Souvenirs de la vie mondaine
Auteure: Abel Hermant
Nombre de pages: 159Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Histoire sociale de la France des 19e et 20e siècles, revisitée par un historien allemand qui s’appuie sur les recherches menées en France, mais aussi sur la littérature anglo-saxonne et allemande sur ce sujet. L’auteur introduit des éclairages comparatifs et met en évidence les mécanismes et les logiques propres à l’évolution sociale et économique française, située dans un contexte politique et culturel. La thèse centrale de l’étude est que la société française, dans son cheminement vers une société de classes, a fait une sorte de détour par la société des notables, donnant ainsi le jour à une structure sociale originale qui la distingue de ses voisins européens.
«... Li-eul, plus communément appelé Lao-tseu, qui florissait au commencement du VIe siècle avant notre ère, est encore à présent considéré comme le patriarche et le réformateur de la secte des tao-sse, secte qui renferme à la Chine tous ceux qui, n'étant pas lettrés et par conséquent attachés à l'école de Confucius, n'ont pas non plus embrassé la religion que les bouddhistes ont apportée de l'Hindoustan. Honoré par les lettrés eux-mêmes, comme un philosophe très distingué, que Confucius leur maître n'a pas dédaigné de consulter, Lao-tseu n'est pas seulement pour ses sectateurs un sage du premier ordre, c'est un immortel, une créature parfaite, un esprit, ou même une manifestation de la suprême intelligence qu'adorent les tao-sse...»
Le printemps de 1870. — Une soirée au Pecq « La Marseillaise » Ce printemps est resté dans ma mémoire comme un des plus beaux, des plus charmants qu’il m’ait été donné de connaître. Il avait été précoce. Dès le mois d’avril, les arbres étaient complètement reverdis, les roses de juin étaient écloses. Mes parents habitaient le Pecq, au pied de la terrasse de Saint-Germain, et notre maison, blanche, avec les volets verts classiques, assise au bord de la Seine, sur le chemin de halage, était agrémentée d’un grand et profond jardin qui escaladait la colline, alors couverte de vignes et d’arbres fruitiers. Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Un écrivain peut-il tout dire et, si non, quelles sont les limites que la société et l'époque lui assignent ? Un écrivain doit-il tout dire et, si oui, les lois de la République des lettres lui font-elles obligation d'enfreindre celles du pouvoir et de la morale ? Depuis le XVIIIe siècle, les discours sur les dangers de la lecture et l'influence subversive des hommes de lettres sur les esprits confortent la croyance dans les pouvoirs de l'écrit. Face à eux, tenants de l'art pour l'art et partisans de l'engagement des intellectuels se retrouvent autour de la défense d'une éthique propre à la littérature. Ces débats, hantés à l'origine par la mémoire des événements révolutionnaires et profondément redéfinis au moment de l'épuration par la " collaboration de plume ", n'ont cessé depuis deux siècles d'animer les prétoires, le Parlement et les colonnes de presse. Cet ouvrage en restitue toute l'importance, intellectuelle et politique, à travers l'étude de quatre moments-clés, qui marquent autant d'étapes dans l'histoire de la liberté d'expression et de la morale publique en France : la Restauration, le Second Empire, la Troisième République et la...
Tente de cerner la seconde révolution du livre, qui va des prémices (à la fin de l'Ancien Régime) aux derniers développements contemporains et dessine l'image de l'éditeur qui devient un acteur important de la vie culturelle. A travers quelques portraits, l'auteur retrace une histoire des éditeurs et de leurs maison pour montrer combien ce milieu est en perpétuel renouvellement. Inédit.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
En 1841, Michel Lévy a vingt ans. Ce fils de modestes colporteurs juifs venus de Lorraine à Paris, élevé à l'école de la rue, a quitté le conservatoire d'art dramatique pour l'apprentissage du métier de libraire dans le cabinet de lecture ouvert par son père. A la faveur de la révolution de 48, il va bâtir une des plus grosses entreprises de librairie françaises. En 1856, un véritable coup de génie fait de lui l'initiateur de l'édition moderne : il casse les prix du livre et oblige ses concurrents à s'aligner, favorisant le développement de la lecture dans tout le pays. Il sera l'éditeur de Mérimée, Baudelaire, Vigny, George Sand, Lamartine, Labiche, Victor Hugo, Flaubert, Balzac, Stendhal, Nerval, des deux Dumas, de Renan et de centaines d'écrivains. A sa mort, en 1875, c'est son frère, Calmann, qui lui succède et assure à la maison de la rue Auber la première place en Europe parmi les éditeurs littéraires. Loti, France viennent ajouter au rayonnement international de Calmann Lévy. La vie des frères Lévy, intimement mêlée aux mouvements politiques, économiques et artistiques du xixe siècle, est tout à la fois une destinée hors pair et...
A l'occasion du bicentenaire de la naissance d'Alfred Marne, ce livre propose de retracer l'histoire de cette grande maison d'édition installée à Tours dès le début du XIXe siècle. La dynastie des Marne sera en effet à la tête de cet empire de l'édition pendant presque deux siècles. Les imprimeurs Marne ont tenu un rôle de pionnier dans l'industrialisation de l'édition française, non seulement par l'ampleur et la modernité de l'imprimerie qu'ils dirigent, mais aussi par l'intuition qu'ils développent, très tôt, de la manière dont un éditeur moderne doit structurer son catalogue pour conquérir un marché de grande envergure. Cette maison règne aussi sur toute la chaîne du livre regroupée dans l'usine de Tours : de la papeterie à proximité de Tours, en passant par les auteurs dits maison, jusqu'à la fabrication et la diffusion du livre.
Issu d'un mémoire de maîtrise, cet ouvrage retrace l'histoire des origines de la librairie Téqui. Bibliothécaire à l'Oeuvre des bons livres de Bordeaux, Guillaume Téqui part fonder à Paris en 1865 la librairie de l'Oeuvre de Saint-Michel. Organisation de l'établissement, choix éditoriaux, rachats des fonds Retaux et Douniol : une contribution à l'histoire de l'édition religieuse au XIXe siècle.
Notices de: G. Ansorge, M.A. Barbey, D. Berthoud, M. Boulanger, M. Burnat-Provins, C. Colomb, A. Curchod, G. Faure, C.V. Boissier de Gasparin, M. Küttel, J. Massard, V. Martin, I. de Montolieu.
Comment le fils d'une modeste lingère devint le patron de la plus grosse entreprise de livres du monde.
Chapitre 1: - Gervaise avait attendu Lantier jusqu'� deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'�tre rest�e en camisole � l'air vif de la fen�tre, elle s'�tait assoupie, jet�e en travers du lit, fi�vreuse, les joues tremp�es de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau � deux t�tes, o� ils mangeaient, il l'envoyait se coucher avec les enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu'il cherchait du travail. Ce soir l�, pendant qu'elle guettait son retour, elle croyait l'avoir vu entrer au bal du Grand Balcon, dont les dix fen�tres flambantes �clairaient d'une nappe d'incendie la coul�e noire des boulevards ext�rieurs; et, derri�re lui, elle avait aper�u la petite Ad�le, une brunisseuse qui d�nait � leur restaurant, marchant � cinq ou six pas, les mains ballantes, comme si elle venait de lui quitter le bras pour ne pas passer ensemble sous la clart� crue des globes de la porte. Quand Gervaise s'�veilla, vers cinq heures, raidie, les reins bris�s, elle �clata en sanglots. Lantier n'�tait pas rentr�. Pour la premi�re fois, il d�couchait. Elle resta assise au bord du lit, sous le lambeau de perse...
The period of 1880-1920 saw publishing in France move from an era of great editors to an era of great publishing houses. Although the early days of publishing are often seen as a golden age when publishers cared more about literary masterpieces than financial gain, in reality publishing has always been a capitalist enterprise. This study examines the history of publishing in France from 1880 to 1920, focusing on how the financial aspects of publishing affected editors, publishing houses, and authors.