Petit-Jo et la vitrine de Noël
Auteure: Renée Aurembou
Nombre de pages: 192Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Hans est un petit garçon heureux, dont l’enfance s’écoule sans heurts entre une grand-mère aux mains blanches et de beaux soldats de bois. La guerre, brusquement, va bouleverser cet univers. Abandonné sur la route de l’exil, Hans connaîtra la solitude, puis, un instant, l’espoir, lorsque trois soldats — qu’il identifie à ses jouets perdus — le recueillent. Mais les soldats sont décidés à poursuivre la guerre. Ils confient le jeune garçon à une prostituée. Chez les parents de cette mère improvisée, Hans, devenu Joseph, ou Jo, s’inventera un nouveau monde à sa mesure. L’installation, dans la famille, d’un officier allemand — qui enseigne à Jo l’amiti頗, provoque un drame sanglant. Une fois encore, Jo se retrouve sur les routes. Mais il n’est plus seul : il a récupéré un de ses soldats de bois, le Caporal. La guerre est finie. Le Caporal retourne vers sa colline dans l’Ouest. Pour lui et pour Jo, c’est la promesse du bonheur. Un bonheur bien court. Le destin, à nouveau, se charge de brouiller les cartes : Jo devra renouer avec la solitude. Mais, à seize ans, on a plus que jamais soif de bonheur, même si celui-ci a changé de...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Janot, le chef, et le doux Petit-Jo, ont vécu de mémorables vacances de neige dans "Le chalet des joues roses". Les voici de nouveau réunis, prêts à passer, avec leurs mamans, un lumineux été en Auvergne. Des pique-niques, des promenades, une fête inoubliable aux mille lueurs de lampions colorés... tout cela à l'ombre d'une mystérieuse cabane. Quelles journées merveilleuses vont vivre les deux petits garçons et leurs joyeux amis !
Boulimique de peinture, d'alcool et femmes, Gustave Courbet est le héros colossal et fascinant de ce roman racontant avec flamboyance les dernières années de sa vie et notamment sa participation aux événements de la Commune, qui devait précipiter sa chute.
Qui est Marcel Saint-Romans ? Rien d’autre qu’un amateur d’art, un paisible propriétaire dont les vignobles de Bourgogne s’honorent d’un cru célèbre. Bref, un notable sans histoire, respecté et respectable. Alors, pourquoi a-t-il été kidnappé ? Pourquoi une telle panique au plus haut niveau des services secrets ? À qui peut profiter l’effroyable machination insidieusement mise en place ? En dire davantage serait ôter son diabolique suspense au roman d’Henri Viard (La bande à Bonape), qui vient d’être adapté pour le petit écran — six épisodes d’une heure, produits par Télescope et FR3, mis en scène par Michel Wyn — avec Jean Piat, Danièle Delorme, Jacques Dacqmine, Souad Amidou, Françoise Christophe, Francine Bergé, Isabelle Lacan et Pierre Vernier dans les principaux rôles.
La dernière journée d’une vie peut-elle en révéler le sens ? En ce matin de printemps, Victor des Ulmières pressent sa mort, tandis qu’autour du domaine rôde Serge, son jeune protégé avec lequel il s’est battu au couteau la veille. L’imminence de la fin force Victor à une relecture lucide de sa vie, oscillant entre passé et présent. Lui revient sans cesse en mémoire sa famille trop pesante : une mère tôt disparue ; un père dont il n’a connu que le mépris ; une soeur, Aimée la bien nommée, véritable passion de sa vie ; Vivien, un frère cadet haï... Dans sa rumination intérieure, cet homme hanté par l’échec cherche à reconstruire sa vérité. Et c’est en l’étrange compagnie de jeunes danseurs et musiciens que Victor décide alors d’un événement qui lui donnera la possibilité de traverser déceptions et fantasmes, de faire l’expérience d’une joie fatale. De parachever ainsi sa vie « parfaite »...
Jacques Gorron, proche de Paul Touvier durant les années d’Occupation, a vécu au Brésil depuis la Libération. Décidé à mener une retraite de notable, il revient vivre à Lyon, sa ville natale. Jusque là, son rôle dans la Milice était resté dans l’ombre, mais une photo de l’époque, parue dans la presse dans le cadre du procès Touvier, révèle la véritable identité de l’ancien milicien. Jacques Gorron devient l’homme à abattre. Il doit assumer ce passé, même si un amour de jeunesse est à l’origine de son engagement dans la Collaboration avec les Allemands... Voici venu le temps de l’expiation.
Aurora grandit au Portugal, sous la dictature de Salazar. Son milieu d’origine, la tradition, l’époque, tout la destine à devenir une épouse soumise. Mais, éternelle révoltée, Aurora entreprend de se libérer du joug. Elle, la petite dernière de la fratrie, la treizième, va se battre pour accomplir ses rêves. Émigrée à Paris pour offrir une existence meilleure à ses enfants, elle devra également livrer un impitoyable combat contre la maladie. Éclats de vie, cris du cœur, déchirements familiaux, réussites, trahisons, guérison du corps et de l’âme, Dina Soares nous entraîne à la suite de son héroïne, dans sa course pour l’émancipation. S’inspirant de faits réels, transmués par sa plume singulière, elle nous emporte à une époque charnière pour les femmes.
« La dame qui m’attend dans le hall de l’Assistance publique est grande, belle, bien roulée et encore plus noire que moi. » Elle, c’est Victoria. Celui qui raconte, c’est Solo, onze ans et demi. Oublié pendant onze ans par son père, Georgio, et qui hérite d’une troisième ou quatrième maman... Il ne les compte plus. La vraie, « maman Louise », est morte il y a si longtemps... On n’achète pas le soleil retrace les années d’errance de Solo du bistro de Georgio à Marseille au caravansérail de Micha, dernière mère nourricière à Paris. Avec, dans sa poche, ses trésors : une pièce de dix centimes pour Victoria, un petit cœur en plastique pour Lola, une « paillette qui brille » pour Micha ; pour Louise, une goutte de sang séché et, pour Madame Bouteboule de l’Assistance, une mouche écrasée...
Avec la même sensibilité, la même chaleur, Marthe Gorla décrit, dans « Gian, les ailleurs impossibles », la difficile marche à l’étoile d’un enfant de paysan, peintre de talent, au pinceau orageux. En quête du bonheur, ou tout simplement de lui-même, Gian est déchiré, divergent, écartelé entre la réalité qu’il rejette et ces « ailleurs impossibles » vers lesquels il tend désespérément Vivre pleinement, ou seulement « survivre » ?..
Ce tome 2 fournit une description des applications fondamentales de la mécanique quantique aux systèmes de basse énergie, fournissant autant d'exemples des immenses succès de la théorie quantique pour l'explication des propriétés observées.
Pourquoi la France, qui se voulait la nation de l'art de vivre, de la mesure et de la démocratie, a-t-elle été le pays développé qui a le plus mal logé ses habitants, et pourquoi s'est-elle enfoncée dans une perpétuelle crise du logement, cause d'un malaise urbain dont elle peine encore à s'extraire ? Nous avons aujourd'hui une vision faussée des problèmes des banlieues : la dérive des quartiers commencerait après la crise économique de 1974 et serait liée à l'immigration. Or Xavier de Jarcy, en reconstituant la genèse des quartiers de banlieue étape par étape et en donnant à entendre la parole de tous les intervenants ministres, élus locaux, architectes, constructeurs, promoteurs, démographes, géographes et, bien entendu, habitants, nous montre que les erreurs d'urbanisme et la ségrégation sociale ont commencé bien plus tôt. Nés des théories prônant un urbanisme autoritaire formulées dans l'entre-deux-guerres, les grands ensembles devaient mettre fin aux taudis, mais aussi façonner une population saine, morale et productive dans un pays mis en ordre les cités sont l'aboutissement inachevé de ce projet d'hygiénisme social. C'est dans le cadre...
À la recherche de Line, j'ai rencontré Olga. La première est un doux personnage de mon enfance, la seconde est l'épouse de Lucien mon père. Leurs vies ont croisé celles de Suzanne ma mère et de Louise ma grand-mère paternelle. Ce récit, en partie autobiographique, associe souvenirs et fiction pour mettre en scène les destinées entrecoupées, principalement des décennies 1930 à 1960 à Paris et en Normandie, de ces quatre femmes qui ont singulièrement marqué mon enfance. Elles ont en commun d'avoir été courageuses, indépendantes, d'avoir aimé Lucien, chacune depuis sa place et d'avoir dû se débrouiller avec la vie et s'arranger avec la mort. Grâce à un évènement inopiné dans ma vie d'adulte à Paris en 1995, j'ai retrouvé Olga dont les confidences au crépuscule de sa vie m'ont dévoilé l'autre version de l'histoire familiale.
Lorsque Jo découvre dans son jardin une petite fille en pyjama qui affirme être une extraterrestre prénommée Ursa descendue de la Grande Ourse, elle accepte avec réticence de la laisser séjourner chez elle - juste le temps d’en savoir un peu plus avant de prévenir les autorités. Mais à mesure que les jours passent, le mystère s’épaissit. Qui est Ursa ? D’où lui vient son intelligence surnaturelle ? Comment réussit-elle à anticiper ce qui va se passer ? Et pourquoi attire-t-elle les miracles ? Alors que les ombres du passé se rapprochent, les destins s’entremêlent et font ressurgir de douloureux secrets. Liés à jamais par cet été, Jo, son voisin Gabriel et Ursa réussiront-ils à surmonter ensemble les épreuves qui les attendent ? Glendy Vanderah était une ornithologue spécialiste des espèces menacées en Illinois avant de devenir romancière. Elle vit aujourd’hui dans une zone rurale de Floride avec son mari, ses trois enfants et autant d’oiseaux et papillons qu’ils peuvent attirer dans leur sanctuaire en pleine nature.
Histoire de profiter des beaux jours d’été, trois familles de banlieue se réunissent le temps d’un barbecue. Alors que le mercure monte et que les verres se vident, les discussions sur les voyages à venir se font plus animées et une joyeuse compétition ne tarde pas à s’installer. Puisque chaque clan croit avoir sélectionné la destination idéale, un défi est lancé : qui donc passera les meilleures vacances ? Les Beaulieu-Gosselin comptent remporter leur pari sur les plages d’Ogunquit. Mais ce séjour pittoresque dans le Maine se révélera pas mal moins relaxant que prévu. Du côté des Croteau-Lavallée, on opte pour un périple en Gaspésie. Le père, un plombier, se promettait une pause bien méritée. Hélas, il semble voué à reprendre du service partout où il débarque ! À Niagara Falls, Julie Gagnon exhibe son tempérament aussi torrentiel que les chutes, ébranlant du coup sa douce moitié, tandis que leur petite Jade s’entête à converser avec son ami imaginaire... Qui des Beaulieu-Gosselin, des Croteau-Lavallée ou des Gagnon-Tremblay sortira gagnant de cette course au bonheur ? Dans cette vaste comédie d’erreurs, en oublieront-ils même leur ...
Sans l’hiver, arrivé plus rapidement que prévu, je serais très certainement parti en congé exceptionnel d’une semaine en province. Certainement dans le Beaujolais, dans la fermette que je possède là-bas. Ainsi je n’aurais bien évidemment pas rencontré Emilie. Car il faut vous dire, que si pour moi la campagne par beau temps, même un peu frais et sec, représente en plus du dépaysement, le calme et le repos, par temps pluvieux ou désagréablement froid et couvert, elle devient vite cauchemardesque. Toute cette boue engendrée par la pluie, cette poussière de charbon provenant du grand poêle en fonte Godin que l’on respire et qui vous noircit les narines et les poumons m’exaspèrent. Sans compter les servitudes de ce mode de chauffage, efficace j’en conviens, mais qui nécessite avec ses cendres et sa saleté, des corvées de nettoyage pénibles par leurs répétitions quotidiennes. J’ai bien fait installer un chauffage central électrique, mais honnêtement, dans ces vieilles bâtisses pleines de courant d’air, je me suis vite rendu compte que ce type de chauffage ne peut être que d’appoint, ou pour réchauffer à l’inter saison. Donc, l’hiver je ...
Après 'Tobie Lolness' et 'Vango', Timothée de Fombelle dit ici la force de la lecture et de l'imaginaire aujourd'hui, envers et contre tout. C'est un petit livre sur les grands livres qui nous habitent. Fiche pédagogique téléchargeable gratuitement sur le site www.cercle-enseignement.com.
Jo-Allison Carter a seize ans, elle s’ennuie à mourir dans un milieu bien rangé où ses parents très stricts ne lui laissent que très peu de liberté. Son loisir préféré est alors de rêver d’aventures pour alléger son quotidien monotone. Un jour, un garçon séduisant l’aborde et l’invite à boire un verre. La jeune Jo, pourtant émerveillée, refuse, devinant déjà la réaction de ses parents. Mais le lendemain, en rentrant du lycée, Jo-Allison est enlevée et assommée. À son réveil, l’adolescente est séquestrée dans un lieu inconnu par un garçon mystérieux qui promet de ne pas lui faire de mal si elle apprend à le connaître. Jo ne peut pas le croire, elle tombe entre drame et conte de fées...
Découvrez les années "pin-up" du commissaire San-Antonio ! Trente-sept enquêtes loufoques réunies en un seul ebook. " Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation. " Le Monde. Événement ! Retrouvez pour la première fois réunies en un seul volume, les trente-sept enquêtes du commissaire San-Antonio parues entre 1949 et 1959. Liste des titres : Réglez-lui son compte Laissez tomber la fille Les souris ont la peau tendre Mes hommages à la donzelle Du plomb dans les tripes Des dragées sans baptême Des clientes pour la morgue Descendez-le à la prochaine Passez-moi la Joconde Sérénade pour une souris défunte Rue des macchabées Bas les pattes ! Deuil express J'ai bien l'honneur de vous buter C'est mort et ça ne sait pas ! Messieurs les hommes Du mouron à se faire Le fil à couper le beurre Fais gaffe à tes os A tue... et à toi Ça tourne au vinaigre Les doigts dans le nez Au suivant de ces messieurs Des gueules d'enterrement Les Anges se font plumer La tombola des voyous J'ai peur des mouches Le secret de Polichinelle Du poulet au menu Tu vas trinquer, San-Antonio En long, en large et en travers La vérité en salade Prenez-en de la...
C’est l’histoire de Jo’, jeune interne en pédiatrie à la personnalité fantasque, à qui tout sourit. C’est l’histoire de No’, un petit garçon de sept ans attachant et joueur, qui est atteint d’un mal incurable et ne comprend pas pourquoi sa maman ne vient pas plus souvent le voir à l’hôpital. C’est l’histoire de Maria, une mère secrète, qui disparaît à l’autre bout du monde au lieu de rester au chevet de son fils. Un matin, dans la chambre de l’enfant, survient un drame qui lie à jamais le destin de ces trois êtres. Jo’ devra tout quitter pour partir sur les traces de Maria et percer ses mystères. Inspiré par le choc ressenti lors de la disparition de l’un de ses jeunes patients, l’auteur livre une quête initiatique et poétique, semée de recoins obscurs qui s’illuminent. Un magnifique troisième roman, porté par des personnages profondément humains. « Docteur et conteur [...], Baptiste Beaulieu sait raconter des histoires, faire rire et pleurer, conjuguant la trivialité et le merveilleux, la farce et le lyrisme. » Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire Médecin généraliste de trente ans, Baptiste Beaulieu est l’auteur...
Dans un creux de coquillage opale, on peut songer, rêver, une femme aux longues voiles déployées. Une femme noyée dans l’océan, toute ronde et belle, enfermée tout au fond de son plaisir circulaire. Un être que le courant épargne, un corps qui vogue dans l’ombre douce d’un désir, dans la spirale atténuée d’une vie sans cesse renouvelée... Dans l’usine, les vitres brisées rappeleront les longues fusillades. Lorena, blessée, entendra les hurlements haineux des sirènes l’emporter vers la prison hôpital. La porte défoncée criera sa peur à la vue des bulldozers venus pour la violer. Lorena, blessée, ne sentira plus son corps meurtri, une balle simplement dans le bras gauche, mais après, après...
Dans un monde dystopique furieusement proche du nôtre, le jeune Alex s'ingénie à commettre le mal sans le moindre remords : en compagnie de ses drougs, il se livre à la bastonnade, au viol et à la torture sur fond de musique classique. Bientôt incarcéré, il subit un traitement chimique qui le rend allergique à toute forme de violence. Tout le génie de Burgess éclate dans ce livre sans équivalent, entre roman d'anticipation et conte philosophique. Le romancier, qui fut linguiste et compositeur, réussit en outre le prodige d'inventer une langue, le nadsat, dans laquelle son héros raconte sa propre histoire. À l'occasion du centenaire de la naissance d'Anthony Burgess, son roman culte, L'Orange mécanique, s'enrichit aujourd'hui d'une postface inédite de l'auteur sur le film qu'en tira Stanley Kubrick, ainsi que de fac-similés de son tapuscrit, illustré de ses propres dessins, permettant de jeter un éclairage nouveau sur ce classique de la littérature anglaise. " Je ne connais aucun écrivain qui soit allé aussi loin avec le langage. " William S. Burroughs
C’est au cœur de l’apocalypse que naît la vie et se profile un grand destin L’enfant ferma les yeux et se laissa aller dans le silence. A l’extérieur de la salle de travail, des corps carbonisés fumaient encore sur le sol rougeoyant... ...L’atoll disparut bientôt. En dessous ne restait que l’immensité de l’océan. La saison des amours s’était terminée avant d’avoir commencé... ...L’oiseau se dit que c’était bien dommage, tout ça... et que les humains étaient décidément complètement fous... Sur la base Militaire de Mururoa, une femme accouche prématurément, quand le dernier essai nucléaire atmosphérique vire à la catastrophe : aucun survivant, excepté le nouveau-né, Kid. Recueilli par son grand-père, l’enfant à la naïveté déconcertante, grandit dans un petit hameau reculé des Cévennes. Mais son apparente simplicité mentale cache un secret qui pourrait bouleverser toute l’Humanité, pour la sauver... Ou la détruire... Un roman de science-fiction empli de suspense qui vous emmènera dans un étonnant voyage EXTRAIT Le 14 septembre 1974, sur l’atoll de Mururoa, un îlot perdu au milieu de l’océan Pacifique. L'oiseau fendait ...
Et si Cendrillon n'était pas la seule à se retrouver avec une pantoufle de verre le soir du bal ? Lorsque Jo trouve une pantoufle de verre solitaire le soir du bal royal, elle se rend compte que cet objet en apparence ordinaire a plus à offrir qu'il n'y paraît. La recherche de sa propriétaire la conduit au palais où la princesse l'entraîne dans un voyage qui la propulse dans un monde inattendu de magie et d'illusions. Il devient vite évident que sa mission ne s'arrête pas là, tandis qu'elle découvre des secrets surprenants sur son passé et se bat pour rencontrer son destin.
Comédien, ex-héros de séries télévisées, Michel Andrieu, quarante ans, belle gueule d’adolescent vieilli, cherche son deuxième souffle. Au regard du métier, il est « à la ramasse », quant au public, il le reconnaît encore vaguement dans la rue. Sa vie privée se déchire entre un divorce à problèmes et des petites amies de passage. Sa vie professionnelle se traîne d’un studio de pub à un studio de postsynchronisation. Il s’ennuie. Mais voici que le mécanisme s’emballe. Reliant entre eux des incidents bizarres, des faits qui, pris séparément, sembleraient anodins, il se convainc que la police le traque. Pourquoi ? Il n’en sait rien. Devient-il fou ? Ses proches inclineraient volontiers à le penser. La confirmation vient cependant : la police est effectivement sur sa trace. Après avoir vainement tenté d’écarter les soupçons qui pèsent sur lui, Michel Andrieu, comédien frustré, trouve sans doute là, l’occasion de jouer son meilleur rôle. Un jeu dangereux...
Un parfait diptyque, deux textes complets et qui s'ignorent, une même dureté, un même décryptage via une prose dense et lyrique : le corps, les soins, la société. Ce qui heurte et bat partout d'amour et d'obéissance, hiérarchie et révolte. Dans le premier texte, une femme va donner naissance à un enfant, dans le deuxième texte, l'enfant est l'objet parmi les autres des interrogations que l'hôpital porte sur lui-même. Une comptine d'enfant qui revient obsessionnellement dans le premier volet du diptyque, le rythme cardiaque amplifié par les appareils dans le deuxième. Patrick Froehlich est chirurgien spécialisé dans les cordes vocales de l'enfant – il a lui-même longtemps exercé à en hôpital à Lyon (c'est lui qui décide de cette graphie sans majuscule) et depuis deux ans exerce à Montréal. L'impression alors que le corps, le fragile corps de l'enfant, est à la fois le centre de l'énonciation, le lieu même de l'interrogation et de la lecture, et en même temps le détonateur, ce qui met tout en trouble et mouvement, du couple dans le premier volet, de la cellule de soins dans le deuxième. Nous avons décidé de joindre ces deux volets du diptyque dans...
Après le succès de Et soudain, la liberté, co-écrit avec Evelyne Pisier, voici le nouveau roman de Caroline Laurent. Au coeur de l'océan Indien, ce roman de l'exil met à jour un drame historique méconnu. Et nous offre aussi la peinture d'un amour impossible. PRIX MAISON DE LA PRESSE 2020 Certains rendez-vous contiennent le combat d'une vie. Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère... Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans brides ni chaussures pour l'entraver, fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle. Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique. Peu à peu, le quotidien bascule et la nuit s'avance, jusqu'à ce jour où des soldats convoquent les Chagossiens sur la plage. Ils ont une heure pour quitter leur terre. Abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ? Après le déchirement viendra la colère, et avec elle la révolte....
La pibale, c’est l’alevin de l’anguille que les Girondins, les Landais et les Basques pêchent clandestinement et qui vaut très cher au marché noir... Car nous sommes en 1942, dans une petite ville « occupée ». Pibale, c’est également le surnom donné à un adolescent de 17 ans, lâche et mythomane. Son oncle Gérard qui l’élève, et qui est un caïd du milieu, veut faire de lui un avocat. Mais Pibale rêve d’égaler son père, « le Pacha », un gangster notoire, emprisonné depuis plusieurs années. Or le jeune homme ne va réussir à se distinguer que dans la délation et la veulerie. À cause de lui, des résistants seront arrêtés et aussi son oncle. Lui-même sera jeté en prison où il jouera le rôle de « mouton ». Mais jusqu’où pourront aller les conséquences de sa fabulation et de ses impostures ? Remarquable par sa précision et son extrême finesse dans la simplicité, ce livre est le portrait magistral d’un anti-héros, Pibale, mais aussi la peinture très originale d’une tranche de vie sous l’occupation.
Au lieu de passer au centre des chèques postaux, aujourd'hui, j'aurais mieux fait de me consacrer à des amours ancillaires (celles que je préfère). Au guichet, j'avise un vieux type blême et pâle des crayons qui retire de l'artiche. Où ça se complique, c'est quand je retrouve le pépère, assis dans sa bagnole, bien sagement, mais un peu mort ! Alors, je me mets en piste courant de surprise en surprise au long de la rue des Macchabées.