
Voiles sanglantes
Auteure: Pierre Nezelof
Nombre de pages: 384Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Mer de violences, violences de la Mer : les rapports de l’Homme à l’Océan sont encore trop souvent marqués par la souffrance et la tragédie. Toujours craintes ou dénoncées, mais jamais totalement maîtrisées, ces violences maritimes n’en constituent pas moins une réalité omniprésente qui transcende les siècles. Comment les appréhender, les expliquer ou les caractériser ? Quel sens leur donner? Pour en définir les contours et les multiples expressions, pour en déterminer les enjeux et les motivations, pour en estimer la portée et les incidences, les auteurs de cet ouvrage se sont attachés à étudier tout autant les violences de l’environnement marin que celles produites par les hommes, à bord comme à quai. Ils se sont également penchés sur les moyens de contrôle, de canalisation ou d’exploitation de ces violences ; sur les remédiations qui leur ont été éventuellement apportées par les autorités civiles, politiques ou ecclésiastiques ; sur les représentations auxquelles elles ont donné lieu tant dans les arts que dans la littérature.
" Allons, député du centre, en avant ! Il s’agit d’aller au pas accéléré si nous voulons être à table en même temps que les autres. Haut le pied ! Saute, marquis ! là donc ! bien. Vous franchissez les sillons comme un véritable cerf ! Ces paroles étaient prononcées par un chasseur paisiblement assis sur une lisière de la forêt de l’Île-Adam, et qui achevait de fumer un cigare de la Havane en attendant son compagnon, sans doute égaré depuis longtemps dans les halliers de la forêt. À ses côtés, quatre chiens haletants regardaient comme lui le personnage auquel il s’adressait. Pour comprendre combien étaient railleuses ces allocutions répétées par intervalles, il faut dire que le chasseur était un gros homme court dont le ventre proéminent accusait un embonpoint véritablement ministériel. Aussi arpentait-il avec peine les sillons d’un vaste champ récemment moissonné, dont les chaumes gênaient considérablement sa marche ; puis, pour surcroît de douleur, les rayons du soleil qui frappaient obliquement sa figure y amassaient de grosses gouttes de sueur. Préoccupé par le soin de garder son équilibre, il se penchait tantôt en avant, tantôt...
Relates the odyssey of the "St. Louis", which sailed from Hamburg to Havana in May 1939 with 937 Jewish refugees aboard, and returned to Europe a month later having been refused entry to Cuba or the U.S. Describes efforts, mainly by the Joint, to find alternative havens for the refugee ship in Central, South, and North America. Despite extensive media coverage of the fate of the ship in the U.S., the large Jewish organizations dared not question the administration's intransigence. America's refusal caused feelings of guilt, which after the Shoah affected both political leaders and Jewish organizations. Emphasizes Hitler's joy over the egoism of the democracies, which left the field clear for him to continue his policy of persecution. The passengers were not returned to Germany; they found refuge in France, Belgium, Holland, and England thanks to a payment of $500 per person by the Joint. Those received by England survived; the others suffered persecution and 231 perished in Nazi camps. Highlights the story of the "St. Louis" as part of the global refugee problem in the 1930s. Pp. 233-264 contain a list of the "St. Louis" passengers.
L'histoire de l'Amérique espagnole de 1492 à 1700 comporte trois grandes périodes : celle des découvertes de 1492 à 1516, celle de la conquista de 1516 à 1568/73 et celle de la colonisation. Le présent ouvrage propose un certain nombre de textes et de documents très variés pour permettre à tout un chacun de mieux comprendre l'histoire de l'Amérique espagnole. On y trouvera les documents fondateurs, souvent cités en référence mais plus rarement mis à la portée des lecteurs français.
2012 : grâce à la signature des accords Arctic, le monde va enfin pouvoir vivre en paix. Les grandes puissances s’engagent à détruire toutes les armes nucléaires de la planète. Mais certains restent sceptiques. C’est le cas d’Allen, qui travaille dans une agence d’informations à Londres. Il va mener une enquête qui le conduira à Cuba, où il est persuadé que les Russes disposent encore d’une base militaire. Allen va très vite se retrouver au cœur d’un terrible engrenage où s’entremêlent réalité et mensonge, Russes et Américains, chantage et manipulation. Le tout dans un décor futuriste, où les images virtuelles sont omniprésentes. Allen, dans cette folle aventure, réussira-t-il à découvrir les dessous de l’Iceberg ?
Paru aux Pays-Bas en 2014, où il a rencontré un succès phénoménal et été couronné par le prix littéraire le plus prestigieux du pays, le Libris (en non-fiction), L’Héritier du nom est une fresque d’une ampleur inouïe, l’histoire de trois générations dont la vie a coïncidé, peu ou prou, avec les fracas du xxe siècle. C’est aussi un roman picaresque, un roman d’espionnage, un récit de guerre et d’après-guerre sur les « soldats perdus » du Troisième Reich...
L'inconnue d'Hispaniola, Amanda McCabe Venise et Hispaniola, 1535 Propriétaire d'une taverne à Hispaniola, Bianca Simonetti n'a rien oublié de son passé vénitien - rien, surtout, de ce jour maudit où le puissant Ermano Grattiano a assassiné sa mère, cartomancienne, persuadé qu'elle lui avait livré une fausse prophétie. Depuis, Bianca est taraudée par la haine. Aussi croit-elle enfin tenir sa revanche lorsqu'un jour arrive dans sa taverne Balthazar, le fils d'Ermano, qui ne la reconnaît pas. Prête à tout pour se venger, elle embarque en secret sur son navire, le Calypso. Mais Balthazar est devenu un homme fier et fascinant. A tel point que Bianca ne sait bientôt plus ce qu'elle désire vraiment : le tuer... ou l'aimer malgré tout.
Rendre compte au plus près des navires et des hommes, «au ras du pont», de la réalité du combat sur mer entre le début du XVIe et le milieu du XVIIe siècle, tel est le pari de ce livre profondément original et novateur. En cette époque de transition, le combat naval s’accomplit encore aussi bien «par le fer» des armes blanches que «par le feu» d’une artillerie variée. C’est le temps de l’évolution entre le progrès technique des navires et de l’artillerie et des pratiques toujours tournées vers l’abordage. On ne peut comprendre l’un sans l’autre, l’abordage restant l’acmé de l’engagement sur mer, moment de l’affrontement face à face où la mort revêt un visage que la destruction à distance par l’artillerie ne saurait présenter. Pour témoigner du vécu des hommes avant, pendant et après le combat, Alexandre Jubelin a puisé aux rares sources disponibles tant en France qu’en Angleterre ou en Espagne. Il offre ainsi un récit vivant et sensible de ce que furent les réalités du combat sur mer, embrassant pour la première fois aussi bien les questions techniques et que les enjeux humains.
En ce début du XVIIIe siècle, la piraterie traverse son âge d'or et les bandits des mers perturbent le commerce maritime. Les propriétaires de navires marchands doivent parfois s'adjoindre à grand prix les services de vaisseaux de guerre pour les accompagner lors de leurs expéditions. Les flottes de protection étant insuffisantes, les brigands ont le vent dans les voiles. Au coeur de cette barbarie, deux femmes se démarquent : Anne Bonny et Mary Read. L'une est fille de juriste, l'autre est une ancienne soldate dont les exploits et les méfaits ont défrayé la chronique. D'abord déguisées en garçons, puis maîtresses de marins célèbres, ces belles aventurières un tantinet libertines se révèlent souvent plus courageuses et manient le sabre et le pistolet plus habilement que les pirates de renom. On les craint, on les respecte, et malheur à qui les défie ! Mais ces furies des mers sont aussi des amantes passionnées : si Mary reste fidèle à ses amours, Anne se montre plus volage, encline à partager l'affection de plusieurs hommes, dont un puissant gouverneur anglais. Malgré l'incroyable rudesse de la vie au large des côtes caribéennes, les rivalités entre...
Avril 1942. L'agent Joe Lucas est envoyé à Cuba par J. Edgar Hoover pour une mission simple : surveiller les activités d'Ernest Hemingway, qui entend créer un réseau de contre-espionnage pour freiner les opérations nazies en mer des Caraïbes. D'abord vue comme une vaste mascarade, la situation prend une tournure bien plus inquiétante lorsque Lucas découvre que le réseau d'amateurs de l'écrivain soulève des questions inattendues... Dans ce roman mêlant avec aisance espionnage, éléments historiques et réflexions sur l'écriture, Dan Simmons nous fait tanguer dans les eaux chaudes des Caraïbes pendant la Seconde Guerre mondiale.
« J’étais hypnotisé par l’homme cagoulé. Médusé par cet émissaire de la Faucheuse qui, faisant fi du carnage autour de lui, avait attendu son heure, patient, imperturbable, pour fondre sur sa cible. » C’est l’âge d’or de la piraterie et du Nouveau Monde. Attiré par les promesses de fortune de ces temps troublés, Edward Kenway, fils cabochard d’un marchand de laine, rêve de prendre la mer en quête de gloire. Le jour où la chaumière familiale est attaquée, il juge le moment opportun pour fuir sa vie de misère. Très vite, il devient l’un des plus redoutables pirates de son temps. Mais la convoitise, l’ambition et la traîtrise sévissent dans son sillage et, lorsque Kenway découvre l’existence d’un terrible complot qui menace tout ce qui lui est cher, la vengeance devient son nouveau but. C’est ainsi qu’il va se retrouver propulsé au cœur de la lutte séculaire qui oppose les Assassins et les Templiers.
Confessions d'un esclavagiste et contrebandier C'est l'histoire véridique de la vie et des aventures du capitaine Théodore Canot (1806-1860), trafiquant en or, en ivoire et en esclaves sur la côte de Guinée, telle qu'il la raconte en 1854. Élevé à Florence par une mère italienne, veuve d'un militaire français, il doit son éducation à un capitaine américain et navigue indifféremment sous les pavillons hollandais, anglais, portugais, espagnol, brésilien, colombien. Il commande de nombreuses fois des vaisseaux américains et contribue à l'extension de l'esclavage dans les états du Sud. Il pratique le métier de négociant sur les côtes africaines où l'être humain vaut moins que l'ivoire. Il se taille une solide situation, mais connaît peu à peu le déclin et finit les dernières années de sa vie par errer et mendier sur le sol des États-Unis. Un récit de vie stupéfiant qui dévoile les mécanismes de la traite des êtres humains au XIXe siècle ! EXTRAIT Mes habitudes commerciales et mon dévouement systématique aux intérêts du Mongo me familiarisèrent rapidement avec les grandes lignes du « commerce de l’intérieur » mais, comme j’étais encore...
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