Demain la pédagogie
Auteure: Harold Portnoy
Nombre de pages: 248Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le nouveau roman inédit de la série culte d’Alexis Aubenque, qui a déjà conquis en France plus de 100 000 lecteurs. Sorte d’« hyper thriller » où le secret et la perversion font vriller la mélodie du bonheur d’une bourgade chère aux fans de l’auteur, Retour à River Falls est LE livre de l’été 2017 Une intrigue complexe, un art unique du suspens et de l’action, et le début d’une série qui promet des heures de plaisir et de frisson. En ce début d’été, River Falls, petite ville des Rocheuses, est le lieu idéal pour les amoureux de la nature. Mais quand des randonneurs découvrent dans une grotte le corps nu d’une jeune fille tenant son propre cœur entre ses mains, la peur s’empare des habitants. Tout juste réélu pour un nouveau mandat de shérif, Mike Logan comprend que le temps lui est compté avant qu’un nouveau meurtre n’ait lieu. Avec l’aide de la lieutenante Lindsay Wyatt, son nouveau bras droit, il s’intéresse au Big Circus : un cirque dont chacun des membres ferait un coupable idéal. Comme à son habitude, la compagne de Logan, la profileuse Jessica Hurley, met en doute cette théorie. Elle sait, d’expérience, que la piste...
Décryptez Portnoy et son complexe de Philip Roth avec l’analyse du PetitLitteraire.fr ! Que faut-il retenir de Portnoy et son complexe, le roman qui a apporté sa notoriété à l'auteur ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : • Un résumé complet • Une présentation des personnages principaux tels que Alexander Portnoy ou Mary Jane Reed • Une analyse des spécificités de l’œuvre : les différences entre le monde juif et le monde goy, la sexualité, la honte, le rôle de la femme, la religion et les tensions familiales Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l’œuvre. À propos de la collection LePetitLitteraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire...
Analyse : Roman d'humour.
"Collection dirigée par Jean-Claude Zylberstein" : la formule a été imprimée sur plus de 20 millions d'ouvrages des collections 10/18, Grands détectives, Domaine étranger, Pavillons, Texto... Avocat, critique de jazz, éditeur, Jean-Claude Zylberstein n'a jamais voulu sacrifier l'une de ces vies: ses souvenirs nous font traverser un demi-siècle de vie culturelle. Collection dirigée par Jean-Claude Zylberstein La formule a été imprimée sur plus de 20 millions d'ouvrages. 10/18, Grands détectives, Domaine étranger, Pavillons, Texto... Jean-Claude Zylberstein a créé ou dirigé ces collections devenues incontournables avec toujours la même idée : exhumer des auteurs que nul ne se souciait de traduire ou de rééditer. Jim Harrison, Dashiell Hammett, Robert van Gulik, Somerset Maugham, Evelyn Waugh, Primo Levi, Winston Churchill, John Fante et beaucoup d'autres grands auteurs étrangers sont devenus des classiques grâce au travail de ce lecteur au goût si sûr. Enfant juif caché pendant la guerre, c'est dans le grenier de ses protecteurs que naît sa passion de la lecture. Il fait ses débuts dans la presse comme critique de jazz pour Jazz magazine et Le Nouvel...
« Se souvenir, c’est vivre, aimer, penser une seconde fois – en mieux. Et si lire, c’était aussi se souvenir ? Mais de quoi ? Le passé réserve bien des surprises... On apprend tout dans un livre, sauf à mentir. On y découvre qu’aimer, c’est apprendre à lire. Et que lire, c’est apprendre à aimer. » Frédéric Ferney est l’auteur de La Comédie littéraire ; Éloge de la France immobile ; Renoir, roman. Il a écrit des pastiches, une vie rêvée de Winston Churchill et des essais consacrés à Proust, Aragon, Oscar Wilde ou Cendrars, mais aussi à Picasso, Rodin et Matisse.
Wall Street, le temple de la spéculation financière : nul, mieux que Jordan Belfort, ne connaît ses coulisses mafieuses, ses secrets scandaleux, ses escroqueries énormes. Surnommé, il n'y a pas si longtemps encore, le loup de Wall Street, il était devenu devenu l'un des hommes les plus riches de New York. Pourtant le FBI va s’intéresser à lui et l’arrêter . Avec un sens aigu de la narration et du rythme, Belfort nous raconte son histoire tragi-comique, de ses débuts de trader jusqu'à sa chute, évoquant au passage ses fêtes décadentes, l’abus de drogues en tout genre. Une vie de rock star. Par sa démesure même, cette autobiographie du plus dément des requins de la finance restera dans les annales.
L’heure de gloire de McKenna est arrivée. Elle a intégré le groupe d’Olivia, la reine du lycée, et est invitée au bal de fin d’année par le frère de celle-ci. McKenna ne pouvait rêver mieux. Enfin... jusqu’à la fête d’anniversaire d’Olivia. Ce soir-là, une nouvelle, Violet, propose de jouer à « Léger comme une plume, raide comme la mort ». Durant la partie, elle imagine les morts de la belle Olivia, de la provocante Candice et de l’athlétique Mischa. Ces propos morbides mettent McKenna mal à l’aise mais, après tout, ce n’est qu’un jeu, n’est-ce pas ? Une semaine plus tard, le jeu n’a plus rien d’amusant : Olivia meurt dans un accident de voiture, exactement comme l’avait prédit Violet. Avec l’aide de son voisin Trey, McKenna cherche à découvrir quelle sorte de malédiction Violet semble avoir déclenchée. Plus la popularité de Violet grimpe, plus McKenna et Trey sentent que le temps presse. Le nouvel « accident » est pour bientôt.
« Tu es une lave froide qui brûle encore. Je ne te reproche rien. T’écrire pour t’éteindre, te vaincre. Si c’était ça le but, une étreinte, t’offrir une chance, je ne veux pas écrire une forme de paix parce que ça sonne christique. M’adresser à toi plutôt qu’à ta violence, c’est reprendre cette photo obtenue autrefois sans ton consentement. » Le dernier mot dessine sans concession la dérive d’une figure maternelle aux prises avec la vie, les injonctions féminisantes et la question de sa place alors que son couple bascule vers une promesse et une fin. Ce roman, sous forme d’enquête intime, analyse celle qui, jusqu’à son acte ultime, ne cessera d’interroger les mécanismes complexes qui construisent autant qu’ils malmènent la certitude d’aimer et celle d’être aimée, ces questions universelles qui peuvent détruire comme sauver.
Dans ce recueil d’essais, articles et autres discours écrits sur une période de dix-sept ans, Salman Rushdie se fait historien, conteur, ami et critique de ses auteurs favoris, mais aussi guide pour écrivain en herbe. Ainsi navigue-t-il entre origine des contes et de la littérature, cours magistral d’écriture, anecdotes sur l’évolution d’une œuvre à travers les âges ou sur les liens entre tel et tel auteur, et analyse de ses propres romans. "Langages de vérité" jette une lueur sur “l’atelier poétique” de l’auteur, sublime caverne d’Ali-Baba. Réunis pour la première fois, ces textes entonnent un puissant hymne à la création et à la liberté de créer, dans un monde où la liberté d’être soi-même (quoi que cela recouvre) est de plus en plus menacée.
L'usine ferme. Entre Guillaume, fils du patron, et Clara, fille du délégué syndical, c'est le coup de foudre...
Longtemps, la masculinité a semblé aller de soi. Chaque homme devait ressembler à l'idéal viril qui dominait toute la culture. L'identité sexuelle paraissait inscrite dans la nature. Ces trois dernières décennies, les femmes ont fait voler en éclats ces évidences. Les limites du masculin et du féminin sont devenues floues. Et chaque homme, désormais, de s'interroger sur son identité profonde. Elisabeth Badinter trace ici les contours, encore incertains, du nouvel homme que notre siècle est en train d'inventer.
Journaliste, Simon Kuper a une connaissance sans égale de la personnalité des plus grandes stars du football mondial qu'il a pu rencontrer à de nombreuses reprises. Cela lui a permis de réaliser le portrait de ces hommes au destin exceptionnel. Journaliste au Financial Times, Simon Kuper a une connaissance sans égale de la personnalité des plus grandes stars du football mondial, qu'il a pu rencontrer à de nombreuses reprises. Cela lui a permis de réaliser le portrait de ces hommes au destin exceptionnel en se focalisant sur ce qui a fait d'eux ce qu'ils sont (origines, contexte familial, rencontres). Certains portraits se fondent sur des interviews, d'autres sur des rencontres approfondies. Ils révèlent tous à leur manière quelque chose d'inattendu sur qui sont ces superstars.
Depuis la nuit où elle a été transformée en vampire, Merit est la Sentinelle et la protectrice de la maison Cadogan. Avec l’aide de son maître et amant Ethan Sullivan, elle a repoussé les forces des ténèbres à de nombreuses reprises. Mais une nouvelle menace surgit lorsqu’un vampire s’introduit dans la maison et l’agresse à l’aide de magie noire, Tandis que la sorcellerie menace la ville, Merit devra déclarer la guerre à des forces surnaturelles au-delà de sa compréhension pour sauver ceux qu’elle aime.
Qui ne s’est jamais plaint ? De son travail, de ses parents, de sa vie... À la différence de l’indignation, la plainte est durable. Elle contamine nos discours et notre existence de plaignants. La philosophie n’apporte pas de consolation, mais elle peut distinguer les geignards insupportables des plaintifs lucides. Car il y a bien de quoi se plaindre face au monde tel qu’il est. Mais à qui ? Et comment ? La philosophe Avital Ronell ouvre le registre des plaintes éternelles et occasionnelles. Avec un style provocateur et humoristique, Avital Ronell crée un théâtre philosophique où elle expose les griefs de ses amis : Hamlet, Derrida, Werther, Arendt... Grandes figures de la philosophie américaine : professeure à European Graduate School et à New York University, aussi surnommée la dark lady des campus, philosophe punk, détective et voyou. Ses livres sont largement traduits en français : Stupidity (Stock, 2002), Telephone Book (Bayard, 2006), American philo (Stock, 2006), Test drive (Stock, 2009), Addict : Fixions et narcotextes (Bayard, 2009), Losers : les figures perdues de l’autorité (Bayard, 2015).
“Entre 1965 et 1975 il y a eu ce moment en Amérique où les barrières semblaient tombées, les frontières ouvertes, les institutions en déroute. Dans cette faille s’est immiscé ce qu’on a appelé la presse alternative. Grover Lewis n’a passé que trois ans (71-73) au magazine Rolling Stone, mais il en a été l’anti-héros le plus crucial, sinon le plus flamboyant. Spécialiste du reportage en immersion (souvent imbibée) sur les plateaux de cinéma, ce Texan renégat, hanté par un passé tragique, a marqué à jamais le journalisme avec une poignée d’articles sur Charlie Parker, Lightnin’Hopkins, Robert Redford, Paul Newman, Jack Nicholson, Sam Peckinpah, Robert Mitchum ou les Allman Brothers, dont certains ne se remirent jamais tout à fait. Le premier article de Lewis dans Rolling Stone, un long et personnel récit sur le tournage de La dernière séance, a tout bonnement changé ma vie, m’encourageant à suivre des voies pas toujours sûres dans ce qu’il faut bien appeler mon journalisme. Si quelqu’un pouvait publier sept pages sur un tournage au milieu du Texas, je voulais en être moi aussi. Je ne savais pas encore que Grover Lewis deviendrait...
Cet ouvrage, composé de quatre-vingt textes courts consacrés à des dates-clés, propose un voyage à travers le monde et plus de trois millénaires d’une histoire extraordinairement riche, complexe et mouvementée. Un voyage qui permet de découvrir des individus et des familles unis (ou non) par une foi, une appartenance, des traits culturels, des pratiques, mais aussi par une histoire commune. La chronologie plurimillénaire du peuple juif ne se réduit pas à une quête qui, de l’exil au retour en Israël – où vit désormais la moitié de la population juive mondiale –, ferait de l’expérience diasporique une vaste parenthèse. De 1207 avant notre ère à 2015, chaque texte est consacré à une date de l’histoire des Juifs, heureuse ou tragique, interne à la vie des communautés ou relevant de l’histoire générale ; célèbre, comme l’expulsion d’Espagne en 1492, ou méconnue. Elles forment un exceptionnel panorama de l'histoire et de la culture juive.
Peut-on parler de pensée là où l’ignorance prévaut ? Existe-t-il une philosophie de l’antisémitisme en deçà de la persécution ? Telle est la question que pose ce livre. Quotidienne et lancinante, la haine du juif pénètre les sociétés et les esprits. Description de ce continent mental, une philosophie de l’antisémitisme analyse les petits riens, les mauvais goûts, les parties honteuses de la conscience occidentale. Sans établir un catalogue des spectres, cet essai rencontre le phénomène à travers la mythologie antijuive de l’argent, du sexe, du sacré ou de la politique. Pourtant ces mythes ne sont que le socle d’une pyramide de traditions exprimées dans l’art, l’éducation, le langage ou les coutumes. L’odieuse « transmissibilit頻 de l’antisémitisme, véritable science-fiction du préjudice, trouve sa dimension essentielle lorsque la persécution est vécue et située comme une part de l’exil de l’être. Le juif est-il la mauvaise conscience de l’homme face à la persécution ? L’antisémitisme est-il un simple désordre ou un sacrifice ?
Star-crossed lovers L'usine ferme. Entre Guillaume, fils du patron, et Clara, fille du délégué syndical, c'est le coup de foudre... Frères de sang La vie était tranquille chez les Lemeunier. Avant que Brice, leur fils aîné soit arrêté, soupçonné d’être l’auteur de 5 crimes odieux. Martin se lance dans l’enquête, pour sauver son frère. Le monde dans la main Pierre, à la veille de ses seize ans, versaillais de souche, est en seconde musicale. Sa mère, soudain, disparaît en laissant un sms d'adieu. Cette faille dans la vie de famille révèle une histoire complexe faite de dissimulations, de secrets.
L'auteur propose un survol clair et concis de la production romanesque du XXe siècle aux Etats-Unis. Les questions regroupées en quatre parties qui vont de l'héritage du XIXe siècle jusqu'au roman contemporain.
Sans doute vaut-il mieux aborder cet ouvrage comme une longue promenade clans le monde de la pensée contemporaine... Avec un même éclairage porté sur le mal, l'auteur nous emmène sur les sentiers de la psychologie de D. Winnicott. en passant par une approche originale du christianisme, du bouddhisme, du judaïsme, de l'éducation, de la politique, de l'art, du langage, etc. L'homme sait aujourd'hui l'enfer qu'il peut nourrir en son cœur. Trop souvent, il préfère servir sa toute puissance par divers types d'emprise plutôt que de sauvegarder la justice et la liberté. Invariablement, les instances primaires le tirent en arrière, son omnipotence imaginaire voulant faire sa loi. Comment éveiller l'individu à reconnaître le mal qui viole l'espoir et comment apprendre ensemble à faire contrepoids à notre volonté de puissance potentiellement destructrice ?
"Me voilà, sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans." Cette compilation d’essais et d’entretiens a été conçue par Philip Roth comme le chapitre final de son œuvre, celui où le romancier, qui avait publiquement annoncé la fin de sa carrière littéraire, contemple le fruit d’une vie d’écriture et se prépare au jugement dernier. Il y dévoile les coulisses de son travail, revient sur ses controverses et livre de nombreuses anecdotes où le goût de la fiction le dispute à la stricte biographie. Au fil des trois sections du recueil (dont la dernière, Explications, est inédite en France), chaque page démontre l’acuité et la force de persuasion de celui qui fut un des auteurs essentiels du XXe siècle. Et ne vous laissez pas berner par la promesse initiale : la sincérité avouée de Roth n’est pas la moindre de ses ruses...
Elles se sont retrouvées au Paradis des mères juives. De quoi parlent-elles ? De leurs fils célèbres. Un soir, une jeune femme, Rebecca, se retrouve au Paradis. Elle y rencontre sept mères d'hommes célèbres : Freud, Proust, Einstein, Romain Gary, Albert Cohen, Woody Allen et les Marx Brothers. Elles ont un seul sujet de conversation : leurs fils singuliers et géniaux et beaucoup de points communs. Toutes sont aimantes, déterminées, possessives, exigeantes, paranoïaques, angoissées, angoissantes, insupportables et généreuses. Sont-elles à l'origine du talent et de la personnalité de leurs illustres enfants ? Une certitude : sa vie durant, chacun d'eux a été plongé dans un bain d'amour maternel. Et si les mères juives n'étaient pas qu'un mythe ? Mieux qu'un ouvrage de pesante érudition ce roman ironique et tendre apporte de subtiles réponses.
Événement dans l'histoire mondiale : Agnes Lukauskaite et Omar Arnarson se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centre-ville de Reykjavik. Trois ans plus tard, Omar brûle entièrement leur maison, conduit jusqu'à Keflavík et quitte le pays en avion. L'histoire commence en réalité bien avant, au cours de l'été 1941, quand la moitié des habitants d'une petite ville lituanienne, Jurbarkas, sont massacrés dans la forêt alentour. Deux arrière-grands-pères d'Agnes participent au massacre - l'un d'eux tue l'autre - et trois générations plus tard Agnes met l'Holocauste au cour de sa vie. Son obsession l'amène à rencontrer Arnor, un néonazi cultivé. Illska parle d'Holocauste et d'amour, d'Islande et de Lituanie, d'Agnes qui se perd en elle-même alors que l'ambassadeur d'Islande en Lituanie reconnaît l'indépendance des pays baltes et que des criminels lituaniens commencent à opérer depuis Reykjavik, d'Agnes qui ne sait pas qui est le père de son enfant ni si elle veut finir sa thèse sur l'extrême droite islandaise ou chater avec son amant néonazi, d'Agnes qui aime Omar qui aime Agnes qui aime Arnor. La lecture de ce texte...
« Contre toute attente, Peckinpah s’arrête quelques instants plus tard pour inviter le journaliste à boire un verre. “Qu’est-ce que vous voulez savoir au juste ? Vous devez déjà connaître toute la merde à propos de mes films, sinon vous ne seriez pas là.” »Entré à Rolling Stone en 1971, la même année que Hunter S. Thompson, Grover Lewis est l’un des pionniers du Nouveau Journalisme, adepte des récits alcoolisés et des reportages fleuves en immersion. Spécialisé dans le rock et le cinéma, il arpente librement les plateaux de tournage, un œil rivé sur les coulisses. Il y croise aussi bien des figures mythiques (Robert Mitchum, Steve McQueen, Jack Nicholson) qu’une foule d’anonymes, doublures, techniciens, voire simples badauds. Pour cet écorché vif originaire du Texas, chaque reportage est l’occasion d’une description minutieuse et amusée d’une culture, d’une époque et d’un coin de l’Amérique, profonde de préférence.Le Cinéma infiltré réunit des écrits de Grover Lewis parus entre 1971 et 1990: longs récits de tournages (La Dernière séance de Peter Bogdanovich, Vol au-des- sus d’un nid de coucou de Milos Forman...), mais...
« Aussi hypnotisant et qu’angoissant ! » STEPHEN KING Joe Goldberg, libraire indépendant et tueur en série malgré lui, est passé maître dans l’art de cacher les corps. Ces dernières années, il en a déjà dissimulé quatre : les dommages collatéraux de sa quête éperdue du grand amour. L’assassinat – involontaire bien sûr– de sa dernière petite amie l’obligeant à fuir New York, Joe s’installe à Los Angeles, la ville des nouveaux départs. Il s’y trouve aussitôt un nouveau poste de libraire, et surtout, une nouvelle cible à conquérir. Cette fois, c’est la femme parfaite, il en est convaincu ! Pas question donc que sa vie d’avant vienne perturber ce nouveau bonheur. Quitte à éliminer ceux qui pourraient le menacer... Un thriller terriblement prenant et original qui nous plonge dans les histoires de coeur du serial killer le plus charmant du moment !
Selon l'auteur lui-même, cet essai a une double ambition. D'une part, il s'efforce d'" évoquer tous ces hommes et toutes ces femmes qui ont souffert d'être juifs, se sont haïs ou se sont voulus juifs, mais n'ont pas pu "se créer", se réaliser en tant que juifs ". D'autre part, il entend " restituer les efforts patents et obstinés des autres juifs, célèbres ou non, prophètes ou mendiants, qui ont assumé leur identité juive et sont morts pour que le judaïsme vive et habite d'autres consciences ". Cependant, si ce livre aussi profond que lucide parle de toutes les tentations qui, tout au long de ce terrifiant XXe siècle, ont guetté et bouleversé la conscience juive, principalement en France et en Allemagne, ce n'est pas, comme le précise Gilles Zenou, " pour les juger ou les prévenir, mais pour que chaque juif sache quelles sont ces tentations et que chaque jour se poursuit la lutte de Jacob avec l'ange ". Telle est en effet la signification de cette " phénoménologie de la condition juive en Occident au XXe siècle ", comme l'appelle son auteur : elle ne retrace pas l'histoire du peuple juif, mais s'attache à décrire, sur un plan philosophique et littéraire,...
Des articles consacrés à l'avenir du Parti socialiste et de la gauche française, avec des participations de Pierre Bergé, Dan Franck, Jacques Julliard, Pierre Moscovici, etc. Comprend également une sélection d'articles en hommage à Alberto Moravia.
Albert Camus est très présent dans cet ouvrage dont le titre reprend une de ses idées majeures que l'auteure partage au plus haut point : vivre consiste pour l'essentiel à "faire son métier d'homme". Faire son métier d'humain, c'est s'engager dans une longue marche vers la liberté, la dignité et le respect. C'est un travail sisyphien jamais achevé, toujours à recommencer, notre nature double nous confrontant sans cesse au mal d'égoïsme que nos parties évoluées doivent veiller à déjouer pour que la solidarité soit la valeur qui nous guide.
Cet ouvrage témoigne d’une tresse, celle de la naissance d’un clinicien de génie, ivre de culture, toujours en quête de l’hystérisation du discours. Cet ouvrage comporte des textes majeurs de Lucien Israël, inédits (ou épuisés). Dans ces écrits cliniques très actuels et riches d’enseignement(s), il se révèle en tant qu’homme et en tant que praticien de la psychanalyse. Toute personne ayant quelque lien avec la psychanalyse y trouvera matière à émerveillement et questionnement.
Le titre de cet ouvrage peut sembler provocateur. En tant que réaction de révolte par rapport à notre inertie irresponsable, il l'est. Il rejoint les cris d'alarme lancés par différentes personnes. Peter Kalmus, par exemple, scientifique de la NASA devenu climatologue qui, à force de n'être pas entendu, fait des interventions coup de poing répétant : Nous allons tout perdre... Tout le monde doit passer à l'action. Bruno Latour aussi, que Sylvie Portnoy Lanzenberg cite longuement, nous alertait sans cesse en des termes proches. Dennis Meadows également... De son côté, l'auteure sonne l'alarme, fait les mêmes constats, répète les mêmes analyses depuis des années, apportant de nouvelles connaissances psychologiques et comportementales liées à notre nature double pour que chacun puisse mieux réfléchir et mieux agir... Si nous en sommes là, au bord de l'abîme, c'est à cause de notre destructivité de « demeurés » en enfance. Cette immaturité risque de nous mener au pire. Grandir, en aurons-nous le temps ?
Elle, c’est une jeune étudiante Afropéenne de 3e Cycle, chercheuse en Histoire des Idées. Lui, un ex-universitaire, mais aussi un artiste martial médaillé, avide lecteur et apprenti écrivain-philosophe, devenu un ermite qui, un jour, aurait apparemment échoué sur « le Continent ». Dans une autre vie, en effet, il était expert en Études Culturelles et Sciences de L’Éducation ; ses travaux tournaient autour de questions telles que : peut-on se remettre d’une éducation scolaire abrutissante ? L’explication et l’instruction ne sont-elles pas qu’une pathologie ou une drogue nocive à l’élève ? Est-il nécessaire d’entourer l’enfant de garde-fous aptes à l’empêcher d’être un(e) abruti(e) ? Ou tout simplement, peut-on guérir de son enfance ? À PROPOS DE L'AUTEUR Saer Maty Ba a enseigné la Littérature, le Cinéma, et les Études Culturelles pendant une vingtaine d’années au Royaume-Uni. Il aime les voyages, la philosophie, les cultures du monde noir et les arts martiaux. Auteur d’un récit, Prothèses poussiéreuses : Le Continent au cinéma en 2019, Éditions Sydney Laurent, Le serment du maître ignorant est son premier roman.
Capitale de la modernité qui se réinvente sans arrêt, "Babel" capitale des étrangers, ville-cinéma, ville de la démesure et des inégalités, Serge July, pour qui s'immerger dans cette ville est un besoin, nous propose son portrait de New-York. "Je suis un parisien né dans la reine des villes horizontales, une ville qui a chevauché les siècles, chargée d'histoire et de culture. Et depuis un demi siècle j'ai besoin d'aller me plonger dans le prototype new yorkais de la ville verticale, la capitale de la modernité et de son invention au XXe siècle et qui le demeure toujours au XXIe, parce qu'elle se réinvente sans arrêt, ne cesse d'innover et de créer. S'immerger dans New York, c'est un besoin. Babel existe et s'appelle New York, la capitale des étrangers : la seule métropole au monde construite par des étrangers qui se sentent plus chez eux que dans leur pays d'origine. C'est aussi la capitale exemplaire des métis nés au fil des générations, dans la douleur et dans la lente dilution des multiples communautés. New York est aussi la capitale des inégalités: celle des milliardaires et à l'opposé c'est souvent une ville du tiers monde. New York c'est la...
Voyage au pays de Psyché... La psychanalyse est l'une des aventures les plus fortes du XXème siècle, un nouveau messianisme, né à Vienne entre 1895 et 1900, au cœur de la monarchie austro-hongroise et inventé par des Juifs de la Haskala en quête d'une nouvelle terre promise : l'inconscient, la clinique des névroses et de la folie. Phénomène urbain, la psychanalyse est une révolution de l'intime, fondée sur l'actualisation des grands mythes de la Grèce antique. Elle annonce que l'homme, tout en étant déterminé par un destin, peut se libérer de ses chaînes pulsionnelles grâce à une exploration de lui-même, de ses rêves et de ses fantasmes. Une nouvelle médecine de l'âme ? Certes, mais aussi un défi au monde de la rationalité. Cette discipline étrange a été injuriée autant par les religieux fanatiques que par les régimes totalitaires ou les scientistes forcenés, soucieux de réduire l'homme à une somme de circonvolutions cérébrales. Mais elle a été aussi tristement adulée par ses adeptes qui ont souvent contribué à son abaissement à force de jargon. Pour ce Dictionnaire amoureux, j'ai adopté le style de la leçon de choses - classer,...
L'homme est tenté de s'arrêter à la loi de la jungle qui le pose en roi. Ce faisant il risque de tout anéantir, sa puissance étant devenue démesurée. Pour que se perpétue la vie, la créativité importe plus que la force. Si l'intelligence fait vraiment notre grandeur, nous distinguant des autres vivants, nous avons maintenant à nous donner un défi et à le soutenir : dominer notre pulsion de domination. Ce jeu avec soi-même ne se peut qu'à une condition : accepter de perdre de nos illusions toutes-puissantes pour trouver les voies du respect et de la pitié qui nous ramènent à notre vulnérabilité. En d'autres termes, nous avons à nous guérir sans cesse d'une maladie chronique qui nous... affecte dangereusement : l'abus de pouvoir.
McKenna, Trey et Henry ont réussi à sauver la vie de Mischa, dont la mort avait été prédite par Violet. Mais la malédiction, loin d’être rompue, s’est déplacée. Désormais bourreau, c’est Mischa qui mène la danse à présent. Sa dernière victime ? Son propre père. Alors que Mischa s’enfuit en Californie, furieuse d’avoir payé le tribut d’un jeu sur lequel elle n’avait aucune prise, McKenna, Trey et Henry se lancent à sa poursuite. Ils sont prêts à tout pour l’empêcher de tuer. Y compris à rejouer à « Léger comme une plume ». Pour mettre fin au cauchemar, il faut flirter avec la mort. Mais quel est le prix à payer pour envoyer enfin ce jeu dans la tombe ?