Vernon Subutex 3
Auteure: Virginie Despentes
Nombre de pages: 400Vous l’attendez depuis deux ans, le voici ! Vernon Subutex 3, le retour de Vernon, suite et fin de la trilogie.
Vous l’attendez depuis deux ans, le voici ! Vernon Subutex 3, le retour de Vernon, suite et fin de la trilogie.
QUI EST VERNON SUBUTEX ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d’un secret. Le dernier témoin d’un monde disparu. L’ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous. LE RETOUR DE VIRGINIE DESPENTES
Vernon subutex, 2 est la suite du volume publié en janvier 2015, et salué par une presse magnifique. « On peut faire tourner Vernon Subutex entre ses doigts comme une pierre précieuse changeant de couleur à la lumière du jour. » Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche « Un art consommé de mêler des personnages, des voix, des intrigues avec un incontestable sens du changement de rythme. Ce n’est pas un roman, c’est un électrocardiogramme. » Etienne de Montety Le Figaro Littéraire « Rarement le lecteur s’émouvra pour une telle galaxie de personnages. » Thomas Mahler Le Point « Une formidable cartographie de la société française contemporaine. » Nelly Kaprièlian, Les Inrocks « Une comédie humaine d’aujourd’hui dont Balzac pourrait bien se délecter dans sa tombe. » Pierre Vavasseur, Le Parisien « Une grande fresque d’aujourd’hui. On se doutait que Despentes pouvait l’écrire, mais on ne savait pas qu’elle y parviendrait avec une telle grâce. » Frédéric Beigbeder, Le Figaro magazine « Le prochain tome devrait sortir vers la fin mars. Vivement le printemps. » Thierry Gandillot, Les Echos
Prix des Inrockuptibles 2022 - catégorie BD Qu’il pleuve ou qu’il vente, « la bande » de Vernon se reconstituait. Et une idée idiote – se retrouver hors la ville pour danser – devint une aventure commune. Ils appelèrent ça les Convergences. La quasi-totalité de cette seconde partie est originale. Il y a un plaisir fou à faire évoluer un texte publié – de façon à ce qu’il trouve la meilleure forme possible dans l’imagination d’un autre. — Virginie Despentes Vivre avec un ami imaginaire c’est l’assurance de grandir le jour où il s’en va. Dans Vernon Subutex, des amis il y en a une bonne dizaine. Et c'est à votre tour de les rejoindre pour leur dernier voyage. — LUZ " Feuilleter Vernon Subutex c'est accepter de se faire bousculer, de rentrer dans le dessin et de ne plus le lâcher, jusqu'au dernier." L'Express
Décryptez Vernon Subutex de Virginie Despentes avec l’analyse du PetitLitteraire.fr ! Que faut-il retenir de Vernon Subutex (tome 1), cette plongée cauchemardesque dans les strates de la société contemporaine ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : • Un résumé complet • Une présentation des personnages principaux tels que Vernon Subutex et Alex Bleach • Une analyse des spécificités de l’œuvre : Un roman polyphonique – vers une comédie humaine du XIXe siècle ; L’utilisation de la focalisation interne ; Une critique sociale acerbe Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l’œuvre. À propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires...
Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d'un secret. Le dernier témoin d'un monde révolu. L'ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous.
Palmarès 2020 catégorie BD - Les Inrocks Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d'un secret. Le dernier témoin d'un monde révolu. L'ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous. Dès la parution du tome 1 en janvier 2015, les tribulations de Vernon Subutex, ex-disquaire devenu à la fois squatteur, clochard, DJ et quasigourou, sont un succès majeur de la littérature française tant en termes de réception critique (« Magistral et fulgurant » L'Express, « Virginie Despentes touche au sommet de son art » Le Magazine littéraire, « Une comédie humaine d'aujourd'hui dont Balzac pourrait bien se délecter » Le Parisien) que publique (un million et demi d'exemplaires vendus en France). Portée par une énergie graphique hors du commun, cette nouvelle version - réécrite à quatre mains et en bande dessinée - offre un nouveau regard sur le parcours de Vernon... et démontre, s'il en était besoin aujourd'hui, la puissance du collectif.
« Bruno, la trentaine bien passée, est batteur dans un groupe de rock appelé REVOLVER. Depuis plusieurs albums, le groupe est sur le point d'exploser, mais ne fait que frémir. Alors qu'il vient de se faire virer de chez sa copine, pour la première fois de sa vie, Bruno se demande s'il n'aurait pas un peu plané sur son plan de vie. Il reçoit un coup de fil de Alice, une fille qu'il n'a pas revue depuis treize ans et qui veut le rencontrer au plus vite. Il la retrouve place de la République, et elle lui apprend qu'il a une petite fille de treize ans - Camille - qui vient de découvrir son existence grâce à sa grand-mère et qui tient absolument à le rencontrer. Il refuse puis obtempère, sympathise avec la gamine, et se rend compte que s'il trouvait sa situation compliquée et un peu inextricable en début de roman, c'est bien parti pour ne pas s'arranger. Comment faire quand on est déjà trop vieux pour jouer au jeune, mais pas encore assez adulte pour savoir se débrouiller dans le monde ? De la paternité, de la maternité et de l'adolescence. Qu'est-ce qu'on peut dire à des gosses de treize ans sur le monde qui nous entoure, et comment les adolescents peuvent...
Le roman se passe à Paris, de nos jours, dans le dix-huitième arrondissement. C'est le roman de l'ambition et de l'innocence, une version rock et déjantée des Illusions perdues. Pauline et Claudine sont soeurs jumelles. Mais elle sont aux antipodes l'une de l'autre. Claudine aime la magouille et le mensonge, ferait tout et plus pour arriver à ses fins, provinciale enivrée de Paris. Pauline aime la droiture. Mais qui dit que les purs ont le monopole du coeur ? Quand Claudine se défenestre, Pauline prend sa place, dans le vie et au sein d'un groupe rock. Ce troc d'identités se révèle vite un jeu dangereux, une chasse aux dupes, un festival d'arnaques où les méchants ne sont jamais ceux qu'on croit. Virginie Despentes, qui connaît intimement le monde du rock et ses coulisses, fait défiler ses femmes, prêtes à tout, jusqu'au sacrifice : Pauline et ses arrangements avec la vérité, Agnès, l'ancienne alcoolique, sauvée par l'amour, Claudine la fonceuse. Tout comme Baise moi et Les chiennes savantes, le dernier roman de Virginie Despentes secoue les conventions du style, mêlant la langue de la rue et le naturel sans tabous des personnages, mais avec une tendresse...
De la enfant terrible que arrasa en Francia, llega La comedia humana de nuestro tiempo, una sátira que pone de manifiesto el hundimiento de la sociedad del bienestar y la inseguridad que se extiende por Europa. Alex Bleach, ángel caído del rock francés, ha muerto de una sobredosis en la bañera de un hotel. Toda una desgracia para sus fans, pero sobre todo para Vernon Subutex, antiguo vendedor de discos cincuentón que aún conserva el magnetismo de antaño. Bleach no era un simple amigo, era la persona que le pagaba el alquiler, y su muerte ha arrojado a Vernon a la precariedad. Sin trabajo, sin dinero, sin familia y sin techo, la vida de Vernon parece abocada a una espiral de desgracias. Solo le quedan las filmaciones que realizó el propio Bleach y que dejó en su apartamento a modo de testamento. «He escrito Vernon Subutex tomando como punto de partida el miedo que la clase media tiene en Francia a perder su casa por falta de recursos. [...] Conseguir trabajo pasados los cincuenta años parece muy improbable, y vemos surgir una nueva forma de precariedad que afecta a gente que ha vivido socialmente integrada hasta la madurez, y que de repente ya no puede pagarse el...
Gloria est convaincue qu'à chaque fois qu'elle s'approche trop près du bord, elle saura faire pirouette arrière. Seulement, plus le temps passe, plus elle devient championne dans l'art de souffrir... Il pleut sur Nancy, sa ville natale, et Gloria, à trente-cinq ans passés, est de nouveau SDF, avec pour unique point d'échouage Le Royal, « son » bar, le seul endroit où elle puisse librement traîner sa déprime et sa hargne, trouver chez qui squatter, et boire sans limite de crédit. Mais ce soir-là, c'est un passé bien plus douloureux qu'elle revit en direct, malgré elle : dans la rue, elle croise Eric Muir, désormais parisien et présentateur star du petit écran. Eric, sans qui elle aurait sans doute brutalement sombré, vingt ans plus tôt, quand, adolescente difficile, elle a été internée en hôpital psychatrique pour un temps indéterminé, par des parents dépassés, persuadés de faire son bien. Eric, son premier amour, fils d'une famille de la grande bourgeoisie de Nancy, avec qui elle a vécu son aventure punk. Eric aujourd'hui confortablement installé dans sa voiture avec chauffeur, et qu'elle voudrait sinon feindre d'ignorer, du moins englober dans sa...
Indélébiles : comme les taches d’encre sur les doigts et les souvenirs que retient Luz de sa carrière de dessinateur-journaliste à Charlie Hebdo. Indélébiles : un livre résolument optimiste à l’humour communicatif, où Luz vous fait partager l’intimité de ce journal, et aussi son amour du dessin.
"Nadine se regarde dans la vitrine de la pharmacie. Sa jupe la serre trop, elle remonte quand elle marche. On lui voit tout son cul qui ondule et qui veut qu'on la baise. Quand elle va travailler, elle a toujours la même tenue, toujours le même parfum, toujours le même rouge à lèvres. Comme si elle avait réfléchi à quel costume endosser et elle ne voulait plus en entendre parler. Ceux qu'elle croise la regardent différemment quand elle a sa tenue de tapin. Elle dévisage les gens, tous les messieurs qu'elle croise peuvent l'avoir. Même les plus vieux et les plus sales peuvent venir sur elle. Pourvu qu'ils paient comptant, elle se couche sur le dos pour servir à n'importe qui. Métro Charpennes. Elle marche vite. Claquent les talons de l'asphalteuse..." Baise-moi fut publié en 1993. On découvrit un écrivain : Virginie Despentes.
Valentine disparue... Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se recontrer, et finissent par composer, sur ton ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.
Allemagne, 1957. Uli est un jeune homme de 19 ans, élève d'une prestigieuse école de danse moderne. Sa fougue contraste avec la mélancolie de l'Europe d'après-guerre. Il est passionné de comédies musicales mais cette passion est moquée par ses camarades qui jugent cette discipline trop commerciale. Lors d'un voyage à Berlin, il rencontre Anthony, un jeune danseur afro-américain. Ce dernier suggère à Uli de venir tenter sa chance à Broadway...
Iris Brey théorise le regard féminin, ou female gaze, une façon de filmer les femmes sans en faire des objets, de partager la singularité des expériences féminines avec tous les spectateurs, quel que soit leur genre, et renouveler notre manière de désirer en regardant sans voyeurisme. Des joyaux du cinéma à certaines œuvres plus confidentielles, en passant par quelques séries et films très contemporains, Iris Brey nous invite à nous interroger sur le sens caché des images.
Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d'un secret. Le dernier témoin d'un monde révolu. L'ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous. [4e de couverture]
Et si la fiction était le meilleur moyen pour raconter un monde où l’argent sale et le terrorisme mènent la danse ? Ils s’appellent Grimaud, Habiba, Bruno, Rifat, Rim, Jeannette, Levent, Emma, Sami, Moussa, Harry. Ce sont nos contemporains. Otages du chaos général, comme nous. Dans un pays à bout de souffle, le nôtre, pressé de liquider à la fois le sacré et l’amour, ils se comportent souvent comme s’ils avaient perdu le secret de la vie. Chacun erre dans son existence comme en étrange pays dans son pays lui-même. Mécaniques du chaos est un roman polyphonique d’une extraordinaire maîtrise qui se lit comme un thriller. Il nous emporte des capitales de l’Orient compliqué aux friches urbaines d’une France déboussolée, des confins du désert libyen au cœur du pouvoir parisien, dans le mouvement d’une Histoire qui ne s’arrête jamais.
En 1960, John Huston tournait au cœur du Nevada l’un de ses films les plus ambitieux, The Misfits (sorti en France sous le titre Les désaxés). Au casting, Marilyn Monroe, Clark Gable, Montgomery Clift, Eli Wallach, sur un scénario d’Arthur Miller. Un film crépusculaire qui pour beaucoup signe la fin de l’âge d’or d’Hollywood. Comment un film aussi ambitieux, réunissant la crème d’Hollywood, a pu se transformer en un échec retentissant à sa sortie ? Luz revient sur le tournage de ce film mythique.
Le 7 janvier 2015, le dessinateur Luz a perdu dans l’attentat commis à Charlie Hebdo, des amis, mais aussi l’envie de dessiner. Alors que la France s’est révélée "Charlie", Luz redevient auteur. Au début, il y a le drame, la douleur, la rage, la perte. Et puis, petit à petit, il y a le besoin de dessiner qui revient, l’envie non pas de témoigner, mais de se mettre à nu, de se libérer. Alors naît Catharsis. Un livre thérapeutique où Luz nous livre par petites nouvelles ses pensées, son quotidien depuis ce jour qui a bouleversé sa vie, et à une autre échelle, celle de millions d’êtres humains. Les sentiments se bousculent, les styles, le ton. Du rire aux larmes, de la laideur à la beauté, de la colère à l’amour.
Un roman à deux voix. La première est celle de Philippe, un écrivain d'âge mûr qui ne s'est pas encore trouvé. La seconde est celle de Côme-Efflam, un jeune qui se cherche. Il est le fils de Jeni, qui a fait non pas un mais cinq bébés toute seule, Jeni que personne n'arrive à cerner, mais dont tout le monde rêve. Leur point commun ? Ils vivent tous les deux dans le Haut-Cantal. Leurs différences ? Le jeune rêve de prendre le large, l'écrivain pense avoir trouvé refuge au milieu des vaches et de l'immensité, loin de toute perturbation. On s'attache à ces deux narrateurs et aux personnages secondaires, on rit beaucoup, on pleure parfois. L'auteure s'efface et le lecteur entre dans l'univers des narrateurs, qui parlent des femmes, des pères et de la route qui est tracée, qu'on soit impatient de la prendre ou que l'on freine des quatre fers. Un roman initiatique, drôle et touchant, une tranche de vie, une nature omniprésente dont la puissance force l'humilité. Une écriture résolument moderne et un sens de la dérision caractéristique de l'auteure. Bugan Chuluu est son deuxième roman, auto-édité chez Librinova un an après Indélébile, deuxième Prix des...
« J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas. » V.D.
Le début de l'été. Un lieu paradisiaque, propice au farniente et au lâcher-prise. Pourtant... La cruauté d'un ciel parfait, la chaleur déjà lancinante, le vent qui tourne. Quatre hommes et deux femmes qui n'ont pas choisi de cohabiter, dont le seul point commun est de se retrouver confinés au milieu de nulle part, assignés à demeure dans une maison d’hôtes. Sous le voile de la légèreté, chacun va bien malgré lui plonger dans son histoire et remonter à la surface des souvenirs qui conditionnent son présent. L'occasion d'une grande lessive... ou pas. Dans ce roman choral très cinématographique, l’auteur réunit dans un huis clos décalé des personnages aussi différents que hauts en couleur. À quelques pas d’une colline où est enterré le cadavre d’un inconnu, ils se jaugent, chacun possédant ses secrets indélébiles... Entre un gynécologue, une escort girl, un homme à tout faire, un écrivain, une hôtesse un peu mystérieuse, et un gay jaloux, les étincelles sont garanties ! Avec une plume incisive, Valérie Anvers nous propose une relecture du huis clos mêlant brillamment le suspense et l’humour. Mais au-delà du parti pris de la caricature,...
La pratique professionnelle du piano suppose une discipline stricte. Elle exclut tout divertissement susceptible d'éloigner l'artiste de son clavier. Pourtant il aimerait, lui aussi, jouir de la lumière du monde, de la douceur de vivre, de la tiédeur de l'air et de l'amour des femmes. Eh bien non : mort ou vif, le pianiste se doit d'abord à son public. « Tout y est. Il y a le noir de son costume et le blanc de ses cheveux, les boutons de son imperméable prêts à se détacher un par un, son visage livide et ses yeux vides à force de peur. Max Delmarc, pianiste d’une cinquantaine d’années, va bientôt mourir. Jean Echenoz, dès les premières lignes, campe le décor. La lutte entre la vie et la mort symbolisée par le contraste des couleurs, les traits du visage comme coulés dans du marbre, le compte à rebours égrené par la perte des boutons. Au piano, qui commence et se termine aux alentours de la rue de Rome dans le 17e arrondissement de Paris, raconte un voyage. On y retrouve les thèmes de la fuite, de l’aller-retour, de l’ennui. Une impression de cataclysme maîtrisée par la tenue d’une langue infrangible. Au piano n’est pas seulement le plus beau...
"La cabine no1 avait quelque chose du confessionnal, version luciférienne. Granules épais rouge sombre le long des murs, comme repeints d'un vomi de viande saignante. C'était une pièce étroite et haute de plafond, séparée en son milieu par un gros grillage noir. Le client était assis en contrebas..." Louise travaille dans un peep-show et elle fait ça bien. Sans se forcer. Elle se renverse contre le mur, ferme les yeux et se met au boulot... Elle officie patiemment avec parfois cette envie d'être ailleurs, d'échapper à son histoire... Mais le jour où on découvre deux filles sur le carreau, gorges et visages bien nettoyés, écorchés... ça rigole plus pareil, d'un coup... et Louise d'en apprendre, des choses, sur ce que les garçons font aux filles.