Qu'est-ce qu'une génération ? Comment se forme-t-elle ? A-t-elle un esprit ? Une mémoire collective ? Et que désigne-t-on en parlant de la génération de 68 ou de la bof génération ? Pour répondre à ces questions, ce livre entraîne dans un parcours critique à travers l'histoire, l'anthropologie, la démographie, la psychanalyse, la sociologie ; il renouvelle la réflexion sur la succession des générations et les âges de la vie. L'auteur présente des thèses nouvelles sur les générations sexuées — produit de la libération des femmes — ou encore sur la correspondance entre la confrontation des générations et ces étapes de la vie que sont l'adolescence et la maturescence. À la recherche des processus par lesquels se constitue, sans se connaître, une génération et se marque l'empreinte du temps aux sources mêmes de la pensée, ce livre débouche sur la définition d'un espace générationnel qui conduit à une sociologie du temps.
Thérapeute inclassable, François Roustang a changé la vie des personnes qu’il a rencontrées grâce à son approche révolutionnaire de la psychothérapie. Refusant une écoute complaisante de la plainte, il insiste sur la fécondité de l’hypnose pour entrer dans une autre perception de soi-même et du monde, pour sentir la vie. Témoignage de l’itinéraire intellectuel hors norme d’un ancien prêtre, ce livre réunit en un seul volume tous les textes de ce dissident de la psychanalyse. Ces articles et conférences, parfois inédits, sont introduits par des entretiens exclusifs, où François Roustang commente le cheminement qui l’a conduit à rompre avec l’Église, puis à s’écarter de la psychanalyse lacanienne, avant d’explorer des voies nouvelles de guérison dans la lignée de l’hypnose ericksonienne. « Vous allez vous engager sur un chemin que vous ne connaissez pas et que je connais moins encore, pour aboutir en un lieu que vous ignorez, en vue d’accomplir ce dont vous êtes incapable. » F. R. Les recherches de toute une vie, animées par la volonté d’offrir à chacun libération et guérison intérieures, la capacité de dire cette assertion...
De la sensation commune à la compréhension scientifique, nos idées sur la nature et les propriétés de la lumière ont connu un long cheminement depuis les théories de Platon jusqu'à la maîtrise du photon. L'Antiquité, la civilisation arabo-islamique, la Renaissance européenne et sa révolution scientifique, puis la science classique du XIXe siècle, les avancées modernes enfin, autant de moments dans la riche histoire de nos connaissances sur la lumière. Ce livre décrit l'élaboration tourmentée des idées, tant philosophiques que scientifiques, qui ont scandé cette histoire, tirant profit des succès comme des échecs, des efforts comme des renoncements. " En regardant d'un œil critique l'histoire de la lumière, nous pourrons accéder à notre tour à cette logique savoureuse et amère que l'on appelle Science. " La première édition de ce livre, ici considérablement augmentée, a obtenu le prix Jean-Rostand du meilleur ouvrage de vulgarisation scientifique. Bernard Maitte est professeur émérite d'Histoire des sciences et d'épistémologie à l'université de Lille - 1 Sciences et technologies.
La folie inhérente à l'homme serait-elle la conséquence du pouvoir créateur du langage? Avec la crise de la civilisation et la fin de l'humanisme classique, le temps est venu de redonner à la personne son unité et son unicité, de repenser les problèmes du corps et de l'esprit, de la conscience et du sujet. « Copyright Electre »
L'idéologie scientiste est bien morte : il se développe aujourd'hui un vigoureux mouvement anti-science, porteur de confusions et de graves dangers. Car s'en prendre aux savants, donc à la recherche, est politiquement irresponsable. Evry Schatzman attaque le mal à la racine : les traumatismes de l'enfance, l'éducation, la culture. Evry Schatzman, astrophysicien, est membre de l'Académie des sciences.
Unique, sans aucun doute, en son genre, ce livre consacré à l’enfance en difficulté, l’enfance à risque, la jeunesse en danger, aux quatre coins de l’univers. Et qui donc pouvait l’écrire mieux qu’Euchariste Paulhus, l’infatigable voyageur au service de ces enfants et de ces adolescents ; lequel, fort d’une exceptionnelle expérience en ce domaine et riche d’une science puisée à des sources des plus diverses par la civilisation et par la langue, nous transmet ici ce qu’il a vu, entendu, noté et sur quoi il a longuement réfléchi, agi, réagi ? Cet ouvrage est, en quelque sorte, le livre de sa vie, d’une vie où la compétence éminente s’est associée à la générosité du dévouement en même temps qu’à la délicatesse et à la fidélité de l’amitié. C’est crûment et presque familièrement qu’Euchariste Paulhus nous met en face de ce qu’il a lui-même constaté. Il nous associe à sa douleur, parfois à sa révolte, à sa volonté aussi de transformer le monde. Il contribue, par son savoir et sa perspicacité, à nous en donner les moyens. Un livre à lire et à faire lire non seulement par tous les spécialistes de l’enfance mais...
En 1996, la publication aux États-Unis du " vrai-faux " article du physicien américain Alan Sokal, visant à dénoncer sur le mode du canular les ravages intellectuels opérés, selon lui, par le " postmodernisme ". En 1996, la publication aux États-Unis du " vrai-faux " article du physicien américain Alan Sokal, visant à dénoncer sur le mode du canular les ravages intellectuels opérés, selon lui, par le " postmodernisme ", puis la parution en France en 1997 du livre rédigé avec Jean Bricmont (Impostures intellectuelles), ont défrayé la chronique. Pour ces auteurs, il était urgent de dénoncer les " extrapolations abusives des sciences exactes aux sciences humaines " d'intellectuels comme Jacques Lacan, Julia Kristeva, Jean Baudrillard, Gilles Deleuze, Félix Guattari et Paul Virilio, et plus encore de critiquer le " relativisme " des chercheurs de la nouvelle école de sociologie des sciences, au premier rang desquels Bruno Latour. Apparemment frappée au coin du bon sens, cette attaque frontale a rencontré un très large écho. Et pourtant, les impostures ne sont pas du côté qu'on croit. Car le positivisme revendiqué par Sokal et Bricmont cache en fait une...
Qu'est-ce que le réel ? Le philosophe le cherche encore mais le scientifique, plusieurs fois, a cru l'avoir trouvé. Mieux : aujourd'hui plus qu'hier il arrive à le produire. Le réel devient ainsi relatif à l'instrumentation (théorique ou pratique). Est-ce à dire qu'en le conquérant, on le perd ? Les lois, les théories, les expériences, mais aussi bien l'art ou la vie, peuvent-ils avoir d'autres visées que réalistes ? Lointain ou voilé, le réel ne demeure-t-il pas toujours ce qu'on doit vouloir : la désillusion même ?
La « chute » de l’Homme ne provient pas de la Pensée divine. Elle est le résultat de l’oubli de la racine élémentaire de notre Origine divine, des pensées de séparation et d’égoïsme émises par les hommes depuis des millénaires, comme le suggère Ramtha (dans son livre, Une réflexion du maître sur l’histoire de l’humanité, Tome 1. La civilisation humaine). Mais au-delà des différentes couches du psychisme humain accumulé, derrière même les couches les plus profondes des pulsions primaires du corps, une étincelle de la Flamme du Feu solaire est voilée et ne demande qu’à jaillir. Le Primitif est en attente d’écoute. Que valent ces langages ? Edmond Goblot admet : « Les médecins peuvent causer entre eux d’une maladie sans être compris du malade. On n’entend pas les termes d’architecture sans être du bâtiment, ni ceux d’autourserie si l’on n’est pas initié à la chasse au faucon ». Ceci révolte sans doute l’esprit de l’observateur. Alors, se mettre en chemin dans la Lumière du Primitif, c’est accepter de ne plus séparer le Soleil qui brille dans les Cieux et le Soleil caché qui donne vie et substance aux profondeurs des ...
Il est une tradition épistémologique déjà établie qui tient pour un acquis irréversible d'avoir séparé la métaphysique, la philosophie et la religion de la science. Inversement, il est aussi tout à fait possible de manipuler des idées sans avoir précisément à l'esprit ce qu'elles représentent. Mais pourquoi vouloir opposer par et dans une hystérie nihiliste l'évidence a-logique de l'indicible de l'irrationnel à la logique rationnelle du dicible ? Comment le scientifique peut-il observer l'univers sans être observé par l'Univers ? L'Univers n'est pas sa création. Dans le coeur de tout être humain se trouvent gravées les lettres de l'Univers : Alpha et Oméga. La découverte de l'illimité pour le scientifique est sa fulgurante rencontre avec le Mystère des Mystères. La richesse de la fécondité de la science se trouve dans ses limites, d'un point de vue ontologique : la sagesse qui consiste à reconnaître par l'Illusion cosmique l'illimité au-delà de la science, dans l'âme et avec le corps. D'où l'importance de la métaphysique immatérielle pour l'étude de l'objet de la science. En attendant la Danse de l'Horloge galactique commence par la...
Les deux premiers chapitres expliquent la position épistémologique contemporaine. Dans le troisième, les auteurs présentent "une analyse des discours de 25 adolescents et adolescentes recueillis lors d'entrevues semi-structurées qui exploraient leur point de vue sur la connaissance scientifique."
Que sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? L'évolution est un ensemble des changements subis au cours des temps géologiques par les lignées animales et végétales, ayant eu pour résultat l'apparition de formes nouvelles, nous dit-on. Sous cet angle optique, elle est un mouvement général et universel à base de mutations successives dans les degrés de développement de la conscience, et dans lequel tous les règnes sont imbriqués, qu'ils soient minéral, végétal, animal ou humain. Inexorablement, il y a un "enchevêtremnt", une "solidarité" et une "complémentarité" entre les espèces et les règnes, en application générale de la loi d'évolution et de progression de l'esprit individualisé. La vie universelle a deux faces : l'involution, ou la descente de l'esprit dans la matière par la création individuelle, et l'évolution, ou l'ascension graduelle par la chaîne des existences, vers l'Unité divine. L'homme est un esprit immortel, une cellule divine ayant développé une âme. Notre intellect ayant atteint l'état méditatif de la conscience, peut faire un effort afin de s'adapter à la notion d'appartenance à l'Unité d'Esprit, soutenu par les...
Une étude de l'épistémologie de l'énergie se doit de définir les termes du discours sur le monde, prendre position sur leur existence réelle et statuer sur le degré de vérité des affirmations les concernant. Dans cette visée de l'activité du Logos, en tant qu'expression de l'Amour intelligent de Dieu et de sa Volonté aimante, dans le Cosmos, le Cosmohomme est cosmovore, non pas qu'il soit carnivore mais ignivore, comme toutes ces fleurs somptueuses se nourrissent de toute substance ignée qui passe à leur portée. Il se réserve de cracher le feu et est apte à résorber le feu vomi. Les êtres relativement "évolués", comme vous, présentent déjà une certaine quantité de feu dans leur aura. Le Cosmohomme est l'Homme spirituel versus le Terahomme. Ce dernier se nomme : "moi, je suis scientifique". Mais vulgaire matérialiste qu'il est il ne sait pas qu'il est émasculé de l'Âme divine. Il est ignivome. C'est l'homo terator. Son monde est un petit monde : le Megacosme. Celui-ci est n'est pas identique au Macrocosme. Le Megacosme du Terahomme est situé en dessous du seuil du Microcosme, celui-là étant le petit monde du Cosmohomme. À l'inverse et...
Un manifeste en faveur du pluralisme et du métissage des références et des techniques thérapeutiques. La multiplicité des psychothérapies constitue aujourd'hui un obstacle à leur visibilité. En effet, les personnes auxquelles elles sont destinées éprouvent des difficultés à choisir la thérapie ou le thérapeute adaptés à leur cas spécifique. Et les professionnels eux-mêmes se sentent souvent mal à l'aise avec des étiquettes trop exclusives, voire dépassées. Les auteurs réunis ici pour la première fois - psychanalystes, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes - montrent qu'il est possible de dépasser les clivages disciplinaires et de vivre la diversité sans adversité. Ils prouvent qu'il existe une articulation créative entre la reconnaissance des apports singuliers de chaque démarche et la valorisation des éléments communs. Apportant une base de réflexion stimulante à tous ceux qui s'interrogent sur une profession en devenir, cet ouvrage à plusieurs voix défend un pluralisme ouvert qui tolère le dialogue critique. Donnant la parole aux clients, il alterne témoignages de patients et contributions de praticiens et les met en regard.
Voici un livre surprenant de la part d'Alexandre Adler, plutôt habitué des commentaires géopolitiques. Si l'actualité la plus brûlante et la polémique n'en sont certes pas absentes, le grand éditorialiste dévoile pour la première fois son rapport personnel au judaïsme, à Israël et à la réalité juive dans son extraordinaire diversité. Et si son sionisme était beaucoup moins orthodoxe que ce que l'on croyait ? Sa profession de foi de juif élevé dans l'athéisme révèle une pensée très originale sur l'essence du monothéisme, et ses analyses des relations entre juifs et chrétiens ou entre juifs et musulmans sont pour le moins inattendues. A travers cette exploration du fait juif comme véritable énigme dans l'histoire des religions et des peuples, Alexandre Adler nous invite à repenser les grandes « révolutions anthropologiques » qui ont marqué l'Occident, de Spinoza à Einstein, en passant par Marx et Freud. Un essai passionnant qui nous conduit tout naturellement à nous interroger sur l'avenir de notre monde globalisé.
Quelles furent les causes du dérapage militaire et totalitaire des années 1914-1945 ? Comment expliquer le succès du marxisme au XXe siècle ? Doit-on toujours craindre la croissance de l’État et le totalitarisme ? Ou peut-on, au contraire, accepter sans terreur un nouveau développement de l’interventionnisme étatique comme solution à la crise économique mondiale ? Délaissant la discussion abstraite et les affrontements de doctrines, Emmanuel Todd apporte une réponse neuve et originale à ces questions traditionnelles : la « tentation totalitaire » est, comme le suicide, l’alcoolisme, la schizophrénie et les accidents de la route, un phénomène de pathologie sociale. Seule l’étude simultanée de ces phénomènes parents permet de définir et de comprendre les transformations mentales du XXe siècle, et en particulier la tendance à l’autodestruction, dominante pendant les années 1900-1950. Cette analyse alerte, irrespectueuse et solidement documentée permet également de situer de façon rigoureuse et originale les diverses cultures européennes les unes par rapport aux autres et d’identifier les tendances actuelles de leur évolution.
Cet essai répond à quelques auteurs représentatifs de l'opposition à l'Intelligence artificielle (IA) : Hubert Dreyfus, avec "Intelligence artificielle, Mythes et limites". Sa critique phénoménologique rencontre de nombreux échos dans le public. Joseph Weizenbaum, chercheur en intelligence artificielle lui-même, avec "Puissance de l'ordinateur et raison de l'homme". Ses objections sont plus classiquement morales et anti-techno-scientifiques. Le philosophe du langage, John Searle, dont "Du cerveau au savoir", résume la plupart des résistances des linguistes à l'intelligence artificielle. Terry Winograd, encore un des chercheurs des origines de l'IA, et Fernando Flores, ancien ministre de l'Économie en 1973 au Chili, contestent quant à eux la possibilité de l'informatisation du monde humain au nom des mêmes conceptions phénoménologiques post-heideggériennes dans "L'intelligence artificielle en question".
Mythe puissant : le psychanalyste serait celui d’entre les hommes qui se connaîtrait le mieux. L’athlète complet de la connaissance de soi. L’auteur de La Révolte contre le Père, psychanalyste, sociologue aussi, verse une pièce à ce dossier. Bien des éléments retrouvés en écrivant ce livre et qui jouèrent, lui semble-t-il, un rôle majeur dans la formation de ses idées, de sa personnalité, dans la direction de ses recherches, ne lui étaient jamais venus à l’esprit sur le divan. C’est qu’un large secteur du passé enfantin paraît échapper, pour l’essentiel, à la méthode freudienne : celui des particularités sociales et historiques de cette enfance. Quant au présent en train d’agir sur l’individu - au sein de la société et de ses contradictions, dans la vie de travail et ses solidarités, par l’Histoire en train de se faire... -, il reste à peu près inaccessible à la Psychanalyse. Ainsi, pareil à l’historien dont parle La Bruyère et qui savait tout des Pharaons et rien de son siècle, bien souvent - ce serait même là sa « maladie professionnelle » - le psychanalyste connaît très incomplètement à la fois comment il est devenu...
" Il faut changer de société ", dit-on souvent, et on a bien raison. Mais, pour y parvenir, il faut d'abord s'efforcer de changer la notion même de société, et distinguer deux définitions du social. La première, devenue dominante dans la sociologie, le présente comme l'ombre projetée par la société sur d'autres activités (l'économie, le droit, la science, etc.). La seconde préfère le considérer comme l'association nouvelle entre des êtres surprenants qui viennent briser la certitude confortable d'appartenir au même monde commun. Dans ce second sens, le social se modifie constamment. Pour le suivre, il faut d'autres méthodes d'enquête, d'autres exigences, d'autres terrains. C'est à retracer le social comme association que s'attache depuis trente ans ce qu'on a appelé la " sociologie de l'acteur-réseau " et que Bruno Latour présente ici. Sa proposition est simple : entre la société et la sociologie, il faut choisir. De même que la notion de " nature " rend la politique impossible, il faut se faire à l'idée que la notion de société est devenue l'ennemie de toute pensée du politique. Ce n'est pas une raison pour se décourager... mais l'occasion de...
À la fois réflexion sur la notion de liberté académique et enquête sur les menaces qui la visent, l’ouvrage examine, d’une part, la signification de cette notion, consubstantielle à l’idée d’université moderne, et d’autre part, deux évènements historiques ? le maccarthysme aux États-Unis et Mai 68 en France — au cours desquels la liberté académique fut malmenée. La seconde partie de l’ouvrage porte sur les menaces actuelles à l’encontre de la liberté académique en évoquant la résurgence des anciennes menaces provenant de divers pouvoirs (politique, administratif et économique) et l’apparition de nouvelles menaces résultant de la lutte contre le terrorisme, de l’utilisation abusive d’internet, ou encore de la promotion des « causes identitaires ».
La condition juive dans l'histoire moderne exige d'être traitée dans toute sa complexité, donc sa difficulté. Je me suis attelé à cette tâche, autant pour concevoir les temps modernes dont on ne peut abstraire le ferment juif, que pour concevoir la question juive dont on ne peut abstraire la question des temps modernes. Bien que je veuille avant tout comprendre et faire comprendre, je sais que la compréhension est souvent mal comprise, et je ne peux affronter ce travail sans crainte ni tremblement.La notion de juif était claire quand elle indiquait une identité à la fois de nation, de peuple, de religion. Dès lors que les juifs ont participé à la culture et à la citoyenneté des gentils, la disjonction entre juif et gentil a masqué la jonction accomplie entre ces deux termes devenus complémentaires mais pouvant demeurer antagonistes selon les développements du moderne antisémitisme (racial) qui succède au vieil antijudaïsme (religieux).Au terme de cet essai, il a fallu considérer la tragédie provoquée par le nazisme, d'où est né l'Etat d'Israël, et où la notion de juif prend une nouvelle signification. Par malheur, l'implantation d'Israël en terre...
Dieu est-il mort ? Non. Dans l’Évangile de saint Matthieu, le Christ a donné une prière qui répond parfaitement aux besoins de l’Humanité. Pour bien comprendre la signification de cette prière, il est nécessaire de connaître la constitution actuelle des êtres humains. C’est en cela qu’il faut rappeler que l’homme est un Esprit triple doté d’un Ego impersonnel et intra-cosmique au moyen duquel il apprend à gouverner un corps triple : son Identité divine. Alors, il devient naturel de comprendre que cela que l’on a réifié de diverses manières dans le concept de Dieu, n’est rien d’autre que la Vie elle-même : une myriade de formes. Ô ! Vie, « tu es pour l’être la santé, l’activité, la force ; tu es pour l’âme l’aliment nourricier, l’afflux divin, le guide souverain ; tu es pour l’esprit l’étincelle divine qui le rend conscient de sa sublimité ; tu es le courant qui le relie à Dieu et qui lui transmet Ses ordres et Ses messages. Vie, tu es aussi l’Esprit absolu qui descend dans toute manifestation perceptible à nos sens ; Vie, tu es l’eau, le feu, l’air, la lumière, tu es tout ce qui existe, tout ce qui devient, tout ce...
De tous temps, l’humanité s'est contemplée, comme le suggère Alexis Carrel, à travers des verres colorés par des doctrines, des croyances et des illusions. Ce sont ces notions fausses ou inexactes qu'il importe de supprimer. L’homme conscient est l'homme de ce XXIème siècle, le dernier avatar de l’espèce, ainsi que l'atteste Jacques Henri Prévost, dans son livre, Le Pèlerin d’Éternité. Mais les fonctions primitives que l'homme intègre n'ont pas disparu dans les abîmes du temps. Elles sont seulement masquées par des artéfacts qui dotent les facultés de cognition et de conscience. Les gisements de pensées, les modes de fonctionnement antécédents sont enfouis dans le corps et dans le mental, d’autant plus profondément qu’ils sont plus antiques. Ils sont d’autant plus éloignés du champ d’investigation de la conscience qu’ils sont plus archaïques. L'homme apprend, et apprendra surtout plus tard, à s’élever au-dessus de toutes les douces tyrannies des plaisirs mondains, des souffrances morales, des affres psychiques et de certaines lois religieuses et à devenir une loi par lui-même, en devenant d'abord sage par la connaissance des sottises ...
Penser le Cosmos est un acte qui l’introduit dans notre organisme et le vivifie, un acte souverain et sublime qui nous projette, lentement mais sûrement, par des chemins inconnus vers la transparence de la Vérité. Une vérité qui fait résonner notre âme aux dimensions de son essence spirituelle. Il faut y parvenir consciemment et maintenir cette attitude. C’est difficile, car cela implique l’entraînement aux paradoxes, qui est le secret du désintéressement spirituel. Sous cet angle optique, elle permet de toucher à ce «terrain fondamental» de toute existence qui, remarque Krishnamurti, au-delà de la pensée, du temps, du «moi», de toute chose, n’est qu’énergie et ondes de forme. Aussi David Bohm nous enseigne-t-il que l’assimilation de ce terrain fondamental par la science à la matière ne répond pas aux aspects les plus intérieurs de notre vie. La science, en même temps qu’elle progresse à pas de géant, ne marque-t- elle pas elle-même ses limites?. La Vérité met en résonnance les réactions intimes de notre faculté de discernement et de notre conscience avec ses immenses capacités d’ouvertures sur la vie. Et ceci, à part entière dans...
Les mathématiques peuvent-elles s’appliquer avec succès en philosophie et dans les sciences humaines? Sont-elles, au contraire, réservées au physicien? Ce texte suggère que la véritable puissance de la discipline est à chercher dans son pouvoir d’exprimer la cohérence du monde, grâce à des modèles qui résument les situations et en expriment l’essence. En ce sens, les mathématiques intéressent le philosophe, comme outil systématique. Le mathématicien trouvera quant à lui réunies ici un ensemble d’informations inédites sur l’origine philosophique des structures qu’il utilise quotidiennement.
Que produit la sociologie ? Quelle est la valeur cognitive et scientifique de cette production, et à quelle aune doit-on la mesurer ? La démarche de cet essai n'est donc pas seulement analytique. Elles est aussi évaluative puisqu'on tente de mesurer la distance existant entre un certain nombre de pratiques sociologiques et une conception assez exigeante de scientificité.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Lyssenko, l'homme qui voulait enseigner au blé à pousser mieux ... Biologie antidarwinienne, "prolétarienne et révolutionnaire", le lyssenkisme justifiera la persécution, sous Staline, des scientifiques "bourgeois". Un épisode essentiel pour comprendre les rapports entre science et idéologie dans un État totalitaire.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le texte intégral de l'œuvre philosophique et un dossier pédagogique complet ! Un traité sur les moyens d'atteindre le bonheur. Contexte S'il exerce au XIXe siècle, Kierkegaard (1813-1855) s'éloigne des universitaires austères de son époque pour adopter une philosophie plus proche des Encyclopédistes du XVIIIe siècle. Par ailleurs, semblable à Socrate, Kierkegaard considérait comme l'homme " commun " était un interlocuteur de choix, et l'un de ses buts principaux était d'accéder à une réelle connaissance de soi. L'œuvre Bien loin d'être un " traité du désespoir ", comme l'avait nommé la première traduction française de l'œuvre, La Maladie à la mort est au contraire un hymne au bonheur, qui estime que l'espérance représente la santé et la vie, de l'être humain. Les concepts clés Le désespoir Le temps La foi La liberté L'individu... La collection Intégrales de philo, une approche complète et approfondie d'une œuvre essentielle Une œuvre commentée par des spécialistes Des dossiers autour de l'œuvre Plus de trente titres 4 périodes : Antiquité, Moyen Âge et Renaissance (Ve – XVIe s.), période moderne (XVIIe – XIXe s.), période...
This volume groups together some thirty indispensable biographical and thematic studies on the history of medicine among Jews, from Talmudic times to the 20th century, by some of the most knowledgeable historians, published between 1948 and 1985.
La sociologie des sciences a contribué, avec l’histoire et la philosophie des sciences, à enrichit notre connaissance des conditions d’exercice de la pratique scientifique. En analysant les formes de communication entre chercheurs, le rôle des normes professionnelles, la préparation des publications ou, le plus souvent, en entrant dans les laboratoires pour y suivre le cours ordinaire de l’investigation scientifique, les sociologues décrivent la complexité des mécanismes sociaux et cognitifs à l’œuvre dans l’élaboration et la diffusion des innovations. Cette dynamique de recherche sociologique relative aux sciences et aux connaissances scientifiques n’a toutefois pas suivi une voie unique. L’ambition de cet ouvrage est d’offrir au lecteur, profane ou averti, une représentation de l’évolution plurilinéaire de la sociologie des sciences tout en confrontant plusieurs approches, d’origines théoriques diverses, autour d’un certain nombre de grands thèmes, parmi lesquels : principes fondateurs de la communauté scientifique, formes organisationnelles du travail scientifique, implications épistémologiques de l’analyse sociologique des sciences,...