
Seuls autour du monde : de Slocum à Kersauson, la fantastique histoire des circumnavigateurs
Auteure: Benoît Heimermann
Nombre de pages: 206Le portrait maritime et humain de 24 circumnavigateurs solitaires et de leurs bateaux. « Copyright Electre »

Le portrait maritime et humain de 24 circumnavigateurs solitaires et de leurs bateaux. « Copyright Electre »


"— Ben, les potes et moi, on s'est demandé d'où ils sortent, ces Kersauson? Car avant Tabarly personne ne les connaissait... — En Bretagne, ils sont connus! — J'veux dire, à part l'Amiral... y'en a eu d'autres? On a des traces dans le passé? Des ancêtres célèbres? Tu vois, quoi! Oui, je vois et in petto je me dis qu'une fois de plus la curiosité d'Enzo va m'entraîner dans des recherches sans fin, des recoupements difficiles et des explications interminables à défaut d'être claires et limpides! En effet, je vois!" Nouveau défi donc pour la narratrice de "Contes et légendes de la vraie vie": renseigner Enzo sur la famille de Kersauson. Un exercice auquel elle se prête avec la liberté – de ton, d'organisation – que l'on connaît. Conjuguant recherches, souvenirs et anecdotes, éclaircissements et pédagogie, A. Ausilio Del Prado compose ainsi un ouvrage historico-biographique tout en méandres et surprises loin de se cantonner à la seule région bretonne tant l'histoire des de Kersauson paraît lié à l'océan et donc à l'ailleurs. Riche, vivant, vibrant encore du bonheur de transmettre, un livre qui ne manque pas de fasciner.





Le premier livre d'humour consacré à Jacques Martin. Jacques Martin, dont l'humour et l'esprit ont enchanté plusieurs générations de spectateurs, était un véritable homme-orchestre. Il avait tous les talents, à commencer par celui du rire. Quel que soit l'instrument qu'il employait, la pensée, la réplique, le texte, le théâtre, la chanson, l'improvisation ou encore la parodie, Jacques Martin savait à chaque fois nous offrir des mélodies exceptionnelles. Voici un florilège de cet esprit en ébullition perpétuelle. Que ce soit sur la France, les femmes, ou encore... lui-même, on y retrouve un mélange unique de dérision et d'absurde, un sens de la caricature rarement égalé, par l'un des grands humoristes de notre temps. Il faut rester insolent. La fin de l'insolence, c'est le début de la vieillesse. Va jouer avec les mots, mon petit bonhomme, c'est moins dangereux qu'avec les allumettes. Après six ans de vie commune, ma femme m'a quitté ce matin. Sans faire le ménage. Meurtrier, excellent milieu, cherche suicidaires des deux sexes pour plaisir partagé. Moi, j'aime tout le monde. Je n'ai pas d'ennemi. Mais tous mes amis me détestent.


28 décembre 1988 : Olivier de Kersauson appareille pour le Tour du monde en solitaire à bord d’un multicoque de vingt-trois mètres, superbe coursier des mers. Pendant cent vingt-cinq jours, de Brest à Brest en passant par le Cap de Bonne Espérance, le Cap Lewin et le Cap Horn, Olivier de Kersauson va donc vivre seul, coupé du monde et des siens, incertain de son retour. Car le Tour du monde l’oblige à traverser les fameux Quarantièmes Rugissants, immense désert venteux et glacé, hostile à l’homme. Subissant des grains d’une violence insoupçonnable, Olivier de Kersauson va devoir surmonter la peur, le froid et l’épuisement pour sauver sa peau. Devant tant d’épreuves, dont l’extrême solitude n’est pas la moindre, le Tour du monde devient pour le navigateur bien plus qu’une simple aventure maritime : l’occasion d’accomplir une révolution sur lui-même. On connaissait déjà le Kersauson combatif des grandes courses à la voile, le Kersauson farceur des Grosses Têtes. Son récit du Tour du monde nous révèle un Kersauson grave et réfléchi qui dialogue avec l’Océan pour mieux connaître la Terre des hommes.




Jurisprudence générale du royaume, recueil périodique et critique de jurisprudence, de législation et de doctrine




Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Un voyage intime et poétique à travers le monde. Ce livre est un récit d'un genre neuf, celui du style de vie d'un marin considérable doublé d'un poète. " Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde ". Vous l'ouvrirez à n'importe quelle page, il n'y a pas d'ordre dans les plaisirs, pas de classement dans les enchantements. C'est de ceux-là dont Olivier de Kersauson nous entretient. Voici donc le catalogue original d'un esthète singulier amoureux de la mer. " Il y a des artistes qui peignent des tableaux. Moi, je peins le sillage blanc sur le bleu des mers ".


Armoiries des familles enoblis françaises et belges, avec la place d'origin et résidence.


Ce livre est l’épopée des grands navigateurs solitaires, du XIXe siècle à nos jours. Jean-Jacques Antier, dont on connaît le sens de la vie, du portrait et du détail significatif, évoque les vagabonds et poètes, dans la lignée d’Alain Gerbault, abandonnés au bonheur sur la mer à bord de leur voilier, leur unique demeure. Ils fuient la civilisation moderne, ils partent à la recherche de pays inconnus et de peuples nouveaux, ils entrent en communion avec les forces et les beautés de la nature, se plaisent dans une éternelle errance, qui n’est autre que la recherche de leur identité profonde. Et puis voici les coureurs d’océan, de Virginie Hériot à Francis Chichester, de Tabarly à Marc Pajot. Bénéficiaires d’énormes budgets et de la technologie de pointe, ils fonctionnent sur un calendrier implacable à bord des "formules 1 de la mer". Leur but est d’arriver premier, ou d’améliorer un record, reculant chaque fois les limites du possible. Malgré la différence profonde entre ces deux types de fanatiques de la mer et de la voile, ils vivent la même union, pour le meilleur et pour le pire, avec l’Océan et le vent, le même désir d’évasion,...






La voile, c’est le sport qui défie l’élément le moins gouvernable et le plus mythique, cet océan tantôt protecteur, tantôt menaçant refuge ou abîme. Il n’est pas surprenant que ceux qui ont écrit l’histoire de la navigation sportive soient des caractères : provoquer la mer, c’est prendre un risque réel. Fortement médiatisée depuis quelques années, la voile s’est révélée à tous comme un sport des plus spectaculaires : les courses transatlantiques, l’America Cup, la Route du Rhum, le tour du monde en solitaire constituent désormais des épreuves suivies par le grand public. Et la science originelle des gréements, des éléments naturels est devenue une technique hyper sophistiquée. La voile, désormais, c’est aussi un marché. N’empêche : depuis que le monde est monde, les exploits des coureurs des mers fascinent les foules. Doubler à la barre le Cap Horn ou Bonne – Espérance, qui n’en a rêvé ? Avec un don du récit et un style d’écriture rare, Luc Le Vaillant évoque des personnages hors du commun qui hantent la mémoire maritime de notre temps. Des anciens – Moitessier, Elvstroëm, Tabarly aux extravagants comme de Rosnay ou...

Olivier de Kersauson brosse le portrait de ses mers comme il pourrait dresser celui d'une femme. " Prendre la mer, c'est tout sauf une fuite, c'est au contraire une discipline et une contrainte. Décider d'aller chevaucher les vagues, c'est une conquête et, pour conquérir, il faut partir. C'est l'extraordinaire tentation de l'immensité. La mer, c'est le cœur du monde. Vouloir visiter les océans, c'est aller se frotter aux couleurs de l'absolu. Il m'a toujours semblé indécent de ne pas aller voir partout dans le monde. Il me fallait partir sur tous les océans, découvrir tous les ports... Pour moi, c'est vital : puisqu'on est dans le monde, il faut le courir. " Partant du principe que l'homme libre part pour apprendre et revient pour rendre compte, Olivier de Kersauson a décidé de raconter sa géographie maritime. Il fait le portrait de ses mers comme il pourrait dresser le portrait d'une femme. Il nous révèle, surtout, son destin singulier de skipper d'exception. Pour la première fois peut-être, dans Ocean's Songs, il se dévoile.

« Tu aimes les histoires qui parlent de la mer, des océans... ? — Ouais. — Si je te racontais comment un enfant comme toi, un peu solitaire, un peu indifférent, a réussi à réaliser sa vie telle qu’il l’avait imaginée ? Il s’était dit : “J’irai au bout de mes rêves”. Son idéal a été de prendre un bateau et de courir de par le monde. Il y est parvenu et il suscite encore aujourd’hui l’admiration de tous, ou presque ! Ça te dirait ? — Ouais ! Vas-y, pour voir ! » fait-il en rigolant. « Eh bien, pensé-je, il va falloir être à la hauteur ! » « Tu sais, l’histoire est assez longue... — Ouais ! Ouais ! Raconte ! » Moins biographie traditionnelle que portrait, "Contes et légendes de la vraie vie" donne de l’homme de Kersauson une image située à mille lieues de celle, médiatique, qui lui colle irrémédiablement à la peau. Ou plutôt Andrée Ausilio perce-t-elle – avec admiration et respect toutefois – la carapace de celui qui demeure l’un des plus grands navigateurs de sa génération. Une évocation intelligente, toute en contrastes et en paradoxes, qui nous parle encore, en creux, du rapport humain à l’océan, tour à tour...





After having survived alone in the wilderness, Brian finds that he can no longer live in the city but must return to the place where he really belongs.


De 1899 à 1901 la guerre des Boers, qui opposa, en Afrique australe, l'Empire britannique aux Boers du Transvaal et de l'Orange, passionna le monde entier. Des contingents de volontaires vinrent au secours des Boers, notamment des Noirs. Un exposé des faits militaires et une analyse du contexte régional et international de l'époque. « Copyright Electre »

Jean Yanne intemporel " S'il vous plaît ! Prenez le temps de regarder le portrait de Jean Yanne en couverture de ce livre : j'adore cette photo. C'est vraiment l'image merveilleuse que cet homme m'a laissée. Il y a tout de Yanne sur ce formidable cliché : la douceur, le rire, la défiance, la tendresse et surtout cette immense intelligence des choses que ne trahissent pas ses propos - lesquels sont souvent éblouissants et exceptionnellement drôles. " Olivier de Kersauson Jean Yanne nous manque. Son regard acerbe sur la société, son sens de la dérision, sa mauvaise foi irrésistible, sa mauvaise humeur réjouissante sont encore dans toutes les mémoires. Qu'il s'interroge sur le sort des Pères Noël dans les cités HLM, qu'il donne des conseils sur l'évasion fiscale ou qu'il nous livre son point de vue sur la condition féminine, on retrouve, à travers ces pensées, anecdotes et répliques inédites – pour la plupart issues de ses interventions radiophoniques et télévisuelles –, son humour inimitable. Si le progrès a fait évoluer notre quotidien, on constatera que l'absurde et la connerie restent toujours d'actualité ! - Vous avez peur des requins ? - Seulement...

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