Sacha Guitry
Auteure: Henri Jadoux
Nombre de pages: 362Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Une fiche de référence sur Le Roman d'un tricheur, un chef-d'oeuvre de Sacha Guitry. En 1936, l'écrivain, dramaturge, acteur et réalisateur Sacha Guitry (1885-1957), fils du grand acteur Lucien Guitry, après avoir porté à l'écran plusieurs de ses pièces, comme Pasteur (1935), et Le Nouveau Testament (1936), fait le pari de tirer un film de son unique récit, Mémoires d'un tricheur (1935). Les grands films méritent le même traitement que les grands livres. Sur le modèle des fiches de lecture, les fiches cinéma d'Encyclopaedia Universalis associent une analyse du film et un article de fond sur son auteur : - Pour connaître et comprendre l'œuvre et son contexte, l'apprécier plus finement et pouvoir en parler en connaissance de cause. - Pour se faire son propre jugement sous la conduite d'un guide à la compétence incontestée. Un ouvrage conçu par des spécialistes du cinéma pour tout savoir sur Le Roman d'un tricheur de Sacha Guitry. A propos de l’Encyclopaedia Universalis : Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200...
Le récit vif et alerte que Jean-Philippe Ségot fait de la vie de Sacha Guitry apporte, en plus de cette approche inédite, des éléments qui n’ont jamais été publiés auparavant. Ainsi, des documents volontairement cachés dévoilent que l’origine de la famille Guitry est en fait très différente de l’histoire officielle, secret bien gardé qui avait fait naître plusieurs rumeurs. De même, l’attitude de Sacha Guitry sous l’Occupation est bien éloignée de ce que la controverse laisse entendre. Il s’est en fait fortement engagé pour la libération des prisonniers français ou pour celles de grandes figures juives. Son arrestation à la Libération, qui l’a irrémédiablement touché, s’est faite sur un dossier qui était complètement vide et il a été victime d’une série de règlements de comptes odieux dont l’origine remonte aux années de gloire et à la véritable haine d’une partie de la critique qui l’a toujours impitoyablement combattu. Enfin les dernières années sont certes marquées par le retour de la gloire, mais aussi par le naufrage de la vieillesse et la maladie dans une situation financière devenue très rude.
Une de ses cinq épouses disait : — C’est fatigant de vivre aux côtés de Sacha, il est constamment en train de jouer... Il est vrai que cet auteur prodigieux, cet acteur étonnant, cet écrivain ironique, ne vivait que pour écrire, imaginer, mettre en scène. Il était le théâtre. Comment être surpris que sa vie entière ait été “théâtrale” ! La chance sourit à Sacha Guitry dès sa naissance en lui accordant pour père Lucien Guitry, le plus grand comédien de son temps, qui emmène l’enfant en tournée en Russie, aussi simplement que d’autres emmènent leur progéniture au Parc Monceau. L’influence du père fut considérable sur l’homme que Sacha allait devenir. Très jeune, Sacha Guitry fut un auteur comblé. James Harding révèle comment il écrivait ses pièces, comment il vivait entre deux représentations, entre deux films ; comment, en lui, la “bête de théâtre” n’était jamais assoupie, au point que, même en voiture ou dans le train, il emmenait une petite mallette emplie de blocs de papier et de crayons bien taillés “pour noter les idées”. L’époque était riche en beaux esprits. Jules Renard, Alfred Capus, Tristan Bernard,...
Sur Sacha Guitry Don Juan ou Arnolphe ? Talleyrand ou M. Prudhomme ? Le plus grand cinéaste du monde ? Suivi de Harry Baur/Sacha Guitry ou la croisée des destins Quel jeu mortel a joué Harry Baur ? Harry Baur dénoncé et martyrisé comme juif (ce qu’il paraissait être mais n’était pas), résistant pour certains, collaborateur pour d’autres. Les mystères demeurent depuis 1943.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Sacha Guitry n'est pas mort. Il continu à nous enchanter sous la plume légère et profonde de Matthieu Geagea qui, à son tour, et suivant son maître, nous conte l'histoire de France comme elle ne nous avait jamais été racontée. Jubilatoire, estival, instructif et passionnant. Il était une fois une France heureuse... Personnages bigarrés, affaires scandaleuses et anecdotes savoureuses : c'est avec son inimitable verve que Sacha Guitry réalise en 1953 et 1955 deux films parmi les plus marquants de sa longue carrière, Si Versailles m'était conté et Si Paris nous était conté. Ce diptyque rassemble ainsi deux centres, deux axes et deux versants du récit national. Mais il le fait en fêtant la rencontre entre le cinéma et l'histoire. Ces deux contes relèvent des images d'Épinal car ils composent une même déclaration d'amour à la France. Ils sont romanesques, théâtraux, toujours enlevés, souvent tragicomiques, parfois caricaturaux car ils ont pour seule ambition de nourrir l'imaginaire populaire. C'est sur cet art perdu et la disparition du sentiment collectif auquel il répondait que revient ici Mathieu Geagea, interrogeant notre difficulté présente à nous...
Près d'un demi-siècle après sa disparition, Sacha Guitry tient toujours une place privilégiée sur la scène française. Chaque saison, plusieurs de ses comédies sont affichées à Paris comme en tournées, ses films sont fréquemment présentés à la télévision au réédités en vidéo. L'œuvre de Sacha Guitry, extrêmement riche mais apparemment conçue pour le seul plaisir d'un soir, révèle en fin de compte une grande rigueur de style et beaucoup moins de concessions à la facilité qu'on ne pouvait le penser au premier abord, comme chez Molière - Guitry est bien, en effet, par la carrière et par la qualité, le Molière de son siècle. Mais quel était exactement le caractère de ce prince de l'esprit, parfaitement maître de lui en toute occasion et qui donnait l'impression de jouer son propre personnage en public ? Pour les uns, il était ainsi cet ami expansif, frivole et charmant, à qui l'on pardonnait ses fantaisies. Pour les autres, il fut un monstre d'orgueil, dont l'exaspérante fatuité légitimait toutes les condamnations. Pour répondre à cette question, Jacques Lorcey a entrepris une enquête historique, commencée en 1967 et poursuivie jusqu'à ce...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Tout l'art du grand Guitry et tout le bonheur du théâtre. "Un chassé-croisé des plus habiles entre cinq personnages bien typés. Rien ne se perd chez Guitry, tout ce qu'il avance au début d'une pièce, il s'en ressert pour rebondir ensuite. Comme un joueur d'échecs qui avance ses pions sans vous dévoiler sa stratégie pour vous mettre mat à la chute finale." - Olivier Lejeune Publié avec le soutien du CNL.
Comédien, auteur de pièces et d'opérettes, journaliste et écrivain, Sacha Guitry (1885-1957) fut aussi un photographe, un dessinateur et un publicitaire de talent. Cinéaste original et inventif, revendiqué par la Nouvelle Vague, il s'est intéressé très tôt aux nouveaux médias que sont la radio et la télévision. Marié à cinq reprises, Guitry n'a jamais cessé de gommer la frontière entre sa vie sur les planches et sa vie privée, s'inspirant de celle-ci pour une grande part de ses pièces et de ses films. Il côtoie hommes d'État, intellectuels et artistes de son temps. Porté à l'admiration et à la révérence, croyant au génie de la France, il conserve les traces de tous ses "grands hommes" dans la collection qu'il rassemble en son hôtel particulier de l'avenue Élisée-Reclus.
La meilleure biographie écrite à ce jour sur ce brillant et parfois odieux personnage, à la fois haï et adulé, qui mena une vie plutôt tapageuse et quelquefois scandaleuse. Guitry fut tout à la fois auteur dramatique fécond, acteur talentueux et cinéaste de génie.
A l'aube du XXIe siècle, Sacha Guitry est plus vivant que jamais. Universellement reconnu par ses pairs et par le public qui le fête, il apparaît surtout aux jeunes générations comme une révélation. Pour Jacques Lorcey - historien des spectacles, comédien et metteur en scène, qui fut pensionnaire de la Comédie-Française -, traiter l'Esprit de Sacha Guitry ne consiste pas seulement à réunir de bons mots mais aussi à définir les sources essentielles de son inspiration (les Femmes et l'Amour, le Théâtre, l'Histoire). Jacques Lorcey a voulu montrer encore tout ce que Guitry devait à ses maîtres humoristes. Le lecteur verra donc littéralement revivre des êtres aussi prestigieux que Jules Renard, Alphonse Allais, Georges Feydeau, Octave Mirbeau, Tristan Bernard, Courteline, Capus, Clemenceau, Mandel, Léon Blum ou Anatole France - à travers des dialogues toujours captivants et d'une actualité étonnante. Dans ce livre définitif, " le Guitry de l'an 2000 ", établi sur une documentation gigantesque, fruit de quarante années de recherches, Jacques Lorcey répond à toutes les questions que l'on pourrait se poser sur un homme bien différent du légendaire "...
Y a-t-il un mystère Guitry ? Comment expliquer, en effet, les cinquante années de succès, auxquelles l'arrestation à la Libération et les critiques de ses détracteurs n'ont pu mettre un terme ? Comment Guitry a-t-il pu rester aussi imperméable aux bouleversements politiques de son temps et aux évolutions de l'art dramatique ? Le dialogue que Karin Muller engage avec Dominique Desanti met en lumière deux grandes passions de Sacha Guitry : son " adorable père ", Lucien Guitry, acteur célèbre, et le théâtre. Dominique Desanti, qui a bien connu Yvonne Printemps et Jacqueline Delubac - deux de ses cinq épouses -, nous mène, grâce à leurs confidences, au plus profond de l'intimité de ce grand séducteur.
Tout contre les femmes, et même très près, telle aurait été la vie de Sacha Guitry. Certes, cinq mariages - Charlotte, Yvonne, Jacqueline, Geneviève et Lana - et quelques aventures, dont une avec Arletty, ont pu donner corps à la légende. Si tout cela pourtant n'était qu'un décor, une mise en scène recréée chaque soir, la plus réussie des pièces de Sacha ? Quel secret le maître a-t-il cherché ainsi à dissimuler ? Patrick Buisson ne nous laisse rien ignorer des débordements qui accompagnent la phase de conquête (limousines aux initiales et pavillon flottant sur le toit de l'hôtel particulier) ni des scènes de ménage, souvent cocasses, qui préludent aux ruptures et aux chamailleries sur la valeur des cadeaux. Au-delà de la fête, de l'élégance, des mots d'esprit, le travail acharné de Sacha n'avait-il pour but que de séduire l' "adorable père " dont l'ombre tutélaire n'a cessé de le hanter ? En croisant avec brio et impertinence une vie et une œuvre indissociablement mêlées, en traquant la vérité par-delà les anecdotes célèbres ou inconnues, Patrick Buisson a réalisé bien mieux qu'une biographie : l'explication d'un feu d'artifice qui,...
Sacha Guitry (1885-1957), célèbre auteur dramatique, comédien et cinéaste, a connu un succès considérable durant des décennies. Ses relations avec la principauté de Monaco ont constitué, de 1907 à 1957 - un demi-siècle ! -, une très longue histoire d'amour. En tant qu'auteur dramatique, auteur de films et écrivain, il a choisi Monaco comme sujet, totalement ou partiellement, à de nombreuses reprises. Pendant plus de dix ans, ses ouvrages ont été édités par une société monégasque. A Monaco, il a travaillé comme comédien, cinéaste, conférencier et homme de radio. Enfin, Sacha Guitry a très souvent fréquenté les hôtels de la principauté et le casino de Monte-Carlo. Il a aussi possédé pendant trente ans une résidence secondaire au Cap d'Ail, tout près de Monaco. En remerciement de sa fidélité, la principauté lui a rendu hommage en le faisant Commandeur de l'Ordre de Saint-Charles - et en émettant un timbre à son effigie. Ce livre retrace minutieusement le lien privilégié qui unit ce grand artiste à Monaco.
L'unique roman de Sacha Guitry, chef-d'œuvre d'esprit et de verve qu'il portera à l'écran sous le titre de Roman d'un tricheur. Tout commence par un petit garçon puni pour vol : il est privé de champignons... et devient orphelin du même coup, les onze membres de sa famille succombant à une platée vénéneuse. C'est le point de départ d'une vie de tricheur professionnel, dont voici la confession. Ce long monologue plein d'ironie et pétillant d'esprit – le seul roman de Guitry, à son sommet – parut chez Gallimard en 1935 avant d'être adapté à l'écran par l'auteur un an plus tard sous le titre Roman d'un tricheur, premier d'une longue série de films de fiction. Publié avec le soutien du CNL
Publié à l'occasion du cinquantième anniversaire de la disparition de l'écrivain, l'ouvrage éclaire sur les différentes facettes de S. Guitry et comporte de nombreux détails et anecdotes à travers 800 entrées. Aborde ainsi sa famille, ses maîtres, ses femmes, sa santé, ses domiciles, ses amis, ses films et comédies, ses projets, poèmes, conférences, et de nombreux autres sujets.