
Les dames de Kimoto
Auteure: Sawako Ariyoshi
Nombre de pages: 272Avec la collaboration d'Anne-Marie Soulac
Avec la collaboration d'Anne-Marie Soulac
Cherchant le bonheur sous la bannière de la liberté, de la prospérité et de la justice, les Européens et les Américains se trouvent dans une impasse dont l’évolution des souffrances mentales et des troubles comportementaux du dernier demi-siècle témoignent de manière éloquente. Chez les laissés-pour-compte de la modernisation, les pathologies mentales ordinaires résultent moins des carcans sociaux que de l’extension d’une indépendance qui les a privés de cette seconde peau que constituaient les communautés primaires. Les libertés conquises dans la sphère privée se trouvent désormais en porte à faux avec la déresponsabilisation au travail. Le déclin de l’action collective et les bouleversements technologiques ont favorisé une internalisation du mal-être, des addictions et des troubles comportementaux. Parmi les plus aisés, nos sociétés où le rôle des performances cognitives s’est accru ont nourri des pathologies de la rivalité et beaucoup de frustration. L’accès aux meilleures places est en principe ouvert à tous et bien que l’inégalité des dotations cognitives ruine l’idée de mérite, nombreux sont ceux qui se sentent...
À la croisée de l’histoire des femmes et de celles des civilisations, des cultures, des idées, cet ouvrage unique et sans équivalent au monde recense plus de 10 000 femmes qui au cours de quarante siècles d’histoire, à travers tous les pays et dans tous les domaines de l’histoire humaine, des arts, de la culture, de la science, ont marqué leur temps et leur postérité, enrichi le monde de leurs inventions, créations, pensées, visions...
« Je ne suis pas une professionnelle de la santé, mais justement... C’est en me plaçant du côté de tous ceux et celles qui comme moi ont toujours voulu perdre du poids, que j’ai tenté d’y voir clair parmi toutes les techniques connues (et moins connues) accessibles au grand public. J’ai tenté de cerner, pendant un peu plus d’un an, le plus d’aspects possible des problèmes liés au poids : diététiques, bien sûr, mais aussi et surtout psychologiques, comportementaux et culturels. Vivant depuis quarante ans au Japon, pays qui possède le taux d’obésité le plus bas du monde, j’ai eu le temps d’observer avec émerveillement, il faut le dire, l’art de ce peuple de cultiver la minceur. »
Akiko travaille, élève ses enfants et s'occupe de son beau-père, charge très lourde que ce vieillard en train de sombrer dans la sénilité... Un beau roman fait de sobriété et d'humour incisif.
La fin d’un roman. Le début d’une histoire... New-York, de nos jours. Taylor Davis est écrivain. S’il a connu le succès par le passé, sa carrière est à présent en berne et ses livres se vendent de moins en moins. Mais ce n’est pas très important à ses yeux car Taylor travaille pour l’amour de l’art. Et justement, le nouveau roman sur lequel il se penche depuis des mois l’enthousiasme tout particulièrement. Il s’agit de l’histoire d’un couple située dans les années 1950 et dont l'héroïne se prénomme Stella. Celle-ci s'interroge sur sa vie et se pose tellement de questions que Taylor s’est mis à lui répondre et a engagé un véritable dialogue avec elle. Est-ce un signe de schizophrénie? Pour Taylor, en tout cas, Stella est plus qu'un personnage de fiction. Si bien qu’un jour, alors qu’il vient presque malgré lui de taper le mot « FIN » sur son clavier d’ordinateur, Stella apparaît devant lui. Comme si ces trois petites lettres, à la manière d’une incantation, lui avaient permis de prendre corps dans la réalité ! Mais comment un personnage de fiction pourrait-il vivre au sein du monde réel, qui plus est dans une époque qui...
La liste exhaustive des ouvrages disponibles publiés en langue française dans le monde. La liste des éditeurs et la liste des collections de langue française.
Rentrée littéraire 2020 Le portrait d'une autre Amérique. Ici, je me suis fondu dans la masse, j'ai tâté le pouls de ceux qui ont ma couleur, et de ceux qui sont différents de moi, avec lesquels je compose au quotidien. Certains lieux, de Californie et du Michigan, me soufflent leur histoire car je les connais intimement. D'autres me résistent, et il me faut quelquefois excaver longtemps pour voir enfin apparaître leur vrai visage. Mais ce périple n'a de sens que s'il est personnel, subjectif, entre la petite histoire et la grande, entre l'immense et le minuscule. Et peut-être même que, sans le savoir, j'entreprends ici ce que je pourrais qualifier d'autobiographie américaine, entre les rebondissements de l'insolite, la digression de l'anecdote et les mirages de l'imaginaire.
Analyse les rapports entre cinéma et littérature au Japon où plus de la moitié des films sont des adaptations littéraires, classiques ou populaires.
Sous les feuilles rousses du Soleil-Levant, il y avait deux hommes. L'un, français, charmé par la société nipponne et son intimité ombreuse, condamné au sort de l'étranger à l'étranger. L'autre, japonais, prodige de l'ikebana aux amours interdites, prisonnier des moeurs de son pays. Cette histoire est celle d'une rencontre : celle de deux peuples que tout oppose ; celle de deux apatrides que tout unit.
À la mort de son grand-père, Yoshitsugu découvre le passé chinois de sa famille. Il décide alors de refaire le voyage avec sa grand-mère, de rejoindre la Mandchourie pour apprendre auprès d’elle, en ces lieux d’origine, l’histoire qui est aussi la sienne.
Le hasard est bien plus qu'une simple probabilité. Paris, 1909. Victor Nimas est un comptable à la vie bien rangée qui trouve son bonheur dans les chiffres et les probabilités. Son existence ne connaît ni drame ni remous et ce n'est pas pour lui déplaire. Mais personne n’est jamais à l’abri du hasard et un soir, alors qu’il rentre chez lui, il marche par inadvertance sur un petit bout de papier : c’est une place de spectacle pour les ballets russes. En règle générale, ce genre de divertissement ne lui inspire rien que de l’indifférence, pourtant cette fois, il décide de profiter de l’opportunité. Pour lui, c’est une révélation, un pur enchantement... d'autant plus qu'au-delà des chorégraphies et artifices de mises en scène, il est captivé par le regard ensorcelant de l’une des danseuses. Elle est belle, elle s’appelle Tania et voilà Victor embarqué dans un tourbillon d’imprévus qui iront jusqu’à perturber les fondements logiques de cet éternel cartésien. Œuvre riche aux multiples niveaux de lectures, Comme par hasard est autant une réflexion sur le hasard et la destinée qu’un voyage dans l’Europe du début du XXe siècle. Une...
Kidnappé à 10 ans, Koji vivait avec d'autres enfants dans une maison, isolée dans les bois et gardée par un monstre inquiétant et protecteur. Vingt ans plus tard, une nouvelle série de disparitions a lieu autour de lui. Koji doit alors faire face à son passé et ses démons car ses souvenirs sont la clé pour stopper le kidnappeur. Mais peu à peu, la frontière entre présent et passé s'estompe...
Chez Funiculi Funicula, le café change le cœur des hommes. A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée. Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier. « Un roman extraordinaire sur un café où tout est possible. » Publishers Weekly
Nommé « Meilleur livre de l’année » par The Washington Post, The Economist, Publishers Weekly, Bookbrowse, The Times, Booklist, The Australian et Hudson Booksellers. À la mort de sa mère, Shalini, une jeune trentenaire privilégiée de Bangalore, décide de se rendre dans un village reculé de l’Himalaya, dans la province troublée du Cachemire. Certaine que le décès de sa mère est lié à la disparition de Bashir Ahmed, un vendeur ambulant du Cachemire, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans alors qu’il fréquentait leur maison régulièrement, elle est déterminée à le retrouver. Mais à son arrivée, Shalini est confrontée aux tensions politiques très fortes dans la région, ainsi qu’à l’histoire douloureuse de la famille qui l’accueille. Et lorsque la violence éclate, elle va devoir faire des choix qui pourront avoir de fortes répercussions sur le peuple et les gens qu’elle a commencé à aimer. "Un premier roman courageux, intelligent et émouvant" - The Economist "Un conte magnifiquement nuancé en ces temps sans nuances...Une tension fébrile palpite à chaque page de cette histoire du passage à l'âge adulte. Le temps de l'indulgence est un...
"Il y a une façon de discipliner les hommes dans les plus petites choses de la vie quotidienne qui les met une bonne fois à la merci de leurs femmes. C'est très bien vu. Mais il arrive un jour où tout de même on s'aperçoit qu'il y a autre chose à faire dans la vie que de s'aplatir comme un chien aux pieds d'une petite bonne femme pincée. Tiens, il faut que tu le saches. Je ne suis pas allé à Bucarest pour faire des affaires, mais parce que j'avais assez de ta chambre à coucher et de ton petit cœur bien épousseté. J'étais parti pour ne plus revenir. Et j'ai fait un voyage merveilleux, un voyage que tu ne peux pas comprendre dans ta petite tête de comptable."
Vous connaissez Al Capone, Lucky Luciano, Dutch Schultz... Mais dans la grande saga de la Mafia américaine, il y eut un autre gangster, qui amassa une fortune et mourut de vieillesse dans son lit.00Vous n'en avez jamais entendu parler.00Pourquoi ?00Parce que ce gangster était une femme et que cette femme était noire. Son nom ? Stéphanie St Clair. On l'appelait Queenie.00Ceci est son histoire.00Harlem, 1933. Une femme noire, tirée à quatre épingles, est relâchée de prison. Signes particuliers : un accent français prononcé et un don pour les chiffres.00Née dans la misère à la Martinique, la célèbre Queenie est à la tête de la loterie clandestine de Harlem. Avec l'aide d'une poignée de complices loyaux, elle a patiemment bâti un véritable empire criminel qui règne sur le quartier, tout en oeuvrant pour les droits civiques de ses habitants. À présent que la prohibition touche à sa fin, Queenie est menacée par la Mafia italienne déterminée à prendre le contrôle de ses affaires. Pour sauver son territoire, ses compagnons et sa propre vie, elle n'a d'autre choix que de se lancer dans une guerre sans merci.
Alors que la terre se met à trembler, la mer à reculer plus que jamais, un vieux pêcheur décide de fuir vers le large plutôt que de courir vers le village. Avec ses collègues, il assiste, terrorisé, au déferlement du tsunami sur le rivage.
Auvers-sur-Oise, juillet 1890. Vincent Van Gogh revient du champ où il est allé peindre, titubant, blessé à mort. Il n’a pas tenté de se suicider, comme on le croit d’ordinaire. On lui a tiré dessus. Inspiré par les conclusions des historiens Steven Naifeh et Gregory White Smith, ce roman retrace dans un style épuré les deux dernières années de la vie du peintre et interroge sa fin tragique. Qui est responsable de sa mort? Pourquoi l’a-t-on tué? Comment la légende du suicide a-t-elle pu perdurer cent vingt années durant? En montrant Vincent Van Gogh aux prises avec son temps, avec ceux qui l’entourent et avec la création, le roman rend justice à un homme d'exception que son époque a condamné à mort.
Un changement dans la vie de Satoru fait qu'il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d’enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l’entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l’aventure.
Ruriko est calligraphe. Fuyant la brûlure des infidélités de son mari, elle part s'installer seule en pleine montagne, dans le chalet de ses parents. Elle rencontre Nitta, pianiste reconverti dans la fabrication de clavecins. L'histoire simple, intense et profonde, d'une femme en crise entre deux amours, entre deux vies. Sur l'indicible solitude des êtres et leurs relations fugitives, un roman riche en mystère où s'épanouit tout l'art d'Ogawa.
Effrayant hommage à Ray Bradbury, Margaret Atwood ou George Orwell, MotherCloud nous entraîne dans un monde où le Big Business aurait supplanté Big Brother, un monde d'une perversion totale, pas si éloigné du nôtre. Ex-petit patron désormais ruiné, Paxton n'aurait jamais pensé devoir intégrer une unité MotherCloud, cette superstructure de l'e-commerce qui a dévoré la moitié de l'économie mondiale. Pourtant, dans une société n'ayant plus rien à offrir, comment peut refuser un job qui propose non seulement un salaire, mais aussi un toit et à manger ? La jeune Zinnia non plus n'aurait jamais pensé rejoindre MotherCloud, mais sa mission est tout autre : une révolution est en marche dont elle est le bras armé. Devenir salariée n'est qu'un premier pas pour infiltrer le système, en percer les secrets. Le détruire. Dans cet univers où tout est calculé, paramétré, surveillé, où l'humain disparaît au profit de la rentabilité, où l'individu n'est qu'un algorithme, Zinnia et Paxton réalisent bientôt qu'il est impossible de dévier. À moins d'être prêt à se sacrifier ? Car derrière sa façade d'entreprise idéale, MotherCloud est une machine à broyer, ...
Ce roman d’Ogawa Ito, il semble qu’une voix nous le murmure à l’oreille, tendre et gourmande. Une voix qui, même aux heures d’ombre, fait le pari de la vie. Cela commence comme un conte par une grand-mère, une petite fille et un oiseau. Une grand-mère fantasque et passionnée d’oiseaux trouve un œuf tombé du nid, le met à couver dans son chignon et donne à l’oiseau qui éclot le nom de Ruban. Car cet oiseau, explique-t-elle solennellement à sa petite-fille, « est le ruban qui nous relie pour l’éternité ». Un jour, l’oiseau s’envole et pour les personnes qui croisent son chemin, il devient un signe d’espoir, de liberté et de consolation. Ce roman grave et lumineux, où l’on fait caraméliser des guimauves à la flamme et où l’on meurt aussi, comme les fleurs se fanent, confie donc à un oiseau le soin de tisser le fil de ses histoires. Un messager céleste pour des histoires de profonds chagrins, de belles rencontres, et de bonheurs saisis au vol.
À Paris, de nos jours. La première victime a été retrouvée par sa femme de ménage, statufiée, une demande en mariage à la main. Puis, ce fut un jeune couple, s’embrassant dans la rue, figé lui aussi sous la pluie, et un autre, dans une voiture, à un feu rouge... Une vingtaine de victimes, un nombre en constante augmentation. Rapidement, l’information se propage, une nouvelle épidémie sévit à Paris, baptisée l’amorastasie. Rigidité, mutisme, les victimes de cette étrange maladie tombent dans un état cataleptique. La maladie d’amour. Ses victimes n’ont plus besoin d’être nourries : le cœur bat, le sang circule, le cerveau est en activité, tout cela avec une immense lenteur, le métabolisme est au ralenti... Les autorités médicales, en l’absence de remède, ne peuvent que recommander d’éviter toute manifestation intempestive du sentiment amoureux ! Deux mois plus tard, les Parisiens fuient la capitale dans une grande panique. Tout le monde est extrêmement nerveux, et la peur, la suspicion et le doute s’installent... Puis le mal se répand aux alentours de Paris. Des mesures drastiques sont prises : interdiction de mixité dans les lieux...
Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s’apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l’amour sur la terrasse d’Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d’Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d’une maison d’hôtes, nouvelle en son genre.Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu’un copieux nabe ou des tempuras d’angélique pour faire parler les visiteurs ! Tous repartiront apaisés. Et heureux.Pas à pas, Ogawa Ito dessine le chemin parfois difficile, face à l’intolérance et aux préjugés, d’une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l’amour est l’émotion dont les bienfaits sont les plus ...
'Nous, les femmes, si nous voulons être bonnes, féminines, aimables, et vivre une vie familiale, nous ne sommes pas faites pour régner ; à tout le moins, ce sont elles qui s’infligent à elles-mêmes le travail que cela nécessite.' Surprenante conception émise par celle qui a régné pendant plus de soixante-trois ans sur la Grande-Bretagne et son empire, et qui a donné son nom à son époque : l’'ère victorienne'. Industrialisation, urbanisation, progrès technologique, enracinement du parlementarisme, naissance des grands partis politiques, expansion coloniale, Victoria (1819-1901) fait accéder la Grande-Bretagne à la première place mondiale. Ce livre combine l’analyse des vies privée et publique de cette reine à la personnalité plus complexe que ce que l’histoire en a retenu. Tour à tour jeune souveraine, épouse aimante, veuve inconsolable, libérale puis conservatrice, icône impériale pour ses Jubilés d’or et de diamant, elle a largement contribué à façonner la monarchie britannique contemporaine.
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