
Deux ethnies : les Wolofs, agriculteurs sédentaires, et les Peuls, éleveurs transhumants, ont élaboré des modes de mise en valeur agricole parfois peu performants, mais bien adaptés à un environnement agricole et humain difficile. L'élevage est resté en dehors de la politique d'assistance et de subvention accompagnant la révolution agricole conduite depuis 30 ans par l'Etat sénégalais. Cependant, les conditions d'élevage ont été radicalement modifiées : périmètres irrigués sur les espaces pastoraux, disparition des ressources fourragères de saison sèche. Les Peuls du Waalo ont développé des systèmes d'élevage qui valorisent les ressources disponibles en sous-produits agricoles et agro-industriels engendrées par les cultures irriguées. L'intensification et l'amélioration de la productivité du travail deviennent des voies privilégiées.
Malgré le climat provoqué par les défaites protestantes et les rumeurs d’une invasion imminente, le Consistoire de Genève continue de régler des conflits. Il s’applique à résoudre les questions matrimoniales et à imposer le régime moral élaboré par Jean Calvin. Quoique les Genevois essaient de présenter un front uni à l’extérieur, il ne manque pas d’affrontements dramatiques entre les membres du Consistoire et les opposants au régime disciplinaire. La controverse au sujet de l’interdiction de donner certains noms de baptême s’aggrave en atteignant deux des plus éminentes familles de la société genevoise. A la suite d’un procès retentissant, l’autorité du Conseil sur l’excommunication est bien confirmée. Du point de vue du Consistoire, la grande affaire de 1548 réside peut-être dans l’inculpation d’une poignée de Genevois qui profitaient des services des diseurs de bonne aventure itinérants. Pour la première fois et dans ce volume, le lecteur trouvera l’enregistrement par le nouveau secrétaire des remontrances de Calvin aux hommes et aux femmes appelés devant le Consistoire. Enfin, les éditeurs proposent pour la première fois...
Une vraie révélation ! L'un des meilleurs polars de l'année ! Eddie Grist, ancien policier à Inverness. est de retour sur Stroma, son île natale, au nord de l'Écosse. Il y retrouve ses parents, avec qui il a noué des relations difficiles, ainsi que ses rares amis. Mais à peine a-t-il pris ses marques qu'un squelette est découvert sur le chantier d'une résidence secondaire. Malgré son père, notable influent de l'île, Eddie ne pourra s'empêcher de se mêler à l'enquête, enquête officiellement confiée à Moira Holm, amour de jeunesse d'Eddie, qui a, elle aussi, quelques comptes à régler avec la communauté silencieuse de Stroma. L'île des hommes déchus figure aussi parmi les finalistes du Festival de Cognac pour le Prix du meilleur polar francophone 2014 et a obtenu le troisième accessit au Prix Sang pour sang polar. Un roman policier sombre et inquiétant avec, en toile de fond, une mystérieuse et pittoresque île écossaise... EXTRAIT Le goût du sel se ravive sur mes lèvres. Revenir. Repartir du bon pied sur mon île natale. Tel est le défi qui m’attend alors que le ferry en provenance de Gills Bay s’apprête à accoster. Après treize années...
Un roman inédit en poche par l'auteur estonien le plus traduit de tous les temps avec Le Fou du Tzar. Au matin d'un voyage qui sera pour lui le dernier, Frédéric Frommhold de Martens, juriste d'origine estonienne de renommée mondiale, expert en droit international, conseiller et serviteur de trois tsars, dresse le bilan de sa vie. Amère méditation ! Si la carrière du professeur Martens est en apparence une réussite - estimé par les grands de ce monde, il a tiré la Russie de plus d'un mauvais pas et la postérité gardera le souvenir de son nom -, a-t-il jamais, sur la scène de l'Histoire, joué autre chose que les utilités ? Auteur emblématique de son pays, souvent cité comme lauréat possible du prix Nobel de littérature, Jaan Kross (1920-2007) raconte ici, à travers le destin du professeur Martens, l'Estonie de la seconde moitié du XIXe siècle. " Vénéré en Estonie, Jaan Kross est aussi l'un des plus grands écrivains d'Europe. " L'Express
Sur le lit d'hôpital napolitain où l'ont conduit les péripéties des guerres napoléoniennes, le jeune Anthelme Collet se rend compte soudain que l'admiration des hommes va au titre, jamais à la vertu. Sa conclusion est d'une imparable logique : la vertu est inutile, le titre est indispensable. À l'instant, son destin est tracé : désormais fils de M. le marquis de Collet ou évêque de Manfredonia, baron autrichien ou huissier de justice, éditeur parisien ou général d'Empire, Anthelme Collet voit venir à lui la femme et la fortune : il dissipera l'une et l'autre avec autant de charmante désinvolture.
Cahier photos de 16 pages (couleurs). « Confetti d’empire » pour les uns, « lieu de transit » ou « escale stratégique » pour les autres, la persistance de ces clichés montre que Djibouti, créé pourtant depuis plus d’un siècle, reste méconnu. Le principal objectif de cet ouvrage est de remédier à cette méconnaissance, de corriger ces stéréotypes en proposant un panorama à jour d’un pays intégré dans son environnement régional : la Corne de l’Afrique. Le destin de Djibouti est toujours lié à celui de son grand voisin, l’Ethiopie, qui utilise ses ports pour son commerce extérieur. Toute son économie s’est d’ailleurs organisée autour de cette activité de transit qui représente près de 90% du pib. Cette dépendance a influé sur les institutions de la République qui se sont transformées afin de répondre au mieux aux besoins du principal client du pays. Djibouti tente de remédier à cette situation en diversifiant ses activités et sa clientèle, espérant une nouvelle fois devenir le « Dubaï de la Corne de l’Afrique ». Après une quinzaine d’années consacrées à la naissance d’une nation djiboutienne, au prix de la démocratie,...
Taxa are cited under the named used in the original publication; no geographical area is quoted; and references to figures showing primarily morphological or anatomical details are excluded. The index comprises taxa occuring on the African mainland and neighboring Atlantic and Indian Ocean islands, excluding Madagascar, Comore and Canary Islands, Madeira, the Azores and Balearic Islands.
Dans les années soixante-dix, les organismes internationaux prennent le relais des États du tiers monde pour soutenir et contrôler les politiques agricoles qui ont précédemment échoué. En Côte-d'Ivoire, la Banque mondiale finance un ambitieux projet de la Compagnie ivoirienne pour le Développement des Textiles (CIDT) : introduire la culture attelée, intensifier les cultures vivrières et rendre les champs permanents dans le Nord-Ouest ivoirien. Ce livre retrace les débuts (1974 à 1978) de la passionnante aventure de paysans qui, dans une région faiblement peuplée, ont élaboré des systèmes agraires en harmonie avec l'environnement. Opérant un tri dans la panoplie technologique proposée par la CIDT, ils restent à l'affût de ce qui améliorera leur niveau de vie ou l'organisation de leur travail. Mais les nouvelles techniques contribuent à accentuer les différenciations socio-économiques ; la stabilisation des cultures demeure encore une chimère, pour la CIDT comme pour les paysans, et, dans ces conditions, le bulldozer ravage les sols ; la concurrence vivriers-coton n'est pas un vain mot quand c'est une société cotonnière qui se charge de promouvoir le...
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