Afrique du Sud, la fin des certitudes
Auteure: Dominique Darbon
Nombre de pages: 78Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
« En cette fin de siècle, la question de l'avenir de la science est souvent posée. Je crois que nous sommes seulement au début de l'aventure. Nous assistons à l'émergence d'une science qui n'est plus limitée à des situations simplifiées, idéalisées, mais nous met en face de la complexité du monde réel, une science qui permet à la créativité humaine de se vivre comme l'expression singulière d'un trait fondamental de tous les niveaux de la nature. J'ai tenté de présenter cette transformation conceptuelle qui implique l'ouverture d'un nouveau chapitre dans l'histoire féconde des relations entre physique et mathématique sous une forme lisible et accessible à tout lecteur intéressé par l'évolution de nos idées sur la nature. Nous ne sommes qu'au début de ce nouveau chapitre de l'histoire de notre dialogue avec la nature. » Ilya PrigogineIlya Progogine, prix Nobel de chimie, est professeur à l'université libre de Bruxelles et à l'université du Texas à Austin.
Comment peut-on se décoloniser ? L’action politique peut-elle contribuer à une émancipation ? Peu après 1946, après plus d’un siècle de répression, de spoliations foncières et de cantonnement dans des réserves, les populations colonisées de Nouvelle-Calédonie accèdent au suffrage universel. L’expérience est unique dans l’Empire colonial français. Elle l’est aussi si on la compare à d’autres sociétés coloniales. Des élus « indigènes » apparaissent et accèdent à ce statut nouveau de représentants. Jusque dans les années soixante-dix, cette première génération de dirigeants invente « la » politique dans le monde « indigène ». Ils pénètrent dans des assemblées représentatives, organisent des réunions publiques, défendent des intérêts, font campagne. Pourtant, ils ne se révoltent pas. Ils ne parlent pas des injustices dont ils ont été les victimes et se disent Indigènes et Français. Pendant trente ans, alors que la plupart des colonies françaises deviennent indépendantes, ils proclament au contraire leur attachement à la France. C’est à croire que le cadre démocratique a fini par produire un consentement. En réalité, se ...
Ce livre est à la fois une espèce de «regard général sur la philosophie» à travers les problèmes, les grandes questions et les débats philosophiques de toujours et de tous les temps et une analyse minutieuse, intelligente, critique et constructive de grandes questions actuelles : le minimalisme, le culte du corps, le manque de passion et la réalité d'un monde qui canonise les contradictions, la culture du provisoire, la fragilité des engagements et des liens entre les hommes, le refus de l'autorité et de tout ce qui vient d'en haut, le triomphe du relativisme éthique, le dépassement de l'Etat-Nation, la crise de la démocratie-arithmétique, la question du genre, le néo carpediem, le néo manichéisme, la crise du sujet, l'humanisation de la déesse raison, le décentrement du Je... Avec tact, délicatesse, érudition et esprit de synthèse, l'auteur revisite l'histoire de la philosophie de façon intensive et logique pour y découvrir les trésors cachés : l'antiquité et la certitude cosmologique (pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ?), le Moyen Âge et la certitude théologique (pourquoi Dieu a-t-il créé l'homme et tout ce qui existe ?), les...
Entre analyses pertinentes et bouffées délirantes, cet essai décrypte l'univers du voyage dans un monde à l'arrêt. L'auteur, anthropologue autonomade, se promène entre l'ailleurs et l'ici, abordant les sujets les plus sérieux et les plus futiles. Il partage ses pensées buissonnières autour de nos trips qui ne passent plus et autres nomadismes contrariés. Ouvrage de chroniques sur les tourismes en voie de mutation ou de disparition, on y porte également un regard acéré sur notre planète dévastée mais à la merci du capitalisme. L'auteur entend balayer devant sa porte mais aussi jusque dans les moindres recoins du monde pour débusquer les inepties du tourisme contemporain, les incohérences des voyages dans toutes ses variantes.
Litterature contemporaine et "histoires" de l'art" montre en quoi l'interet porte par les ecrivains occidentaux aux arts plastiques s'est profondement renouvele depuis la derniere decennie du XXe siecle. Au lieu d'avoir pour horizon les pratiques artistiques contemporaines, les oeuvres de fiction se ressourcent desormais dans le passe de la peinture, parfois au plus lointain du patrimoine europeen. Cette reconnaissance conditionne l'emergence et l'essor d'un nouveau paysage litteraire, qui relance la question de la transmission du savoir artistique et de l'identite culturelle. Lorsque l'experience actuelle de la peinture ancienne confere une valeur ethique a la memoire, une dimension existentielle a l'esthetique, sollicitant l'imaginaire pour devenir resolument anachronique, le parcours critique ainsi ouvert dans la discipline historique de l'art permet d'en proposer une autre approche, voire d'autres genealogies. Pratique litterale d'une esthetique de la reception, elle prete l'oreille au public anonyme de tous temps comme de tous lieux, feminin souvent. De l'enseignement universitaire a la maniere d'ecrire les vies d'artistes ou d'exposer la peinture, c'est l'univocite du recit...
Apres une premiere emergence dans le contexte de la "fruhaufklarung" c'est dans le dernier tiers du 18e siecle que le probleme de l'atheisme resurgit en allemagne en prenant une tournure et une consistance affirmee. On y accede d'abord directement et concretement par le canal de la reception d'epoque marquee notamment par un certain nombre d'evenements tumultieux en relation avec l'atheisme dont les potentialites sont ensuite recensees dans les orientations caracterisant l'evolution de l'esprit rationaliste allemand dans la seconde moitie du 18e siecle. Restait alors a savoir dans quelle mesure l'atheisme parvenait effectivement a se concretiser. Constituant ici l'essentiel du travail, l'analyse s'attache a definir la typologie precise des occurrences de pensee radicale dans leur expansion jusqu'a l'atheisme: 1) l'amorcage du processus rationaliste de reduction religieuse passant par la neologie et plus sensiblement par l'emergence de l'esprit irreligieux (pezzi, lessing), notamment a l'encontre de la tradition theologique chretienne (eberhard, bahrdt, mauvillon, reimarus); 2) les ruptures avec toute theologie fideiste ou l'expansion irreligieuse du deisme (wekhrlin, frolich,...
L’intégrisme s’étend, les croyances irrationnelles prolifèrent, des foules enthousiastes accueillent le pape. En même temps, l’influence des autorités religieuses décline et la vie sociale s’organise en dehors du sacré. De la, deux questions : Comment le monde occidental est-il devenu une société ouverte, libérée de dogmes religieux ou idéologiques imposés à chacun ? Comment concevoir et diriger notre vie en l’absence d’absolu ? L’auteur retrace cette évolution, il montre que cette ouverture a permis un développement scientifique et économique sans précédent, mais aussi que la fin des certitudes suscite une inquiétude parfois insupportable. Il s’interroge sur les points de repère qui subsistent et peuvent fonder une éthique post-religieuse. Cet essai, vif, clair, dépourvu d’agressivité, s’adresse autant aux agnostiques qu’aux croyants, à tous ceux qui se demandent comment vivre dans Un monde sans dieux, ou avec un Dieu secret et muet.
Du dépassement de la société féodale jusqu'au traité de Versailles, la conception politique du territoire n'a cessé de se préciser. Support exclusif de l'autorité, celui-ci a eu pour fonction de dessiner le cadre des allégeances individuelles, celui du contrôle et de l'allocation. Il a doté la vie internationale de ses principes fondateurs en la concevant comme une réunion d'unités souveraines. Cette construction est désormais ébranlée, victime de la modernité, de la mobilisation accrue des individus, des progrès de la communication, du retour du particularisme et de l'ethnicisme. Trop étroit pour faire face au développement des échanges, il est jugé trop vaste pour s'adapter aux besoins de la nouvelle quête identitaire. Il est de moins en moins admis comme support d'une identité politique citoyenne et de plus en plus toléré ou réclamé comme l'instrument d'une identité religieuse ou ethnique. A mesure que la définition politique des peuples s'efface, l'affirmation des droits d'autodétermination suppose une remise en cause globale et désacralisée des territoires. Il en découle un désordre qui semble échapper aux règles de la géographie...
Lecteur, attention. Ce nouveau "discours" pourrait presque passer inaperçu, tant son ton et son propos sont simples et dénués de toute emphase. Et pourtant... Jamais peut-être on n'a dit aux scientifiques avec autant de clarté que le paradigme expérimental de Claude Bernard n'a plus cours, que l'époque des évidences et des expériences cruciales est révolue. La science a changé, nous dit Jean-Marie Legay, parce que ses objets ont changé. Pour répondre aux besoins et aux attentes de notre temps, les chercheurs n'ont d'autre choix que d'adapter leurs démarches et leurs dispositifs à la complexité de leurs objets. Mais la nécessité d'éprouver la théorie en interrogeant le réel s'impose toujours avec autant de force. Et c'est précisément le rôle de la modélisation que de permettre l'organisation de ces épreuves nouvelles et la confrontation des points de vue d'où sortent les faisceaux de cohérences croisées qui nourrissent désormais la progression de la science. En ce sens, la méthode des modèles peut-être considérée comme l'état actuel de la méthode expérimentale. Encore faudrait-il que la communauté scientifique en prenne pleinement conscience...
"Constat transhistorique et transculturel : les hommes dominent les femmes, pourquoi ? parce qu'ils en ont peur mais pourquoi ? parce qu'elles incarnent un féminin qui menacerait en permanence l'ordre phallique, un féminin follement érotique et maternel, incompréhensible". Ainsi l'auteur présente-t-il le thème de son livre, somme de ses recherches débutant par l'article "La castration et le féminin" paru dans la Revue française de psychanalyse en 1993. Cette réédition est augmentée d'une postface inédite d'André Green qui prend la forme d'une discussion-hommage posthume des thèses de Jean Cournut avec parfois l'expression d'un avis différent.
Comment les hommes du passé voyaient-ils leur futur ? Comment appréhender les attitudes très variées que nos ancêtres ont pu avoir à l’égard de l’avenir et leurs efforts pour tenter de le prévoir ? Tenter de repérer ce que sera peut-être le futur à partir du passé et du présent, voire s’efforcer d’avoir sur lui une action, ne serait-ce que mémorielle (la postérité) est un enjeu qui n’a cessé de fasciner à travers les temps. Dans l’Europe moderne, selon le concept d’ « horizon d’attente » (R. Koselleck), se substitue à l’attente inquiète de la fin des temps, l’espérance d’un avenir à construire ici-bas. Les historiens réunis ici analysent sur la longue durée diverses figures de l’avenir qui oscillent entre anticipations, projections, prospectives, craintes, espoirs et illusions. Ce livre s’inscrit également dans la volonté partagée de sortir du culte collectif actuel de la nostalgie et de la crise contemporaine à se projeter dans le temps. Historien pionnier, professeur d’histoire moderne à l’université de Provence et directeur de TELEMME, Bernard Cousin a toujours encouragé les recherches innovantes. Sa grande thèse...
D'après Jean Delumeau, "il y a unanimité chez les historiens pour estimer qu'il se produisit en Europe à partir du xive siècle un renforcement et une plus large diffusion de la crainte des derniers temps". Parmi les tenants les plus célèbres de cette doctrine - que tous ne partagent pas - se range Huizinga qui souligne qu' "au déclin du Moyen Âge, la vie s'emplit d'une sombre mélancolie. (...) Le monde s'acheminait vers sa fin, et toute chose terrestre vers la corruption".Les raisons de tant de pessimisme sont évidentes. Le quatorzième et le quinzième siècles connurent une suite de désastres qui n'épargnèrent personne en Europe. En France, la Guerre de Cent Ans éprouva cruellement la population civile ; la peste qui, en 1348, avait décimé par endroits un tiers de la population, réapparut régulièrement ça et là avec d'autres maladies tout aussi mortelles ; les disettes, dues à la détérioriation des conditions climatologiques, devinrent de plus en plus fréquentes ; enfin, le Grand Schisme, qui commença en 1378, ne constitua pas seulement un drame de conscience pour les chrétiens, mais marqua, à leurs yeux, "la rentrée dans un âge apocalyptique".
" Réintroduire dans la science la flèche du temps fut l'une des ambitions qui auront marqué mes recherches sur une période de l'ordre d'un demi-siècle. Nous voyons aujourd'hui se dégager de nouveaux horizons qui nous permettent d'envisager une reformulation des lois de la nature. À l'univers automate succède une nature en construction ; la notion de “nouveau” prend un sens cosmologique. Le futur n’est pas donné. Nous pouvons aujourd’hui donner un sens précis à cette condition de toute créativité grâce aux outils que nous procurent les mathématiques modernes. La flèche du temps et l’évolution créatrice, notions étroitement associées, posent, dans de nombreux domaines, des questions que je crois décisives. Pour traiter de tels sujets, il fallait ouvrir le dialogue avec des représentants de pratiques scientifiques différentes. C'est ce que nous avons tenté de faire. " I. P. Ilya Prigogine, prix Nobel de Chimie, est professeur à l’Université libre de Bruxelles et à l’Université du Texas à Austin. Il a notamment publié La Fin des certitudes. Contributions de Werner Arber, Jean Bédard, Robert C. Bishop, Thomas Buhse, Mauro Ceruti, Jean-Louis...
Trois enjeux décisifs pour l’avenir immédiat : La sécurité : comment gérer la terreur ? De Paris à Raqqa, y a-t-il une stratégie française face au terrorisme ? Le Moyen-Orient et le monde arabe : comment les reconstruire ? Le projet européen a-t-il un avenir ? L'Union européenne face à la mondialisation. Y a-t-il encore un projet européen ? Dans un esprit résolument prospectif, Ramses propose également un appareil documentaire et pédagogique original : chronologie internationale, cartes inédites, données statistiques, vidéos.
Découvrez les grands enjeux de développement du Québec de demain à travers les réflexions des membres de l'Observatoire du Québec sur sept grands thèmes de développement: la démographie, les valeurs, le développement territorial, le développement économique, la mondialisation, le leadership de l'État québécois et la société civile.
Ginny et Jack rêvent d’une cité fabuleuse, assiégée dans un avenir lointain par un ennemi implacable. Et ces visions impérieuses projettent leur esprit dans le corps de deux créatures de cette ville menacée. Daniel, lui, ne rêve que de ténèbres sans fin, reflet du sort qui l’attend. Ces jeunes gens sont liés par autre chose que les rêves. Ils sont des Changeurs de destin, nés avec le don de sauter entre les lignes-mondes, afin d’habiter d’autres versions d’eux-mêmes. Et chacun d’entre eux possède un mystérieux artefact appelé « messager », qui ne semble pas altéré par ces permutations. Ginny, Jack et Daniel se voient bientôt enrôlés dans une mission presque sans espoir pour sauver l’avenir... et achever la plus grande oeuvre de toute l’histoire humaine. Mais d’effroyables chasseurs sont déjà à leurs trousses...
S'il est acquis que les religions contribuent à la justification de l'ordre établi, elle speuvent aussi jouer comme une force de changement. A partir d'analyses de ces empruntés à l'histoire de l'Eglise catholique, mais aussi à celles d'autres religions, ce livre examine des contestations internes qui ont eu pour enjeux de mettre en question les relations traditionnelles entre des agents religieux, des laïcs et des institutions et de redéfinir la place des Eglises ou des organisations religieuses dans certaines sociétés. Le point de vue adopté dans cet ouvrage dans cet ouvrage prend le parti de comprendre les sibversions relligieuses en ce qu'elles engagent pleinement les esprits et les corps.
Quatre questions sont successivement abordées : la sécurité alimentaire pour les pays à forte croissance démographique est-elle possible ? La montée actuelle de la compétition sur les marchés internationaux est-elle globalement bénéfique ? La pauvreté rurale peut-elle être durablement réduite dans les pays à faible reveu ? Que peut-on attendre des agricultures pour réduire le risque de changement climatique ? Le jeu combiné des incertitudes ne permet pas de tirer des conclusions sur les tendances d'évolution générales sur le sécurité alimentaire. Les mécanismes de libéralisation des échanges, dont les coûts sociaux peuvent être élevés, risquent d'être freinés par des accords régionaux. La réduction de la pauvreté pose le problème d'une régulation dans la durée de la compétition tenant compte des histoires et des rythmes d'évoltion des sociétés. La dernière question amène l'auteur à s'interroger sur les capacités, au niveau international, d'organiser la transition des agricultures vers la globalisation
L'objectif de cette recherche est d'analyser la décision fiscale au Maroc en tenant compte des procédures formelles et informelles suivies par les acteurs susceptibles d'intervenir. L'auteur démontre que le schéma classique linéaire de la décision ne correspond qu'imparfaitement à la réalité dans la mesure où il ne tient pas compte des incertitudes, des contradictions et de la diversité des facteurs caractérisant toute logique de choix lorsque sont mis en présence des acteurs ayant à défendre leurs propres intérêts et stratégies. La présente étude identifie et analyse dès lors la place et les rôles respectifs des institutions politiques (Gouvernement, Parlement, Partis), de l'administration fiscale, des institutions internationales (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale) et des groupes de pression participant à la création du droit fiscal. Tous agissent, interagissent et poursuivent des objectifs parfois divergents, selon des rationalités différentes, voire contradictoires, en fonction des contraintes de leur environnement. En consacrant sa thèse, qui est à l'origine de cet ouvrage, au processus de décision fiscale au Maroc, l'auteur apporte...
Les communications rassemblées dans ce volume, qui furent présentées au congrès international de Montréal-Ottawa en mai 2002, montrent que l'histoire de l'information au Moyen Âge est en pleine mutation. Il ne s'agit plus seulement d'étudier la diffusion des nouvelles pour mieux saisir les arcanes de la propagande ou de la rumeur, et la formation d'une éventuelle opinion publique, mais de comprendre comment les différentes pouvoirs, rois, princes, villes, communautés se sont approprié l'information jusqu'à en faire une manifestation de leur honneur. L'information prend alors son sens médiéval le plus strict pour être vécue comme une enquête, une instruction aux exigences techniques, bref comme une quête de la vérité. Son dévoilement est soumis à un certain nombre de codes, qui lui confèrent une légitimité, voire même une véritable sacralité. Aux rituels nécessaires participent, aussi bien que les émetteurs et les récepteurs, les intermédiaires que sont les messagers, les hérauts, les crieurs. Malgré sa fragilité, due aux conditions matérielles auxquelles elle reste toujours soumise – temps troublés, insuffisance des moyens mis en œuvre,...
Ce que l'on a appelé la "crise de la raison" fut vécu, dans certains milieux français, comme quelque chose qui, loin de conduire à renoncer au rationalisme, l'exalta. Au nom du rationalisme et de sa sauvegarde dans la crise, se constitua subrepticement une alliance et un échange entre histoire et épistémologie aux conséquences très importantes. Pourtant, jusqu'ici personne n'a mis clairement l'accent sur cet échange. Cet ouvrage tente de mettre l'accent sur cette alliance qui constitue le cœur de tout l'effort théorique fait en France pendant des décennies face à ce que nous appellerons l'épistémologie du rationalisme expérimental.
Essai critique visant à ruiner logiquement, en dénonçant leurs contradictions formelles, tous les mythes dont la fonction essentielle est d'immobiliser le monde qu 'il s'agisse des prétendus "dogmes de la science", ou des révélations divines infaillibles; Ou bien, si l'on préfère, critique rationnelle de la notion même de Vérités absolues, au nom d'un agnosticisme essentiel, afin d'ouvrir toute société à une véritable tolérance des autres, et afin d'ouvrir nos existences à une espérance d'immortalité, seule capable de donner sens et goût à nos vies en nous délivrant de l'angoisse universelle de la mort.
Les sociétés humaines les plus anciennes ont sécrété des normes sui generis afin de régler certaines questions communes. Avec l'apparition des Etats modernes, on assiste progressivement à la constitution et au développement d'un système juridique cohérent, distinct des ordres juridiques nationaux. Produit de la société internationale, le Droit international public en subit l'évolution. C'est ainsi que le passage de l'homogénéité à l'hétérogénéité de la société internationale produit des conséquences directes sur le contenu et les conditions de formation de la norme internationale. Aujourd'hui, le Droit international public concerne une société internationale marquée par la diversité. Unité et diversité, telles sont les multiples facettes du Droit international public contemporain, qui se trouve confronté à de nouveaux défis. L'ouvrage propose une lecture de ce système normatif en pleine mutation. Il en ressort notamment l'adhésion du Congo aux principes universels. Plusieurs années d'enseignement ont permis à l'auteur d'observer et de systématiser la pratique congolaise en matière de droit international public. Ces résultats sont mis à la...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.