
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Roman traduit de l’anglais, préfacé et annoté par Alain Jumeau Le révérend Mark Robarts, qui occupe la cure de Framley, dans le Barset, et Ludovic Lufton, lord et futur maître du manoir de Framley, sont amis d’enfance. La mère de Ludovic, Lady Lufton, qui tient à affirmer son pouvoir social dans ce petit monde de province, a beaucoup œuvré pour favoriser le mariage du jeune ecclésiastique avec Fanny Monsell, et elle se montre tout aussi déterminée à voir son fils convoler avec une jeune fille digne de son rang.Par l’intermédiaire de Ludovic, Mark rencontre Nathaniel Sowerby, un député à la fréquentation compromettante qui le pousse à contresigner des billets de reconnaissance de dettes. Frôlant la catastrophe pour sa famille et le déshonneur pour lui-même, Mark risque aussi de compromettre le mariage de sa sœur.Le héros - souvent fort peu héroïque - de ce roman loué au XIXe siècle par Elizabeth Gaskell et Henry James est entouré de personnages féminins remarquables et attachants, qui comptent parmi les plus belles réussites de Trollope et nous rappellent la place essentielle des femmes dans son univers romanesque.
« Contre le poison de l’Afrique, il n’y a qu’un remède... Vichy. » Ainsi se prononçait une publicité pour la station thermale de l’Allier en 1924. Ce livre s’appuie sur des archives sur quatre continents pour retracer le lien étroit, pourtant resté largement oublié jusqu’ici, entre colonisation française et thermalisme. En effet, dès le XIXe siècle, sinon avant, le thermalisme est apparu en France comme un moyen d’enrayer les taux de mortalité élevés dans les pays chauds, mais aussi de « ressourcer » les coloniaux, soit par des cures thermales dans des Vichys malgaches, réunionnais, antillais, tunisiens etc., soit en rapatriant les coloniaux vers des villes d’eaux métropolitaines. Cela entraîna un impressionnant système de rapatriements, de permissions, et de congés sanitaires. L’ouvrage conjugue l’histoire de la médecine, des pratiques coloniales, des mentalités, des sciences et de l’administration, et s’intéresse à plusieurs cas d’études : la Guadeloupe (Dolé-les-Bains, la Ravine chaude, notamment), la Réunion (Cilaos, Salazie), Madagascar (Antsirabe), la Tunisie (Korbous), ainsi que trois stations métropolitaines :...
DigiCat vous présente cette édition spéciale de «Mon curé chez les pauvres», de Clément Vautel. Pour notre maison d'édition, chaque trace écrite appartient au patrimoine de l'humanité. Tous les livres DigiCat ont été soigneusement reproduits, puis réédités dans un nouveau format moderne. Les ouvrages vous sont proposés sous forme imprimée et sous forme électronique. DigiCat espère que vous accorderez à cette oeuvre la reconnaissance et l'enthousiasme qu'elle mérite en tant que classique de la littérature mondiale.
Analyse: Le curé de Versoix a été destitué de sa charge par l'évêque de Lausanne et Genève, malgré les protestations des paroissiens. Mudry publie son discours d'adieu du 15 août 1824 et la correspondance que l'évêque, les paroissiens et lui-même ont entretenue.
« Durant trente ans j’ai cherché et tout expérimenté sur moi-même. Trois fois, je l’avoue franchement, je me vis obligé de changer de méthode, de détendre l’arc, d’être beaucoup moins sévère, de me modérer et do me modérer encore. Aujourd’hui, et depuis dix-sept ans, j’ai un principe bien arrêté, appuyé sur de nombreuses guérisons : On opère le plus efficacement et le plus sûrement avec l’eau, quand on en fait l’emploi le plus simple, le plus facile et le plus, inoffensif. Les formes sous lesquelles j’utilise l’eau comme moyen de guérison sont exposées dans la première partie de ce livre, partie qui traite des divers usages de l’eau, et dans la troisième partie, qui traite des maladies en détail. Dans la seconde partie (dont on voudra bien lire l’introduction) j’ai composé, surtout pour les gens de la campagne, une petite pharmacie, dont les éléments, comme les applications d’eau, doivent exercer dans l’organisme la triple fonction de résolvant, de dépuratif et de réconfortant. Chaque fois qu’un étranger vient me consulter, je commence par le questionner, pour ne pas agir trop vite et à mon préjudice. » Fruit...
Vrai journal, tenu par un vrai curé de campagne, ce document nous vient d’un village situé sur la frontière belge, dans l’ancien Tournésis, Rumegies (Nord, arrondissement de Valenciennes, commune de Saint-Amand-les-Eaux). Là, vécut, au tournant des xviie et xviiie siècles, le curé Alexandre Dubois, qui dirigea sa paroisse pendant 53 ans (1686-1739), partageant en tout les joies et les épreuves de son troupeau, dans une région où des guerres atroces achevaient de fixer les limites de la France. Dans le Journal qu’il tint pendant environ 25 ans, on voit revivre avec une extrême précision un de ces petits groupes humains qui échappent généralement aux prises de la science et qui pourtant constituent la substance même du passé. On lie connaissance avec un prêtre droit, rigide même et pourtant plein de passions et de préjugés. On découvre dans un cadre restreint les contrecoups parfois tragiques des malheurs et des controverses de ce temps. Le lecteur ne pourra plus oublier certains cris de douleur devant des excès de misère : « On était las d’être au monde » (1694) ou « Le Jugement dernier sera-t-il plus effroyable ? » (1709). Aux historiens...
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