
Surestimées, les nouvelles technologies de l'information fascinent et inquiètent l'Occident : elles contribueraient à un renouveau socioculturel mais font craindre une prise de pouvoir par les machines. Traitant cette question par le biais de l'imaginaire, l'auteur analyse le mythe du Golem mieux connu sous son nom moderne de robot : un humanoïde intelligent se révolte contre sa condition servile contraignant ainsi son créateur à le détruire. Replacer ce mythe dominant notre époque dans l'histoire de l'imaginaire européen depuis le XVIIe siècle permet d'en dénoncer l'interprétation commune : loin de constituer une allégorie de la relation de l'homme aux machines, ce récit témoigne de la désorientation affectant aujourd'hui la culture occidentale. Nous n'avons pas peur d'objets numériques qui pourraient nous être supérieurs, mais la possibilité d'ordinateurs intelligents met en question la définition de l'humain en vigueur depuis plus de vingt-cinq siècles. Avant de craindre les robots, il faut repenser l'humanisme traditionnel et questionner la coexistence de l'humanité avec un environnement technique inédit : c'est la leçon du Golem.
Cette fiche de lecture sur La Machine Infernale de Jean Cocteau propose une analyse complète : • un résumé de La Machine Infernale • une analyse des personnages principaux • une analyse des spécificités du roman (analyse thématique) Appréciée des lycéens, cette fiche de lecture sur La Machine Infernale a été rédigée par un professeur de français. À propos de FichesDeLecture.com : FichesdeLecture.com propose plus 2500 analyses complètes de livres sur toute la littérature classique et contemporaine : des résumés, des analyses de livres, des questionnaires et des commentaires composés, etc. Nos analyses sont plébiscitées par les lycéens et les enseignants. Toutes nos analyses sont téléchargeables directement en ligne. FichesdeLecture est partenaire du Ministère de l'Education. Plus d'informations sur www.fichesdelecture.com
Comment, au temps des encyclopédistes, coexistent magiciens et hommes de science à la fin de l'Ancien Régime.
Depuis les automates antiques, les machines n’ont pas cessé de s’approprier la plupart des fonctions et qualités qui définissent l’homme. La question cruciale demeure, bien sûr, celle de la pensée des machines qui préoccupait déjà les philosophes du XVIIe siècle (Descartes, Leibniz), question qui prend une nouvelle dimension et une autre urgence avec les machines cybernétiques et qui anime ce débat présenté avec un commentaire critique et analytique...
À l'écoute de nos repères ordinaires, entre autres, Gaston Bachelard, Gilbert Durand, Mircea Eliade, les auteurs de ces articles ont pu expérimenter que l'imaginaire était un espace ouvert et l'imagination une relation au monde, soit de manière conflictuelle (régime diurne ou rêverie en animus), soit sur le mode d'une totalité fusionnelle (régime nocturne ou rêverie en anima). Ce faisant, éprouver l'impression de participer avec les auteurs que nous étudiions à une présence au monde riche de variations multiples était une chose, s'appliquer à traduire cette impression, la rectifier, l'approfondir en était une autre. Il appartiendra donc au lecteur de XXVIIe Cahier d'évaluer comment ce juste rapport au sens ou au style tente à son tour d'émerger sur le mode de la certitude, de l'hésitation ou de l'esquisse.
Que voulons-nous dire lorsque nous parlons aujourd’hui d’information ?Ce livre retrace pour la première fois la genèse du concept scientifique d’information, aux Etats-Unis, au tournant des années 1940-1950, au sein de ce mouvement scientifique associant des mathématiciens, des logiciens, des ingénieurs à des représentants des sciences du vivant et des sciences de l’homme, qui s’est appelé cybernétique. Il en explore les origines techniques, à travers les débuts de l’informatique et de la théorie des télécommunications, mais aussi les enjeux historiques et politiques, pour mettre en lumière la représentation philosophique originale de l’information qui a été forgée par les cybernéticiens.
Décryptez La Machine infernale de Jean Cocteau avec l’analyse du PetitLitteraire.fr ! Que faut-il retenir de La Machine infernale, la pièce qui revisite avec humour et émotion le mythe d'Oedipe ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : • Un résumé complet • Une présentation des personnages principaux tels que Oedipe, Jocaste, Tirésias et le Sphynx • Une analyse des spécificités de l’œuvre : l'explication du titre et les outils pour moderniser le mythe antique : la parodie, les allusions à la psychanalyse, les effets d'annonce et l'innovation Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l’œuvre. LE MOT DE L’ÉDITEUR : « Dans cette nouvelle édition de notre analyse de La Machine infernale (2016), avec Hadrien Seret, nous fournissons des pistes pour décoder cette célèbre adaptation d'un mythe antique. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN À propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par...
Résultat d'une recherche sur les relations étroites entre la radiophonie, les arts plastiques et le cinéma, constituant ainsi une ébauche d'esthétique du son dans les arts visuels.
La technique est propice aux histoires. Les techniques engendrent des récits, s'inspirent et créent des mythes, se rapportent à des fictions. Toutes sont faites de langage, de paroles, de discours. Cet ouvrage interdisciplinaire propose de prendre la mesure de l'importance de cet ensemble de récits qui nous parlent de la technique et qui la font. Il s'agit alors moins d'analyser quelles sont les représentations de la technique dans ces récits mais de voir quels sont les liens privilégiés entre la technique et le récit. En quoi le récit est-il particulièrement propice pour penser la technique ? En quoi peut-il nous aider à renouveler notre connaissance sur la technique ? Cet ouvrage rassemble les contributions de chercheurs issus de disciplines diverses et intéressera toutes les personnes pour qui la technique est une fenêtre sur le monde.
Il est un dogme aujourd'hui largement partagé par les sciences de l'homme: les mouvements, les crises et les phénomènes qui se produisent dans la société doivent être expliqués par des causes sociales et aucunement psychiques. Or, ce dogme est un idéal d'autrefois, figé en préjugé. Assurément les causes psychiques se distinguent des causes sociales. Mais tous les phénomènes sociaux sont le fait des hommes. Ce sont leurs passions qui stimulent leurs grandes créations politiques, religieuses et culturelles; qui, plus encore qu'un amalgame d'intérêts et de pensées, définissent les liens qui président d'abord à l'être et à l'agir ensemble. Pourquoi cette passion sociale _ quelle qu'en soit la forme: charisme, sacrifice, effervescence, communauté ou révolution _ surgit-elle et comment transforme-t-elle, par sa dynamique, un amas d'individus en une collectivité authentique? A ces questions, Serge Moscovici répond en faisant leur juste part aux explications d'ordre psychique. Chemin faisant, il éclaire d'un jour nouveau les oeuvres de Durkheim, Mauss, Weber et Simmel. Seule la fécondation réciproque de la psychologie et de la sociologie empêchera celle-ci...
L'intelligence artificielle va-t-elle bientôt dépasser celle des humains ? Ce moment critique, baptisé " Singularité technologique ", fait partie des nouveaux buzzwords de la futurologie contemporaine et son imminence est proclamée à grand renfort d'annonces mirobolantes par des technogourous comme Ray Kurzweil (chef de projet chez Google !) ou Nick Bostrom (de la vénérable université d'Oxford). Certains scientifiques et entrepreneurs, non des moindres, tels Stephen Hawking ou Bill Gates, partagent ces perspectives et s'en inquiètent. Menace sur l'humanité et/ou promesse d'une transhumanité, ce nouveau millénarisme est appelé à se développer. Nos machines vont-elles devenir plus intelligentes et plus puissantes que nous ? Notre avenir est-il celui d'une cybersociété où l'humanité serait marginalisée ? Ou accéderons-nous à une forme d'immortalité en téléchargeant nos esprits sur les ordinateurs de demain ? Voici un essai critique et concis sur ce thème à grand retentissement par l'un de nos meilleurs experts des humanités numériques. Jean-Gabriel Ganascia est professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie, où il mène des recherches sur...
Ici, il ne s'agit pas de décrire, mais de dire. Non la beauté, mais la présence. C'est la lumière plombée du ciel noir; la terre retournée par le fer. C'est l'instant où, avant le cri, cette boule de chair androgyne suspendue entre la vie et la mort retient notre souffle. Mais comment dire, dans une saturation d'informations inertes, cette exception de choc, cette exception de présence ... ce temps d'un grand silence? L'objet, celui que nous cherchons -ce regard d'un autreprovoque l'arrêt. ...
Venez découvrir La Machine infernale, la pièce de théâtre de Jean Cocteau, grâce à une analyse littéraire de référence. Écrite par un spécialiste universitaire, cette fiche de lecture est recommandée par de nombreux enseignants. Cet ouvrage contient plusieurs parties : • la biographie de l'écrivain • le résumé détaillé • le mouvement littéraire • le contexte de publication de la pièce • l'analyse complète Retrouvez tous nos titres sur : www.fichedelecture.fr.
15 fiches pour savoir lire et bien comprendre la problématique au programme : une présentation générale de la problématique ; une étude de 5 œuvres majeures : résumé, analyse, lectures méthodiques des textes essentiels ; des sujets de dissertation rédigés ; des outils de lecture complémentaires : indications de regroupements de textes, jugements critiques, bibliographie, lexiques.
" Tout ce qu'un homme est capable d'imaginer, d'autres hommes seront capables de le réaliser ", prophétisait Jules Verne. Aujourd'hui, le voyage dans le temps, l'enfant chéri des romanciers de science-fiction et l'ultime frontière de notre imaginaire, est en passe de devenir une réalité ou, à tout le moins, une possibilité scientifique. A priori, revenir dans le passé ou faire un plongeon dans le futur lointain nous apparaît absurde, inimaginable, illogique. Et pourtant, les physiciens n'en démordent pas : à l'échelle de l'Univers ou au niveau des particules, le temps est élastique, malléable et peut-être réversible. En bref, le passé existerait encore et le futur existerait déjà... Des quarks aux quasars, la mécanique quantique et la relativité générale conjuguent leurs efforts pour battre en brèche tous nos présupposés philosophiques sur la nature qui nous entoure. Si le cosmos pullule de corps étranges qui courbent l'espace et déforment le temps, à l'exemple des fameux trous noirs, le monde des atomes ne demeure pas en reste. A en croire les arpenteurs de l'infiniment petit, les particules agissent comme si elles se souvenaient du futur ! S'il est...
Harceler et licencier en toute impunité. " L'entreprise a décidé de mettre un terme à votre contrat. " J'annonce à Marie-Antoinette que ses trente années de service prennent fin. Option 1 : un licenciement dont le motif, infamant, reste à inventer ; option 2 : en échange d'une somme d'argent, la victime renonce à nous poursuivre. Surtout, éviter le blocage ; laisser croire au futur chômeur qu'il a une marge de manœuvre... Même si celle-ci revient à choisir entre la peste et le choléra. Objectifs inatteignables, injonctions paradoxales, harcèlement moral, évaluations truquées, propagande corporate... Pour la première fois, un DRH dénonce la collusion entre les ressources humaines et les directions d'entreprise visant à dissoudre le lien social, et à instaurer une culture de la peur. L'auteur révèle ici les techniques froides et cyniques de licenciement abusif, les pratiques scandaleuses et hypocrites de sa fonction qui n'a d'humain que l'adjectif. Les ressources humaines ne sont en réalité que des marionnettes dont les fils sont tirés par le pouvoir en place. Quant à l'individu, il est réduit à un coût que l'entreprise tolère et exploite en attendant ...
Offert à Claude Duchet, ce livre dessine les territoires et les frontières d'une discipline fertile depuis de nombreuses années, la sociocritique, qui a la particularité d'être dissiminée dans de multiples recherches et domaines littéraires.L'ouvrage veut être fidèle à ce mouvement de démultiplication. Il explore successivement la constitution interne du champ sociocritique et les problèmes de voisinage avec d'autres démarches comme l'analyse institutionnelle ou l'étude thématique. Interrogeant la frontière entre textualité et socialité, il met en évidence les ressources internes et les ruptures potentielles d'une entreprise qui aborde l'existence sociale et historique des textes à travers leur puissance d'invention, donc leur aptitude à la séparation. Complété par une bibliographie systématique (Isabelle Tournier et Stéphane Vachon), l'ouvrage comprend les contributions de Ruth Amossy, Marc Angenot, Annie Becq, Georges Benrekassa, Jacques Dubois, Jacques Leenhardt, Henri Meschonnic, Robert Morissey, Jacques Neefs, Thomas Pavel, Régine Robin, Elisheva Rosen.
L'enrôlement de légions musulmanes sous la bannière nazie est l'un des faits les plus méconnus de la Seconde Guerre mondiale. David Motadel dépeint magistralement cette entreprise d'instrumentalisation de l'islam, parmi les plus déterminées de l'histoire moderne, et propose sur une période pourtant abondamment documentée, un éclairage nouveau et signifiant. Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, après les premiers revers militaires subis en Union soviétique et l'enlisement dans des territoires abritant de nombreux musulmans – l'Afrique du Nord, le Caucase, les Balkans et la Crimée –, les dirigeants nazis ont cédé à une sorte d'urgence stratégique. Ainsi ont-ils mis de côté certains de leurs préjugés racistes et tenté d'instrumentaliser l'" islam " – religion que Hitler et Himmler, notamment, admiraient car ils la jugeaient " autoritaire ", " fanatique " et " conquérante " – pour en faire une force politique ralliée à leur cause. Les musulmans sont donc devenus la cible d'une propagande acharnée et sophistiquée, quoique totalement ignorante des cultures et contextes régionaux. Mais en postulant l'unité du monde musulman, en manipulant les...
Si l’effondrement du système communiste a mis fin au risque d’holocauste nucléaire, l’apparition d’un nouvel ordre mondial n’a pas gommé les autres menaces. La guerre économique est une menace particulièrement pernicieuse car elle est indissociable de la mondialisation des échanges. Plus les pays s’industrialisent et s’intègrent au marché mondial, plus ils subissent les effets de la concurrence internationale. Ce climat d’insécurité économique a des répercussions sur le quotidien de tous les Français. Les pertes occasionnées par les pays les plus compétitifs se lisent aussi bien dans les chiffres du chômage que dans la désertification de certaines régions industrielles. Dans cette nouvelle forme de conflit, l’information est devenue une arme redoutable. Contrairement aux entreprises japonaises et allemandes, la majorité des entreprises françaises l’utilisent encore de manière très artisanale. À l’heure où les États-Unis envisagent de se doter d’un conseil national de sécurité économique, où se profile en Occident la concurrence par l’illégalité, où se développent à travers le monde les économies mafieuses, la France ne...
Les robots fascinent et cristallisent les peurs avec l'angoisse d'être un jour dominés, voir supplantés par eux. Leur irruption dans nos vies nécessite une réflexion éthique. Si les robots apprennent seuls comme des enfants, il est souhaitable de les programmer avec des valeurs morales, des règles de vie en société et de contrôler leur apprentissage. En imaginant des solutions pragmatiques combinant avancées technologiques et réflexions philosophiques, Des robots et des hommes a pour but d'expliquer à partir des mythes et fantasmes qui l'entoure, l'intelligence artificielle des robots et de préparer demain en proposant que ces futurs compagnons empathiques suivent des commandements éthiques. Laurence Devillers illustre son propos à l'aide de récits de fiction qui se déroulent dans un avenir proche, montrant l'impact sociétal que ces objets pas comme les autres auront sur nos sociétés. Que souhaitons-nous faire de ces machines artificiellement intelligentes et affectives dans notre société ? Comment vont-elles nous transformer ? Les robots nous promettent-ils le meilleur ou le pire des mondes ?
Comment s’est structuré le contrôle de l’homme assis. Un voyage du copiste au co-working. Un texte savant, bien écrit et amusant. Après L’Ethnologie de la chambre à coucher et celle de la porte, l’auteur nous invite à nouveau à nous regarder nous-mêmes dans une de nos occupations les plus répandues lorsque l’on parle du travail aujourd’hui, à savoir : être au bureau. Du moine bénédictin au jeune cadre contemporain, de la société du bureau de Napoléon au bureaucrate kafkaïen, du pupitre du copiste au nomadisme numérique du co-working, ce livre est un voyage dans ce qui fait du bureau et du travail sédentaire le centre du développement de nos sociétés modernes. Toujours avec humour, sensibilité et une connaissance encyclopédique, Pascal Dibie, en ethnologue, nous fait remonter dans notre histoire et réussit, sans que l’on se rende vraiment compte, à nous faire prendre conscience de la complexité réelle et déterminante de nos vies assises : une aventure de plus de trois siècles partagée au quotidien par cinq milliards de personnes dans le monde (oui, dont vous) ! À propos d’Ethnologie de la chambre à coucher (ouvrage traduit en 15...
De la poésie sonore jusqu’au numérique en passant par le rap, Poet Against The Machine raconte l’histoire politique des machines, des médias et de la technologie dans la poésie hors du livre. À l’heure du tout-numérique, cet essai revient sur les contre-cultures poétiques sur scène, dans les festivals et les communautés alternatives et interroge la prétendue neutralité des médiums. Que ce soit avec un magnétophone ou un algorithme, l’humain et la machine sont en constante interaction dans une lutte créative et symbolique. Dans cet état de modernité technique avancée où le média a autant de place que le texte, les hiérarchies sont bousculées, laissant la possibilité d’une néolittérature libérée du livre et de ses canons. Née entre les générations X et Y, élevée avec des ordinateurs, Magali Nachtergael entretient des liens étroits avec son smartphone.Maîtresse de conférences en littérature et arts, elle a publié Les Mythologies individuelles, récit de soi et photographie au 20e siècle (Rodopi, 2012), Roland Barthes contemporain (Max Milo, 2015) et édité un collectif sur les littératures expérimentales. Elle est également...
24 juin 1982, un vaisseau habité est lancé en orbite autour de la Terre. Pour nous, l’événement serait banal s’il n’y avait un Français à bord. Enfin la possibilité de suivre de près un vol dans le cosmos nous est fournie. Témoin privilégié, le chef de projet raconte son aventure, et dévoile les obstacles qui hérissent le chemin des étoiles. Pourquoi les cosmonautes flottent-ils dans leur cabine ? Que ressentent-ils ? Que voient-ils ? Comment pilote-t-on un vaisseau ? Comment manger, dormir en apesanteur ? Que faut-il faire pour devenir cosmonaute ? Connaît-on les véritables buts des missions spatiales ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage essaie de répondre. Il aborde aussi des interrogations plus complexes. Peut-on se reproduire dans l’espace ? La vie s’est-elle développée ailleurs ? Quand visitera-t-on les autres planètes ?
Un dieu peut-il s'incarner dans une machine ? Une machine fait-elle un bon piège à dieux ? Comment se préparer ici et maintenant à l'émergence de formes de divinités inconnues, à travers quel genre d'expérience-limite ? La métaphysique occidentale a progressivement soustrait le concept du divin au domaine de l'expérience, au point de le réserver à la pure spéculation. Les sciences humaines l’ont reconduit sur terre, mais au prix de n’étudier que les mécanismes de la croyance ou de la pratique religieuses. C'est par un tout autre biais que ce livre aborde ce problème, en plaidant pour un véritable tournant expérimental en anthropologie. Dans la tumultueuse ville de Mumbai, on suit les aventures métaphysiques d'une machine télé-opérée à l'apparence du dieu Ganesh, qui permet à n'importe qui d'incarner Dieu et d'avoir un dialogue avec un interlocuteur. Très vite, les incarnants affluent ainsi que les interlocuteurs prêts à tester la capacité de ce dispositif à faire un bon support de divinité. C'est alors que l'anthropologie rejoint la métaphysique, car quiconque se prête à ce jeu d'incarnation, soit comme incarnant soit comme interlocuteur,...
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