
Secrets de coulisses
Auteure: Joseph Schürmann
Nombre de pages: 256Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
En édition bilingue italien/français, avec lecture audio intégrée: Non seulement vous pouvez lire La Locandiera (L'Aubergiste) en français et en italien, mais vous pouvez aussi écouter la lecture de cet ouvrage soit dans sa version originale italophone, soit dans sa traduction française. Comment ? Grâce à votre téléphone, tablette ou webcam. L'idéal pour améliorer votre maîtrise de la langue de Goldoni, ou de celle de Molière ! Je n'ai peint nulle part ailleurs une femme plus séduisante et plus dangereuse que celle-ci, confiera Carlo Goldoni. Tous les voyageurs séjournant dans son auberge succombent, en effet, au charme naturel de Mirandolina, hôtelière (locandiera) et femme d'esprit - mais aussi tout premier rôle-titre féminin dans l'histoire du théâtre italien. Ainsi, un comte et un marquis lui font notamment la cour. Leur ambition est cependant perturbée par la présence d'un misogyne chevalier qui jure, pourtant, de ne jamais s'enticher pour elle. Agacée par ce dernier, la pétillante jeune femme s'ingénie alors à se venger et à conquérir son coeur. Chef-d'oeuvre de la comédie transalpine, pleine d'humour et d'espièglerie, La Locandiera révèle...
Présente 150 auteurs et les grands courants littéraires européens. Spécial bac français.
Anita Pittoni est une personnalité fascinante du monde artistique et littéraire triestin du XXe siècle. Tenu entre le 18 octobre 1944 et le 5 août 1945, ce Journal a pour toile de fond la fin de la guerre à Trieste et l’occupation yougoslave, les bombardements et les retraits précipités dans les abris. Mais son objet est tout autre, il est tendu vers la création, la liberté d’être et d’écrire. Explorant l’intime à l’instar du Journal de Katherine Mansfield qui l’a beaucoup inspirée, il tient tout entier dans l’examen de la persévérance d’une vie intérieure riche et de la disponibilité de temps et d’esprit pour réfléchir. Sa liberté de jugement étonne et son don pour l’introspection séduit.Ce Journal explore aussi son rapport à la sensualité, au corps, aux lignées de femmes de sa famille et surtout expose ses sentiments amoureux pleins de craintes et de fulgurances.On y croise l’entourage d’Anita Pittoni, les intellectuels de Trieste, son compagnon Giani Stuparich, le poète Umberto Saba qu’elle publie... Si elle s’attarde longuement sur les relations humaines et les angoisses qu’elles génèrent, elle décrit aussi...
Italie, 1796. Le général Alexandre Berthier a quarante-trois ans, et déjà une brillante carrière derrière lui. Mais deux rencontres capitales viennent bouleverser son existence : celle du général Bonaparte, celle d’une Milanaise éblouissante, la marquise Visconti. L’épopée et la passion commencent... « Berthier : talents, activité, courage, caractère, tout pour lui »... D’emblée, Bonaparte a jugé celui qui sera, pendant dix-huit ans, son plus proche collaborateur et qu’il appellera son "frère d’armes", et auquel il donnera le titre de prince de Wagram. Quel destin inouï ! Maréchal et vice-connétable de l’Empire, ministre de la Guerre, major général de la Grande Armée, grand veneur, altesse sérénissime, prince souverain de Neuchâtel, neveu par alliance du roi de Bavière... Comblé d’honneurs, Berthier jouit de fiefs dans toute l’Europe, et possède les châteaux de Chambord et de Grosbois, où il vit en nabab, entouré de deux femmes, Elisabeth de Bavière et Guiseppa Visconti. Mais vient l’heure des désastres, et il tente en vain d’arrêter Napoléon. À Waterloo, l’Empereur s’écrie : « Si Berthier était là, je n’aurais...
En 45 ans de carrière, et dans un champ élargi, Paul Bussières aura concouru, tant par ses réalisations que par son enseignement, à la qualité de l’expression théâtrale. Il en connaissait les différentes composantes pour y être intervenu à la fois comme comédien que comme designer de théâtre, métier qu’il a fini par exercer à l’exclusion de celui d’acteur. Son atelier et ses cartons, qui abondent en maquettes d’environnements scéniques et de costumes, ébauches principalement mises en œuvre dans les théâtres de Québec, font foi d’un accomplissement digne de mémoire. Créateur en 1967 du Département de scénographie du Conservatoire d’art dramatique de Québec, Paul Bussières, qui décédait dans cette ville en 2008, laisse en outre une importante descendance artistique.
Cette étude nous dévoile le visage surprenant d'un milieu qui se reflète ou qui s'oppose au contexte social et qui fonctionne comme une véritable création collective. Cette vaste lecture du phénomène théâtral au Québec, nous dévoile le visage surprenant d'un milieu dont les quêtes et les descriptions enfermées dans des logiques paradoxales, nous disent également de quel genre de représentation sociale se nourrit sa société ambiante.
Loin de Paris, en Bourgogne, les Copiaus (1925-1929) reviennent aux sources de la représentation et réinventent le rapport de l’acteur au public. L’histoire de leurs crises et de leurs succès est retracée depuis la constitution de la « petite troupe de campagne » jusqu’à l’effort de fondation d’un théâtre provincial autonome. Par leurs spectacles, élaborés au sein de la pratique groupale, les Copiaus renouvellent les traditions locales des communautés de la Côte-d’Or : les pièces et les prologues se mêlent aux séquences improvisées, aux scènes mimées, aux danses et aux chansons. Dans sa fonction de chef de troupe et de Dramaturg, Copeau s’inspire de la Commedia dell’Arte, et utilise la technique du montage pour mettre en valeur la création de chaque comédien. Ce septième tome des Registres suit le rayonnement des Copiaus dès leur grande tournée de 1925, et étudie la diffusion des idées de Copeau en Europe et aux États-Unis. À New York, où il prépare la mise en scène des Brothers Karamazov (1927), Copeau laisse des marques profondes dans un contexte théâtral en pleine évolution.
"Art happens, a déclaré Whistler, mais l'idée que nous n'en finirons jamais de déchiffrer le mystère esthétique ne s'oppose pas à l'examen des faits qui l'ont rendu possible." Parmi ces "faits" évoqués par Borges, les relations nouées entre les créations esthétiques et la culture écrite de leur temps constituent l'un des plus essentiels. Mieux que d'autres, les auteurs avec lesquels ce livre chemine ont fait de la matérialité de l'écriture un objet littéraire. Pour plaire, amuser, faire rêver ou penser, Baudri de Bourgueil, Cervantès, Ben Jonson, Cyrano de Bergerac, Goldoni et Diderot ont introduit dans leurs textes, avec réalisme ou à titre de métaphores, les tablettes de cire, les presses à imprimer, les écrits à la main, les écritures brodées et tissées. En ne séparant pas les discours des formes matérielles qui assurent leur publication, ils rappellent que les pratiques des copistes ou les tâches dans l'atelier typographique donnent aux oeuvres non seulement leur corps, mais aussi une part de leur âme. Entre les auteurs et les lecteurs, entre l'écriture autographe et la page du livre, elles sont une médiation obligée et décisive. En...
Écrits sur le théâtre Roland Barthes a porté un intérêt passionné au théâtre, comme spectateur, témoin, critique, animateur de revue, et ceci, à une époque exceptionnelle où se dessinaient les grandes lignes qui constituent le paysage théâtral actuel. Dominé par le modèle de la Grèce antique et l'éblouissement brechtien, l'ensemble de ces textes, qu'il s'agisse d'éditoriaux ou de critiques de spectacles à jamais invisibles, d'éléments d'histoire, de théorie ou de politique, touche à l'essence du théâtre, tel qu'il peut concerner chacun dans sa vie intime et son existence sociale. Roland Barthes (1915-1980) Sémiologue, essayiste, il a élaboré une pensée critique singulière, en constant dialogue avec la pluralité des discours théoriques et des mouvements intellectuels de son époque, tout en dénonçant le pouvoir de tout langage institué. Il est notamment l'auteur du Degré zéro de l'écriture (1953) et de Fragments d'un discours amoureux (1977).
Venue d'outre-Atlantique, la « cancel culture » menace de saper les fondements de notre civilisation : statues déboulonnées, auteurs classiques rayés des programmes scolaires, livres mis à l'index. Face à cela, il est urgent de faire oeuvre de transmission, en sortant de l'oubli ou en mettant en lumière des oeuvres fondatrices.Dans un premier volume, la Bibliothèque du jeune Européen, Alain de Benoist et Guillaume Travers présentaient 200 essais pour « apprendre à penser ». Ce second volume est tout entier consacré aux oeuvres de fiction, des récits mythologiques à la poésie, en passant évidemment par le roman ou la bande dessinée. Plus de 400 oeuvres sont présentées et analysées, offrant un précieux guide de lecture pour tous les âges. Le panorama ainsi offert, de l'Antiquité à nos jours, des pays latins à la Scandinavie, de l'Irlande à la Russie, donne à voir la richesse de l'univers esthétique européen. Les sensibilités qui s'y incarnent, les styles qui nous élèvent, les émotions dont on s'enivre par les grandes oeuvres, dessinent par petites touches la vaste fresque de notre héritage culturel propre. Alain de Benoist, essayiste, philosophe, ...
En octobre 1812 Napoléon Ier est à Moscou, à plusieurs semaines de Paris. C’est alors que le général Malet ourdit un complot pour renverser le régime impérial ; il s’appuie sur une idée fort simple et géniale: l’empereur a été tué par balle. Ce général républicain compte très peu de complices. Le caporal Jean Rateau, natif de Bordeaux, distillateur de son métier, est de ceux-là. Pourquoi ? La directrice de publication d’une maison d’édition appréhende le destin de ce caporal, encore jeune, tandis que le narrateur interroge une période mouvementée de notre histoire pour comprendre ce parcours peu banal. Cette fiction joue avec les personnages et leur destin. En ce sens, elle s’inscrit parfaitement dans l’« emerging-style ».
Plus d'informations