
Les idées politiques de J.-L. de Lolme
Auteure: Jean-pierre Machelon
Nombre de pages: 168Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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The 18th century was a wealth of knowledge, exploration and rapidly growing technology and expanding record-keeping made possible by advances in the printing press. In its determination to preserve the century of revolution, Gale initiated a revolution of its own: digitization of epic proportions to preserve these invaluable works in the largest archive of its kind. Now for the first time these high-quality digital copies of original 18th century manuscripts are available in print, making them highly accessible to libraries, undergraduate students, and independent scholars. This collection reveals the history of English common law and Empire law in a vastly changing world of British expansion. Dominating the legal field is the Commentaries of the Law of England by Sir William Blackstone, which first appeared in 1765. Reference works such as almanacs and catalogues continue to educate us by revealing the day-to-day workings of society. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to insure edition identification: ++++ Harvard University Law Library N003558...
La France est-elle un pays libéral ? Elle se plaint de l’être trop mais, selon Jean-Philippe Feldman, elle ne l’est pas et ne l’a jamais été. Capitalisme, libéralisme, économie de marché, profit et libre entreprise y sont voués aux gémonies comme si la puissance publique était faible, alors que l’État est omniprésent. En réalité, elle est le seul pays développé à cumuler autant de manifestations d’antilibéralisme. Elle constitue, à ce titre, « une – malheureuse – exception unique au monde ». Pour appuyer cette thèse, cet ouvrage retrace la genèse de l’étatisme français. Partant des origines et de la constitution de l’État, il se livre à un examen minutieux de son évolution. Seule l’histoire du temps long – 1 200 ans de Charlemagne à Emmanuel Macron – permet de comprendre pourquoi les Français, à la différence des Anglo-Saxons, sont amoureux de l’autorité plutôt que de la liberté, champions des prélèvements obligatoires, égalitaristes, nantis d’un État providence, d’une fonction publique pléthorique, rétifs au libre-échange et à la mondialisation. Seule, elle permet de comprendre pourquoi la France est une...
Cet ouvrage examine la participation des Canadiens à l'élaboration de la première véritable constitution du Québec, celle de 1791, alors que la province s'appelait le Bas-Canada; il montre comment les premiers parlementaires ont adapté les institutions de type britannique aux besoins d'une population de tradition française.
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La notion de « modernité » est associée à la condition autonome des individus dans les sociétés européennes, jusqu’à déterminer les réactions qu’elle suscite – la critique de la « modernité » par les « antimodernes » ou l’hypothèse de son dépassement par la « postmodernité ». Son histoire n’est pourtant que partiellement écrite, car ses théoriciens – Benjamin Constant est le plus connu à défaut d’être le premier – ont longtemps prétendu qu’elle n’en avait pas, que les sociétés européennes avaient toujours été et ne pouvaient être que « modernes ». Il y eut pourtant, en Europe, un moment ou une révolution « moderne », qui vit la notion se superposer pour mieux l’appréhender à l’état nouveau des institutions et des opinions. Il y eut donc une Europe « antemoderne », qui ne se pensait pas en ces termes, mais en termes politiques. Elle n’est devenue « moderne » que parce que la représentation politique de l’homme et de la société a été remise en cause entre 1750 et 1850. On voit en effet naître et s’imposer, durant ce siècle, les raisons parfaitement valables de cette mutation, qui donnent à la «...
À l'aube du XXIe siècle, la question de l’organisation des pouvoirs et du fil conducteur entre ces pouvoirs possède toujours une grande acuité, certains pays européens ayant choisi des voies menant vers une organisation de type fédéral, d’autres ayant privilégié un modèle plus centralisé, sans pour autant que deux « modèles » s’opposent de manière manichéenne. Dans la plupart des cas, ces structures étatiques font encore l’objet de débats, voire de controverses, et la centralisation est souvent évoquée en association avec son antonyme, la décentralisation, voire avec le fédéralisme. Dans la République française, toujours intimement liée aux héritages de la Révolution, des querelles presque permanentes agitent le monde politique et médiatique autour de la question du poids de l’État, avec souvent des usages péjoratifs des termes « jacobin » et « jacobinisme » qui renvoient à l’omniprésence des héritages révolutionnaires. Au-delà des frontières françaises, système fédéral ou non, des débats agitent aussi l’Italie ou l’Allemagne autour du « poids » supposé de telles ou telles régions géographiques économiquement...
Aux moments décisifs de son histoire politique, la France a souvent cherché à prendre leçon auprès des puissances étrangères. Parmi les modèles qui ont été sollicités depuis le dix-huitième siècle, la Grande-Bretagne et les États-Unis figurent au premier rang : la fascination à l’égard de l’Angleterre pendant la monarchie de Juillet, tout comme les sympathies américaines de certains hommes de la République de 1848 sont bien connues. Cette étude se propose de retracer ces deux influences majeures qui ont pesé sur l’histoire politique françaises des Lumières jusqu’à la fondation de la ve République. Ce travail révèle, à partir de sources originales, l’empreinte durable des modèles anglo-saxons. Il éclaire également la façon dont ceux-ci ont été compris, puis acclimatés au cours des vicissitudes de l’histoire constitutionnelle tourmentée de la France. Il souligne la particularité de ces réappropriations françaises, qui ont finalement - et paradoxalement - donné naissance à des institutions profondément originales.
Ces 4 volumes constituent de fait les premières œuvres complètes de Claude-Henri de Saint-Simon (1760-1825), considéré comme le fondateur de la sociologie, du socialisme, de l’anarchisme, du saint-simonisme, voire des théories du management. Il fut en son siècle le maître à penser d’auteurs aussi divers que l’historien libéral Augustin Thierry, le philosophe positiviste Auguste Comte, le socialiste Pierre Leroux ou l’économiste technocrate Michel Chevalier. On y découvrira de nombreux inédits. Les éditeurs scientifiques, connus pour leurs travaux sur l’auteur, y livrent une introduction générale, des notices exhaustives sur chaque texte, un apparat critique substantiel, une biobibliographie, un inventaire des manuscrits, un riche choix de références, un index thématique et un index des noms : tout ce qu’il faut, en somme, soit pour une étude approfondie, soit pour une lecture cultivée.
L'idée nationale contemporaine a fait l'objet de travaux abondants mais il n'en est pas de même concernant le XVIIIe siècle. Cette étude historique, politique, juridique et institutionnelle tente de cerner le concept de nation depuis sa genèse.
Bulletin historique et littéraire - Société de l'histoire du protestantisme français
"Jubilé du soixante-quinzième anniversaire. Paris et Noyon, 8-10 juillet 1927": v. 76, 1927, p. [305]-389.
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