Naissance et premier essor de l'Occident chrétien, Ve-XIIIe siècle
Auteure: Jacques Verger
Nombre de pages: 296Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cette histoire des origines du royaume de France associe l'étude des modalités de la formation de la France et l'analyse des transformations du pouvoir, de l'économie, de la société et de l'Eglise. Sommaire : 1. La Gaule à la fin du Ve siècle. 2. La conquête de la Gaule. 3. Royauté et aristocraties aux VIe et VIIe siècles. 4. Économie, société et sulture à l'époque mérovingienne. 5. Dans l'empire carolingien (714-888). 6. La mise en ordre carolingienne. 7. Les puissants et les faibles. 8. Entre 888 et 1060 : le pouvoir, la violence et la paix. 9. Croissance économique et domination seigneuriale (Xe - XIIe siècle). 10. L'Église et la société chrétienne (milieu XIe - fin XIIe siècle). 11. La France féodale (1031 - 1180). Points forts : - Un "classique" parmi les manuels d’histoire moderne - Un auteur spécialiste reconnu de la période - Tient compte des travaux récents sur le sujet.
Les historiens médiévistes se trouvent confrontés à des sources qui sont en latin jusqu’à la fin du Moyen Âge, même si la langue française entre dans la littérature puis dans la pratique à partir du XIe siècle. La langue latine ne cesse alors d’évoluer. Dès l’Antiquité tardive elle a acquis des traits propres qui la distinguent de celle que pratiquait Cicéron ; ses transformations se poursuivent en permanence dans les domaines de la grammaire et du vocabulaire. Il a paru bon de provoquer une rencontre sur la situation actuelle de 1 enseignement du latin médiéval en France et dans les pays voisins. Aux historiens médiévistes qui avaient accepté de faire part de leurs expériences se sont ajoutés les linguistes préoccupés de leurs contacts avec l’histoire. Les relations entre histoire de la langue et histoire de la société sont apparues plus étroites que jamais. S’est exprimé en particulier le besoin de fournir aux étudiants, voire aux enseignants et aux chercheurs, un lexique latin médiéval-français, dont les premiers jalons ont été posés au cours de la table ronde conclusive du colloque. Outre le regard jeté sur les bouleversements...
Il y a 2 600 ans, en Lydie, dans l’actuelle Turquie, naissait la monnaie. Il y a à peine plus d’un siècle, à Detroit, le fordisme associait production et consommation de masse. En 1474, Venise instituait le brevet d’inventions... De la révolution néolithique à la crise financière actuelle, ce guide raconte l’histoire économique en trente-huit dates-clés. Il montre comment le jeu qui réunit, et parfois oppose, production, marchands, princes et financiers a engendré le capitalisme moderne. Comment l’Occident a étendu sa domination depuis le XIVe siècle. Comment les techniques ont porté la mondialisation de l’économie, même si elles n’en sont pas à l’origine. Une plongée dans le temps long de l’histoire qui permet aussi de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui.
Bruges, Francfort, Gênes, Rome ou Paris sont aussi représentatives du Moyen-âge que la seigneurie, le fief, le servage et les expéditions des croisés. Au moment où il se clôt, la carte de l'Europe des villes coïncide avec celle des centres de culture et des lieux où se crée la richesse. La civilisation européenne est devenue vraiment urbaine. Thierry Dutour redonne vie au discours des contemporains sur leurs villes. Il montre comment le temps des villes épiscopales, jusqu'au IXe siècle, se distingue des siècles postérieurs. Il met en valeur l'urbanisation de l'Europe latine au xe siècle. Il souligne le lien entre essor démographique, expansion agraire et prolifération des villes du VIIIe au XIVe siècle. Il décrit enfin la vie en ville, reflet d'évolutions sociales majeures. Historien et sociologue, Thierry Dutour est maître de conférences à l'université de Paris-IV-Sorbonne. Il a publié Une société de l'honneur. Les notables et leur monde à Dijon à la fin du Moyen-âge et poursuit actuellement des recherches sur les noblesses citadines dans le royaume de France.
Il n'est pas de société humaine qui n'ait soulevé la question de ses origines. Notre propre culture ne fait pas exception. Mieux : elle se singularise par la pluralité des discours d'origine qui y circulent. Véritable originologie, la présente enquête identifie quatre types de discours d'origine : les discours mythiques (comme la Genèse) ; les discours rationnels (de Thalès à Auguste Comte) ; les discours scientifiques (Big bang, origine de la vie, origine de l'homme, etc.) ; et, enfin, les discours phénoménologiques (qui mobilisent, dans le sillage de Husserl, la notion d'" originaire "). Sont ainsi examinées les diverses façons par lesquelles il nous est donné de parler de ce qui fût avant toutes choses. Thèse dans la thèse, il est montré que c'est la biologie qui a ouvert la voie à la physique pour l'élaboration de discours d'origine de type scientifique et non l'inverse. Pascal Nouvel invite ainsi le lecteur à l'analyse détaillée de ces discours et des rapports multiples, de légitimation ou de délégitimation, qu'ils entretiennent entre eux, y compris dans leurs dimensions éthiques, sociales et politiques.
Les articles rassemblés dans cet ouvrage apportent un éclairage inédit sur l'histoire de la Louisiane, véritable creuset culturel au destin colonial si particulier. Ce " mélangeur de cultures ", comme l'appelle un des auteurs de l'ouvrage, est examiné au prisme de plusieurs disciplines, par des chercheurs canadiens, français et états-uniens. Les articles adoptent des perspectives historiques, anthropologiques et linguistiques pour croiser les regards, dialoguant, se répondant et se complétant. L'ouvrage propose ainsi une vision multidimensionnelle de la Louisiane, carrefour où les cultures s'affrontent, s'allient et se métissent depuis sa période coloniale, point de rencontre des Empires français, anglais et espagnol, jusqu'à nos jours, en passant par le moment de transition entre les Empires européens et la jeune république américaine. Ce livre témoigne d'un renouvellement important, en cours, de l'historiographie de cette région mythique dans l'histoire du Sud états-unien.
Selon le Code de droit canonique de 1983, actuellement en vigueur dans l'Église catholique latine (cc. 285-286 et 289.2), les clercs ne peuvent exercer des charges publiques, séculières ou commerciales. Pour comprendre ces normes, il faut opérer un retour
Panorama synthétique du Moyen Âge (Ve-XVe siècles), cet ouvrage veut répondre aux besoins spécifiques des étudiants de premier cycle. Il propose l'essentiel des connaissances à travers plusieurs sections - les événements politiques, les faits culturels et religieux, le contexte social et économique, les grandes figures de la période...- et s’appuie sur un choix de documents significatifs. Plans de dissertation, chronologie, glossaire, cartes et sources livresques et informatiques offrent des ressources pédagogiques et des repères précieux.
Ce livre se concentre sur un corpus d'environ 200 peintures murales religieuses réalisées entre 1150 et 1530 env. et situées à l'intérieur d'un ancien diocèse alpin, le diocèse de Coire (Suisse orientale, Vorarlberg, Haut Adige). Il s'agit d'une étude pionnière sur les décors des parois externes des églises, un phénomène artistique fréquent dans les Alpes. Grâce à cet emplacement, ces peintures deviennent des images-interlocuteurs fondamentales pour les habitants de ces villages de montagne. La disposition des décors peints montre que les commanditaires, tout particulièrement les communautés paroissiales et les élites religieuses et laïques locales, recherchaient leur vision. Le contrôle de ces images était un enjeu important à l'intérieur des dynamiques sociales et politiques, spécialement dans un territoire qui a connu, après 1400, un développement marqué de l'autonomie communale, même au niveau religieux. Ces peintures témoignent ainsi d'une utilisation particulière des images religieuses, dont les fonctions dévotionnelles et « publicitaires » étaient appréciées tant par les élites traditionnelles que par les nouvelles élites communales,...
C'est de la culture savante, c'est-à-dire, latine, scolaire et universitaire qu'il s'agit ici. Telle qu'elle se définit aux XIIe et XIIIe siècles, sur la base d'un stock canonique d'« autorisés », cette culture a des contours précis et des limites assez étroites. Mais à l'intérieur de celles-ci, elle a élaboré des méthodes de travail intellectuel d'une grande rigueur. C'est aussi de l'école urbaine et de l'université qui prend sa suite au XIIIe siècle, qu'il sera question. Sans remettre ouvertement en cause le contrôle traditionnel de l'Église, les institutions d'enseignement s'affinent aux XIIe et XIIIe siècles et acquièrent leur autonomie, non sans attirer bientôt, d'ailleurs, l'attention du prince. Transmission des savoirs et formation des hommes, recherche de la vérité et défense de l'orthodoxie, ces vocations souvent contradictoires sont également le fruit de l'essor scolaire. Des foyers majeurs - Paris, Bologne, Oxford - émergent, mais c'est tout autant la multiplication des studio secondaires et des petites écoles qui, en permettant partout l'élévation du niveau d'éducation des populations, balise les progrès de la culture écrite au Moyen...
Au moment où l’on s’inquiète de l’avenir de notre planète en s’interrogeant sur la validité des modèles climatologiques en présence, il paraît judicieux de jeter un regard rétrospectif sur la manière dont a été façonnée notre conception de la Terre depuis le début du XIXe siècle. Alors que le jeune Cuvier affine par étapes son interprétation catastrophiste de l’histoire de la Terre, celle-ci se précise peu à peu grâce aux progrès cumulatifs de la stratigraphie. La pétrographie suit un autre mode de progression car elle bénéficie de la mise au point de microscopes polarisants de qualité, puis de l’invention de dispositifs techniques permettant de préciser les caractères cristallographiques des minéraux des roches. Enfin, l’invention de la microsonde ouvre de nouveaux champs d’étude. Quant aux conceptions géodynamiques, elles sont perçues au contraire comme des théories concurrentes. Ainsi, à la "théorie des soulèvements", chère à Élie de Beaumont, succède celle d’Eduard Suess dans laquelle l’accent est mis sur les mouvements tangentiels. Celle-ci est bientôt remplacée par la conception mobiliste proposée par Alfred...