. Entre la plume et le glaive, les liaisons ne sont-elles pas nécessairement dangereuses ? Aussi, entre le droit qui codifie la réalité, et la littérature qui libère les possibles, il convient, dans un premier temps, de mesurer les écarts. Alors que le droit hiérarchise et tranche, attribue des rôles convenus, et postule la généralité et l'abstraction, la littérature, en revanche, opère comme laboratoire expérimental de l'humain, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux : cultivant l'ambiguïté de ses mots et de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel. Mais s'il est vrai que le droit est du côté des formes instituées, et la littérature du...
« Chevauchée vibrante est l'histoire magnifique de deux individus qui surmontent leur dépendance aux drogues et à l'alcool, prouvant qu'il est possible de trouver l'amour tout en luttant contre une addiction... Ce livre mérite cinq étoiles pour le récit du voyage de Colt et Indy depuis les enfers de la dépendance jusqu'à l'amitié, l'amour, la confiance et finalement l'engagement. Une lecture incontournable ! » - Just Erotic Romance Reviews La passion est la plus dangereuse des drogues... India a vaincu sa dépendance à l'alcool et passe presque tout son temps libre en compagnie de son meilleur ami, Colt McKay, un cow-boy fier et sobre depuis trois ans. Mais celui-ci commence à comprendre que maîtriser son addiction à la boisson n'est rien comparé à son désir grandissant pour sa meilleure amie au tempérament de braise... L'amitié qui leur a permis de surmonter leur passé va être mise à l'épreuve par une addiction toute nouvelle : celle qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. « Même si ce livre traite de problèmes graves, il le fait avec un humour et une sensibilité qui viennent du cœur... On rit à certains moments, on sort les mouchoirs à d'autres. Mais...
Dans l'ombre vénéneuse de la vieille bâtisse italienne, il se passe d'étranges choses. Ça commence par un air de mandoline et ça s'achève en cauchemar. Mais qu'importe la démesure des passions ? L'essentiel n'est-il pas que Jérôme Deuilh aille jusqu'au bout de son terrible voyage parmi les mystérieuses créatures qu'on appelle " ces dames du palais Rizzi " ?
Ecrits au fil des quinze dernières années, les textes qui constituent {Les limites de l'interprétation} pourraient être lus comme un changement de cap radical par rapport à {L'oeuvre ouverte}. L'auteur précise bien, dans son introduction, que si "d'aucuns se sont trop avancés sur le versant de l'initiative de l'interprète, le problème aujourd'hui n'est pas de se compromettre en sens inverse... En somme, dire qu'un texte est potentiellement sans fin ne signifie pas que {tout} acte d'interprétation puisse avoir une fin heureuse". D'où l'effort de l'auteur pour rétablir une dialectique entre les droits du lecteur et les droits du texte en tant que tel. Ici donc, Umberto Eco s'est attaché à mettre la littérature à la question. Dante, Leopardi, Joyce, Eco lui-même, sont ainsi revisités, interrogés - torturés ? Le vrai et le faux, les excès de la sémiotique, la défense des mots et de leur sens, la logique singulière des métaphores deviennent alors prétextes à d'étourdissantes variations. De ces "leçons" - et qui n'a pas rêvé d'un tel professeur ? - ressort une belle morale ouverte à l'érudition comme au plaisir des textes. Un "art de lire" à l'usage des ...
La négociation semble bien être devenue le modèle dominant de régulation des rapports sociaux. Le phénomène juridique n'est pas épargné : pas une de ses branches qui ne témoigne de l'irrésistible ascension du droit négocié. On négocie la loi, tant en amont qu'en aval de son adoption : on négocie le règlement des conflits tant au tribunal qu'en dehors des prétoires. S'il convient donc de prendre l'exacte mesure du phénomène et des transformations qu'il imprime dans l'ordre juridique tout entier, faut-il pour autant céder au mythe du « tout conventionnel » ? Adoptant une méthode critique et interdisciplinaire, le présent ouvrage multiplie les raisons de résister à cette dérive. Au plan sociologique, il souligne la permanence des rapports de force derrière les figures de l'accord et du compromis ; au plan éthique, il rappelle l'impossibilité de nouer le lien social à partir d'un point de vue exclusivement solipsiste ; au plan juridique, il montre combien règle et accord se déterminent réciproquement. De sorte qu'en définitive, c'est un nouvel objet de recherche qui s'est fait valoir – et qui donne son titre à l'ouvrage : l'entrelacement...
Ce travail poursuit la réflexion entamée dans L’Œil du texte qui avait tenté une première approche des questions soulevées par le rapport entre littérature et peinture. Ici, le réexamen du langage de la critique permet de proposer un affinement des catégories du descriptif liées aux pratiques intersémiotiques. C’est ce que tentent de faire les « nuances du pictural ». Les médiateurs sémiotiques autres que la peinture, qui varient le rapport texte/image, font l’objet de développements dans lesquels les rapports entre le texte et le miroir, le texte et les appareils optiques, les reflets mais aussi la photographie, la cartographie, et le « tableau vivant » sont abordés sous l’angle des « substituts du pictural ». Le travail sur l’intersémioticité s’accompagne d’interrogations qui sont ensuite traitées. Le rapport entre texte et image est alors porté au-delà du paragone et de la division lessingienne entre arts du temps et arts de l’espace. C’est dans l’effet de lecture que se trouve l’une des clés d’approche. Les modalités du dialogue entre texte et image imposent une double lecture qui opère sur le mode de l’oscillation, de la...
Quichotte, un représentant de commerce vieillissant obsédé par le “réel irréel” de la télévision, tombe éperdument amoureux d’une reine du petit écran et s’embarque, à travers les routes d’Amérique, dans une quête picaresque pour lui prouver qu’il est digne de sa main. À ses côtés sur le siège passager, Sancho, son fils imaginaire. Ce roman d’une ampleur phénoménale raconte l’histoire d’une époque déréglée – “l’Ère du Tout Peut Arriver” – et brasse dans son sillage des thèmes aussi divers que les relations père-fils, les querelles frère-sœur autour d’actes impardonnables, le racisme, la crise des opiacés, les cyber-espions, la science-fiction, l’histoire de l’Auteur qui a créé Quichotte, et la fin du monde. Exubérant, drolatique et terriblement intelligent, Quichotte est une bombe littéraire sur fond d’apocalypse.
Quand elle se réveille, Briar se retrouve dans une pièce obscure, nue et ligotée. Quelques jours plus tôt, sa vie était encore parfaite, elle était même sur le point de se marier. L’homme qui l’a enlevée, Lucas, est le diable incarné. Il en a la beauté, les yeux remplis de péchés, un sourire ténébreux... et attirant. Un diable d’une beauté si cruelle et dévastatrice que sa simple présence instille la peur. Mais sous cette apparence terrifiante, se dissimule aussi un homme meurtri et hanté par un passé douloureux. Malgré elle, la jeune prisonnière commence à éprouver une troublante affection envers Lucas. Et peu à peu, se développe une passion contre nature. Une passion entre lumière et ténèbres... Peut-on vraiment aimer ce que l’on devrait détester ?
Extrait : "Rien n'est beau comme ces maison du siècle dix-septième dont la place Royale offre une si majestueuse réunion. Quand leurs faces de briques, entremêlées et encadrées de cordons et de coins de pierre, et quand leurs fenêtres hautes sont enflammées des rayons splendides du couchant, vous vous sentez à les voir la même vénération que devant une cour des parlements assemblée en robes rouges à revers d'hermine..." À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN : Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants : • Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin. • Non fiction : histoire, essais, biographies, pratiques.
Quand on observe tous les phénomènes de violence dont l'actualité n'est pas avare, quand on voit les valeurs sociales traditionnelles perdre de leur force, ou les diverses autorités politiques, intellectuelles, journalistiques être tournées en dérision, on peut se poser la question : existe-t-il encore une morale, universelle, applicable à tous, ou de multiples éthiques propres à des groupes donnés ? Il est bien connu que c'est lorsque quelque chose n'a plus de réalité qu'on en parle beaucoup. C'est ainsi que la Morale représente peut-être un monde qui n'est plus. Et c'est pour cela que de divers côtés, journalistes, hommes politiques entonnent, jusqu'à plus soif, des incantations en son nom. Mais comme il faut bien vivre ensemble, on voit se développer des éthiques particulières. Celles-ci traduisant ce " sentiment d'appartenance " propre aux tribus postmodernes. A partir d'exemples concrets, ce livre s'emploie à analyser le glissement d'une Morale sclérosée vers des éthiques en gestation. Celles d'un " réenchantement du monde " que l'auteur a été le premier à annoncer, il y a quelques années, et qu'il systématise ici.
Plus qu'une biographie, cet ouvrage se veut le portrait d'un homme attachant par son humour, sa générosité, et d'un écrivain protéiforme de réputation mondiale. Né à Bruxelles, en 1914, de parents argentins, Julio Cortázar a partagé sa vie entre deux continents : profondément ancré dans la réalité latino-américaine par trente années passées en Argentine, il choisit, en 1961, de s'établir à Paris, obéissant ainsi à la logique de ses origines européennes. À l'image de sa vie, son œuvre se déploie dans ce double mouvement contrasté, alliant les vertus complémentaires de l'imagination et de la rigueur, pour donner au fantastique une nouvelle dimension, surgie du quotidien. Marqué du sceau de l'amitié, intégrant témoignages personnels, entretiens et documents inédits, cet essai biographique nous fait entrer dans l'intimité d'un géant de la littérature du XXe siècle.
Voilée, tressée, fleurie, précieusement ornée, courte ou somptueusement échafaudée, la chevelure se prête au jeu des métamorphoses et, culturelle par nature, se fait vêtement, parure, bouquet, chef-d’œuvre. Elle relève donc de l’artifice, se pliant aux canons de la mode et à l’appétit de séduction. Voilà pourquoi on la découvre au cœur d’un portrait élogieux tout aussi bien qu’au détour d’un traité de morale. Glorifiée ou blâmée pour sa sensualité, la chevelure reste incontestablement la partie du corps féminin la plus sujette aux controverses. Quoi de moins étonnant puisque la chevelure, c’est la femme. « Métonymie du corps dans ce qu’il a de plus sensuel », la chevelure tend à concentrer l’essence de la féminité, se distinguant en cela des autres qualités de corps ou de visage également célébrées telles que l’harmonie des courbes, la noblesse des traits ou la blancheur de la peau. Le cheveu oublié convoque la femme dans son intégralité. Aussi l’étude du sort que les auteurs font à la chevelure féminine informe-t-elle indirectement sur les représentations de la femme du xie au xve siècle.
La photographie de l'entre-deux-guerres en France. Cette période très courte voit surgir au grand jour la plupart des moyens contemporains d'information et de communication, de duplication et de diffusion. La photo est alors un document et un objet de recherches esthétiques.
Par une nuit d’horreur, le clan Kincaid a perdu ses terres et son laird, lâchement assassiné par les félons MacClaren. Des années plus tard, son fils Niall, devenu mercenaire, revient incognito au château de son enfance et sauve de la noyade Elspeth, la fille de MacClaren. Il y voit aussitôt une occasion inespérée : s’il l’épouse, il vengera les siens tout en affirmant sa légitimité sur le domaine qu’il compte bien récupérer. Mais, contre toute attente, l’implacable guerrier est terrassé par la beauté et l’innocente sensualité de la jeune fille. Entre la revanche et l’amour, il lui reste à faire un choix cornélien...
Et si vous deviez faire ce que vous détestez le plus au monde afin d’attirer l’attention de l’élu de votre cœur ? Les soirées de Ryan Hunter sont légendaires. Et ce soir, elle sera là. Lisa Matthews est amoureuse de son meilleur ami depuis l’école maternelle. S’ils sont très proches, ils ne sont jamais embrassés. À quelques semaines de son 17ème anniversaire, Lisa espère que les choses vont changer entre eux. Mais cet été quand Tony revient de son stage de foot, c’est une autre fille qu’il a en tête. Pire encore, la fille en question est footballeuse. Prête à tout pour attirer son attention, Lisa s’emballe et prend une décision vraiment très stupide. Mais puisqu’il faut employer les grands moyens… elle va elle aussi se mettre au foot pour conquérir celui qu’elle a toujours aimé. Les épreuves pour entrer dans l’équipe sont infernales, le premier match se termine dans le sang, et le lendemain de la fête, après les sélections, elle se réveille au pire endroit qui soit : dans les bras du capitaine de l’équipe de foot. Le gars le plus sexy du lycée… Ryan Hunter.
Londres, 1868 Comme chaque année, la nouvelle saison des bals va s'ouvrir ! À cette période, chaque famille ambitionne de sceller un noble et riche mariage... Bien malgré elle, Kate Houtton doit être présentée dans le grand monde. Jusqu'ici, les honneurs et les invitations mondaines étaient réservés à Charlotte, sa sœur cadette, ce qui convenait parfaitement à Kate. Mais cette année, lady Martha, leur grand-mère et dépositaire de l'héritage familial, a posé ses conditions : la cadette ne pourra convoler qu'une fois l'aînée dûment mariée. Quelle déconvenue pour les filles Houtton... Qu'en sera-t-il des activités que Kate a jusque-là réussi à tenir secrètes ? Charlotte devra-t-elle renoncer à son amour pour Arthur ? La jeune femme est pourtant loin de se douter que, sur la liste de ses soupirants, figurera le séduisant John Barnes... « Avec ce roman digne des comédies de Shakespeare, Fabiola Chenet a tissé une histoire d'amour qui surmonte à la fois les familles, les promesses et les trahisons. Comme moi, vous serez enchantées. » - Shelley Adina, auteure de la série Magnificent devices
Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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