
Toutes les recherches scientifiques que Cheikh Anta Diop a menées depuis quelques décennies sur les fondements historiques de la civilisation africaine culminent en cet ouvrage capital, affirmation de l'identité nègre, dont le titre marque avec force l'enjeu : CIVILISATION OU BARBARIE. " Pour nous, écrit Cheikh Anta Diop, le retour à l'Egypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines avec l'histoire, pour pouvoir bâtir un corps de sciences humaines modernes, pour rénover la culture africaine. Loin d'être une délectation sur le passé, un regard vers l'Egypte antique est la meilleure façon de concevoir et bâtir notre futur culturel. L'Egypte jouera, dans la culture africaine repensée et rénovée, le même rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture occidentale. " Cette œuvre exemplaire s'articule autour de grands thèmes qui s'inscrivent dans le débat culturel contemporain : la démonstration de l'origine africaine de l'humanité, à la fois au stade de l'Homo erectus et à celui de l'Homo sapiens, fondée sur les données de la chronologie absolue, de l'anthropologie physique et de l'archéologie ...
Il y a un demi-siècle, le chercheur sénégalais Cheikh Anta Diop posait la question de la négritude de l'Egypte et de l'antériorité des civilisations nègres. Aujourd'hui, c'est d'Amérique du Nord que nous viennent les échos d'une telle contestation de l'histoire écrite par les Blancs. Les thèmes en sont multiples. Ne serions-nous pas tous les enfants d'une Eve noire ? La première civilisation ne fut-elle pas africaine, rayonnant ensuite de son berceau égyptien jusque dans la Grèce classique ? La déesse Athéna n'avait-elle pas une origine noire ? Les Hébreux n'auraient-ils pas eu l'Ethiopie pour vraie patrie ? La réécriture du passé des Africains, vu à la lumière de l'Egypte pharaonique, suscite une relecture du passé européen. Les humanités gréco-latines se voient opposer des humanités négro-égyptiennes. Des jeunes Noirs des métropoles des pays du Nord apprennent les hiéroglyphes et chantent contre la Babylone des Blancs. Et dans les pays du Sud, les Bantous sont érigés en équivalents des Aryens. Plus loin, l'Amérique aurait été découverte et peuplée par des Noirs, déjà présents dans les civilisations précolombiennes. Toute...
Du 5 :au 6 avril 2005, s'est tenu, à l' université de Rouen, un colloque en hommage au 50e anniversaire de la parution du grand ouvrage de Cheikh Anta Diop : Nations nègres et culture. Son enseignement sur les fondements d'une civilisation africaine moderne, sur les principes de la constitution d'une fédération d'Etats démocratiques africains et sur l'identité culturelle entre l'Egypte et l'Afrique noire, sur l'unité Linguistique en Afrique noire et sa théorie en physique nucléaire méritaient un colloque sur le parcours exceptionnel de I'Homme. Des thèmes très chers à Cheikh Anta Diop comme l'Afrique et l'Occident (Chapitre 1), les sources égyptiennes de la civilisation africaine (Chapitre II) et l'apport de la communauté noire et de l'Egypte, à la civilisation (Chapitre Ill), constituent les différentes parties de cet ouvrage. Les quelques faits présentés ici montrent que point n'est besoin de se lancer dans une argumentation compliquée pour départager les protagonistes du débat portant sur les relations pro-africaines. Sur le plan strictement scientifique les traditions africaines par leur apport décisif permettent de clore aujourd'hui le débat et de...
Depuis la première moitié du XXIè siècle, deux forces idéologiques contrôlaient de façon complémentaire l'évolution culturelle et intellectuelle du Monde noir : l'africanisme, avec Lévy-Bruhl, et la Négritude, qui assumait les théories d'infériorités raciale et culturelle propagées par l'Europe dominante. Deux savants humanistes allaient s'opposer à ces deux formes insidieuses d'anéantissement des Noirs: Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga. Ils vont restaurer l'Histoire intégrale de l'Afrique, et proposer les conditions d'une Re-naissance Africaine véritable.
En 1954, Cheikh Anta Diop, au terme d'un long et fructueux travail de recherche, opère, avec Nations nègres et Culture, un tournant décisif dans l'historiographie africaine et mondiale : l'Egypte pharaonique, contrée africaine de la Vallée du Nil, appartient, en totalité, des balbutiements prédynastiques jusqu'à la fin des dynasties indigènes, à l'ensemble de l'univers négro-africain. En 1967, c'est-à-dire treize ans après, le savant africain reprend ses idées essentielles sur les origines de l'humanité actuelle et sur la parenté entre l'Egypte ancienne et l'Afrique noire profonde : l'Antériorité des civilisations nègres était ainsi établie. En 1981, son œuvre culmine avec Civilisation ou Barbarie, synthèse et prolongement de sa réflexion historique face au devenir de l'humanité. La réédition, en 1992, d'Antériorité... remet en circulation un ouvrage majeur de la problématique historique africaine. Ouvrage longtemps épuisé, mais constamment demandé, recherché. La leçon est celle-ci. L'égyptologie, pour prendre toute signification en tant que science historique vivante, doit nécessairement renouer avec les civilisations négro-africaines,...
Ce livre est une somme, d'une part, parce qu'il rassemble un nombre impressionnant de textes révélant la philosophie pharaonique - et quelle philosophie ! -, et d'autre part, parce qu'il restitue, en ces textes décisifs, produits en quelques siècles, le fondement du patrimoine intellectuel africain. Ce livre est donc aussi une source, celle à laquelle peut venir s'abreuver et se régénérer la philosophie africaine contemporaine. En effet, travail d'érudition, l'ouvrage répond à un ambitieux projet : rétablir la tradition réflexive de l'Afrique, dans le temps et dans l'espace. Il appartient ainsi à la catégorie des textes fondateurs, qu'il étaye et qu'il prolonge, tels le Cahier d'un retour au pays natal, La philosophie bantu-rwanaise de l'être, Nations nègres et culture, Le ansciencisme...
La revue KUMABA est une revue africaine d'égyptologie. Ce numéro est consacré à Osiris, le héros culturel de l'Égypte pharaonique.
Triplement victimes (colonisation/esclavage, idéologies d'infériorisation et domination mâle), de grandes figures féminines Africaines restent méconnues. Cet ouvrage, dans la perspective de contribuer à les sortir des décombres de l'Histoire, met en relief leurs personnalités hors pair, leurs pouvoirs spirituel, politique, économique, social, culturel et scientifique, ainsi que leurs influences sur le cours de l'histoire de leurs sociétés, et même, sur celui du monde.
L'Afrique du Nord est formée de cinq pays (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) que ce livre présente dans leur longue durée historique.À l'est, centrée sur l'étroit cordon du Nil, l'Égypte développa, dès le 5e millénaire av. J.-C., une civilisation aussi brillante qu'originale. À l'ouest, en Berbérie, apparurent au VIe siècle av. J.-C., trois royaumes berbères dont les limites correspondaient aux actuels États du Maghreb. Rome imprégna ensuite toute la région de sa marque. L'empire byzantin qui lui succéda s'établit de l'Égypte jusqu'à l'est de l'actuelle Tunisie, renonçant à la plus grande partie du Maghreb où la « reconquête » berbère eut raison du vernis romano-chrétien. Aux VIIe-VIIIe siècles, l'islamisation provoqua une rupture entre les deux rives de la Méditerranée ainsi qu'une profonde mutation des sociétés nord-africaines. Au XVIe siècle, l'expansion turco-ottomane subjugua toute l'Afrique du Nord avant de buter sur le Maroc qui réussit à maintenir son indépendance en s'alliant à l'Espagne chrétienne. Durant la période coloniale, les Britanniques s'installèrent en Égypte, les Italiens disputèrent le vide libyen à la...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage incisif de l'historien américain Clarence Walker révèle la nature et la signification du courant " afrocentriste " aux Etats-Unis. Confrontés aux discriminations et aux humiliations d'un durable racisme yankee, les Noirs ont été tentés par une fuite en arrière vers la vision romantique d'une Afrique merveilleuse sortie d'une Egypte noire, mère de toutes les civilisations, dont l'héritage aurait été volé par les Blancs. Cette " mythologie thérapeutique " est devenue une culture populaire des communautés noires. A défaut de permettre un " impossible retour " à une Afrique rêvée et à un temps des origines, l'afrocentrisme a des retombées idéologiques bien réelles dans le discours de certains cercles intellectuels. L'auteur met ainsi le doigt sur la dérive présente dans les montages à prétentions scientifiques du dernier demi-siècle. Ce courant idéologique, pas si nouveau, nourri autant de Frobenius, voire de Herder, que de Cheikh Anta Diop, est porteur d'une vision fondamentalement raciale qui peut aboutir à un véritable totalitarisme, dont l'auteur démonte les aspects les plus significatifs : une histoire des Africains aplatie et...
De l’Afrique, continent-mère et berceau de l’humanité - comme le prouvent les plus récentes découvertes - aux rivages atlantiques des Amériques, Jean Mazel, pendant plus de dix ans, a étudié avec passion les réalités du monde noir. Du plus lointain passé (l’énigme des mégalithes du Sénégal) aux problèmes actuels - qu’il s’agisse de la survie des populations d’origine africaine au Brésil, aux Antilles et aux États-Unis ou de l’implacable conquête des terres noires par le Sahara - Jean Mazel explore tous les aspects de cet univers toujours mystérieux. Avec lui, nous revivons l’une des grandes aventures de l’humanité.
"Toute l’œuvre de Cheikh Anta Diop milite en faveur de l’unité de l’Afrique Noire ; de cette unité, gage d’indépendance vraie, l’auteur, partisan d’un État fédéral d’Afrique Noire, pose ici les fondements. Dès qu’il est affirmé, le principe de l’unité transforme tous les problèmes auxquels l’Afrique s’affronte. À l’inverse de ce que les compromissions de l’empirisme provoquent, par le geste unitaire une voie de développement est indiquée, claire, dynamique, convaincante. Mais la volonté d’unité appartient au politique ; dans ce livre, Cheikh Anta Diop, fort de son grand savoir des réalités africaines, démontre seulement le bien-fondé et la fécondité de son option. Qu’il nous suffise d’énumérer dans l’ordre les différents niveaux éclairés par le principe et soumis à l’inventaire et à l’analyse objective. Pour les hommes, il n’y a pas d’unité sans mémoire : il s’agit de restaurer la conscience historique africaine. Il n’y a pas d’identité nationale et fédérale sans un langage commun : l’unification linguistique est possible. Pire que la balkanisation, la sud-américanisation guette l’Afrique...
Emaillé de nombreux conseils, de cas concrets et d'entretiens avec des professionnels du secteur, cet ouvrage présente les outils utiles au rédacteur d'entreprise pour la rédaction de ses messages. Il prend en compte tous les supports : papier, web, vidéos... et divers types d'écrits : dossier de presse, communiqué, brochure, rapport annuel.
« Le Colloque pluridisciplinaire et international, " l’Esclavage de l’Africain en Amérique du 16e au 19e siècle : les Héritages " a été organisé par l’Association Dodine les 19, 20 et 21 avril 2011 à Fort-de-France. Ce n’était pas, comme d’aucuns pouvaient d’emblée le penser, un colloque de plus eu égard aux multiples rencontres antérieures relatives à l’Esclavage vu du continent européen. La visée ici était tout autre. L’objet assigné se voulait différent, novateur : un colloque axé sur « Les Héritages », à savoir, « les créations des peuples nègres issus des abolitions de l’esclavage au 19e siècle en Amérique. » D’où la définition et la délimitation d’un champ d’interrogations et d’investigations ouvert sur les domaines de l’activité humaine. La manifestation, labellisée « 2011 Année des Outre-Mer Français » a vu ses travaux se dérouler dans d’excellentes conditions. La trentaine de communications fut déclinée en six sessions de demi-journées, animées par des modérateurs avertis. Elles reçurent un écho très favorable d’un public attentif, curieux, de plus en plus nombreux et motivé dans l’échange. ...
« Ce sont les Africains les plus pauvres qui migrent vers l'Europe. Les guerres de religion déstabilisent l'Afrique. Les agriculteurs familiaux subsahariens sont dans l'incapacité de nourrir les villes. Le chaos urbain est alimenté par une urbanisation galopante. Les Africaines sont soumises et peu investies dans le développement. » Qui n'a pas entendu ou lu ce florilège d'idées reçues sur l'Afrique subsaharienne ? En 2015, l'optimisme économique a braqué le regard sur « l'État fort » et la « bonne gouvernance », la nécessaire « accumulation » et l'irruption des « classes moyennes ». L'afro-pessimisme se nourrit toujours de la montée en puissance de l'islamisme radical, d'une croissance démographique mal maîtrisée et s'appuie sur une analyse des comportements. L'Afrique est ainsi terroriste ou victime, gagnante ou dynamique.Pourquoi les Africains restent-ils encore pauvres dans une Afrique très convoitée ? Le passé permet-il de construire le présent ? Mentalités rétrogrades et comportements irrationnels seraient-ils à l'origine du mal-développement ? Urbanisation prédatrice et campagnes archaïques permettront-elles le développement ? De quels...
La portee philosophique de la pensee africaine a varie au cours du temps avec l'etat d'avancement de la science, en particulier, celle de la connaissance de l'univers et de ses lois qui en constitue le socle. La phase actuelle de regression culturelle coincide avec une forme de sagesse ancestrale transmise aux differentes generations par le biais des traditions orales, toujours vivantes. Les institutions sociales, les mythes, les legendes, les epopees, les proverbes et les aphorismes sont, pour ainsi dire, le reflet de cet arriere-fond cosmologique qui a servi de pont a une parfaite maitrise des lois de l'harmonie universelle. Il apparait bien qu'entre deux periodes differentes de l'histoire de nos empires, royaumes et chefferies, le discours philosophique est reste d'autant plus pertinent qu'il a epouse les contours des mythes sobres, clairs et bien enchaines. Nous decouvrons qu'en general les mythes dictent la forme que prend le savoir par le biais d'un paradigme propre a chaque culture humaine. Aussi ces mythes apparaissent-ils comme le mode definitif de notre contact avec le Reel, de sorte que le savoir qu'ils apportent n'est qu'une penetration partielle, provisoire et...
Des recherches probantes nous fondent à penser que les Africains ont toujours entrevu la question de Dieu sous l'angle d'une réflexion scientifique, en rapport avec l'état du savoir aux diverses époques de l'histoire. Dans l'ensemble : pas de messie, pas de prophète, pas de révélation, pas de dogme. Pour n'avoir jamais rencontré Dieu, les sages d'Afrique ont échafaudé une religion rationnelle dont la symbolique dévoile des vérités conformes aux découvertes de la cosmologie de notre temps. Certaines de ces vérités ont été reprises par les religions du Livre (christianisme et islam) qui s'en sont progressivement détachées, en ouvrant la voie à des notions nouvelles telles que la "foi", la "révélation", le "dogme", etc., très éloignées de leur version première, scientifique et négro-égyptienne. C'est en fin de compte l'homme qui dit Dieu et le sacré selon son bon vouloir. Aussi faut-il en finir avec ces certitudes "absolues", sources de tant de fanatismes, d'exclusivismes, de guerres de religions et de religions de guerre qui font tant de mal à l'humanité. Si la loi de la vie c'est bien la diversité, autant tourner le dos à cet archaïsme culturel...
L’histoire des Africains et des peuples d’ascendance africaine, une histoire intrinsèquement complexe, est au cœur de l’histoire de l’humanité. On ne peut raconter correctement l’histoire de la modernité sans accorder toute l’attention nécessaire au continent africain et aux peuples d’origine africaine. Cet ouvrage rapporte six siècles d’histoire des peuples noirs depuis 1400, lorsque s’établirent entre eux des liens à l’échelle mondiale, et qu’ils connurent la servitude, l’industrialisation, et l’urbanisation. Plus qu’une histoire des différentes régions ou nations, il s’agit ici d’une histoire des liens réciproques des peuples à travers l’Afrique, les Amériques, l’Europe, et l’Asie.
Présente les bases indispensables à la compréhension du continent noir, en soulignant l'importance des liens familiaux et claniques, le rôle joué par les ancêtres et les forces invisibles comme médiateurs avec le transcendant, les rapports existant entre les divers éléments de la nature et de l'histoire africaines. « Copyright Electre »
En ayant en mémoire sur le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar le 26 juillet 2007 qui dit: L'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire, est avant tout une référence à Aimé Césaire déclarant: Laissez entrer les peuples noirs sur la grande scène de l'Histoire; ce livre, Les Africains de la Bible: La tyrannie de la malédiction de Cham, est en effet, un début du rachat historique pour les Africains. La femme Cushite de Moïse, la reine de Saba, les Éthiopiens de la Bible dans l'Ancien Testament, et surtout celui qui était lié à la croix, quand la plupart des races avaient abandonné le Christ, sont toute l'âme de l'Afrique personnifiés dans leurs représentations. L'âme nègre est bel et bien présente dans la Bible et ce livre démontre une telle possibilité. Écrit par un Africain et une Africaine, ces deux chercheurs ont bibliquement établi la réalité de l'Afrique dans la Bible et indique que la racine de nos échecs n'est pas à trouver dans une quelconque malédiction de Dieu basé sur la couleur. De la reine de Saba à tous ses Africains dans la tradition chrétienne avec une déclaration, ces héros occultés sont pertinents pour un...
Cheikh Anta Diop n'est pas seulement l'éminent historien, linguiste, physicien et égyptologue que l'on connait. Il est aussi un éminent penseur politique. Il est à l'origine d'une pensée politique d'anticipation sur les problèmes auxquels allaient être confrontés les peuples et les États africains après la décolonisation. Pour chacun de ces problèmes, auxquels ces peuples et ces États sont toujours confrontés de nos jours, Cheikh Anta Diop a su proposer des solutions. Il s'agit de solutions performantes dont la mise en oeuvre permettrait aux peuples africains de reconquérir leur aptitude à l'initiative historique c'est-à-dire leur aptitude à l'anticipation, à la créativité, à l'inventivité et à l'innovation. Soit, cette aptitude qui seule confère à un peuple la capacité de produire par lui-même les conditions matérielles et immatérielles de sa propre existence. Aujourd'hui, à l'heure où les politiques du développement ont conduit les sociétés africaines dans l'impasse, il est temps que les acteurs politiques africains se tournent enfin vers les politiques de la renaissance africaine élaborées par Cheikh Anta Diop. Autant de politiques qui ont...
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