Etudes comparatives des missions apostoliques menées par des jésuites français au XVIIe siècle en Amérique du Nord et en Chine. Chez les Amérindiens, assimilés aux sauvages, les jésuites ont plaqué leurs normes culturelles, tandis que chez les Chinois, ils ont adapté les valeurs chrétiennes aux traditions confusianistes.
Depuis quatre siècles, les jésuites ont marqué Lyon de leur présence. Après une installation difficile entre 1565 et 1604, la Compagnie de Jésus a rayonné sur la ville et ses alentours. Après l'expulsion, puis la suppression de l'Ordre en 1773, celui-ci renaît au début du XIXe siècle et reprend ses tâches traditionnelles d'enseignement et d'encadrement des élites dans un esprit hostile au nouveau cours issu de la Révolution. Après la Grande Guerre, lors de laquelle s'illustrent nombre de jésuites lyonnais, la Compagnie connaît un second souffle que résume un nom de lieu : Fourvière, où sont créés en 1941 les "Cahiers du témoignage chrétien", organe clandestin de la Résistance spirituelle. L'histoire de la Compagnie de Jésus oscille entre la singularité de chacune de ses implantations, l'influence de certaines personnalités et la visée universaliste de son projet. Le cas de Lyon est particulièrement représentatif de cette ambivalence entre le particulier et l'universel. La Compagnie a fortement contribué à modeler le paysage religieux de la ville, mais à chaque époque de son histoire, les jésuites lyonnais ont été porteurs d'un modèle qui a...
Éric Lebec, qui fut conseiller des éditions de la Bibliothèque vaticane et des Archives secrètes, a écrit en observateur privilégié cette histoire de la diplomatie vaticane jusque-là méconnue. Grâce aux confidences des hommes qu’il a côtoyés à Rome, et à leurs recoupements par des archives, il lève une part du voile qui entoure ce mystérieux État. Avec ce document saisissant, il montre comment le Vatican, loin de se contenter d’exercer le ministère de Dieu, cède souvent à la tentation de s’immiscer dans la marche du monde. De la mort étrange de Jean Paul Ier aux sombres affaires financières que des aventuriers en soutane conduisirent au nom de Dieu, Éric Lebec nous fait découvrir l’envers du décor. Le rôle ambigu de l’Église – et du pape Pie XII – dans la montée du nazisme est crûment mis en lumière. Pour la première fois, un auteur autorisé nous révèle aussi l’action souterraine de quelques hommes proches du Vatican, déterminante dans la chute du communisme. Quant à Jean Paul II, ecclésiastique habile, homme que le sérail de la curie romaine ennuie profondément et intellectuel engagé, son personnage apparaît plus complexe...
Morts suspectes, disparitions, trésors cachés, sociétés occultes... La face cachée du Vatican racontée par un journaliste italien érudit. La puissance du Vatican est inversement proportionnelle à la taille de son Etat. Puissance historique, officielle, mais aussi puissance occulte, insaisissable, qui prend ses racines aux origines de l'Eglise, dans une Rome décadente, et perdure à travers tous les régimes, toutes les guerres, tous les basculements géopolitiques. Corrado Augias, journaliste italien érudit, tire leurs terribles secrets aux vieilles pierres du palais. Depuis la donation de Constantin - un faux ! - jusqu'au meurtre du très beau garde suisse Cédric Tornay en passant par la disparition de la très jeune Emanuela Orlandi, en 1983, sans oublier les agissements suspect de sa banque et de l'Opus Dei, voici seize récits qui démontrent avec brio que le Vatican n'a pas encore livré tous ses secrets.