
Ce volume met en relief la diversité et l'originalité du corpus de l'écriture autobiographique féminine des XIXe et XXe siècles.
Mysteria (Paris)
L'ouvrage restitue, dans un esprit vagabond, quelques 1000 référents de la franc-maçonnerie, symboles, rituels, gestuelle, outils, mythes, fondements philosophiques..., enrichis par leurs interférences avec d'autres cultures, spécialement celles des voies de la Connaissance (alchimie, gnose, kabbale...). Le choix de la présentation alphabétique rend légère sa consultation par tout franc-maçon des loges bleues, mais n'écarte ni la profondeur d'analyse ni la largeur de vue des expressions. La terminologie retenue aidera le lecteur dans son parcours de recherche des levains intellectuels et spirituels qui fermentent la pensée maçonnique. Il ne manquera pas de glisser d'un élément à l'autre dans cet ensemble rayonnant de vocables où, par le jeu des renvois, les affinités de sens réalisent un réseau de concepts concourant à montrer, dans la diversité des rites, la mêmeté ou plutôt l'ipséité de toutes les démarches initiatiques. Ce dictionnaire, qui ne se veut que suggestif dans la transmission de ce qui fait sens pour l'auteur, a été conçu pour servir le perfectionnement individuel afin que chacun, par l'effort, tisse sa propre toile d'accès à une...
Les rites sexuels d’origine préhistorique n’avaient jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble ni d’aucun essai d’interprétation. On n’osait pas les regarder en face. Ce livre l’ose enfin et apporte la documentation la plus extraordinaire qui ait jamais été rassemblée sur ce sujet. La prostitution sacrée, le droit de cuissage, le culte du lingam et du yoni, la circoncision sont les vestiges les plus connus de ces pratiques mystérieuses dont la diffusion a été universelle et dont le rôle, dans la formation des religions et des sociétés, a été capital. L’examen attentif du plus ancien de ces rites, l’accouplement bestial (Ève et le serpent), fait apparaître une hypothèse surprenante sur les origines de l’humanité. L’accouplement rituel, non plus entre un animal et une femme, mais entre un prêtre et une prêtresse (ainsi que des fidèles entre eux) a été un usage si répandu que, au temps d’Hérodote, “sauf les Grecs et les Égyptiens, tous les peuples faisaient l’amour dans les temples”. En 1877, le clergé orthodoxe tolérait encore - une fois par an - des accouplements de fidèles dans une église chrétienne... Les rites...
Sous quel signe placer le roman, comment inventer de nouvelles fictions face à ce que Virginia Woolf appelle « l'imprudence d'écrire, de tenter d'écrire ou d'échouer à écrire un roman » ? Comment renouveler la création artistique – la photographie, la peinture, le cinéma, la mode –, quelle place accorder au sujet créateur dans un monde en perte de valeurs traditionnelles et de repères identitaires ? Telles sont les questions que posent dans leurs œuvres Marcel Duchamp, Elsa von Freytag-Loringhoven, Hannah Höch, Pierre Loti, Colette, Maya Deren, Marcelle Tinayre, Natalie Barney, Georges Bernanos, Claude Cahun et Mireille Havet, entre autres. Dans nombre d'œuvres modernistes – littéraires et visuelles –, c'est autour du personnage féminin que se cristallisent les enjeux complexes du monde moderne ; c'est lui qui sème le trouble dans le genre permettant aux auteurs et aux artistes de déconstruire la vision antagonique des identités sexuées et sexuelles, siège de nombreuses frictions dans les premières décennies du xxe siècle. Cet ouvrage réunit les réflexions de chercheurs européens et nord-américains sur les enjeux sociaux, culturels et...
Caricaturée, la libre pensée pouvait-elle devenir un objet historique ? Était-il possible de dégager les réels enjeux politiques de son histoire, longue d'un siècle ? Jacqueline Lalouette, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris XIII, a comblé un vide historiographique en étudiant l'une des composantes, et non la moins active, de cet esprit républicain qui est aujourd'hui un objet d'histoire reconnu. Apparues en 1848, les sociétés de libre pensée trouveront leur âge d'or sous la IIIe République et exerceront une grande influence politique. Les libres penseurs, liés à la franc-maçonnerie et aux courants de gauche et d'extrême gauche, partisans du progrès, ont combattu les religions révélées, milité pour la laïcisation de (espace public, de la conscience et de la vie privée de leurs concitoyens, au point d'inventer de nouveaux rituels et une nouvelle sacralité. Les libres penseurs n'ont pas été ces "bouffeurs de curé" souvent stigmatisés. La laïcité fut pour eux la condition requise pour une véritable "révolution culturelle", voire sociale. Leur désir utopique de bâtir une nouvelle "cité terrestre" mérite d'être examiné...
Un point important qui préoccupe aujourd'hui particulièrement les chercheurs d'outre-Manche, et passé sous silence par les historiens, est constitué par les rapports mystérieux reliant les Templiers à la Franc-Maçonnerie. Ces rapports, loin d'être superficiels, restent difficiles à démêler. On sait que dès le XIIe siècle, en mars 1145, les Templiers donnèrent, avec l'agrément de Bernard de Clairvaux une "Règle" aux trois ordres de Compagnonnage qui édifièrent les plus beaux édifices du Moyen-Âge (les Enfant de Maître Jacques, les enfants du Père Soubise et les Enfant de Salomon). Cette règle se rapprochait de l'esprit de certains rituels symboliques qui furent adoptés plus tard par les Loges opératives d'Angleterre et d'Écosse. Le rassemblement de certaines forma, en 1717, la Maçonnerie que nous connaissons de nos jours. N'oublions pas qu'un groupe de Templiers ayant échappé aux vagues d'arrestations en France se réfugia dès 1307 en Écosse.
Conseillère, mère, éducatrice, épouse, travailleuse, soignante, tricoteuse, féministe, pétroleuse, suffragette, pacifiste, résistante... les femmes ont endossé bien des rôles que l'histoire, plutôt attentive à l'événementiel et aux grands hommes, a longtemps passés sous silence ou caricaturés. Ce livre rend aux femmes leur mémoire et aux hommes le passé féminin. Il s'attache à décrire la réalité quotidienne. Tout en retraçant leur présence, leur figuration ou leur absence sur le devant de la scène de la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale, il dessine une chronologie qui leur est propre et analyse les rapports de sexe. Il découvre ainsi les femmes, actrices de l'Histoire, et confirme qu'une histoire sans les femmes n'est plus possible.
Solange Sudarskis livre généreusement ces morceaux d'architecture, moments d'orateur - moments d'anthologie pour tout dire - pour scruter l'Initiation et comprendre la vie. De quoi inspirer les planches de plusieurs générations de frères et soeurs du R.E.A.A. et du Rite Français, un éveilleur pour tous les vrais-maçons. Retrouvez et commandez la version traditionnelle imprimée sur www.editionsdelahutte.com
Convaincu que la vie publique était une lutte - pour la République, pour la laïcité et pour le capitaine Dreyfus -, Georges Clemenceau ne cessa par le verbe comme parlementaire, par la plume comme journaliste, écrivain et patron de presse, d'appeler à la vigilance et à l'effort. Quand, en 1917, tout parut perdu, il fallut bien se tourner vers le seul homme qui ne fut pas compromis dans les expériences antérieures. C'est lui qui mena le pays à la victoire, mettant un terme à d'indicibles souffrances. Jean-Baptiste Duroselle a restitué le destin exceptionnel d'un homme passionné et orgueilleux, qui sut incarner un temps la République et la France. Leur vie est un roman et ces romans ont changé le monde. Ils sont dix géants de l'Histoire qui ont fait de leur combat la plus palpitante des sagas. Ils ont façonné le XXe siècle et par là même marqué notre destin. Les éditions Fayard et le Nouvel Observateur se sont associés pour raconter leur histoire, qui a fait l'Histoire, à travers les meilleures biographies réunies dans cette collection : "les géants du XXe siècle". Essentiels pour comprendre le monde qui nous entoure, ces ouvrages de référence, très...
Une forme mineure de mondialisation s’opère au XIXe siècle, celle que provoquent les échanges universitaires, et notamment les migrations étudiantes : à la Belle Époque, profitant d’une politique universitaire très libérale de la France, de l’attrait international de Paris et de la position dominante des facultés parisiennes dans le marché national estudiantin, le Quartier latin attire de plus en plus la jeunesse des cinq continents, du Canada au Japon et de l’Argentine à la Russie. Les raisons de cet accroissement sont multiples : outre la diplomatie universitaire très ouverte de la France et l’accueil de persécutés et de réfugiés, dont les Polonais ou les juifs de Russie, citons la demande de formation supérieure des élites des États-nations nouvellement indépendants (Grèce, Bulgarie, Serbie) ou sortis de la colonisation (Amérique latine), les retombées de l’influence culturelle de la France (Égypte, Empire ottoman, Roumanie) et plus largement l’attrait de la culture française et la francophonie. Ce faisant, les universités françaises, et en premier lieu celle de Paris, entrent en concurrence avec les universités des autres grandes...
Une " histoire du féminisme et du genre " de référence, qui retrace les itinéraires conflictuels et les multiples aspects des luttes en faveur de l'égalité jusqu'à l'actualité de la " parité ", dont le succès peut masquer le maintien des inégalités, que révèle la polémique soulevée par l'introduction du genre dans l'enseignement. L'histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l'histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l'exercice du pouvoir. Les droits civiques " accordés " très tardivement (octobre 1944) au "deuxième sexe " ne mirent pas un terme au privilège des hommes dans l'espace public. Le code civil, " parangon de la modernité ", maintint les femmes encore plus longtemps dans un état d'infériorité. L'ouvrage retrace les itinéraires conflictuels et la diversité des luttes en faveur de l'égalité, jusqu'à la " parité " dont le succès peut masquer le maintien des...
Bibliographie de l'Empire français, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie
Voici une introduction attrayante au domaine souvent ésotérique de la recherche sur le cerveau, ce nouveau totem de la pensée contemporaine. Comment comprend-on aujourd’hui son fonctionnement normal ? Et ses maladies ?Ces brèves chroniques commencent par nous mener à la rencontre des fondateurs de la neurologie et de la neurochirurgie. Elles abordent ensuite les découvertes fondamentales du neurone et des neurotransmetteurs, et montrent comment l’imagerie cérébrale contemporaine a transformé la compréhension des comportements.Divers épisodes de l’histoire de la neurologie permettent une approche simple de ces phénomènes complexes que sont le langage, le mouvement ou la mémoire. À partir de cas individuels et de situations imaginaires comme une rencontre entre Descartes et Spinoza ou une leçon d’anatomie à la Salpêtrière au XIXe siècle, sont abordés des débats aussi anciens que la place de l’âme dans le cerveau ou aussi actuels que la spécialisation fonctionnelle de certaines aires du cortex cérébral.L’ouvrage ne saurait se conclure sans discuter les grandes questions philosophiques de l’intelligence et de la conscience.Patrick Davous,...
« La pudeur, n’est-elle pas toute la femme ? », demandait Balzac. Même dévêtue, celle-ci conserve ce voile de pudeur invisible qui distingue, pour les moralistes, la femme honnête de la dévoyée. Bel éloge de la féminité, mais lourde responsabilité qui a souvent contribué à l’effacement de la parole et du corps féminins. La pudeur féminine a, en Occident, une histoire spécifique, retracée ici depuis l’Antiquité grecque. Aujourd’hui, pourtant, on la résume souvent dans une opposition binaire entre impudeur et pudeur : d’un côté, la femme-objet, dont la chair exposée est réduite à un pur objet de désir ; de l’autre, la femme cachée, vêtue jusqu’au bout des ongles. Dévoilée ou voilée, la nudité féminine est érotisée, suscitant la honte ou le désir. L’exacerbation des positions est la conséquence naturelle de cette réduction abusive. Chacun se bat au nom de la « liberté » de la femme, les uns estimant que le voile l’emprisonne ; les autres, que le dévoilement l’asservit au désir masculin. Je rappellerai donc cette troisième dimension, celle du voile naturel et invisible qui révèle la femme, afin de retrouver et de...
Ce livre nous invite à une réflexion diachronique et multidisciplinaire qui met en cause l’éthique traditionnelle du monde occidental. Servi par une culture impressionnante, André Guindon nous révèle, à travers l’histoire des sociétés, la signification profonde de comportements qui dépassent largement la langue et l’écriture. Pourquoi la différence sexuelle est-elle si marquée par le vêtement ? Comment les sociétés choisissent-elles d’habiller le pouvoir ou de dénuder ceux qu’elles veulent humilier ? Et même, comment définir la nudité ? L’Habillé et le nu est une incursion audacieuse dans un domaine encore en friche, au point de rencontre d’une éthique des comportements et d’une sociologie de la parure. Pour André Guindon, cette réflexion doit nous apprendre à discerner les pratiques susceptibles de favoriser une humanisation variée de la vie individuelle et d’améliorer les rapports intersubjectifs. L’auteur débat largement toutes les questions, sans puritanisme, dans la perspective d’une réflexion éthique contemporaine et d’une gestuelle chrétienne authentique.
Ce livre retrace de façon vivante, nuancée et distanciée, les batailles féministes de la Troisième République. Dans un pays très attaché au mythe de l'éternel féminin, le féminisme est habituellement rangé au magasin des accessoires sociaux. Laurence Klejman et Florence Rochefort en donnent, elles, une interprétation politique. Non seulement elles retracent les difficultés d'une entreprise à laquelle se dévouèrent toute leur vie de nombreuses femmes, et quelques hommes, mais elles mettent en évidence la richesse d'une pensée trop souvent négligée. Il ne faut pas oublier que, si l'on se bat encore pour parvenir à la véritable égalité des sexes, les féministes du début du siècle avaient déjà tracé les grandes lignes du programme, avec leurs revendications politiques, juridiques, économiques, sociales ou identitaires. Les femmes et le féminisme sont bien, à part entière, des acteurs de l'histoire.
« Un père et son fils ont un grave accident de voiture. Le père meurt. Le fils est entre la vie et la mort. On l'amène aux urgences et le chirurgien qui le voit dit : “Je ne peux pas l'opérer car c'est mon fils.” Comment cela se fait-il ? » La réponse à la devinette (le chirurgien est la mère de l'accidenté) ne vient généralement pas à l'esprit tant il est solidement établi que le chirurgien doit être un homme. Loin d'ailleurs de relever du stéréotype, le fait reste statistiquement avéré puisqu'on recense à peine 10 % de femmes en chirurgie digestive alors que les femmes sont désormais majoritaires parmi les étudiants en médecine. Comment expliquer que la chirurgie soit restée à ce point un bastion masculin ? Que signifie être une femme dans un métier réputé être celui d'hommes ? Qu'est-ce qui motive le choix de ce métier statistiquement minoritaire pour une femme ? Comment des dispositions « féminines » s'adaptent-elles aux exigences et attentes de ce métier ? Quelles relations avoir avec les collègues hommes ? Avec les infirmières ? Et avec les patients ? Telles sont les questions auxquelles se propose de répondre Emmanuelle Zolesio,...
Notices de: G. Ansorge, M.A. Barbey, D. Berthoud, M. Boulanger, M. Burnat-Provins, C. Colomb, A. Curchod, G. Faure, C.V. Boissier de Gasparin, M. Küttel, J. Massard, V. Martin, I. de Montolieu.
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