L'autre moitié du soleil
Auteure: Chimamanda Ngozi Adichie
Nombre de pages: 672Nouvelle édition en 2017
Nouvelle édition en 2017
Comment dire adieu à un être cher alors que le monde entier est frappé par une crise sanitaire, que le défunt repose au Nigeria et que ses enfants sont bloqués en Angleterre et aux États-Unis ? Le père de Chimamanda Ngozi Adichie vient de mourir. Séparée de ses proches, cette dernière vit un deuil empêché et solitaire. Elle écrit alors sous la forme de courts chapitres, composés comme des soubresauts de chagrin et de rage, où l’amour et l’admiration qu’elle portait à son père explosent à chaque page. James Nwoye Adichie a traversé plusieurs époques de l’histoire du Nigeria. S’il a transmis la culture et la langue igbos à ses enfants, essentielles à l’œuvre de l’autrice, il s’est aussi élevé contre certaines traditions de son pays. En partageant des anecdotes familiales simples et touchantes, Chimamanda Ngozi Adichie rend hommage au professeur émérite de l’université du Nigeria, mais surtout au père humble et aff ectueux qu’il était, son ' dadounet originel '. La perte se voit ainsi transcendée par l’amour et la transmission.
Une nouvelle trilogie qui se déploie dans les vallons de Lanaudière, par l’auteure des séries à succès La promesse des Gélinas, Au chant des marées et L’Anse-à-Lajoie. Été 1943. Dans le village de Saint-Thomas, Théodore et Eugénie Veilleux s’occupent de leurs quatre enfants à la ferme familiale. Âgée de dix-sept ans, Claire rêve d’une vie normale malgré la maladie qui l’affecte depuis l’enfance; Albertine et Arnaud, tout juste majeurs, ressentent les premiers émois de l’amour; Léandre, à treize ans, travaille dans les champs de tabac comme les autres membres de sa famille. L’arrivée d’un premier contingent de femmes au centre d’entraînement militaire de Joliette sème l’émoi dans les villages voisins de la région. Souhaitant participer à l’effort de guerre, les recrues Marguerite Lapointe et Charline Gravel doivent faire face aux jugements de villageois qui doutent de leurs bonnes mœurs. À l’occasion d’une soirée dansante organisée par l’armée, plusieurs verront le cours de leur existence bouleversé par des événements inattendus. Après les Laurentides, l’Abitibi, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, la plume de...
"À la maison la débâcle a commencé lorsque Jaja, mon frère, n'est pas allé communier et que Papa a lancé son gros missel en travers de la pièce et cassé les figurines des étagères en verre." Kambili vit dans une famille nigérienne aisée avec son frère aîné Jaja. Leur père est un catholique fondamentaliste, très respecté par la communauté d'Enugu. Mais lorsqu'un coup d'État contraint Kambili et Jaja à trouver refuge chez Tatie Ifeoma, ils découvrent un foyer bruyant et plein de vie et leurs illusions sur l'autorité religieuse et paternelle tombent. Commence alors un douloureux combat pour s'affranchir du passé.
"Je suis convaincue de l’urgence morale qu’il y a à nous atteler à imaginer ensemble une éducation différente pour nos enfants, pour tenter de créer un monde plus juste à l’égard des femmes et des hommes." À une amie qui lui demande quelques conseils pour élever selon les règles de l’art du féminisme la petite fille qu’elle vient de mettre au monde, Chimamanda Ngozi Adichie répond sous la forme d’une missive enjouée, non dénuée d’ironie, qui prend vite la tournure d’un manifeste. L’écrivain nigériane examine les situations concrètes qui se présentent aux parents d’une petite fille et explique comment déjouer les pièges que nous tend le sexisme, à travers des exemples tirés de sa propre expérience. Cette lettre manifeste s’adresse à tous : aux hommes comme aux femmes, aux parents en devenir, à l’enfant qui subsiste en nous et qui s’interroge sur l’éducation qu’il a reçue. Chacun y trouvera les clés d’une ligne de conduite féministe, qui consiste à croire en la pleine égalité des sexes et à l’encourager. Grand Prix de l'Héroïne Madame Figaro 2017
Alors que l'Europe se débattait dans un Moyen Age de conflits et de blocages, le monde arabe était le théâtre d'une admirable civilisation fondée sur les échanges économiques, intellectuels et spirituels. Dans toutes les disciplines - mathématiques, astronomie, médecine, architecture, musique et poésie -, les Arabes multiplièrent les plus prodigieuses réalisations. Venant d'Italie, de Sicile, d'Espagne et autres territoires soumis à la domination ou à l'influence arabe, passant par l'entremise de grands princes, comme Frédéric II de Hohenstaufen ou par le canal de nombreux voyageurs (négociants, pèlerins, croisés, étudiants), les réalisations de cette prestigieuse civilisation ont peu à peu gagné l'Europe où elles jouèrent un rôle déterminant dans l'éclosion de la civilisation occidentale. Sigrid Hunke brosse un tableau saisissant de cette rencontre entre l'Orient et l'Occident. L'influence décisive de la civilisation arabe sur celle de l'Europe - influence trop souvent passée sous silence, sinon ouvertement contestée - est enfin mise en pleine lumière.
"La mort, l’amour, la vie, telle aurait pu être la devise de celle qui adorait la poésie d’Éluard. D’autant que la mort, contrairement à la plupart des poètes qui ne font que l’effleurer, Alicia Gallienne l’a tutoyée en son adolescence, jusqu’à l’affronter l’année de ses vingt ans, au petit matin du 24 décembre 1990. Ses poèmes sont ceux d’une irradiante jeune fille de dix-sept, dix-huit et dix-neuf ans, d’une jeune femme secrète qui aura vécu intensément un destin de comète. Pareil à ces étoiles qui brûlent à des années-lumière, et dont il nous reste le mystérieux souvenir, voici l’écho bouleversant de ses vives ténèbres et de ses fulgurances." Sophie Nauleau.
"En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire." Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique, qui compte bien la rejoindre. Mais comment rester soi lorsqu’on change de pays, et lorsque la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés ? De son ton irrévérencieux, Chimamanda Ngozi Adichie fait valser le politiquement correct et nous offre une grande histoire d’amour, parcourant trois continents d’un pas vif et puissant.
Un beau livre, émouvant et fort... Alphonse Boudard Ce livre qui est celui de la peur, de l'angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'espoir et d'amour. Bernard Clavel Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne. Joseph Kessel Un humour à la Chaplin, des souvenirs déchirants et cocasses. Il faut lire, en ce moment surtout, Un sac de billes. François Nourissier
'Partout dans le monde, la question du genre est cruciale. Alors j’aimerais aujourd’hui que nous nous mettions à rêver à un monde différent et à le préparer. Un monde plus équitable. Un monde où les hommes et les femmes seront plus heureux et plus honnêtes envers eux-mêmes. Et voici le point de départ : nous devons élever nos filles autrement. Nous devons élever nos fils autrement.' Dans ces deux discours, Chimamanda Ngozi Adichie porte une voix, rare et puissante, d’émancipation.
Lauréate de la loterie des visas, Akunna quitte le Nigeria pour les États-Unis ; elle y découvre un pays qui a bien peu à voir avec celui de ses attentes. À Kano, dans le nord du Nigeria, une violente émeute intercommunautaire réunit deux femmes que tout sépare : une marchande d’oignons musulmane et une étudiante issue de la bourgeoisie chrétienne de Lagos. Dans Nsukka blanchie par l'harmattan, James Nwoye, ancien universitaire au soir de sa vie, repense au rêve biafrais et attend, la nuit, les visites de sa femme défunte, qui vient caresser ses jambes fatiguées... Voici quelques-uns des personnages des nouvelles d’Adichie ; ils composent une image complexe et riche de la réalité nigériane d’aujourd’hui, qui prend ses racines dans le passé et se prolonge dans l'expérience de l’émigration, une plongée émouvante, souvent poignante, tour à tour terrible et drôle, toujours vibrante d’humanité.
“Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.” La Petite Indienne, c’est Betty. Née en 1954 dans une baignoire, Betty Carpenter est la sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la bonne société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie alors sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler au grand jour.
À quoi sert la pensée critique ? On aime à croire qu’elle est le fondement de nos démocraties. Qu’elle pourrait nous aider à affronter la violence du monde, à rompre l’enfermement de l’activité humaine dans une rationalité purement gestionnaire, à dépasser un sentiment d’isolement. Ou encore, qu’elle nous permet de redécouvrir et d’éclairer les chemins d’une activité professionnelle ou d’une action plus globale qui revivifient le projet d’un monde plus humain. Mais comment une pensée critique se forge-t-elle ? Se transmet-elle ? S’enseigne-t-elle ? Peut-on s’y exercer ? À travers une multiplicité de thèmes, de points de vue et de formes d’expression, les contributeurs au présent ouvrage — enseignants, militants, chercheurs, étudiants en travail social — posent autant de regards critiques sur le monde et abordent ces questions selon une diversité de pensées que la coopération instaurée entre eux a voulu respecter. La pensée critique se nourrit et s’exprime ainsi à la fois sous forme de témoignages, de rêves, de projets politiques, de qualités humaines et intellectuelles. Ce florilège est encadré par deux textes plus...
"– Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France – tous ces voyous ne savent pas qui tu es ! Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : – Alors, tu as honte de ta vieille mère ?"
Il y a chez elle comme une clarté inquiète. Des mots de givre et de grands vents. De vastes espaces et des anfractuosités où la pensée s’engouffre. Des sentes qui partent de soi et mènent aux autres. Des brumes de mémoire et cette lumière étrange que l’inachèvement dépose sur les choses de la vie. Plus encore peut-être, un vacillement. Un trépignement. Une interrogation tenace sur les raisons de notre présence au monde. Car Hélène Dorion approche « le mystère qui nous hante » sans lâcher le fil qui lui permet d’habiter en poète « le labyrinthe des jours ». Fidèle à l’enfant qu’elle était, à l’écoute de la femme qu’elle devient, elle cherche le passage « vers l’autre saison ». Lisez-la, écoutez-la : vous sortirez fortifié de cette fragilité consentie. Vous sentirez « comme résonne la vie ». Née au Québec en 1958, Hélène Dorion a publié une vingtaine d’ouvrages de poésie au Québec, en Belgique et en France, et qui ont été traduits dans plus de dix langues. Lauréate de nombreux prix littéraires, elle est aujourd’hui considérée comme l’une des voix majeures de la poésie francophone. « Nous avons besoin de sa...
"Jamal s’incruste dans mon champ de vision. Il s’accroupit au milieu du hall, lui aussi. Ses grandes incisives sont comme des antennes qui lui sortent de la bouche. Je colle mes genoux contre ma poitrine. Le monde est flou. Soudain, je suis certaine que c’est la raison pour laquelle on pleure : s’extraire du monde qui nous fait souffrir. Les larmes brouillent les visages, les gens, elles protègent des méchants et de la réalité."
La quatrième de couverture indique : "Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.” La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne...
Les utopies du xviiie siècle offrent un terrain idéal pour observer la richesse du genre utopique et la convergence des grandes problématiques propres à la réflexion utopologique : la question géographique des lieux de l'utopie, la question pragmatique de sa réalisation et la question politique du rapport entre les principes de gouvernement et le bonheur du peuple. Où est l'utopie ? Que fait l'utopie ? Que peut l'utopie ? Voilà les questions auxquelles cet ouvrage pluridisciplinaire contribue à répondre en les reformulant à partir d'objets aussi différents que des récits de voyages fantastiques au centre de la terre et des satires aérostatiques, les projets de réforme monarchique et de planification urbaine d'un roi philosophe, des descriptions de jardins, et la critique des misères de notre état social par un moine radical.
Nouvelles extraites du recueil Autour de ton cou
iLove, c’est une love story à l’ère de l’iCloud. C’est une fille qui cherche un homme pour lui faire un enfant, alors qu’elle peine à en trouver un pour lui faire un petit déjeuner. C’est sa meilleure amie qui s’est enfermée dans une routine métro-boulot-doudou. C’est un départ improvisé à Barcelone, où chacune va trouver ce qu’elle ne pensait plus chercher : elle-même. Insolent, décalé, le nouveau roman de Marion Michau, entre portrait générationnel et comédie romantique.
" L'antispécisme milite pour l'intégration de tous les êtres vivants sensibles dans une même famille de considération morale. Vu sous un autre angle, cela signifie que l'antispécisme revendique l'appartenance de l'espèce humaine à une communauté beaucoup plus large qu'elle-même, celle des animaux. Il s'agit de notre communauté d'origine, dont nous ne sommes jamais sortis, malgré nos tentatives désespérées pour le faire croire et l'obstination à renier nos origines. Nous ne sommes que les jeunes visiteurs d'un zoo égaré au milieu de nulle part. " Antispéciste explore la génétique, la cosmologie, l'éthologie, le droit et la philosophie pour expliquer pourquoi nous sommes tenus aujourd'hui d'accorder certains droits élémentaires aux animaux non humains sensibles. Mais cette extension de notre sphère de considération morale s'inscrit dans une réflexion beaucoup plus large. En invitant à repenser le vivant et la place de l'homme dans l'univers, Antispéciste décrypte les raisons de l'échec de l'écologie politique traditionnelle et propose un nouveau projet nommé l'écologie essentielle, qui doit aboutir à une réforme constitutionnelle pour prendre en...
Le livre le plus lu de la littérature haïtienne. Un chef-d’œuvre universel. Après quinze ans passés à Cuba, à couper la canne, Manuel Jean-Joseph retourne à Fonds Rouge où l’absence d’eau et une haine fratricide ont desséché la terre et les cœurs. Refusant de céder à la résignation générale, Manuel se met en quête d’une source tout en prônant la réconciliation. Avec le secours de la belle Annaïse, et même s’il le paiera de sa vie, il parvient à ses fins : désormais, l’eau salvatrice abreuvera une communauté de Fonds Rouge à nouveau unie.
« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. » À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié. Virginie Grimaldi s’est aujourd’hui imposée dans le paysage littéraire français et fait partie des dix romanciers français les plus lus en 2018 (palmarès Le Figaro : GFK). Ses romans, merveilles d’humanité, sont plébiscités par...
L'auteur propose un double roman pour une double vie. D'une part, celle du jeune Hitler qui va d'errances en échecs dans les années 1910 pour prendre finalement la tête de l'Allemagne et provoquer des millions de morts vingt ans plus tard; d'autre part, celle du jeune Adolf qui, s'il avait été reçu aux Beaux-Arts, n'aurait pas été contraint de pratiquer la politique comme un art par défaut.
Yejide espère un miracle. Un enfant. C’est ce que son mari attend, ce que sa belle famille attend, et elle a tout essayé. Mais quand une délégation familiale se présente à sa porte escortant une jeune femme, son univers vacille. Accepter une seconde épouse, c’est au-dessus de ses forces. “Un déchirant roman sur comment le désir d’enfant peut détruire une femme, un mariage, une famille” - The Economist Née à Lagos, Ayobami Adebayo a étudié l’écriture aux côtés de Chimamanda Ngozi Adichie et Margaret Atwood. À tout juste 29 ans, elle est l’auteure d’une œuvre saluée par de nombreux prix littéraire et reconnue comme une écrivaine d’exception. Reste avec moi, son premier roman, a été traduit dans 18 pays. Avec une grâce extraordinaire et une grande sagesse, elle écrit sur l’amour, la perte et la rédemption. Traduit de l'anglais.
Contrairement à d’autres itinéraires, celui de Jacqueline Sublet est d’une parfaite clarté. L’histoire le guide tout au long, mais pas n’importe laquelle. D’entrée de jeu, la recherche du document s’y impose, comme indispensable moyen d’accès à la connaissance de milieux divers : marchands, juristes, fonctionnaires au premier rang desquels Ibn al‐Suqāʿī, témoin majeur de l’intérêt porté par Jacqueline Sublet à l’époque mamelouke. Biographie et historiographie vont très vite, dans cet itinéraire, s’appuyer sur une certitude : l’histoire par le document ne peut pas ignorer la recherche du nom, ce nom qui détient le secret même des êtres et des choses. Sans s’interdire quelques excursions, entre autres aux jardins de Damas ou jusqu’aux frontières de l’empire musulman, Jacqueline Sublet revient toujours à ce nom qui la fascine, pour ce qu’il révèle et cache à la fois. André Miquel (extrait de la préface) Ces Mélanges rassemblent 24 articles de chercheurs d’horizons divers qui ont été en relation avec Jacqueline Sublet tout au long de sa carrière. Les contributions s’articulent autour du thème fédérateur de «...
Un enfant prisonnier de sa mère, au cœur d’un domaine bruissant d’eaux sauvages (Le torrent) ; un instant de tendresse dérisoire, qui change à jamais la vie sage d’une ouvrière-tricoteuse (La robe corail) ; l’exode vécu comme une fête par une petite serveuse, enfin libre au milieu des dangers (Le printemps de Catherine) ; la visite quotidienne d’un homme frustré à sa sœur, qu’il espère chaque jour trouver morte (La maison de l’esplanade)... Si divers que soient les paysages, les milieux, les situations, ces nouvelles d’Anne Hébert sont toutes tendues par une même force : celle de la passion (amour ou haine) qui saisit l’être dans les premiers temps de son existence, qui ne pourra être "dite" parce que la famille, la société ou la solitude refusent cette parole, et qui ne se délivrera d’elle-même que dans la mort — meurtre ou suicide. On retrouvera, à la mesure de ces thèmes, les qualités que "Les chambres de bois" et les "Poèmes" avaient révélées : sens concret de l’instant, vigueur et brièveté de l’écriture, saveur terrienne des images et des mots.