
Sacha Guitry
Auteure: Henri Jadoux
Nombre de pages: 362Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Aucun ouvrage collectif n'avait jusqu’à présent discuté les multiples enjeux de la biométrie dans une perspective pluridisciplinaire également soucieuse de donner la parole à des acteurs qui, en raison de leurs fonctions, sont amenés à disposer d’une expertise. Nous trouvons des juristes, sociologues, politistes, historiens, anthropologues et économistes, et des responsables appartenant à des entreprises phares de la biométrie. Pour autant l’ouvrage affirme son indépendance : certains articles instruisent quelques procès à charge bienvenus, d’autres analysent précisément les mouvements de contestation antibiométriques. Cet ouvrage, premier état des lieux de l’histoire contemporaine de la biométrie et de son ampleur, offre aux lecteurs une réflexion et une prise de conscience pour les prochaines années.
Depuis les années 1990, et surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis et les Etats de l'Union européenne ont multiplié les initiatives pour répondre aux menaces du " terrorisme islamiste " : durcissement des législations, renforcement de la coopération antiterroriste internationale, actions ouvertes ou clandestines violant souvent le droit international. Et les effets de sidération produits par des attentats spectaculaires et meurtriers ont largement inhibé l'attention critique des citoyens face aux autres menaces que la plupart de ces initiatives font peser sur les démocraties. C'est de ce constat qu'est né ce livre collectif, destiné à un public large. Réunissant les contributions d'une trentaine de spécialistes européens, universitaires et journalistes, il propose un ensemble sans équivalent d'informations et d'analyses. Elles montrent à quel point la lutte antiterroriste est devenue centrale dans la nouvelle géopolitique mondiale et la vie politique des Etats démocratiques. Et comment les acteurs en charge de cette lutte (législateurs et politiques, magistrats, services de police et de renseignement, militaires) façonnent un monde...
Depuis une vingtaine d’années, l’œuvre d’Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836) fait l’objet de relectures, de redécouvertes. Cette grande figure intéresse les historiens pour son rôle politique crucial depuis les premiers jours de la Révolution jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Bonaparte ; il retient l’attention des juristes, particulièrement celle des publicistes, pour son inventivité en matière constitutionnelle et administrative, à la fois comme praticien et comme théoricien ; il est étudié, enfin, par les philosophes, pour ses apports en philosophie politique et juridique, mais aussi pour son œuvre de métaphysicien, découverte à la faveur de la publication de ses manuscrits inédits. Le recueil Figures de Sieyès entend faire se rencontrer pour la première fois ces différents travaux et permettre à ces champs de se confronter et de s’interpénétrer. Les contributeurs venant de ces différents horizons disciplinaires se sont tous attachés à montrer la richesse de la réflexion de Sieyès et pour l’intelligence de leur propre discipline et pour encourager les décloisonnements, en passant par exemple de la linguistique au droit...
Les policiers furent les figures les plus visibles et les plus symboliques de la domination coloniale dont ils formaient le premier maillon. Au contact quotidien des populations, chargés des tâches les plus diverses, sous des dénominations très variables, ils jouaient cependant pleinement leur rôle dans la « mission civilisatrice de l’homme blanc ». Cet ouvrage entend montrer quelle fut leur contribution à l’émergence d’un nouveau mode de gestion colonial des populations, des années 1750 à la veille de la Grande Guerre. De Buenos Aires à Sydney, en passant par Rio, Montréal, Bombay, Le Cap ou Batavia, du Suriname aux Indes néerlandaises, les contributions réunies ici retracent l’histoire des forces de l’ordre des empires coloniaux européens, l’intense circulation des pratiques, des conceptions policières et des hommes au sein des empires. Loin d’être la projection des structures des polices métropolitaines, les polices des territoires coloniaux ont été des terrains d’expérimentation, sans cesse adaptés aux contraintes matérielles et politiques des sociétés locales. À bien des égards, les colonies furent le laboratoire de la modernité...
Cet ouvrage rassemble, en un seul volume, les textes fondateurs de la maternologie : " Le génie du foetus ", " La nature du bébé ", " Le sens de la maternité " et " Devenir mère ", parus chez Dunod. Il offre la possibilité d'embrasser en ensemble cohérent une discipline de l'accompagnement psychologique de plus en plus sollicitée.
Au cœur de la mémoire nationale et des trajectoires individuelles, les archives en France ne sont pas seulement un symbole. Le terme désigne en effet les millions de documents produits ou reçus par les administrations, les entreprises, les associations, les individus, mais aussi les services publics et privés qui les collectent, les conservent et les communiquent, ainsi que les dépôts et les salles de lecture. Les archives sont à la source de l'histoire et sont mobilisées par les sciences sociales, autant qu'elles restituent les activités des administrations, des associations, des entreprises... L'exigence actuelle de transparence publique, la recrudescence des conflits mémoriels placent aujourd'hui archivistes, généalogistes, historiens et citoyens devant des enjeux considérables, proprement politiques et de portée internationale. Cet ouvrage se propose de guider le lecteur à travers cet univers mal connu en présentant les transformations de la législation, les mutations institutionnelles des services de conservation et de communication, les défis nouveaux des usages des archives et de l'entrée dans l'ère du document numérique.
S'interroge sur les conditions concrètes dans lesquelles historiens et archivistes peuvent exercer leur métier et en particulier, sur l'utilisation des archives sensibles comme celles de la franc-maçonnerie, de la police ou des organes militaires, des cabinets ministériels, etc. Problèmes actuels de l'accès aux archives et approches nouvelles de la recherche historique (nouveaux gisements).
Désormais centrale pour toute réflexion sur la démocratie, la notion d’espace public est actuellement soumise à une révision radicale, qui va bien au-delà de la critique de la subordination de la sphère publique au pouvoir politique, aux médias et aux puissances d'argent. La théorie de l'espace public est en effet confrontée à nombre de défis, liés à la critique de la raison, à l’échec du « projet de la modernité » ainsi qu'à la transformation de nos sociétés. Il lui faut inventer un nouveau langage, imaginer des dispositifs institutionnels inédits, pour ajuster au mode de fonctionnement de sociétés décentrées un idéal d'Öffentlichkeit hérité des Anciens et des Modernes. Elle doit, pour cela, acquérir une meilleure compréhension des vertus de l'espace public, en particulier de sa capacité d'engendrer une forme moderne de communauté. Combinant analyses conceptuelles, élaborations théoriques, reconstructions historiques et études d'innovations en cours, le présent volume restitue l'état des recherches et des discussions qui témoignent de cette remise en chantier du concept d'espace public.
Minorité transnationale répartie sur le territoire de plusieurs Etats européens, les Rroms font régulièrement la une de l'actualité en raison de la stigmatisation dont ils sont victimes. Cependant, au-delà de leur apport culturel ils sont mal connus. Cet ouvrage permet de découvrir l'histoire de ce peuple sans Etat qui revendique une existence et des droits. Après avoir abordé la situation et l'histoire de cette communauté en Roumanie, République tchèque et France, l'auteure décrit la vie de cette communauté à travers ses associations et mouvements politiques qui se sont structurés à l'échelle européenne. Si l'histoire de la nation rrom n'a pas été à ce jour écrite, cet ouvrage est un des premiers à synthétiser le parcours de ce peuple parti d'Inde au 11e siècle, qui a tout d'abord connu l'esclavage, puis au 20e siècle une tentative d'extermination par les nazis (Samudaripen). Enfin, à l'heure du danger d'ethnicisation des sociétés européennes, l'ouvrage interroge une autre conception du vivre-ensemble des peuples qui ne soit pas fondée sur les liens du sang mais sur des communautés de destin, respectueuses de ses minorités.
Comment établir l’identité d’une personne à une époque où n’existe ni photographie, ni empreinte digitale, ni même état civil fiable? Entre la Régence et la Restauration, la France a été le siège d’une révolution silencieuse d’une ampleur jusqu’à présent insoupçonnée: la naissance de l’identité individuelle, une «identité de papier» fondée sur le registre, le certificat, le passeport: les soldats, les mendiants, les vagabonds, les criminels furent les premiers à être «fichés». Avant que l’ensemble de la société ne soit, à son tour, «identifiée».Quels sont les instruments de cette identification de la personne? Les techniques et les procédures de signalement? Les acteurs? Comment la société a-t-elle réagi à ce processus de fichage?Ce livre retrace pour la première fois l’histoire de l’identité individuelle: en s’imposant dans la vie de tous les Français sous l’influence de l’État, par le travail et le savoir des agents de la machine administrative de l’Ancien Régime, de la Révolution et de l’Empire, et par les enquêtes de la police, les «papiers» ont fondamentalement modifié l’histoire de l’individu.La ...
Revue mensuelle - touring-club de France(1965)
L’étude de relocalisation de la production électrique, d’une production alimentaire plus soutenable ou de dispositifs de circulation douce sont quelques-uns des sujets qui, bien que découlant de besoins exprimés par la population, sont souvent ignorés par la recherche scientifique. Pour répondre à ces besoins et servir d’interface entre la société civile et la recherche, les Boutiques des sciences ont été créées aux Pays-Bas, dans les années 1970. Elles fonctionnent aujourd’hui dans de nombreux pays et s’adressent à des citoyens organisés (associations, conseils de quartier, collectivités territoriales, etc.). Présentes en France à Lille, Grenoble, Lyon et Montpellier, comment ces Boutiques fonctionnent-elles ? Quelle est leur utilité ? Comment s’inscrivent-elles dans la dynamique de rapprochement entre sciences et société ? De l’émergence d’une certaine forme de démocratie technique participative au développement de co-construction des connaissances, un mouvement convergent s’est opéré entre sciences et société dont les Boutiques des sciences sont devenues aujourd’hui un maillon essentiel.
On trouvera ici réunies les trente-quatre contributions présentées à la Sorbonne, au cours de quatre journées d'études organisées par le Centre d'histoire des systèmes de pensée moderne de l'université Paris I et le Centre d'études en rhétorique, philosophie et histoire des idées (École normale supérieure de Lyon). Le volume présenté illustre la force de décomposition et de recomposition de la philosophie de Spinoza, qui n'a cessé d'être présente durant tout le XIXe siècle - et particulièrement en ses points hauts. Spinoza, par le truchement de spinozismes plus ou moins fidèles, s'est constitué en agent de transmutation d'une toujours nouvelle puissance de penser et d'agir, en réponse aux défis des temps et des conjonctures. I. Spinoza au XIXe siècle : l'Allemagne Éditions de Spinoza au XIXe siècle (Piet Steenbakkers). - Sur le Spinoza du Pantheismusstreit (Pierre-Henri Tavoillot, Myriam Bienenstock). - L'idéalisme allemand et Spinoza (Jean-Marie Vaysse, Thomas Kisser, Klaus Hammacher, Wolfgang Bartuschat). - Thèmes spinozistes dans la gauche hégélienne (Gérard Bensussan). - Spinoza, Marx, marxisme (André Tosel, Jean Salem). - Spinoza à l'ombre ...
Le présent volume rassemble des contributions présentées les 11 et 12 mai 2001 au colloque « Rousseau et la philosophie », organisé à la Sorbonne par le Centre d’Histoire des Systèmes de Pensée Moderne (Université Paris I) et le Centre d’Études en Rhétorique, Philosophie et Histoire des Idées (École normale supérieure des Lettres et Sciences humaines). L’objet de cette rencontre était de dégager la cohérence du rapport qu’entretint Rousseau avec l’ambition, les textes et les problèmes philosophiques : quelle place Rousseau fit-il aux traditions qu’il discute ou dont il s’inspire ? quel rapport se reconnut-il avec Descartes, ainsi qu’avec les philosophes de son temps et, parmi eux, les matérialistes ? quelle situation revendique-t-il pour la philosophie politique développée dans les deux versions du Contrat social ? celle-ci constitue-t-elle le cœur de l’anthropologie qui paraît se dégager de l’Économie politique, des deux Discours, de l’Émile ? en quoi se relie-t-elle aux thèses développées dans les textes esthétiques ou dans La Nouvelle Héloïse? peut-on parler d’un système de Rousseau ?
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