Le panafricanisme
Auteure: Philippe Decraene
Nombre de pages: 144Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
This novel is a profound odyssey in the world of the very wealthy and holders of powers. It is a modern fable that deconstructs the myth of the infallible destinies.
This book is an emotional thriller, entertaining and captivating.
BnF collection ebooks - "LA BARONNE. Il faut parler, il faut, monsieur le comte Vous expliquer nettement sur mon compte. Ni vous ni moi n'avons un cœur tout neuf ; Vous êtes libre, et depuis deux ans veuf : Devers ce temps j'eus cet honneur moi-même ; Et nos procès, dont l'embarras extrême Était si triste et si peu fait pour nous, Sont enterrés, ainsi que mon époux." BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
In this novel the characters become puppets in the hands of fate.
« Femme nue, femme noire, vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté... Ces vers ne font pas partie de mon arsenal linguistique. Vous verrez : mes mots à moi tressautent et cliquettent comme des chaînes. Des mots qui détonnent, déglinguent, dévissent, culbutent, dissèquent, torturent ! Des mots qui fessent, giflent, cassent et broient ! Que celui qui se sent mal à l'aise passe sa route... Parce que ici, il n'y aura pas de soutiens-gorge en dentelle, de bas résille, de petites culottes en soie à prix excessif, de parfum de rose ou de gardénia, et encore moins ces approches rituelles de la femme fatale, empruntées aux films ou à la télévision. » Une fable violente, sensuelle et provocante sur l'Afrique noire, partagée entre révolte et résignation. De débauche en libertinage, ce premier roman érotique de Calixthe Beyala conjugue l'originalité, la force et l'humour de l'auteur des Honneurs perdus.
La 4e de couverture indique : " Le plus dur aujourd'hui est que l'espoir s'en va... Aimons notre terre ; nous l'arroserons de notre sueur et la creuserons de toutes nos forces, avec courage. La lumière de notre espérance nous guidera, nous récolterons et bâtirons. Alors seulement nous pourrons emprunter les routes du ciel, de la terre et de l'eau sans être chassés comme des parias. Nous ne serons plus des voyageurs sans bagages. Nos mains calleuses en rencontreront d'autres en de chaudes poignées de respect et de dignité partagée... "
Salie vit en France. Son frère, Madické, rêve de l'y rejoindre et compte sur elle. Mais comment lui expliquer la face cachée de l'immigration, lui qui voit la France comme une terre promise où réussissent les footballeurs sénégalais, où vont se réfugier ceux qui, comme Sankèle, fuient leur destin tragique ? Comment empêcher Madické et ses camarades de laisser courir leur imagination, quand l'homme de Barbès, de retour au pays, gagne en notabilité, escamote sa véritable vie d'émigré et les abreuve de récits où la France passe pour la mythique Arcadie ? Les relations entre Madické et Salie nous dévoilent l'inconfortable situation des " venus de France ", écrasés par les attentes démesurées de ceux qui sont restés au pays et confrontés à la difficulté d'être l'autre partout. Distillant leurre et espoir, Le Ventre de l'Atlantique charrie entre l'Europe et l'Afrique des destins contrastés, saisis dans le tourbillon des sentiments contraires, suscités par l'irrésistible appel de l'Ailleurs. Car, même si la souffrance de ceux qui restent est indicible, il s'agit de partir, voguer, libre comme une algue de l'Atlantique. Ce premier roman, sans concession, ...
La présente édition (la quatrième?) a été nettement augmentée, en particulier d'un chapitre consacré aux tendances, actuelles du roman, de divers développements sur les perspectives d'avenir de l'édition africaine, sur la question des littératures nationales et sur le problème de l'écriture en français. Le plan général de l'étude n'a pas été modifié : une première partie propose un bilan de la littérature africaine d'expression française depuis 1921, et une seconde partie replace la littérature nègre dans son contexte et en esquisse les perspectives. Très accessible.
À la lumière de la réorganisation des apprentissages de ces vingt dernières années, l'auteur appréhende dans cet ouvrage les nouvelles problématiques de la grammaire dans l'enseignement/apprentissage du FLE. Si l'étude des structures de base de la langue n'est plus au centre des préoccupations, comme dans les années 1970, l'enjeu est-il désormais ailleurs ? Quelles sont les attitudes des apprenants devant la grammaire ? Quels en sont les cadres et les outils ? Quelles sont les démarches et les formes de l'activité grammaticale en classe de FLE ? Comment construire une progression ? Comment permettre l'intériorisation des règles ? Quelle place donner au métalangage et à l'explicitation des règles ? Et enfin, quelle place accorder à la grammaire dans l'enseignement/apprentissage ?
Trieste Publishing has a massive catalogue of classic book titles. Our aim is to provide readers with the highest quality reproductions of fiction and non-fiction literature that has stood the test of time. The many thousands of books in our collection have been sourced from libraries and private collections around the world.The titles that Trieste Publishing has chosen to be part of the collection have been scanned to simulate the original. Our readers see the books the same way that their first readers did decades or a hundred or more years ago. Books from that period are often spoiled by imperfections that did not exist in the original. Imperfections could be in the form of blurred text, photographs, or missing pages. It is highly unlikely that this would occur with one of our books. Our extensive quality control ensures that the readers of Trieste Publishing's books will be delighted with their purchase. Our staff has thoroughly reviewed every page of all the books in the collection, repairing, or if necessary, rejecting titles that are not of the highest quality. This process ensures that the reader of one of Trieste Publishing's titles receives a volume that faithfully...
Hommage à l'historien, spécialiste de l'Afrique des Grands Lacs, à travers des articles d'amis, de collègues et anciens étudiants sur ses grands thèmes de recherche que sont l'histoire des sociétés africaines, la construction idéologique des pouvoirs et la constuction des identités en Afrique, etc.
Il y a un demi-siècle, le chercheur sénégalais Cheikh Anta Diop posait la question de la négritude de l'Egypte et de l'antériorité des civilisations nègres. Aujourd'hui, c'est d'Amérique du Nord que nous viennent les échos d'une telle contestation de l'histoire écrite par les Blancs. Les thèmes en sont multiples. Ne serions-nous pas tous les enfants d'une Eve noire ? La première civilisation ne fut-elle pas africaine, rayonnant ensuite de son berceau égyptien jusque dans la Grèce classique ? La déesse Athéna n'avait-elle pas une origine noire ? Les Hébreux n'auraient-ils pas eu l'Ethiopie pour vraie patrie ? La réécriture du passé des Africains, vu à la lumière de l'Egypte pharaonique, suscite une relecture du passé européen. Les humanités gréco-latines se voient opposer des humanités négro-égyptiennes. Des jeunes Noirs des métropoles des pays du Nord apprennent les hiéroglyphes et chantent contre la Babylone des Blancs. Et dans les pays du Sud, les Bantous sont érigés en équivalents des Aryens. Plus loin, l'Amérique aurait été découverte et peuplée par des Noirs, déjà présents dans les civilisations précolombiennes. Toute...
Migrations, diasporas, communautés : autant de notions, autant de concepts – pour le moins ambigus – qui concernent les populations noires des Amériques et s’inscrivent au cœur des grands débats actuels. Comment en effet envisager la notion de « diaspora » lorsque l’on est confronté à un tissu complexe de cultures diverses ? Comment parler de « communauté » lorsque des peuples ne semblent se conformer à aucun modèle stable d’identité, pas même à celui réputé dynamique de l’« hybridité » ? Utilisant les incertitudes de la notion de « diaspora », les ambiguïtés de son usage, Christine Chivallon s’appuie sur les faiblesses du concept pour proposer une approche inédite de la complexité des cultures noires américaines et tenter de cerner dans leur pluralité les lignes de force en jeu. Centré sur des exemples puisés dans la Caraïbe, l’ouvrage opère un va-et-vient entre théories et expériences sociales. Il envisage l’histoire de la transportation aux Amériques, la matrice des sociétés de plantations, les résistances culturelles des esclaves et de leurs descendants, les situations migratoires récentes depuis les Amériques, les...
Le système colonial n'ayant jamais favorisé l'accès des Africains à l'enseignement supérieur, il avait pour objectif majeur de former des fonctionnaires auxiliaires et de délivrer des diplômes locaux uniquement valables dans les colonies africaines de la France. Les Africains ne pouvaient accéder aux études supérieures que s'ils devaient obligatoirement poursuivre des études de médecine vétérinaire. A cette époque, les rares élèves ou étudiants africains présents en France étaient des corporatistes qui se battaient pour être intégrés dans le système colonial. Ce sont quelques instituteurs ou des anciens combattants qui se battaient contre le système colonial et en faveur de l'indépendance. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le nombre d'étudiants et d'élèves africains a augmenté grâce aux bourses du maire de Dakar, Lamine Guèye, et à l'envoi massif de boursiers ivoiriens favorisé par le gouverneur libéral Latrille. La période allant de 1945 à 1950 a vu naître des organisations politiques et syndicales d'étudiants africains. C'est à partir des années 1950 que les étudiants s'organisent pour lutter en faveur de l'indépendance des pays ...
L'Afrique, enjeu de l'histoire: Afrocentrisme, Eurocentrisme, Sémitocentrisme et les deux ouvrages précédents Tarana ou l'Amérique précolombienne: un continent africain et Bakari II 1312, Christophe Colomb 1492 à la rencontre de l'Amérique appartiennent à une même trilogie. Ils prennent en compte les acquis exposés dans La révolution ramakushi ou l'archéologie linguistique et culturelle de la préhistoire spirituelle et intellectuelle de l'humanité sur la planétarisation récurrente de la terre opérée par la navigation transocéanique et la mondialisation à partir des XIIIe-XVe siècles, d'une histoire partagée de l'humanité. Il s'agit de travaux qui portent, en particulier, sur le passé des civilisations et des navigations nilo-transatlantiques. Celles-ci ont commencé à prendre forme dès la préhistoire, sous l'action des navigateurs et migrants natifs africains, qui ont emprunté les corridors balisés par les vents et courants du Nord et du Sud équatorial, menant des côtes africaines aux terres de l'Outre-Atlantique et du Pacifique américain. Ces civilisations maritimes se révèlent aujourd'hui, des deux côtés de l'océan, à travers des réseaux...
Depuis les anneés 1830, quand les riches créoles de couleur de La Nouvelle-Orléans venaient étudier ou faire carrière à Paris, la France a représenteé pour les Noirs américains une terre de liberté. Arrivés sur les champs de bataille de la Grande Guerre avec le jazz dans leurs bagages, ils ont par la suite représenté une présence culturelle constante. Aux heures difficiles du maccarthysme, les expatriés se réunissaient dans les cafés du Quartier latin autour de Richard Wright, Chester Himes et William Gardner Smith tandis que James Baldwin cherchait son identité à Belleville Très écorné par la colonisation, puis par la guerre d'Algérie et la montée du racisme, le mythe de la France libérale et accueillante pour les écrivains et les artistes noirs américains subsiste encore aux anneées du Pouvoir noir. Il est perceptible à travers les impressions et les œuvres de contemporains dont de nombreuses citations enrichissent ce panorama. Dans une prose alerte et enthousiaste, cette chronique, pleine d'anecdotes révélatrices, offre des aperçus nuancés sur les rencontres entre cultures française, afro-américaine et africaine.
Un siècle après sa naissance, il est temps de faire le bilan des relations du jazz avec la littérature. Le lecteur de cette histoire jazzée de la littérature (à moins qu’il ne s’agisse d’une histoire littéraire du jazz) découvrira par exemple comment Mazie Mullins a successivement appris l’orgue à Fats Waller, la danse à Philippe Soupault et l’harmonie à Maurice Ravel, dans quelles circonstances Jean Vilar et Duke Ellington ont fait connaissance et quelle musique a procédé de cette rencontre. Il apprendra comment le jazz a failli tuer Aragon, pourquoi Beckett et Bechet se sont côtoyés dans le Paris des années 1920 et comment c’est en France que Cocteau et Reverdy inventent un genre de la jazz poetry que la beat generation devait faire fleurir trente années plus tard en Californie.
Ces quelque cent soixante-dix lettres sont la chronique d'une amitié passionnée puis violemment rompue, en même temps qu'elles jalonnent un moment essentiel de la modernité du XXe siècle. Un premier ensemble réunit les lettres de 1918-1919, écrites du front, puis d'Alsace et de Sarre après l'armistice : médecin-auxiliaire jeté en première ligne, Aragon a vécu de près la tuerie mondiale, naufrage d'une civilisation d'où naît la révolte Dada. Ensuite affleure l'histoire agitée du groupe surréaliste, en particulier son entrée dans l'action politique en 1925. Enfin le "Congrès de Kharkov" de 1930 va sceller l'adhésion d'Aragon au communisme, et provoquer à terme sa rupture avec Breton. Tant de noms au fil des pages témoignent d'une amitié née sous le signe de la littérature, et bientôt de sa critique radicale : Rimbaud puis Lautréamont, intercesseurs essentiels ; Gide et Valéry, tôt délaissés ; Apollinaire (sous un jour inattendu), Reverdy, "l'ange offensé" ; Soupault, le premier compagnon, puis Eluard, Desnos ; et les alliés incommodes Tzara, Picabia... Précieuses enfin sont les lettres où Aragon commente son esthétique, l'écriture du poème...