Jean-Paul Sartre, héros et victime de la conscience malheureuse
Auteure: André Niel
Nombre de pages: 216Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Petit, disgracieux, et avec, surtout, cet œil (un œil en plus, un œil en moins... un œil en trop), - Sartre, on le sait, ne se trouvait pas beau. Disons-le, il s’estimait franchement laid. Observation triviale, si elle ne prêtait aussitôt à conséquence. Sartre est philosophe, mais la laideur d’un philosophe devient-elle par cela même un objet philosophique ? Sartre est écrivain, mais la laideur d’un écrivain, la laideur qu’à tort ou à raison il se suppose, la laideur faitelle écrire ? Sartre est critique d’art, mais la laideur, laideur encore, laideur toujours (alors d’autant plus laide), la laideur peut-elle être un point de vue sur le beau ?... Ce sont là seulement quelques-unes des questions que pose ce livre scandaleux. Le plus scandaleux, sans doute, qui ait été écrit sur Sartre. Mais, par cette raison (faut-il vraiment qu’on s’en étonne ?), celui qui entre le plus immédiatement en sympathie avec l’homme, avec l’œuvre. Philippe BONNEFIS
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"La pensée de Sartre est une pensée de la liberté. Comment restituer une telle pensée en évitant que cette restitution l'enferme et l'éteigne ? Comment aborder, de façon synthétique, «toute» l'oeuvre - dans sa diversité - sans l'homogénéiser et la clôturer, en en préservant la dynamique ? Dans ce but, cet ouvrage procède par problèmes, plutôt que d'étudier l'évolution de la pensée sartrienne dans son ordre chronologique. Il s'agira de convoquer, à propos de chacun des problèmes choisis - la question de l'ontologie, du temps, de la situation, de l'intersubjectivité sociale, de la psychanalyse, de la morale, de l'humanisme -, diverses facettes de l'oeuvre, philosophique principalement, mais aussi théâtrale ou littéraire. Tantôt elles se recouperont et se renforceront, tantôt elles bifurqueront. Jusqu'à ce que, de problème en problème, finisse par se construire et se dégager, de façon vivante, cette cohérence inimitable, ce style irréductible du penser qui confère à une philosophie sa spécificité."-- Quatrième de couverture.
Nous avons tous retenu la leçon de la phénoménologie : l'homme n'est pas le prisonnier de ses représentations subjectives, il est directement un " être-dans-le-monde ". Toutefois, tout un chacun a, à chaque instant, à choisir le monde, c'est-àdire à se choisir et à se fonder dans le monde comme une personne unique et singulière au sein de celui-ci. Cette idée implique l'élaboration d'une discipline complémentaire à la phénoménologie, capable de cerner l'homme dans la réalité et la singularité absolues de son projet dans le monde. Méthode que Sartre nomme, en modifiant la pensée de Freud, psychanalyse existentielle. Que la singularité de notre épreuve personnelle du monde soit tout à la fois ce qui nous est le plus accessible, et ce qui, pourtant, échappe constamment à notre connaissance, constitue un paradoxe, un " mystère en pleine lumière ", légitimant la formation d'une psychanalyse, non moins paradoxale, de la conscience. Psychanalyse d'un genre nouveau dont Sartre esquisse dans de nombreux textes théoriques la méthode, qu'il mettra lui-même en application dans ses essais biographiques sur Baudelaire, Mallarmé, Genet et Flaubert. Percer...
Tout à la fois fidèle et contestataire, notamment vis-à-vis de Husserl, puis de Heidegger, la revendication phénoménologique de la première philosophie de Sartre reste problématique. Radicale, originale, mais sous-estimée parce que souvent caricaturée, l’entreprise qui prend forme dans les années trente pour s’épanouir dans L’Être et le Néant procède en vérité d’un mouvement propre dont on a voulu ressaisir la cohérence et l’intérêt. Conçu comme un outil de travail, cet ensemble de dossiers consacrés à la phénoménologie de Sartre, et selon Sartre, aborde plus particulièrement les thèmes de la psychologie phénoménologique, de la référence épistémologique, du mouvement, de la contingence et de la facticité, du corps, des valeurs, et de la revendication phénoménologique elle-même. Avérant la richesse et la complexité de l’entreprise sartrienne, saisie dans sa genèse philosophique, il entend inviter à la lecture d’une œuvre où il y a à apprendre et à penser.
Réunion d'études parues de 1983 à 2005, ce livre veut rendre à Sartre la place qui lui revient dans la critique littéraire du XX° siècle. Une place paradoxale. Il renia l’héritage de Taine et Lanson, mais ne fut pas toujours contre Sainte-Beuve. Il s’appuya sur des sciences humaines comme la psychanalyse ou le marxisme, mais au prix de leur détournement. Sartre a publié au début de sa carrière des articles de « vraie » critique commandés par des revues littéraires aussi prestigieuses que La NRF. Ils offrent, entre autres aperçus, une poétique complète du roman nouveau, bien avant les manifestes du Nouveau Roman. On y trouve un éreintement programmé de Mauriac, un compte rendu ambigu de L’Etranger de Camus, une complice référence à l’ami Paul Nizan. Dans les écrits intimes de la même période (lettres et carnets), on voit aussi à quel point Sartre fut un lecteur insatiable. Dans Qu’est-ce que la littérature ? il analysera en philosophe cet acte de lecture, préfigurant l’esthétique de la réception d’après 1970. Les manuscrits des Mots témoignent de la culture de leur auteur, et de la lutte qu’il mena pour ne pas se laisser aliéner...
La pensée de Sartre a souvent été décriée, sous prétexte qu'elle restait aux prises d'une " pensée de la conscience ", avec tous les péchés philosophiques qui en découlent. Après tout, ne fallait-il pas abandonner cette idée périmée de conscience au profit d'une réflexion plus ancrée à la problématique du corps, du langage, voire de la structure ? Cependant, il est surprenant de voir qu'un grand nombre de ces critiques ont été victimes de simplifications, voire même d'une " falsification " ou d'un flagrant " travestissement ". La philosophie de Sartre a en effet souvent été réduite à ce que Simone de Beauvoir appelait un " pseudo-sartrisme ", tant les commentateurs confondaient conscience et subjectivité. C'est pourquoi cet ouvrage s'efforce avant tout d'analyser la conception sartrienne de la conscience absolue dans ce qu'elle a de plus radical et d'en relever tous les enjeux en rapport aux thèmes types de Sartre, à savoir la " transcendance " de l'Ego, la liberté, l'imaginaire... Toutefois, si cet ouvrage insiste tant sur l'enjeu central de la conscience pure et nue, et s'il cherche avant tout à suivre les intuitions de Sartre à ce sujet, c'est...
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Pierre Guenancia décrypte les quatre grands auteurs qui ont suivi la « voie de la conscience » au cours du XXe siècle, et dévoile ainsi ce courant souvent obscur et pourtant primordial qu’est la phénoménologie. Depuis Husserl jusqu’à Ricœur, en passant par Sartre et Merleau-Ponty, le grand mouvement philosophique de l’époque contemporaine met l’intentionnalité, donc la libre conscience de l’homme, au cœur de ses considérations. Après la révolution des sciences sociales (objet d’une « Histoire personnelle » par Johann Michel), la phénoménologie signe la renaissance d’une philosophie conceptuelle qui va marquer en retour toute la culture européenne contemporaine.
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Si Sartre a été, dès la publication de La Nausée en 1938, pour les initiés de la scène littéraire parisienne, un auteur qui promettait, ce sont ses deux pièces créées sous l'Occupation qui, avant même la fameuse conférence « L'existentialisme est un humanisme » d'octobre 1945, l'ont catapulté dans le domaine public. Comment et pourquoi ? Malgré un travail archéologique dont les résultats sont publiés depuis une vingtaine d'années, les clichés sont tenaces. Sartre ne s'est-il pas affirmé dans le monde théâtral et littéraire en inventant après coup un activisme subversif pour se justifier d'avoir fait jouer ses amies et d'avoir voulu faire carrière au théâtre à un moment qui ne s'imposait pas ? N'a-t-il pas accepté de soumettre ses pièces à la censure allemande pour se faire acclamer par la critique collaborationniste et les représentants des autorités occupantes dans un théâtre dont le nom juif – Sarah Bernhardt – avait été supprimé par un régime qui pratiquait l'extermination ? La prétendue signification politique de ses pièces, en particulier des Mouches, n'était-elle pas si bien cachée qu'aucun spectateur ne s'en est rendu compte...
En étudiant Le Diable et le bon Dieu de Jean-Paul Sartre (1951), Les Noyers de l’Altenburg d’André Malraux (1943) et Les Géorgiques de Claude Simon (1981), l’auteur entend mettre en lumière la manière dont ces œuvres singulières se saisissent de l’expérience de la guerre et ainsi rencontrent, en littérature, le problème de l’histoire. Envisagée comme une puissance de renversement, la guerre détermine ici une série de révélations, qui concernent aussi bien l’essence de l’homme, sa permanence au sein de civilisations en proie au déclin (Les Noyers de l’Altenburg) que le statut et la possibilité de son engagement dans l’histoire collective (Le Diable et le bon Dieu), ou encore sa disparition pure et simple dans le mouvement même de cette histoire, rendue à la pure immanence de ses productions (Les Géorgiques). Les figures de l’échec, de la chute, ou encore de la rematérialisation sauvage de l’homme au contact de l’histoire se trouvent ainsi placées au cœur de l’expérience littéraire du XXe siècle.
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Des spécialistes de la critique génétique, chacun avec son propre point de vue, entreprennent collectivement d'étudier les avant-textes de l'autobiographie Les mots. « Copyright Electre »
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Ce livre veut rendre à Sartre la place qui lui revient dans la critique littéraire du xxe siècle. Une place paradoxale. Il renia l’héritage de Taine et Lanson, mais ne fut pas toujours contre Sainte-Beuve. Il s’appuya sur des sciences humaines comme la psychanalyse ou le marxisme, mais au prix de leur détournement. Sartre a publié au début de sa carrière des articles de « vraie » critique commandés par des revues littéraires aussi prestigieuses que La NRF. Ils offrent, entre autres aperçus, une poétique complète du roman nouveau, bien avant les manifestes du Nouveau Roman. On y trouve un éreintement programmé de Mauriac, un compte rendu ambigu de L’Étranger de Camus, une complice référence à l’ami Paul Nizan. Dans les écrits intimes de la même période (lettres et carnets), on voit aussi à quel point Sartre fut un lecteur insatiable. Dans Qu’est-ce que la littérature ? il analysera en philosophe cet acte de lecture, préfigurant l’esthétique de la réception d’après 1970. Les manuscrits des Mots témoignent de la culture de leur auteur, et de la lutte qu’il mena pour ne pas se laisser aliéner par cet héritage livresque, obstacle au...
Bagdad, tournant du millénaire. Un écrivain besogneux est chargé par deux individus assez louches d’écrire la biographie d’un certain Abdel-Rahman Shawkat. La tâche s’annonce d’autant plus ardue que ce dernier, porte-parole autoproclamé de l’existentialisme sartrien dans l’Irak des années 1960, n’a laissé aucun écrit, préférant exercer dans les cafés et les cabarets. À mesure que le biographe progresse dans son enquête et retrace le parcours tortueux de cet épigone irakien de Sartre, nombre de questions se font jour quant aux motivations profondes de ses commanditaires et aux circonstances de la mort du pseudo-philosophe.Ali Bader dresse un tableau truculent de la société bagdadienne entre les années 1950-1960 et la fin du siècle, une fresque dans laquelle se croisent aristocrates, marginaux, marchands, danseuses de cabaret, militants trotskistes, travailleurs journaliers, ministres et intellectuels de troisième zone... Papa Sartre est à la fois une biographie fictive délirante, un roman d’enquête aux accents postmodernes et une satire des milieux intellectuels irakiens et arabes. Un récit énergique, à la fois drôle et déroutant, qui met ...
Quelques semaines avant sa mort, Jean-Paul Sartre soulignait qu'il n'avait pas suffisamment explicité, dans son œuvre, la véritable dépendance de chaque individu par rapport à tous les autres. Sartre tenait alors à révéler une authentique solidarité des libertés, irréductible à toutes les relations violentes et aliénantes. Cette libre interdépendance des consciences manifestait l'existence d'un rapport originel de réciprocité non conflictuelle, de bienveillance intersubjective, qui se trouvait ainsi être au fondement même de toute morale. Par un commentaire attentif de l'ensemble de l'œuvre philosophique sartrienne, Yvan Salzmann met en évidence des idées directrices trop souvent ignorées.Il fait apparaître une forme d'optimisme sartrien, une vue ouverte et altruiste de la vie humaine qui l'emporte sur une conception pessimiste réduisant d'emblée les relations humaines aux conflits et aux luttes d'intérêt. Pour Sartre, les autres ne sont pas l'enfer mais une chance permanente de bonheur.Cette étude montre que la philosophie de Sartre peut fournir des raisons efficaces de contester la primauté inquiétante de l'égoïsme et contrer les sophismes...
Jean-Paul Sartre est devenu le caillou du XXe siècle : nul, ou presque, ne le rencontre qui ne se donne le plaisir d'un coup de pied peu pensé. Injustice hâtive, retour de galet, qui est en passe de faire de l'auteur de La Nausée, sinon un philosophe sans invention, du moins un écrivain sans saveur - sans autre goût que politique. C'est donc contre cette méconnaissance littéraire que les études ici rassemblées voudraient prendre position. Elles tentent de relire les oeuvres sartriennes - avant tout La Nausée, "L'Enfance d'un chef", les biographies existentielles, mais aussi Les Séquestrés d'Altona et Les Mots - en mettant l'accent sur les effets ironiques de leurs structures, sur la connivence qu'elles réclament du lecteur, par un jeu savant mené avec la tradition littéraire, sur la perversion existentialiste qu'elles accomplissent du mysticisme. Car Sartre, s'il a un jour conçu la littérature comme engagement, la définissait encore comme "herméneutique du silence"--Cela méritait aussi un coup de plume.
Dans Les Mots, Sartre raconte comment il est devenu écrivain : quel contexte historique et social a favorisé en lui l'illusion fondatrice de sa vocation. Un livre étrange et complexe, à la fois jovial, tendre et féroce, autobiographie et souvenirs d'enfance, plaidoyer, règlement de comptes et palinodie, un adieu à la littérature qui est une éclatante illustration de ses prestiges et où, constamment, affleure, sous l'ironie destructrice du propos, un attachement qui ressemble à un feu mal éteint. Le présent ouvrage, axé sur la question de l'écriture de soi, s'adresse prioritairement aux étudiants qui préparent les concours scientifiques, mais il ouvrira aussi des perspectives multiples à tous ceux qui souhaitent approfondir leur lecture de cette œuvre inclassable, d'une infinie séduction.
De l’Être et le Néant, publié en 1943, à L’Idiot de la famille, publié en 1971 et 1972, Sartre n’a cessé d’occuper le devant de la scène de la pensée. Ses rapports avec Marx et Freud, deux autres références fondamentales de ce siècle, n’ont cessé d’évoluer durant les trente-cinq dernières années. L’enjeu de ces débats se situe au cœur de la problématique philosophique contemporaine : comment concilier la pensée de Sartre, philosophe de la liberté, avec celles de Marx et de Freud, théoriciens du conditionnement. Si Sartre écrit — dans l’Être et le Néant — que l’homme est condamné à la liberté, comment peut-il affirmer — dans La Critique de la raison dialectique — que l’individu est totalement conditionné ? Ces deux propositions ne relèvent-elle pas d’un inconciliable paradoxe ? La question est décisive. Sommes-nous condamnés à choisir entre la liberté et le déterminisme ? La philosophie peut-elle espérer sortir de l’impasse, qui consiste à renoncer aux conditionnements pour conserver la liberté, ou à proclamer l’absence de libert頗 peut-être même la mort de l’homme — afin de garder les conditionnements ?
Dossier de La République des Lettres. Biographie de Jean-Paul Sartre suivie d'une Brève histoire de l'Existentialisme et d'un article sur Sartre au Proche-Orient. Le succès de Jean-Paul Sartre, à l'origine de l'existentialisme, prit à partir de 1945 des proportions étonnantes et le philosophe devint, avec Simone de Beauvoir, le centre d'une constellation d'artistes de talent. Du point de vue philosophique, il vaudrait mieux parler d'"existentialismes français" au pluriel et distinguer une tendance chrétienne, où se situeraient Gabriel Marcel, Emmanuel Mounier, Jean Wahl, et une tendance athée, représentée par Jean-Paul Sartre et Maurice Merleau-Ponty.
La philosophie de Sartre merite d'etre redecouverte dans son integralite, des premiers travaux phenomenologiques portant sur les emotions, l'imagination a la constitution d'une ontologie, L'Etre et le Neant, puis a la philosophie de l'histoire de la Critique de la Raison Dialectique. L'ouvrage de synthese que nous proposons retrace le parcours du philosophe de la liberte de sa critique de Husserl a la psychanalyse existentielle de Flaubert. Son oeuvre temoigne de l'effort incessant pour penser l'homme dans son histoire, l'histoire comme le travail de la liberte aux prises avec l'ensemble des determinations qui constituent, dans sa vie intime comme dans ses engagements, une situation qui nous met en face de nos responsabilites. Les etapes constituant cette philosophie de l'histoire de la liberte humaine sont ici expliquees dans un souci de clarte et de precision.
Trois dossiers pour ce numéro de la règle du jeu no33 : 1 - Anna Politovskaia deux articles de la journaliste russe composent ce numéro de la règle du jeu. 2 - Un hommage à Benny Lévy avec les contributions d'Alain Fienkelkraut et de Bernard-Henri Lévy. 3 - Israël, 40 ans après la guerre des 6 jours : des intellectuels et des personnalités politiques nous exposent leur point de vue. 4 - Chronique de Laurent Dispot.
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René Marill Albérès est né en 1921, à Perpignan. Ancien élève de l’École normale supérieure, Docteur ès lettres, avec une thèse sur Giraudoux, d’abord secrétaire général de l’Institut français de Buenos-Aires (1946-1954), puis professeur à l’Institut français de Florence. Actuellement, professeur à l’Université de Fribourg (Suisse), tient le feuilleton des Nouvelles Littéraires. Spécialiste des littératures européennes modernes, auteur de l’Aventure intellectuelle du XXe siècle, de l’Histoire du roman moderne. Romans : Velléda, L’autre planète. A publié, dans la collection Classiques du XXe siècle, un Gérard de Nerval, un Unamuno, un Michel Butor, et un Kafka en collaboration avec Pierre de Boisdeffre.
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Le poète, écrivain, ethnologue Michel Leiris (1901-1990) a révolutionné l'art de l'autobiographie avec La Règle du jeu. Il fut aussi l'inventeur d'un genre : le récit de mission ethnographique, dont L'Afrique fantôme témoigne magistralement Le poète, écrivain, ethnologue Michel Leiris (1901-1990) a révolutionné l'art de l'autobiographie avec La Règle du jeu. Il fut aussi l'inventeur d'un genre : le récit de mission ethnographique, dont L'Afrique fantôme témoigne magistralement. En homme de son temps, Leiris a participé aux combats politiques du XXe siècle, en particulier anticolonialistes, et côtoyé les avant-gardes intellectuelles et artistiques. Cet ouvrage constitue une enquête quasiment ethnographique sur cet explorateur rebelle, ses espaces et moments d'écriture, brouillant les frontières entre les disciplines. Aussi est-ce une " philosophie du déménagement " qui nourrit les approches diverses et, en décloisonnant les disciplines, contribue à trouver de nouvelles lignes de force pour comprendre l'œuvre : entre l'autobiographie et l'étude de la transe, le récit de rêve et le journal de mission, la corrida et l'art d'écrire. Autant de chemins de...
Retrouvez dans cette analyse approfondie de Huis clos de Jean-Paul Sartre tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre classique ! Huis clos met en scène trois morts qui se retrouvent dans ce qu'ils décrivent comme l'enfer : une pièce dont ils ne peuvent pas s'échapper, condamnés à rester ensemble pour l'éternité, et dans laquelle il n'y a pourtant aucun bourreau ni aucune torture physique. Les trois condamnés se mentent mutuellement, ils n'osent pas avouer les crimes pour lesquels ils ont été envoyés en enfer ni s'avouer ce qu'ils sont, ils se trouvent des justifications et cherchent désespérément le pardon ou l'approbation de leurs camarades. Mais le regard des autres les renvoie inexorablement à leur crime, dans une perpétuelle torture psychologique... Que contient cette analyse d'oeuvre ? Après avoir détaillé la biographie de Jean-Paul Sartre, Adrien Esteban nous transporte directement au sein de l'histoire de Huis clos, qu'il résume fidèlement. Il se penche ensuite sur le contexte qui a vu naître cette pièce, la guerre et l'Occupation, les causes occasionnelles et profondes ayant poussé Sartre à écrire cette œuvre et les conditions dans...
Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis Dans La Force de l’âge, Simone de Beauvoir, à qui est dédié le livre, écrit que Sartre avait voulu avec La Nausée « exprimer sous forme littéraire des vérités et des sentiments métaphysiques ». Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur La Nausée de Jean-Paul Sartre Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre. A propos de l’Encyclopaedia Universalis : Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins...), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
Sartre est incontestablement l'un des philosophes les plus importants du 20e siècle. Sa philosophie existentialiste n'a pas seulement influencé la discussion académique, mais elle a eu un impact sur l'ensemble de la civilisation occidentale, en particulier sur la jeunesse européenne. Après la Deuxième Guerre mondiale, jusqu'aux années 1960, il y eut en France une culture propre à la jeunesse : élèves, artistes, étudiants et intellectuels portaient, à la manière de Sartre, des vêtements noirs et des lunettes en écaille, en signe de leurs convictions existentialistes. La devise des existentialistes était la suivante : ne laisse personne te dicter comment mener ta vie. Vis ta vie de manière franche et intense, tant sur le plan des relations amoureuses et amicales que de tes engagements politiques. Sartre était le grand philosophe de la liberté. Aucun autre penseur n'a autant insisté sur le libre arbitre des hommes. Et puisque l'homme est libre, il doit faire quelque chose de sa vie et vivre comme il l'entend, quitte à enfreindre des règles et des traditions sociales. Ainsi, Sartre était un militant engagé contre la guerre, il se battait pour une société plus ...
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