C'est magique ! C'était un instant magique ! maaagique ! : Ces expressions émaillent nos discours de tous les jours... Dans ce livre, je m'attache à décrire, au travers d'exemples très quotidiens, en quoi le recours à une pensée irrationnelle de type " magique " se révèle comme une réponse intelligente à une situation particulière. Moment suspendu de la raison, l'intelligence magique peut participer de notre faculté de connaître et de comprendre, nous mettre en état de compréhension intime avec le monde même, et peut-être plus encore, dans ce qu'il a de plus incompréhensible à l'entendement ordinaire. Cette forme particulière de l'intelligence, à la manière d'une pensée de secours, contribue à la capacité d'un être vivant de s'adapter à des situations nouvelles, trouver des solutions à des situations problématiques, surmonter des situations de stress ou de danger imminent. Une facette de notre intelligence, sortie de la logique causale, aborde l'inexplicable et le merveilleux... j'essaie d'en montrer les dangers, car il existe bien rare bêtise magique, mais aussi d'en dégager les utilités, d'en goûter le charmes et les richesses afin de bien vivre ...
Le développement de la pensée philosophique moderne et contemporaine, dans ses tendances les plus remarquables et dans ce qu’il y’a en lui d’essentiel pour nous repose sur le fond d’une ambiguïté fondamentale qui n’est devenue explicite et n’est pensée dans ses différentes articulations que progressivement tout au long de ce développement. Cette ambiguïté réside dans le rapport de la pensée et de l’être. L’ambiguïté dont il est question dans cette recherche ne doit pas être saisie comme étant le simple synonyme d’équivocité au sens restreint de la logique.
La pensée économique de l'Islam du VIIIe au XVe siècle demeure de nos jours encore largement méconnue. J.A. Schumpeter n'a pas hésité à qualifier cette période de " grand vide ". Tout au plus, nombre d'auteurs accordent-ils le mérite à l'Islam d'avoir traduit la pensée grecque. Pourtant la réflexion économique arabo-musulmane va bien au-delà d'une simple médiation de la pensée d'Aristote ou de Platon. L'examen des textes arabes de l'Islam montre, par exemple, que la loi de l'offre et de la demande n'avait plus de secrets, ou presque, pour un Ibn Taymiya (1263-1328) ou un Al-Tilimsani (XIVe-XVe), et que la " mauvaise monnaie chassait la bonne " disait déjà Al-Maqrîzi (1364.1442). Des auteurs, comme AI-Muqaffa (720-756 / 757), Abu Yousuf (731-798) ou Al-Mâwardi (974-1058), avaient déjà constaté que " trop d'impôt tuait l'impôt ", ce que, un peu plus tard, Ibn Khaldûn (1332-1406) allait intégrer dans une magistrale étude dynamique des sociétés. La contribution de l'Islam à l'élaboration de la pensée économique est réelle et novatrice dans bien des domaines. Cet ouvrage a pour ambition de présenter méthodiquement les grandes idées économiques...
L'Univers est régi par la Loi - une grande Loi. Ses manifestations sont multiformes, mais vu de l'Ultime, il n'y a qu'une seule Loi. Nous connaissons certaines de ses manifestations, mais nous sommes presque totalement ignorants de certaines autres. Pourtant, nous en apprenons un peu plus chaque jour - le voile se lève progressivement..... Lorsque nous verrons que la pensée est une force - une manifestation d'énergie - dotée d'un pouvoir d'attraction semblable à celui d'un aimant, nous commencerons à comprendre le pourquoi et le séjour de nombreuses choses qui nous ont semblé obscures jusqu'à présent. Il n'y a aucune étude qui récompensera aussi bien l'étudiant pour son temps et ses efforts que l'étude du fonctionnement de cette puissante loi du monde de la pensée - la loi de l'attraction.
Cet ouvrage collectif a été réalisé par une équipe de recherche universitaire du Centre de Recherche de l'Institut de Psychologie et de Sociologie Appliquées (I.P S.A. - U.C.O., Angers). Ce Groupe d'Etude « des processus normaux et pathologiques dans les champs sublimatoires » est composé pour la plus grande part d'enseignants-chercheurs auxquels s'adjoignent quelques praticiens professionnels et doctorants. Dans la continuité de l'approche menée autour du Temps, il élabore la question de la pensée : - dans son acception philosophique, phénoménologique, - en tant que processus psychique conscient-inconscient, - comme procédé organisationnel neurophysiologique et de traitement de l'information. De la pluralité des modes de pensée à l'éclatement des références conceptuelles, comment envisager les processus de pensée comme modes subjectifs d'appropriation du réel ? Sera exploré le hiatus entre phénoménologie (Heidegger) et psychanalyse (Freud) sur la question de l'être pensant-pensé. Une approche par les neurosciences de cette question suppose une redéfinition des notions et concepts communs (l'inconscient, la mémoire, le rêve etc.) mais surtout des...
Que vaut l'admiration de Nietzsche pour la figure élitiste du brahmane ? Que nous apprend-il sur la notion de souffrance vue contradictoirement par les brahmanes et les chrétiens ? Quelle est la valeur de cette formule énigmatique de Nietzsche : "Dans la douleur, il y a autant de sagesse que dans le plaisir." Enfin la notion du mysticisme chrétien "analogue" à l'idée de délivrance (fin des réincarnations) est-elle vue comme une auto hypnotisation prenant la forme d'une folie de l'ascète du christianisme et du brahmanisme (hindouisme).
Annie Besant avait depuis son enfance des interrogations spirituelles. Les réponses des Églises établies ne l'avaient pas satisfaite. Elle avait surtout des difficultés à en accepter les dogmes, comme l'idée d'un châtiment éternel sans rédemption possible, ou les dérives du patriarcat. Dans Le pouvoir la pensée, sa maîtrise et sa culture Annie Besant nous propose un petit livre destiné à aider les étudiants dans l'étude de leur propre nature, du moins en ce qui concerne le côté intellectuel de celle-ci. Le lecteur qui aura compris les principes posés naturellement par la conscience et la mémoire sera en bonne voie pour accroître ses facultés mentales beaucoup plus rapidement qu'il ne lui serait possible de le faire s'il restait ignorant des conditions de leur développement.
L'autonomie a longtemps été identifiée comme la caractéristique principale du droit fiscal. Austère, technique, d'un matérialisme viscéral, la loi d'impôt est très rarement rapprochée de questions religieuses. Elle semble imperméable à toute transcendance. Pourtant, mis à part le traitement juridique des biens et des revenus des Eglises et de leurs membres, mis à part les très rares éléments d'interventionnisme fiscal à but moral ou religieux qui viennent contrebalancer un droit volontiers qualifié d'amoral, le critère religieux semble être assez pertinent pour distinguer, au sein des systèmes fiscaux des pays développés d'Europe de l'Ouest, deux types idéaux liés chacun à l'histoire et à la culture religieuse de leurs pays. Les pays catholiques semblent ainsi se distinguer par les fortes résistances dont a fait l'objet l'introduction des techniques fiscales modernes d'impôt personnel et progressif sur l'ensemble des revenus. Cette approche renouvelée des systèmes fiscaux met encore un peu plus en évidence le caractère extrêmement spécifique des impôts directs à propos desquels l'harmonisation fiscale européenne a tant de mal à progresser....
Au sommaire de ce numéro : L'économie politique classique au crible de la raison dialectique : la relecture hégélienne (D. Brochard), Ordre spontané et ordre organisé chez Hayek (A. Leroux et R. Nadeau); Règles négatives et évolution (P. Dumouchel), La théorie hayékienne de l'ordre auto-organisé des marchés (P. Nemo), Limites organisationnelles du libéralisme hayékien (M. Bensaïd), L'hétérodoxie rend-elle un historien de la pensée économique aveugle et sourd ? ().
Dans cet ouvrage, l'auteur plaide en faveur d'une certaine version de l'anti-individualisme en philosophie de l'esprit. Cette theorie, inspiree des experiences de pensee de Hilary Putnam et Tyle Burge se presente, dans la perspective nouvelle proposee par Michel Seymour, comme la conjonction de trois theses essentielles: elle affirme le caractere linguistique des contenus de certaines attitudes propositionnelles telles que le jugement et la croyance, elle postule une determination des environnements physique et sociolinguistique sur les contenus de la pensee, et elle inclut une conception communautaire du langage. La theorie citationnelle qu'il developpe permet de renforcer les experiences de pensees proposees par Burge et de les faire porter sur les etats mentaux en tant que tels car, sans elle, ces experiences ne s'appliquent en principe qu'au discours de la psychologie populaire. L'auteur montre aussi qu'elles peuvent s'accorder avec l'admission de contenus etroits et idiolectes, pourvu que ceux-ci soient ultimement individues respectivement en fonction des environnements physiques et sociolinguistique. Il s'attaque enfin au probleme de l'autorite de la premiere personne: ce...
L'auteur n'etudie pas le cartesianisme, rationalisme suspect, aux yeux de certains catholiques, de mettre la foi en danger. Il prend le parti de revenir a Descartes lui-meme, a la genese de son oeuvre, liee aux evenements d'une vie, elle-meme liee a l'histoire de son siecle. Une premiere partie y distingue des periodes comprenant des rencontres decisives, des voyages, des publications (sources de polemiques), des projets. A partir de 1640 le cartesianisme est reconnu par les mondains , les savants, les religieux, et Descartes fait figure de chef d'ecole. Les resultats de cette minutieuse enquete, dans la deuxieme partie de l'ouvrage, de discerner les intentions apologetiques de Descartes, sa vision des rapports de la raison avec la foi. Certes, ecrit Henri Gouhier, Descartes a voulu defendre la cause de Dieu, combattre les athees et les libertins... il accuse la scolastique d'avoir perverti la theologie comme la physique... . Mais le Dieu du philosophe n'est pas celui de la Revelation; si philosophie et theologie sont separees (separation qui protege l'ineffabilite de l'infini divin), il ne peut y avoir aucun conflit entre elles (car elles ont la meme racine: une foi absolue en la ...
PEDAGOGIE, ENSEIGNEMENT, méthode.
"Comment pense-t-on ? Pourquoi pense-t-on ? Et quelles sont les idéologies que Ça entraîne ? Pour répondre à ces différentes questions, l'auteur invente un nouveau type de philosophie qui permet de comprendre comment l'espace et le temps conditionnent notre façon de penser. Cet ouvrage inaugure ainsi la naissance de la philosophie immanentale."